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 Vos proches savent-ils que vous écrivez ?

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VelvetRope
   
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VelvetRope  /  Crime et boniment


Je viens de lire le roman d'une fille avec qui j'allais à l'école (de la primaire au collège) et que j'ai perdu de vue par la suite - je ne savais même pas qu'elle écrivait.
Le récit est totalement autobiographique et raconte des expériences très intimes.
J'ai franchement admiré l'effort de mise à nu, c'est un exercice dont je serais totalement incapable.

Autour de moi, personne (pas même mon conjoint) ne sait que j'écris - que je m'y essaye, en tout cas. Même si mon roman n'est pas autobiographique, je pense qu'on met toujours un peu de soi dans ce que l'on écrit et il y a en moi trop de pudeur (au-delà de la peur du jugement) pour montrer ce que je fais à mes proches. Tout prendrait un autre sens, il me semble, dans les yeux de mes amis, de ma famille.

Alors je crée ce topic pour poser la question : et vous, avez-vous dit à vos proches que vous écriviez ? Leur montrez-vous tout ? Pourquoi/pourquoi pas ?
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Maelia
   
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Maelia  /  Clochard céleste


VelvetRope a écrit:

Autour de moi, personne (pas même mon conjoint) ne sait que j'écris - que je m'y essaye, en tout cas. Même si mon roman n'est pas autobiographique, je pense qu'on met toujours un peu de soi dans ce que l'on écrit et il y a en moi trop de pudeur (au-delà de la peur du jugement) pour montrer ce que je fais à mes proches. Tout prendrait un autre sens, il me semble, dans les yeux de mes amis, de ma famille?

Je suis tout à fait d'accord avec toi, "prendre un autre sens". Une fois une éditrice m'a dit qu'un auteur, peut importe sa "gradation" met toujours ses tripes sur la feuille. Inconsciemment je crois aussi qu'on se fout plus ou moins à poil en écrivant. Puis parfois on peut y écrire des pensées fugaces qui peuvent être source d'interprétation (enfin je crois, je me plante peut être totalement mais si une amie me montrait une oeuvre de fiction je pourrais pas m'empêcher d'y soulever certaines choses comme des indicateurs de ce qu'elle est).
Perso certains proches savent que j'écris, d'autres pas. Par contre hors de question de leur présenter des écrits. On a tous notre jardin secret et puis parfois, j'imagine qu'on a envie de le montrer malgré tout et dans ce cas, si ça m'arrive, je me forcerais. Pour pas me complaire dans ma seule vision des choses et pour montrer un peu de ce que je suis. Mais j'en suis encore bien loin Rolling Eyes

Enfin je sais pas si je suis très claire dans ce que je dis Embarassed
 
VelvetRope
   
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VelvetRope  /  Crime et boniment


Salut Maelia,

Je te rassure, ce que tu dis est très clair Smile

Citation :
si une amie me montrait une oeuvre de fiction je pourrais pas m'empêcher d'y soulever certaines choses comme des indicateurs de ce qu'elle est
C'est exactement ça : comment faire la part des choses ?

Tout dépend peut-être aussi du type d'histoire qu'on raconte ? Moi je fais plutôt dans le réalisme, donc en l'occurrence j'aurais vraiment peur qu'on y trouve des indicateurs de ce que je suis (d'autant qu'il y en a... peu, certes, mais ils y sont !). Mais est-ce que quelqu'un qui évolue dans un monde inventé de toutes pièces est confronté au même "problème" ?

Dire à certaines personnes de ton entourage que tu écris, c'est déjà un grand pas, à mon sens ! Quel genre de textes écris-tu ?
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Maelia
   
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VelvetRope a écrit:

Citation :
si une amie me montrait une oeuvre de fiction je pourrais pas m'empêcher d'y soulever certaines choses comme des indicateurs de ce qu'elle est
C'est exactement ça : comment faire la part des choses ?
Beh jsuis pas sure justement qu'on puisse la faire la part des choses, nous, en tant qu'auteur (mais je serais aussi curieuse de voir des points de vue divergents).

