Re-bonsoir !

C'est vraiment bien que tu sois encore en contact avec la mère de cette personne et d'avoir son aval, comme tu dis, ça prend tout de suite une autre dimension pour elle comme pour toi de vous savoir réunie autour d'elle même après son départ. Elle n'est pas tout à fait partie tant que vous êtes là pour conserver et partager vos souvenirs.

Pour ce qui est de ne pas oublier que les enfants meurent aussi, je suis au courant. J'en croise dans les services de cancérologie en tant qu'infirmière... C'est le terme professeur qui m'a dirigé vers un deuil plutôt récent dans le sens où on ne l'utilise qu'à partir du collège... et pour moi 7 ans n'est pas forcément lointain quand il est question de la perte de son enfant mais justement, tout dépend d'où on se situe dans son deuil. Ma tante même plus de 15 ans après a toujours autant de mal et de douleurs à l'évocation de mon cousin, les seuls moments de partage que nous pouvons avoir avec elle même faisant partie de la famille proche reste les moments de recueillement sur sa tombe...

J'aimerai beaucoup te lire en tout cas quand tu auras le déclic et que tu te lanceras dans l'écriture de ce pan de ta vie. J'aime beaucoup l'idée que même sans être gravé dans l'histoire, une belle âme peut laisser sa marque de façon si forte que des années après, on en parle encore avec émotion. C'est une très belle preuve d'amour et il faut vraiment en effet que tu te laisses porter par l'émotion et non pas par la technique pure si tu ne veux pas dénaturer ton message.

Oui, je suis contente d'avoir pu garder le contact avec la mère de mon amie. Toute ces années ça n'à été qu'un échange de lettres, jusqu'à cette année où je me suis enfin sentie prête à la revoir. Et parler de bons souvenirs à été bénéfique !

Infirmière en cancérologie ? Tu as beaucoup de mérite dans ce cas ! Je te souhaite bon courage pour la suite. Et je t'admire pour ton soutient pour ces personnes malades. Moi aussi, je vais travailler dans la santé, et je dois faire un stage au près des enfants malades à la rentrée prochaine. Je sais que c'est dur, alors j'espère tenir. Mais je penche plus pour la pedopsychiatrie. Bon, ce n'est pas facile non plus entre la violence reçu et les pathologies, mais ça m'attire.

C'est sur que le décès d'un proche laisse toujours des séquelles plus ou moins douloureuses. J'y suis confrontée également, mais pas de la même manière. On a tous une réaction différente.

Ce serait un plaisir de partager mes écrits avec toi, j'ai commencé la rédaction du premier chapitre la semaine dernière, et ça a été très difficile. Je ne pensais pas me replonger dans autant d'émotions, et retrouver des détails sur lesquels je ne m'étais pas vraiment attardée.
Je compte bien laisser la technique de côté, pour donner plus d'impact aux lecteurs.

Je n'avais pas fait attention à ta réponse, désolée pour le temps que j'ai mis à y répondre alors que j'étais présente. Non, je ne suis pas infirmière en cancérologie, mais oui, elles en ont du mérite ! Je suis actuellement infirmière en équipe mobile pour le compte d'un laboratoire d'analyses et on nous envoie au sein d'un grand groupe hospitalier privé nous occuper des prélèvements en tout genre dans leurs cliniques dont les services d'oncologie par exemple. A côté, nous faisons aussi les EHPAD et les domiciles. On croise de tout, du nouveau né en maternité à l'ancêtre qui peut te raconter la guerre. Et finalement, je m'épanouis très bien comme ça, on a nos habitués, on crée des liens mais j'ai la chance contrairement à celles qui sont enfermés dans un service précis de pouvoir souffler et prendre du recul. A l'origine, je voulais faire du palliatif pur et dur mais j'ai finalement trouvé un poste en EHPAD et ça me plaisait bien d'accompagner les personnes âgées dans leur fin de vie. J'ai du quitter mon emploi fixe pour rentrer dans le Nord au risque de voir mon père partir sans avoir pu en profiter avant. Je ne supportais pas l'idée d'accompagner les parents des autres alors que je ne pouvais pas m'occuper des miens... et trouver un emploi par chez moi dans le secteur est quasiment mission impossible depuis des années d'autant plus quand t'es cataloguée dans un secteur particulier comme le mien... du coup on prend ce qui vient et finalement j'y suis très bien, j'ai une meilleure qualité de vie, je fais des rencontres extrêmement enrichissantes et j'ai retrouvé une vie personnelle (que demande le peuple ? ) (et voilà que c'est moi qui raconte ma vie... désolée x))

