Livia K. a écrit:

Citation :

L’auteur s’engage ainsi à proposer en priorité à XXXXX la distribution des prochains tomes, spin-off, bonus ou qui serait en rapport avec ce présent titre.

Ça c'est totalement normal : l'éditeur s'assure qu'il aura la suite ou autres (spin-off) de ton roman. C'est très classique et bon, facilement compréhensible.

Oui, là je suis d'accord avec cette partie.

Citation :

L’auteur s’engage à proposer en priorité à l’éditeur ses futurs ouvrages correspondant à la ligne éditoriale de la maison d’édition et ce dans la limite de 5 ans.

Ça... les clauses de préférence sont encore assez fréquentes. Par contre, 5 ans !!!! C'est beaucoup trop. Et 5 refus avant que la clause ne disparaisse... trop aussi !!! Donc à négocier absolument.
Si tu peux essayer de supprimer celle-la, tente. Sinon, il faut vraiment la réduire la durée. Ou même parler en nombre de manuscrits plutôt uniquement.
Cette clause dans certains contrats mentionnent également des genres, ce qui est un peu mieux. Genre tu dois leur soumettre uniquement tes textes de romance ou SF ou autre. Si tu peux ajouter ça pour être un peu plus libre...
Mais bon, le mieux, c'est la suppression.[/quote]

Il vaudrait mieux quoi alors ?
2 manuscrits ?
Et si la ME veut absolument en durée, puis-je demander 2 ans ?
La ME ne fait que de la romance.

Il vaudrait mieux le moins possible, donc à toi de voir ce que tu arrives à négocier !
Rien n'est interdit, un contrat c'est une négociation. Pas un truc ferme et définitif. Donc discute avec l'éditeur pour te rapprocher des termes que toi tu souhaites.

D'accord, merci.
Je n'ai jamais négocié un contrat donc c'est le grand saut pour moi.

Ayant vécu cette préférence pour ma saga, fais la supprimer.
Si vraiment tu vends, qu'ils sont pros, il n'y a aucune raison que tu ne leur donnes pas la suite. De même pour de nvx ouvrages.

Si ça ne va pas avec l'éditeur comme ça à été mon cas, je t'explique pas le calvaire.

A la base, mon roman était en un volume, mais il serait découpé en 2 tomes. Ce qui le fait rentrer dans le cadre de la saga.

C'est ce qui m'a alerté.

Mais là, du coup, la ME a déjà l'intégralité des 2 tomes si on veut... Je ne sais pas si je suis claire.

Je viens de penser à un truc bête (désolée).

Cette clause n'est applicable que si j'écris une suite ou une autre histoire avec les personnages du roman ?

Donc si j'écris une autre romance complètement différente (persos, lieux, story, etc) je 'ai pas à le soumettre à cett ME.
Est-ce que j'ai bien compris ?

saya a écrit:

L’auteur s’engage à proposer en priorité à l’éditeur ses futurs ouvrages correspondant à la ligne éditoriale de la maison d’édition et ce dans la limite de 5 ans.
L’auteur doit donc transmettre obligatoirement son manuscrit en priorité à cet éditeur, qui dispose d’un délai de trois mois pour faire connaître sa décision quant à la publication du nouvel ouvrage. Pour le cas où XXXXXX déciderait d’actionner son droit de priorité, les titres seront publiés par XXXXXXXX à titre exclusif, selon les termes et conditions du Contrat.
Si l’éditeur refuse successivement cinq manuscrits présentés par l’auteur, celui-ci ne sera alors plus lié par la clause de préférence, et pourra transmettre ses futurs manuscrits à d’autres éditeurs en toute liberté.

Tu as deux points sur ta pref qui te lient à eux
1/ concernant les suites et préquelle de ton ouvrage présent
2/ concernant des ouvrages autres que ton ouvrage présent

Donc ds tous les cas, tu " t'enfermes " avec eux pour l'avenir.