VelvetRope a écrit:
Tout dépend peut-être aussi du type d'histoire qu'on raconte ? Moi je fais plutôt dans le réalisme, donc en l'occurrence j'aurais vraiment peur qu'on y trouve des indicateurs de ce que je suis (d'autant qu'il y en a... peu, certes, mais ils y sont !). Mais est-ce que quelqu'un qui évolue dans un monde inventé de toutes pièces est confronté au même "problème" ?

Je suis dans le semi réaliste historique avec du fantastique. Pour autant j'évolue dans un milieu où on lit plutôt des contemporains réalistes, pour ma part j'ai du coup peur de pas être prise au sérieux dans ma façon d'écrire et, étant donné qu'il y a des scènes un peu "olé olé" j'ai très peur qu'on imagine que je fasse de la projection ... Après un univers crée de toute pièce j'ose même pas imaginer la pression ^^" mais ta question est très pertinente. Sans doute que ça dépend du milieu dans lequel on évolue aussi, leur intérêt pour tel ou tel univers etc... (j'imagine qu'une personne qui a un entourage fana de fantasy aura plus de facilité à leur montrer ce qu'elle fait?).
Après dans le réaliste, je ne suis pas experte mais j'avais entendu une youtubeuse auteure qui disait justement qu'elle s'inspirait de faits de la vie quotidienne par moment donc c'est indissociable en fait ! Je comprends du coup que tu aies des craintes à le montrer
 
Tengaar
   
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Mon frère sait que j'écris et mes parents aussi (vaguement). Mes parents ne lisent pas en général donc je ne vais pas leur faire lire ce que j'écris et pour mon frère je sélectionne dans ce que j'écris ce que je sais qui va lui plaire. Autant me mettre à nue, je m'en fiche, autant je ne veux pas qu'il n'aime pas ce que j'écris Very Happy
 
VelvetRope
   
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Citation :
Je suis dans le semi réaliste historique avec du fantastique. Pour autant j'évolue dans un milieu où on lit plutôt des contemporains réalistes, pour ma part j'ai du coup peur de pas être prise au sérieux dans ma façon d'écrire
Ah, c'est vraiment intéressant, ça, je n'y avais pas songé. Mais maintenant que tu le dis, il y a aussi, je suppose, une certaine attente qui se crée chez les autres en fonction de leurs lectures habituelles ; et chez l'auteur, par conséquent, la peur de ne pas être à la hauteur (sans vouloir faire de mauvais jeu de mot - auteur/hauteur ^^).
Ceci dit, tu pourrais le voir comme un enrichissement de l'univers que ton entourage a l'habitude de côtoyer, une bouffée d'air frais sans pour autant l'emmener totalement ailleurs.
Très intéressant, ce type d'écrit. J'irai voir ce que tu as publié, à l'occasion Smile

Citation :
étant donné qu'il y a des scènes un peu "olé olé" j'ai très peur qu'on imagine que je fasse de la projection
Mmmmh... pour le coup, je vois assez mal comment rédiger ce type de scène sans s'y projeter ne serait-ce qu'un tout petit peu (dixit la fille qui s'est déjà prêtée à l'exercice ^^). En termes de ressentis, d'actions...c'est nettement plus crédible si on pioche dans ce qu'on connaît. C'est vrai pour tout, mais encore plus dans ce domaine, je suppose.
Dans son roman, mon ancienne camarade décrit des scènes de sexe complètes, avec entrée, plat et dessert, et l'exercice est plutôt réussi puisqu'elle parvient à appeler un chat, un chat sans pour autant en faire des tonnes ni tomber dans la vulgarité. Quand on écrit une scène de ce genre dans un récit fictif, on peut encore se cacher derrière le fait que non, c'est pas moi qui joue, là, et laisser au lecteur le soin de décider s'il a envie de croire que c'est plus personnel qu'il n'y paraît, ou non (j'ai tendance à croire que chacun y trouvera son compte en croyant ce qui l'arrange). Dans son cas à elle, je me disais que quand même, oser faire lire ça à sa sœur, à sa mère, à ses frères... à ses élèves, potentiellement ! (elle est prof de français en collège...), c'est quasi-héroïque. Oui, ça fait partie de la vie mais ce n'est pas pour autant qu'on rentre dans les détails aux repas de famille. D'un autre côté, pourquoi s'en cacher, en effet ?

