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Lo.mel
   
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Lo.mel  /  Troll hunter un jour, troll hunter toujours


J'ai terminé Le Nouveau Seigneur de Mór Jókai, qui me fait penser à un Eugène Sue hongrois.
Le récit nous offre un rapprochement entre un vieux seigneur hongrois très appauvri et esseulé (son seul héritier est prisonnier du régime), condamné à vivre une résistance passive après avoir soutenu la révolution nationaliste de 1848 contre l'Aigle Bicéphale, et un nouveau seigneur, bien dolichocéphale celui-ci, récemment installé sur ses terres par un concours de circonstance et s'étant battu dans le camp opposé.

Nos deux compères, d'abord dans un simple souci d'apaisement puis par par une étrange compatibilité de caractère et de valeurs, vont peu à peu se rapprocher, s'estimer et s'entraider, malgré les nombreux pièges et chantages tendus entre eux par des banquiers grippe-sous, des filous, et d'autres engeances malveillantes.

La manière dont ces calculs et micro-complots se retournent régulièrement contre leurs initiateurs fait d'ailleurs partie du comique de ce roman d'apparence légère, aussi réconfortant que dramatique.
Alors on voit là le côté Eugène Sue, deux seigneurs au grand cœur, proches du peuple et d'une nature absolument bienveillante, secondés l'un par son neveu, l'autre par sa fille, deux autres cœurs nobles et rebelles qui trouveront bientôt, à force d'entraide et de risques pris pour le parti de l'autre, un miroir dans lequel sceller officiellement l'alliance entre les deux familles.

Et puis il y a ce doigt d'honneur à l'Empire, ce regard paternaliste sur la campagne de l'époque, certes dépassé, mais qui reste très doux puisque c'est ce qui faisait de plus démophile à l'époque. La volition de l'auteur reste positive.
Très bonne lecture.

Je termine Les Chardons du Baragan de Panaït Istrati, où un jeune paysan souffrant la fin est condamné au vagabondage et à la vie de peu après la mort de sa mère et l'éveil de ses velléités de liberté et de grand air. Très sympathique aussi.
 
P.M. Lorenz
   
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P.M. Lorenz  /  Tapage au bout de la nuit


J'ai fini "la paix des profondeurs" d'Huxley. Un roman social sur l'Angleterre bourgeoise du début du 20e siècle. L'auteur est un génie.
D'un point de vue stylistique, rien de détonnant mais on ressent (après quelques dizaines de pages quand même) toute la mélancolie de la plupart des personnages.
D'un point de vue scénaristique, il joue habilement avec les différentes parties de la vie de ces personnages.
Mais surtout, surtout, il a tout compris avant tout le monde. Outre le fait d'avoir compris le danger Hitler, Mussolini, etc... , il aborde des questions (simples) qu'on retrouve aujourd'hui.
Très heureux d'avoir pu lire ce roman.
http://unautremondeeditions.fr
 
Insane.
   
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Insane.  /  Avant, j'avais un rang. Mais c'était avant.


Je vous conseille la lecture de Leila Slimani. Très étonné par Dans le jardin de l'ogre, l'histoire d'une femme faisant naufrage dans son couple à cause de son addiction sexuelle et qui ne sortira pas indemne de ce guêpier. Une quête impossible de sérénité, un désir trop dense, trop chaotique. Une bien belle langue pour illustrer cela.

Sinon, Carpentier, Le partage des eaux. Une virée en mer. Ça tangue et ça remue. La révolution, l'Amérique, la femme. Un peu de démesure.
 
Pattrice
   
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Pattrice  /  Effleure du mal


Cees Nooteboom, Lettres à Poséidon. Des lettres, des anecdotes, des essais. Adressés au dieu congédié, comme tous ses camarades de mythologie.

Cees est un écrivain reconnu et il le sait. On le sent fier de ses trouvailles. Il se complaît un peu dans son rôle de sage lettré. Clins d'oeil du mec satisfait de sa carrière.

Parfois, il trébuche sur ses propres questions, et alors seulement s'attache-t-on à lui, ainsi qu' à son dieu muet.
 