Je ne peux que plussoyer ce que tu dis concernant les réactions face au décès. Je dirais qu'il y a autant de deuils que de décès... que de personnes impactées par la perte.

Hésite pas à me mp quand tu partageras ton premier jet, ce sera un réel plaisir Bon courage en tout cas !

Ne t'en fais pas pour le temps de réponse, parfois, j'en fais autant : peut être même pire !

Être infirmière de nos jours n'est pas une chose aisée, peu importe le service, on en entend beaucoup parler ces derniers temps, et les oraux de concours sont très axés la dessus. Alors je suis contente que tu fasses partie de ceux qui s'épanouissent dans leur travail : tu es la première que "j'entends" satisfaite !
Je comprends tout à fait ton choix par rapport à ta famille, moi même en ayant fait des stages en EHPAD, je sais d'avance que je ne pourrais pas laisser mes parents de côté.

Le racontage de vie ne me dérange pas du tout, j'aime apprendre des autres, disons que je suis assez curieuse !

Je n'hésiterai pas à t'envoyer un MP alors, si je publie quelque chose sur le forum ! Bon courage  à toi aussi, et bonne soirée !

Oh ! Je suis satisfaite de mon quotidien parce que j'ai une bonne équipe et un bon chef d'équipe qui passe avant la contrainte du stress et de l'obligation de réussite qu'impose l'employeur mais après, en tant qu'infirmière en général, je vis mal le fait de n'avoir aucune sécurité d'emploi, d'être au chômage pour fin septembre et je sais pertinemment que j'aurai beaucoup de mal à retrouver si mon employeur actuel ne me reprend pas. Je suis aussi mal d'être infirmière quand je vois mes confrères et consoeurs souffrir à leur poste comme je souffrais l'an dernier avant d'arriver où je suis et de voir l'absence de soutien de la part de l'Etat voire même les condamnations de notre Ordre qui ne prend pas notre parti chaque fois que l'un d'entre nous en a besoin... mais bon, je ne crache pas sur ma situation actuelle en effet. Ca pourrait être largement pire ! Je pourrais avoir la sécurité de l'emploi à un poste qui me tuerait moralement à petit feu... Je préfère l'incertitude à la prison dorée :/ Et oui, je suis triste de voir le nombre d'étudiants chaque année qui débutent leurs études en sachant que beaucoup se mordront les doigts et que seuls une poignée et encore réussira à avoir le poste de ses rêves si rien ne bouge... :/ Je pourrais discuter encore longtemps, je ne suis pas avare de papotage et d'échange non plus, c'est toujours instructif oui mais je pense que le hors sujet va finir par te desservir si ta demande est toujours d'actualité alors je m'arrête là et si l'envie te prend, MP

Très bonne soirée ! A la revoyure ! :p

Merci encore pour ton commentaire, et même si le sujet m'intéresse, il est vrai que le hors sujet avec le thème est de mise. Et de bons conseils sont toujours les bienvenus.

Alors, je t'invite juste à m'envoyer un MP également si jamais tu veux parler aussi !

Impatient et curieux de lire ton histoire, Loïse... Avec la sensibilité de ta plume, ça va surement donner quelque chose de beau

Préviens-nous quand tu l'auras finie Bon courage pour l'écriture.

PS : J'admire infiniment les infirmières... Elles ont beaucoup de mérite !

Merci beaucoup Jonathan, mais pour le moment, c'est loin d'être terminé !