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 Est-ce normal de devoir payer pour être édité ?

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henri_b
   
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henri_b  /  Barge de Radetzky


Le prix de base est 75€ pour une publication numérique simple
Oui donc il faut comparer ce qui est comparable... Une version papier (comme le font la plupart des comptes d'auteur) avec du stock coute forcément plus chère qu'une version numérique (qui ne nécessite que d'appuyer sur un bouton pour obtenir un epub3)... Si on essaie de comparer les comptes d'auteurs citées précédemment (Persée, Amalthé, etc.) à Librinova, on est sur le tarif 2000 euros chez Librinova, pas 75 ni 300... ça reste moins cher que la plupart des autres (et plus honnête dans la présentation), mais ça reste du compte d'auteur à 2000 euros... La seule chose qui compte c'est de savoir si les clients en sont contents. Surement que oui pour certains, non pour d'autres... La constance c'est de tous ces comptes d'auteur, c'est qu'au final le bouquin se vend très mal...Donc il ne faut pas espérer grand chose en terme financier (sans même parler de rembourser la mise de départ..). ça reste un plaisir qu'on s'offre ou un truc de com'.
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sosotess
   
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sosotess  /  Pour qui sonne Lestat


Les comptes d'auteur te font payer pour une correction et une couverture, mais fournissent un travail très amateur. Ils ne font aucune promotion, même s'ils prétendent le faire. Au lieu de faire de l'impression à la demande, ils impriment un petit stock pour justifier l'investissement et lorsqu'il ne se vend pas, demandent à l'auteur s'il veut le racheter. L'auteur, qui a déjà déboursé ses 2000 ou 3000€, se dit qu'il peut essayer de vendre quelques exemplaires restants lui-même plutôt que de tous les voir détruits. Donc il accepte et se fait escroquer encore davantage. J'ai une copine qui a vécu l'expérience avec un recueil de poésie. Son livre était en vente sur Amazon, mais via une boutique, avec frais de port à rajouter. Et quasi impossible à commander en librairie pour les mêmes raisons. Une fois le contrat fini, ils lui ont proposé de racheter le stock restant et elle en a pris une partie, évidemment elle les a sur les bras depuis.

Donc en fait, avec les comptes d'auteur, tu payes une fortune pour des prestations pas respectées. Avec les maisons d'auto-édition, tu choisis à la carte des prestations (dont la plupart sont inutiles avec un minimum de compétences) et on ne te ment pas sur les services. Pour moi, il n'y a pas photo et ça n'a rien à voir avec du compte d'auteur. Tu investis autant (ou moins) qu'en auto-édition, sauf qu'il y a moins de travail (la mise en ligne sur 200 sites libraires ne se fait pas forcément en vingt secondes, alors le sous-traiter vaut bien 75€). Pas besoin de se mettre en contact avec un imprimeur, de comparer les tarifs, de passer du temps sur la mise en page. Tout ça vaut bien 250€. Le référencement en librairie 100 de plus. La conservation de tes droits d'auteurs avec les profits nets qui te reviennent (pas de commission), l'opportunité d'être placé chez un grand éditeur si tu vends plus de 1000 exemplaires numériques. Autrement dit, pour 350€, on peut avoir bien plus que ce que propose un compte d'auteur pour 10 fois plus cher. C'est juste beaucoup plus valable, cessons de se mentir.
 
henri_b
   
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henri_b  /  Barge de Radetzky


De l'auto-édition où tu paies, c'est du compte d'auteur avec une appellation plus "marketing", rien de plus. Soit tu fais les choses toi même (si tu peux/veux), soit tu paies. On appelle ça comme on veut : compte d'auteur, édition participative, auto-publication aidée, etc. ça reste exactement la même chose...
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sosotess
   
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sosotess  /  Pour qui sonne Lestat


Parce qu'on ne paie jamais, quand on fait de l'auto-édition sans intermédiaire ? On ne paye pas le correcteur, si on n'est pas capable de corriger soi-même (auquel cas on ne paye pas Librinova ou Iggybook non plus quand on n'a pas besoin) ? L'imprimeur ? L'illustrateur ou le graphiste quand on veut une couverture professionnelle ? Les envois aux lecteurs, aux blogueurs ? La publicité ?