Pattrice
   
    Féminin
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Pattrice  /  Effleure du mal


Tiens, pour faire écho à ce qui précède, je voudrais citer ce poème.

"Même si ...

De même qu'il y a plusieurs nuits différentes dans l'espace, il y a plusieurs dieux sur les plages du jour. Mais ils sont si étalés qu'entre souffle et ressaut une vie s'est passée.

Les dieux ne déclinent ni ne meurent, mais par un mouvoir impérieux et cyclique, comme l'océan, se retirent. On ne les approche, parmi les trous d'eau, qu'ensevelis.

Meilleur fils du vieux disque solaire et au plus près de sa lenteur. Cette envie substantielle se répéta, se répéta, puis sa tache se perdit.

Nuit à loisir recerclée, qui nous joue ?"



Le vieux René du Nu perdu.
 
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Invité  /  Invité


Je relis Harry Potter, ouiiiiii
 
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Invité  /  Invité


Terminé Nord-Michigan, un peu de mal pendant un moment à me mettre dedans, entre pêche, chasse, et pêche, je tenais peut-être avec le feu des galipettes dans le foin, mais finalement elles n'ont pas eu beaucoup de portée, à mon sens en tout cas, et puis finalement ça a bien plus pris avec la voix de cet homme qui passe un peu à côté de sa vie et tente en vain de la rattraper, et la rêverie, le fantasme du voyage qu'il ne fera jamais emberlificoté dans la nostalgie de l'enfance. Des longueurs et des raccords étranges, mais je relirais l'auteur.

Commencé Charlotte de Foenkinos, un peu de mal au début, disons la surprise de cette écriture que je ne lui connaissais pas jusque-là, le procédé parait quelque peu artificiel du coup dans un premier temps, et à d'autres (ceux où il emmêle ses pas à ceux de l'histoire, je sais pas ça me laisse mitigée jusque-là) mais quelque chose prend pourtant, peut-être la thématique de l'héritage familial, de la construction sur le drame, ce début-là même si j'imagine que c'est autre chose qui a motivé l'écrit, et qu'il y a une part d'interprétation qui reste au fait de l'auteur, mon éternel problème avec les voix rapportées, les histoires avérées qu'on s'approprie, mais tout de même quelque chose de fort à certains moments, du moins qui m'interpelle, on va voir la suite....
 
Jean Grande-Bretagne
   
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   Pensée du jour  :  Je crois en la réincarnation. Je suis trop bête pour avoir pu atteindre un tel niveau de stupidité en une seule petite vie.
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Jean Grande-Bretagne  /  Pippin le Bref


Je ne connaissais pas Cees Nooteboom. Le fait qu'il y ait une belle onomatopée dans son nom me plait.

Je lis L'ordre libertaire ; une monographie de Michel Onfray sur Albert Camus.

Avis très partagé. Quelques belles pages, quelques belles idées, le mérite de la clarté. Pourtant par moment c'est vraiment du caca, stylistiquement parlant, et même du point de vue du contenu. Répétitions, longues séries de groupe nominaux se répétant, se précisant peu, se développant sans raison en reprenant sans cesse les mêmes tournures au fil des pages, par exemple Camus comme "fidèle à son milieu"... Autant je suis OK avec Onfray pour dire que la vie d'un homme a des relations intimes avec son œuvre, et qu'il est intéressant de mettre les deux côte à côte pour mieux comprendre, mieux saisir, autant faut pas non plus pousser Sainte-Beuve dans les orties. Il y a une appropriation par Onfray de la figure de Camus qui est un peu dérangeante.

Au-delà de cela, ça reste documenté, on apprend vraiment des choses, mais on comprend aussi comment Onfray fait pour écrire autant de livres : il écrit parfois très mal (lui qui aurait naturellement un style limpide) et ne se relit parfois peu, voir pas du tout. Ce prêtre de l'immanence tombe dans une pensée de système parfois plus vite encore que ceux dont ils récusent une pensée trop idéaliste (Hégélienne).
http://dechetterie-d-art.blogspot.fr/
 
Chien-dent
   
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Chien-dent  /  Autostoppeur galactique


je découvre Paul Celan, la Rose de personne
je l’associais toujours à ce thé très noir trop râpeux en bouche, et finalement je ne m’étais pas trompée
 
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Invité  /  Invité


Underground de Murakami, je touche au bout. Ce n'est pas un roman, mais justement puisque je suis, par le hasard de mes choix, dans une période "les livres qui témoignent de" j'aime assez la démarche de l'auteur de s'effacer pour laisser se faire entendre les voix.
 
