(l'article est simplifié car il s'adresse à une enfant, elle nous redirige vers deux liens plus consistants : http://siefar.org/wp-content/uploads/2015/09/Histoire-dautrice-A_-Evain.pdf http://sexes.blogs.liberation.fr/2015/05/31/le-mot-autrice-vous-choque-t-il/ )
Nombre de messages : 3379 Âge : 28 Localisation : www.stopennui.net Pensée du jour : "Et à l'intérieur j'ai tellement mal que je ne peux pas croire qu'il y aura un temps soulagé, un jour"' Date d'inscription : 14/02/2014
Mâra/ Mérou Mar 28 Fév 2017 - 8:31
Merci. La version enfantine (la seule que j'aie lue pour l'instant) est déjà pas mal. J'ai surtout été intéressé par l'aspect historique de la chose. Même si ce ne sont là que des grossissements, ils m'ont donné envie de lire les versions plus adultes.
Nombre de messages : 1755 Âge : 26 Date d'inscription : 14/08/2016
Don Rumata/ Fiancée roide Mar 28 Fév 2017 - 20:21
Pourquoi expliquer la rédaction épicène à des enfants ?
Invité/ Invité Sam 18 Mar 2017 - 20:07
Spoiler:
Eliane Viennot, autrice de Non, le masculin ne l'emporte pas sur le féminin était l'invitée de France 24 pour parler de la réhabilitation du féminin dans le langage (3min17) C'est la première fois que je vois cette question-là abordée sur une chaîne grand public.
(encore une qui sera la cible d'un lynchage bientôt pour avoir osé l'ouvrir sur ces questions en apparence anodines )
Quand émergent des néologismes comme maïeuticien, pour éviter de dire sage femme, qui serait trop dégradant pour les hommes on ne voit pas bondir les puristes, pourtant.
Il y a un an, je ne comprenais pas l'importance de rendre sa visibilité au féminin dans un outil aussi basique que le langage (j'étais de celles qui diabolisaient les féministes qui s'attaquaient à ces questions-là) Aujourd'hui un "madame LE ministre" me dérangerait, par exemple, ou une femme désignée comme "chercheur", et même ce (e) entre parenthèses qui renforce le côté optionnel du féminin.
Je pense qu'on a encore plusieurs dizaines d'années avant que ces idées-là touchent pleinement le grand public. Le mépris du féminisme est beaucoup trop ancré, on le verrait comme un caprice d'hystériques emmerdeuses (sauf si c'est un homme féministe qui s'exprime sur le sujet ) sans essayer de comprendre ce que cela représente.
Parfois, je pense que les femmes et la féminité en général seraient plus respectées et considérées, de l'espace public au monde du travail si elles prenaient une place un peu plus valorisante ou forte dans l'inconscient collectif (à commencer par reprendre celle qui nous a été ôtée en connaissance de cause dans le langage, surtout dans les corps de métiers les plus savants), plutôt que cette idée du feminin comme cas particulier par rapport à un masculin neutre, universel, dominant.
Nombre de messages : 7896 Âge : 86 Date d'inscription : 21/11/2014
Pangolin/ Très premier degré Lun 4 Sep 2017 - 8:59
Spoiler:
Invité/ Invité Mer 25 Avr 2018 - 3:13
Pour une fois, ce n’est pas les travailleuses du sexe qu’on insulte en croyant viser les terroristes, les meurtriers, les escrocs, mais les traders. Ça m’a fait bizarre (pardon, je suis un peu HS )
Invité/ Invité Mer 25 Avr 2018 - 3:25
Eh mais je vais retenir ça
Nombre de messages : 1755 Âge : 26 Date d'inscription : 14/08/2016
Don Rumata/ Fiancée roide Mer 25 Avr 2018 - 4:22
#FreeTolbiac
Invité/ Invité Sam 28 Avr 2018 - 5:35
« Ton père le chausse-pied »
(J’arrête)
Nombre de messages : 820 Âge : 37 Localisation : La Belle Province Pensée du jour : Toujours et toujours nouvelle Date d'inscription : 15/04/2012
isallysun/ Double assassiné dans la rue Morgue Lun 3 Déc 2018 - 0:48
Coucou, désolée de remonter le topic, mais je ne me vois pas en créer un nouveau. je ne suis pas pro écriture inclusive, mais au moins pour une féminisation des mots, mais j'ai une question pour les pro-inclusivité. En lisant une critique pour Québec en novembre, je crois avoir trouvé ce qui m'agresse dans l'écriture inclusive. La blogueuse mentionne
Citation :
Seul autre petit hic, j'ai trouvé désagréable l'utilisation de la nouvelle façon de contracter les variantes féminines et masculines d'un mot en utilisant des points médians (les japonais·e·s, les piéton·ne·s); autant je trouve que cela a sa place dans les textes administratifs, autant en littérature je trouve cela rebutant. Peut-être que je vais m'habituer, mais pour l'instant cela me fait décrocher du texte car mon cerveau ne sait pas comment le prononcer dans ma tête, si vous voyez ce que je veux dire.
Du coup, comment vous transposez cette inclusion oralement?
Nombre de messages : 9991 Âge : 31 Localisation : Paris Pensée du jour : nique la miette Date d'inscription : 22/06/2010
Soit par le redoublement (les Japonais et les Japonaises), soit comme s'il n'y avait pas de point médian (les Japonaises), soit en prononçant les deux (les Japonais-ze)
Nombre de messages : 820 Âge : 37 Localisation : La Belle Province Pensée du jour : Toujours et toujours nouvelle Date d'inscription : 15/04/2012
isallysun/ Double assassiné dans la rue Morgue Lun 3 Déc 2018 - 1:44
Pasiphae a écrit:
Soit par le redoublement (les Japonais et les Japonaises), soit comme s'il n'y avait pas de point médian (les Japonaises), soit en prononçant les deux (les Japonais-ze)
dans ton premier et dernier cas, ne serait-il donc pas mieux d'écrire les 2? pour le second, tu n'as pas l'impression que ça donne une sensation de seulement féminin?
Nombre de messages : 9991 Âge : 31 Localisation : Paris Pensée du jour : nique la miette Date d'inscription : 22/06/2010
Le redoublement est tout à fait possible à l'écrit mais n'inclut pas les personnes non-binaires ; en fait, l'écriture avec point médian (ou tiret, etc) est une abréviation écrite d'une forme orale. Ce qui porte le nom d'écriture inclusive n'en relève pas forcément (si on lit ce topic on voit que l'écriture inclusive recouvre une diversité de pratiques parmi lesquelles redoublement et utilisation de termes épicènes).
Disons qu'écrire avec point médian n'est pas sans analogie avec M. ou Mme, qui sont aussi des abréviations écrites de formes orales plus longues. Mais il y a toujours ce souci d'inclure les minorités de genre (donc non-binaires, personnes intersexuées ou de genre fluide), ce que le simple redoublement ne permet pas !
Nombre de messages : 72 Âge : 27 Date d'inscription : 08/11/2018