Je ne pense pas connaître quiconque en auto-édition qui n'ait rien déboursé.
 
MaddyForeigner
   
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MaddyForeigner  /  Journal du posteur


Justement. C'est ce qu'il dit : en auto-édition, on paie. À compte d'auteur, on paie aussi. Donc pour lui, c'est la même chose.
Sauf que si je disais à mon conjoint "Chéri, j'ai payé 3000 euros une ME à compte d'auteur pour qu'elle imprime mon livre et me le revende", je risquerais la rupture ou du moins, des problèmes dans mon couple en plus de problèmes de finances.
Alors qu'il n'a rien contre mon hobby. L'auto-édition me coûte ce qu'elle me rapporte, en gros, donc ne creuse pas dans notre budget.

En outre, il y a le raisonnement "les salons, les librairies, le papier, dans 30 ans, ça sera oublié. Les tablettes et les liseuses auront tout rayé. La révolution numérique est en marche."
Et ça, l'auto-édition l'a intégré alors que le compte d'auteur repose plus sur l'impression papier.
Mais il y a aussi des auto-édités qui vont voir l'imprimeur du coin. Smile Du coup, c'est encore difficile de bien s'y repérer.

Je suis comme Brice de Nice. J'attends la vague. Very Happy
 
Florence_C
   
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Florence_C  /  Sang-Chaud Panza


Entièrement d'accord avec Sosotess.
Par ailleurs, je pense que Librinova est une option vraiment valable, surtout que leur fonction "agent littéraire" fonctionne.
http://fcochet.wix.com/fcochet
 
MaddyForeigner
   
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MaddyForeigner  /  Journal du posteur


Si on cherche à être édité.

J'étais dans un salon hier. J'ai eu froid. Je n'ai pas assez de bagout pour interpeller les passants. J'étais assez admirative des auteurs qui se lèvent, distribuent des trailers en faisant de l'humour, en suscitant l'intérêt des gens... Ce n'est pas mon cas.
Un auteur ne vit pas de sa plume, mais de sa représentation médiatique et sociale. Il doit savoir s'imposer devant les médias, devant les gens, même s'il est édité. Il vit le plus souvent plus de ses interventions et de ses ateliers que de l'écriture elle-même.

Or ce matin, je suis contente de retrouver mes élèves. Je ne quitterais mon métier pour rien au monde, surtout pas pour passer mes weekends loin de ma famille, pour préparer mes cartons de livres, minutieusement. C'est un vrai travail : organiser, porter les cartons, avoir du bagout.
Ce n'est pas mon truc.

J'aime écrire pour le plaisir d'écrire, être lu(e), que mes personnages soient connus par d'autres que moi.
Mais je ne tiens pas à devenir écrivain.

Payer pour être édité, c'est mettre à haut prix le début des ennuis. Pop corn
 
Cathmartin
   
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Cathmartin  /  Homme invisible


White-Wolf a écrit:
Bonjour à tous,

J'ai envoyé mon manuscrit à diverses maisons d'édition [..]
Pouvez-vous me dire s'il est normal que l'auteur contribue financièrement à la publication du livre ?