Tim
   
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   Pensée du jour  :  Oui, je connais cette théorie.
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Tim  /  Morceau de musique survitaminé


Je viens d'emprunter Flatland à la bibliothèque. J'en ai entendu parlé plusieurs fois ces dernières années (okay, la première fois c'était dans The Big Bang Theory, ça annonce la couleur). À feuilleter, ça me rappelle la Maison des Feuilles - que je n'ai pas encore lu, mais du coup j'ai vérifié, et ils l'ont aussi, alors Flatland sera l'apéritif.
http://timslam.blogspot.com
 
Manfred
   
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   Pensée du jour  :  Zut
   Date d'inscription  :  27/05/2012
    
                         
Manfred  /  Pouyoute (© Birdy)


Je viens de terminer La Toile aux alouettes, de Lou Vernet.
En début de lecture, on a l'impression que ça change des polars habituels.
Au milieu, on se dit "ah ben nan pas tant que ça".
À la fin, on a une impression de potentiel avorté.
Elle écrit mieux que Charrette, Daeninckx et compagnie (en même temps, c'est pas dur), mais elle n'a pas les idées orignales auxquelles j'ai cru en lisant le pitch.
 
DC
   
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   Localisation  :  High Fem Bitch
   Pensée du jour  :  Show me the monster inside of you
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DC  /  Gueule d'ange et diable au corps


Je balance entre Troquets de Paris de Jacques Yonnet, et l'intégrale d'Antoine Blondin à commencer par L'Europe buissonnière
 
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Invité  /  Invité


Je dois en être à la moitié d' En finir avec Eddy Bellegueule , je fais une pause pour prendre du recul sur ce que j'en pense jusque-là, me gène sans doute particulièrement l'insistance du détail et le détail du détail, veut-il susciter l'empathie, régler ses compter, en finir...je n'ai pas cette impression, il n'y a aucune nuance et il me semble même un manque de recul, ça ressemblerait presque à un inventaire, et je ne sais pas s'il y a un intérêt à cet écrit autre que pour l'auteur lui même, jusque-là je n'arrive pas trop à saisir en tout cas, et sans retracer le pourquoi précisément, j'aurais tendance à être agacée même. On verra si ça évolue, si ça se poursuit ainsi je pourrais résumer ça par un "mouais" parce qu'en somme il y a sans doute un excès qui fait que je me sens en-dehors, alors que beaucoup de choses auraient pu me concerner, me parler.
 
Raven
   
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   Pensée du jour  :  Homo Homini Caleportus.
   Date d'inscription  :  28/06/2010
    
                         
Raven  /  ☠ Corps ☠ Beau ☠ Blond ☠


Un soir d'été a écrit:
Je dois en être à la moitié d' En finir avec Eddy Bellegueule , je fais une pause pour prendre du recul sur ce que j'en pense jusque-là, me gène sans doute particulièrement l'insistance du détail et le détail du détail, veut-il susciter l'empathie, régler ses compter, en finir...je n'ai pas cette impression, il n'y a aucune nuance et il me semble même un manque de recul,  ça ressemblerait presque à un inventaire, et je ne sais pas s'il y a un intérêt à cet écrit autre que pour l'auteur lui même, jusque-là je n'arrive pas trop à saisir en tout cas, et sans retracer le pourquoi précisément, j'aurais tendance à être agacée même. On verra si ça évolue, si ça se poursuit ainsi je pourrais résumer ça par un "mouais" parce qu'en somme il y a sans doute un excès qui fait que je me sens en-dehors, alors que beaucoup de choses auraient pu me concerner, me parler.

Et dire qu'on l'a comparé à la trilogie de Jules Vallès !

Je l'ai lu. Et j'ai pensé meh.

Je serai curieux d'entendre ce que tu auras pensé de la fin.
 
   
    
                         
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