Désolé :-/

Pour te répondre, je pense avoir contacté une bonne trentaine d'éditeurs. J'ai reçu 10 réponses. Sur ces réponses, quatre étaient des réponses standards, envoyées par mail.

Trois autres m'invitaient à revoir mon texte dans ses grandes lignes, ils trouvaient mes choix narratifs trop spécifiques. Une en particulier évoquait une narration trop subjective.

Des arguments que j'ai fini par comprendre quand d'autres réponses, plus claires me sont parvenues, dans lesquelles on me demandait de rendre mon personnage hétérosexuel, ou de laisser entendre que sa condition lui avait posé un problème. La plus marquante m'expliquait d'ailleurs simplement que le contexte sociale ne se prêtait pas à ce genre de publication.

Donc oui, j'ai assez bien compris ce qui rebutait les éditeurs : mon personnage principal est homosexuel, je n'évoque jamais ce fait, le récit parle de lui-même, et (ô mince) ce n'est pas l'objet d'un chapitre entier, expliquant son adolescence torturée et tout un tas d'autres choses qui l'auraient amené à se demander s'il était vraiment normal... "Bienvenue au XXIe siècle" me suis-je dit !

Coucou ^^
Pour revenir sur les librairies : je connais quelqu'un qui en tient une en Belgique, je lui ai même donné des coups de mains pendant des après-midi après l'école parce que j'adorais être là, et j'ai vu plusieurs fois la personne qui venait lui présenter de nouveaux livres, que le tenancier sélectionnait ou non pour sa librairie. Et je vous confirme qu'à moins d'oeuvres très connues ou très populaires, il ne proposait rien qui ne lui ait pas d'abord été présenté, et qui ne lui ait pas paru correct, tant sur la forme que le fond. Je l'ai vu refuser par exemple un livre qui n'avait pas eu de correction (ou très mauvaise).
On oublie très souvent que nos livres sont la base du revenu des libraires indépendants. Il est donc très évident qu'ils vont sélectionner des pièces de qualité et/ou très populaires, parce qu'il faut qu'ils vendent pour survivre.
Voilà voilà :3

Je suis assez d'accord avec toi, les libraires choisissent des ouvrages qui leur permettent de se rémunérer, ce qui est bien normal.

Si les diffuseurs et les distributeurs restent la règle, en matière de vente, ils ne sont pas pour autant inévitables, à mon sens... Je peux me tromper, et c'est pour ça que je vais tester le système que j'ai élaboré, avec un premier roman, pour l'améliorer ou le changer si besoin.

Merci pour vos commentaires, ils sont infiniment productifs, pour moi !

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