Citation :
Sans doute que ça dépend du milieu dans lequel on évolue aussi, leur intérêt pour tel ou tel univers etc... (j'imagine qu'une personne qui a un entourage fana de fantasy aura plus de facilité à leur montrer ce qu'elle fait?).
Même pas sûre, en fait. La pression est peut-être tout aussi forte puisqu'il existe une réelle connaissance du sujet et des attentes précises du côté des lecteurs.
Dans ma famille, on lit beaucoup et de tout. Le réalisme n'est pas en reste, et j'ai même une tante psy (dont l'avis me serait vraiment précieux, en fait, sauf que non, je ne peux pas lui demander son avis sans expliquer pourquoi j'aurais des questions si précises à poser) ; du coup, j'aurais vraiment peur d'être jugée non seulement pour moi-même mais aussi par rapport aux "valeurs étalon" de leurs lectures précédentes.

Finalement, la question serait : qu'est-ce qui pousse les auteurs déclarés à se livrer ? Est-ce qu'ils sont fiers de ce qu'ils ont écrit et alors il devient tout naturel de le montrer, ou est-ce qu'ils sont désinhibés à la base ?
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Tengaar a écrit:
Autant me mettre à nue, je m'en fiche, autant je ne veux pas qu'il n'aime pas ce que j'écris
C'est intéressant, ça aussi. Tu as peur de décevoir plus que d'être jugée, alors ?
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Tengaar
   
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VelvetRope a écrit:
C'est intéressant, ça aussi. Tu as peur de décevoir plus que d'être jugée, alors ?

Quand j'étais petite, il m'a dit une fois que ce que j'avais écrit était nul (ça l'était objectivement je suis retombée dessus et hum ...). Ce n'est pas vraiment la peur de le décevoir, parce que je ne pense pas qu'il ait de grandes attentes de mes écrits de toute façon, mais plus une barre à passer. S'il dit que c'est bien, c'est que ça ne doit pas être trop mal effectivement.
 
Maelia
   
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VelvetRope a écrit:

Ceci dit, tu pourrais le voir comme un enrichissement de l'univers que ton entourage a l'habitude de côtoyer, une bouffée d'air frais sans pour autant l'emmener totalement ailleurs.

Pas bête, je ne l'avais pas vu sous cet angle! Puis pour le coup, si t'arrives à arracher un petit "c'est pas mal" à un aficionados d'un style complètement différent c'est un peu le Nirvana.


VelvetRope a écrit:

Dans son roman, mon ancienne camarade décrit des scènes de sexe complètes, avec entrée, plat et dessert, et l'exercice est plutôt réussi puisqu'elle parvient à appeler un chat, un chat sans pour autant en faire des tonnes ni tomber dans la vulgarité. Quand on écrit une scène de ce genre dans un récit fictif, on peut encore se cacher derrière le fait que non, c'est pas moi qui joue, là, et laisser au lecteur le soin de décider s'il a envie de croire que c'est plus personnel qu'il n'y paraît, ou non (j'ai tendance à croire que chacun y trouvera son compte en croyant ce qui l'arrange). Dans son cas à elle, je me disais que quand même, oser faire lire ça à sa sœur, à sa mère, à ses frères... à ses élèves, potentiellement ! (elle est prof de français en collège...), c'est quasi-héroïque. Oui, ça fait partie de la vie mais ce n'est pas pour autant qu'on rentre dans les détails aux repas de famille. D'un autre côté, pourquoi s'en cacher, en effet ?
C'est très intéressant ce que tu dis, en fait ça doit dépendre de notre rapport à la sexualité, dans le sens où on met un tabou dessus ou non. Certains sont plus décomplexés que d'autres (pour ma part avec la quasi totalité de ma scolarité dans le privé, j'avoue que j'ai du mal à me défaire de certains tabous, alors les présenter à ma famille ou mes amis...). Après effectivement, le lecteur dans tous les cas a la liberté d'interprétation. (N'empêche jsuis aussi bluffée que toi par ta camarade... ça demande vraiment du courage!).