Soit la maison d’édition n'en ai pas vraiment une, soit le livre ne correspond pas à leur ligne éditoriale. Autrement il peut s'agir alors d'un éditeur qui te propose juste le compte d'auteur.
Suit le liens pour plus d'infos.
 
henri_b
   
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henri_b  /  Barge de Radetzky


Puisque l'idée de faire ici (sur le forum) un comparatif des ME à compte d'auteur/participative n'a pas soulevée l'enthousiasme, j'ai fais un tableau dans mon coin, accessible en lecture à tous :

https://docs.google.com/spreadsheets/d/133eTBdh6Qzm8wqQtHNgILAkU33fsL_0v2-yBEb5eqqE/edit?usp=sharing

En espérant que ça évite à l'avenir à de trop nombreux débutants de se faire avoir...
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e-bou
   
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e-bou  /  Double assassiné dans la rue Morgue


Le seul principe valable est celui-ci : l'auteur apporte son texte, rien d'autre. Evil or Very Mad Ce qui signifie RIEN DU TOUT. Il ne paye pas les corrections, pas les billets de train ni les chambres d'hôtel pour les salons, pas les frais d'impression, pas les illustratueurs pour les couvertures, Rien. C'est le boulot de l'éditeur. Bonne continuation.
 
Séléné.C
   
    Autre / Ne pas divulguer
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   Localisation  :  Côte d'Or & d'Opale
   Pensée du jour  :  Confiance et longueur de Temps...
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Séléné.C  /  La femme qui tomba amoureuse de la lune


Copié-collé d'un post que je viens de faire sur mon JdB

Citation :
A propos d'un échange par messages privés Facebook ayant eu lieu vendredi...

l'éditrice a écrit:
Bonjour, j'ai pu lire que tu souhaitais d'auto-éditer. Pourrions-nous en discuter. Je propose de l'édition participative très avantageuse avec un suivi. Cordialement
Nous avons, toutes deux, un contact en commun. Il s'agit d'une ardente auto-éditée qui bataille pour que les livres proposés y soient de qualité.
Cette serviable dame m'a donc repérée dans les commentaires d'un post sur l'auto-édition. Et contacte sûrement pas mal de monde ainsi, puisqu'elle ne me connaît pas.
Première idée : demander à notre contact commun ce qu'elle pense de cette personne. Mouais... je ne vais quand même pas la déranger pour ça !
Après hésitation, et pour voir si ma démarcheuse m'indique clairement son offre ou reste dans le flou, je réponds.
Citation :
Bonjour. Oui, je pense m'auto-éditer. Pour du participatif, je ne sais pas si je suis intéressée. Merci de me le proposer, toutefois.
Ce "participatif" est-il payé par une somme fixe ? Par un fixe suivi d'un pourcentage ? Comprend-t-il réellement un suivi après la sortie du livre ?
La réponse ne tarde pas.
L'éditrice a écrit:
l'avantage reste que vous serez accompagnée comme si vous étiez avec un éditeur pendant et après. Vous gardez vos droits si vous voulez plus de renseignement. Vous me donnez vos coordonnées et je vous appelle.
Je me demandais si elle indiquerait tout de suite ses tarifs, mais je ne m'attendais pas à ce qu'elle dise que je garde mes droits !
C'est très gentil mais me fait craindre que le suivi soit plus "avant" et "pendant" que "après". Comment pourrait-elle s'y retrouver financièrement ?
Ayant d'autres casseroles sur le feu, je n'ai plus répondu.
J'aurais pu lui envoyer ceci. Il est un peu tard pour le faire, et cela ne me conduirait sans doute pas à grand-chose.
Citation :
Ne pouvez-vous m'expliquer ici-même ? Ou me donner le lien d'une page de votre site expliquant le fonctionnement et les tarifs ? Ne vous en froissez pas (j'ai parfois la comprenette un peu dure), mais je comprends mal comment vous pouvez à la fois laisser les auteurs garder leurs droits (et être libres de partir) et leur assurer qu'il sera prêté attention à la diffusion du livre.

C'est peut-être parce que j'ai la tête embrumée (état grippal) mais je me dis que j'aurais pu poursuivre la conversation. Histoire de voir ce qu'elle répondrait.
Mieux vaut battre mes microbes plutôt que ce chat-là, qu'il me prenne pour une souris ou ait pour idéal d'aider les gens à sortir leur livre...

Et je vais me verser une tisane...
http://scriptorium2.canalblog.com
 
   
    
                         
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