C'est vachement contraignant ce contrat, je comprend pas qu'un éditeur puisse se comporter ainsi avec son auteur. Ca me fait penser à une rubrique de Stoni...

Après recul et expérience, pour moi le droit de préférence est un manque de confiance de l'éditeur en son professionnalisme. Concrètement, il lie son auteur à lui sur contrat, car il doute que son auteur reste après la première parution. Un tel raisonnement montre un manque de confiance en son travail d'éditeur, non ?

Un auteur satisfait de son éditeur va renouveler avec lui. Il n'a aucune raison d'aller voir ailleurs, sauf si DA plus avantageux ailleurs. Dans ce cas, si tout se passe bien, il est logique que le contrat puisse être renégocié ds le pire des cas, car ça sous-entend que l'auteur a bien vendu.
Ici, il impose le renouvellement pour garantir son catalogue. C'est dire l'état de santé de la ME.

Paty, je pense que ce que tu dit est assez vrai, de plus, cela reflète aussi la mentalité de notre époque actuelle. Plus de relation de confiance, tout dois être lié par contrat au profit du plus fort en général... Résultat, les moins puissants ou expérimenté y sont généralement plus perdant, voir exploités...

Ceci-dit, ce n'est pas le cas partout fort heureusement...

Le droit de préférence est aussi une manière de dire : je te donne ta chance, donc je souhaite que tu me proposes ton futur texte en priorité.
Ce n'est pas juste blanc ou noir.
Des auteurs indélicats, il y en a aussi.

Tout à fait Florence. Il y a du bon et du mauvais des deux cotés. J'ai dû mal m'exprimer dans mon précédent com... Après, le tout dans ce genre de clauses, c'est de trouver le juste milieux.

Franckk : Eh oui.
Pour le reste, je suis d'accord avec toi.
J'ai une clause de préférence sur deux contrats.
L'une concerne "ma future romance". (Vu que la romance, ce n'est pas trop mon truc...)
L'autre les tomes et spin-off de "La proie du Dragon".
Si j'ai essayé de faire supprimer la 1re, sans y parvenir, la 2e m'a paru "normale".
Maintenant, ces clauses sont clairement délimitées et la collaboration me convient parfaitement. Donc je ne me sens absolument pas prise au piège.

paty a écrit:

saya a écrit:

L’auteur s’engage à proposer en priorité à l’éditeur ses futurs ouvrages correspondant à la ligne éditoriale de la maison d’édition et ce dans la limite de 5 ans.
L’auteur doit donc transmettre obligatoirement son manuscrit en priorité à cet éditeur, qui dispose d’un délai de trois mois pour faire connaître sa décision quant à la publication du nouvel ouvrage. Pour le cas où XXXXXX déciderait d’actionner son droit de priorité, les titres seront publiés par XXXXXXXX à titre exclusif, selon les termes et conditions du Contrat.
Si l’éditeur refuse successivement cinq manuscrits présentés par l’auteur, celui-ci ne sera alors plus lié par la clause de préférence, et pourra transmettre ses futurs manuscrits à d’autres éditeurs en toute liberté.

Tu as deux points sur ta pref qui te lient à eux
1/ concernant les suites et préquelle de ton ouvrage présent
2/ concernant des ouvrages autres que ton ouvrage présent

Donc ds tous les cas, tu " t'enfermes " avec eux pour l'avenir.

Merci paty, je n'avais vu cette subtilité.

paty a écrit:

Un auteur satisfait de son éditeur va renouveler avec lui. Il n'a aucune raison d'aller voir ailleurs, sauf si DA plus avantageux ailleurs. Dans ce cas, si tout se passe bien, il est logique que le contrat puisse être renégocié ds le pire des cas, car ça sous-entend que l'auteur a bien vendu.

Oui, je suis bien d'accord.
Un auteur satisfait est un auteur fidèle.