VelvetRope a écrit:

Même pas sûre, en fait. La pression est peut-être tout aussi forte puisqu'il existe une réelle connaissance du sujet et des attentes précises du côté des lecteurs.
Dans ma famille, on lit beaucoup et de tout. Le réalisme n'est pas en reste, et j'ai même une tante psy (dont l'avis me serait vraiment précieux, en fait, sauf que non, je ne peux pas lui demander son avis sans expliquer pourquoi j'aurais des questions si précises à poser) ; du coup, j'aurais vraiment peur d'être jugée non seulement pour moi-même mais aussi par rapport aux "valeurs étalon" de leurs lectures précédentes.
C'est ce que je me suis dit après coup, effectivement le poids de la pression doit être tout autant fort dans tous les cas...

VelvetRope a écrit:

Finalement, la question serait : qu'est-ce qui pousse les auteurs déclarés à se livrer ? Est-ce qu'ils sont fiers de ce qu'ils ont écrit et alors il devient tout naturel de le montrer, ou est-ce qu'ils sont désinhibés à la base ?
J'aimerais volontiers savoir aussi. Il doit peut être y avoir une question de confiance en soit à la base, pas forcément énorme mais suffisante pour abolir l'inhibition. Peut être aussi une question de caractère.
 
Bohr
   
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Mes proches savent que j'écris, il n'y a pas de problème. Mais, ils ignorent que je rends la justice en justaucorps rouge la nuit venue.
En revanche, lorsque j'ai fait lire à quelques copains ma production, certains qui connaissent mon histoire personnelle (et savent donc quelle partie de l'histoire est autobiographique) ont eu une réaction de rejet face à ce qu'ils ont qualifié de manque de pudeur. Plus encore qu'un "c'est nul" à l'emporte pièce, ça m'a choqué.
D'autre part, j'évite de faire lire à ma mère les histoires trop liées à notre famille, ce qui a pu s'y passer; c'était pas drôle pour elle, je n'ai pas forcément envie de lui mettre ça sous le nez, au risque qu'elle croie, par ailleurs, que je règle des comptes ou entends lui signifier que je lui en veux.

Donc, tout le monde sait que j'écris, mais tout le monde ne sait pas forcément ce que j'écris. Du moins pas en totalité.
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Mais il est très intéressant ce topic Smile  Je m'incruste! De plus que tu connais bien certains de mes écrits (Velvet) Smile

Alors moi j'ai d'emblée fait lire mes histoires à ma soeur et à mon mari qui lui d'ordinaire ne lit pas, autre chose que du Stephen King (un vrai spécialiste). Les toutes premières fois, j'avoue que cela m'a fait tout drôle de les voir lire. J'en avais la boule au ventre quand mon bien-aimé  était sur le canapé en train de froncer les sourcils en lisant.
Mais leur impressions m'ont été très précieuse.

Comme tout auteur il y a beacoup d'aspects autobiographiques dans mes écrits. Oui, oui, même les plus sombres. Parfois c'est juste un ressenti, une peur, un vécu, un lieu...(peur de la perte de l'autre, rejet de la maternité, le rôle de victime ou de bourreau dans le quotidien) mais tout est très personnel, même si je travestis la vérité ou que je m'attaque à un sujet en l'abordant par le contraire de ce qui est ma propre opinion. Ce sont des exercices libérateurs. Par contre, sur le fond, cela ne me pose pas de soucis de me mettre à nue... Je n'ai peur ni du jugement ni du rejet. J'ai trop "donné" dans ce registre pour m'en soucier encore Smile  

Cela à souvent troublé ceux qui me connaissent le mieux, (sauf ma soeur dont je suis très proche et qui a traversée les mêmes galères) mais  cela m'a beaucoup aidé d'analyser d'un autre point de vue ce que j'avais écrit. Mais mon but n'est jamais de choquer, mais d'exprimer de la manière qui me semble la plus juste ces choses qui vivent dans ma tête! Et mes écrits restens, je pense, abordables car je tente toujours de rester dans un registre souvent cru mais pas vulgaire (comme disait Velvet dans un MP, que  je me permets de citer).

Après l'étape frangine et chéri, j'ai aussi filé mes écrits à mes collègues. Oui, oui, ceux du boulot Smile Et bien toutes les histoires. Même les crues et explicites Smile
Ce sont, bien entendu, de bons amis aussi Smile Et ils me soutiennent également dans la recherche d'un éditeur pour mon premier recueil.
Cela m'a permis d'avoir des discussions très intéressantes sur le fond de mes histoires. Faut dire que nous nous connaissons très bien, sans dire intimement. Ils/Elles savent pour toutes ces choses qui me hantent et mes différences qui teintent mes histoires Smile Ils ont la yogi-dark tous les jours devant les yeux, tu me diras Very Happy arf arf arf

Ils recherchent toujours les "points autobiographiques" dans mes écrits Wink Et ils ont des sensibilitées différentes et cela me permet d'avoir des avis sur tous mes écrits qui eux aussi sont différents (Bribes VS Les couloirs de chair, par expl.)

Mais je trouve ce sujet vraiment intéressant et je peux tout à fait comprendre que l'on ait cette pudeur et cette envie de préserver un peu son jardin secret, même si l'envie de le coucher sur papier est la plus forte. Ecrire est un plaisir et une vraie thérapie, selon moi. Peu importe le genre. Car même la fantasy, SF etc n'est pas dans la tête d'une personne pour rien. A mon avis Wink

Au plaisir d'avoir d'autres points de vue Smile
 
Atergo
   
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Atergo  /  Petit chose


Idem, mes proches sont au courant de mon appétence pour l'écriture. Néanmoins, je dévoile rarement ce que j'écris. Je me fais violence pour ne pas trop laisser d'informations intimes dans mes textes mais ce n'est pas du tout un exercice simple : c'est tellement "facile" de puiser dans son quotidien pour alimenter une fiction.

Dans mes corrections de texte, je tente d'effacer au maximum les bribes intimes que je laisse derrière moi. J'aimerais pouvoir écrire une fiction "pure" mais cela me semble bien compliqué.
 
VelvetRope
   
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VelvetRope  /  Crime et boniment


Salut Bohr,
Ce rejet a dû être difficile à digérer... C'est dommage.
Je crois que j'aurais moins de mal à me faire lire par mes plus proches amis parce que les expériences partagées sont différentes, tout comme les discussions qu'on a pu avoir. Avec certains, il y a déjà eu une forme de mise à nu. Mais tu mets le doigt sur une autre chose intéressante à laquelle je n'avais pas songé : on ne peut pas prévoir la réaction des autres. J'imagine que tu ne t'attendais pas à ce jugement de leur part.
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Sielle
   
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Sielle  /  Tycho l'homoncule


Hello,

Pour ma part, tout le monde autour de moi sait que j'écris, ça fait parti de moi et je ne veux pas m'en cacher, mais ça n'a pas toujours été comme ça.

Il y a quelques années quand je me suis lancée dans l'écriture, c'était davantage quelque chose de secret que je ne voulais pas partager, et quand j'ai fini par l'annoncer à ma mère, elle ne m'a pas prise au sérieux, donc j'ai continuer à garder ça pour moi. Et finalement il y a 3 ou 4 ans (je ne sais plus exactement) j'ai voulu participer à un concours d'écriture avec mon prologue, donc dans l'optique d'améliorer mon texte je l'ai fait lire à ma mère. A partir de là seulement, elle m'a prise au sérieux et j'ai commencé à parler de ce que j'écrivais avec plus de monde.
 
Bohr
   
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Bohr  /  Gloire de son pair


Effectivement, Velvetrope, je n'avais pas du tout anticipé une telle réaction (d'où le "choc" mentionné), ni la proportion que ç'allait prendre - rassure-toi, ça n'a pas causé de drame, mais, du coup, ce rejet pour impudeur a pris le pas sur tout le reste chez ceux qui l'ont eu. La conséquence en fut que je n'ai obtenu de leur part rien qui ressemble, de près ou de loin, à une critique, comme si cette impudeur rendait impossible la formulation d'un jugement quelconque.
D'autres ont été plus cool, mais tous ont à tout le moins relevé les passages qu'ils savaient autobiographiques. Du coup, j'en viens à me demander si, plus un écrit est personnel, plus la connaissance et la connivence installées entre nous et nos proches ne fonctionnent pas comme un filtre et/ou un parasite sur leur appréciation de nos torchons.
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