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| | Nationalité/Région des membres du forum | |
| | Nombre de messages : 540 Âge : 42 Localisation : Var Date d'inscription : 15/01/2016 | Kamaji / Gloire de son pair Mer 2 Mar 2016 - 10:21 | |
| Le caractère corse ? Résolument méditerranéen. Peut-être un peu trop parfois. Je ne suis jamais allé en Corse (je compte résoudre ce problème dès que possible), mais comme j'ai étudié à Nice j'en ai côtoyé beaucoup. Je n'ai rien noté de particulier si ce n'est peut-être une fierté parfois exacerbée. |
| | Nombre de messages : 540 Âge : 42 Localisation : Var Date d'inscription : 15/01/2016 | Kamaji / Gloire de son pair Mer 2 Mar 2016 - 10:24 | |
| Pour Twilight, j'ai toujours pensé que les acteurs n'avaient pas vraiment eu le choix, comme ceux qui tournent dans une publicité pour une crème hémorroïdaire. Alors de là à vouloir y jouer ... |
| | | Invité / Invité Mer 2 Mar 2016 - 10:29 | |
| Alors, moi, j'ai surtout les grandes lignes mais pas vraiment les petites.
Du côté paternel, on vient de Bretagne et du nord, mais comme mes grands-parents paternels venaient tous les deux de l'assistance publique, on ne sait pas plus. Du côté maternel, mes quatre arrière-grands parents étaient des réfugiés arméniens, je pensais qu'ils venaient tous d'Arménie, mais j'ai vu sur la carte de réfugié d'un de mes arrière grand-père qu'il avait auparavant la nationalité Syrienne. edit: ah et je sais aussi qu'ils ont gravité par le camp de Oddo à Marseille avant de remonter vers Lyon.
Sinon j'ai toujours habité à Lyon jusque-là, et comme je suis née à la croix rousse ça fait de moi une vraie "gone", à ce qu'on dit...et il sinon il ne me semble pas qu'on est plus un caractère de merde qu'ailleurs :p
L'influence dans l'écriture (personne a relevé ce point ?) : ? je sais pas, j'aime la langue oralisée (entre autre ) est-ce qu'on peut relier ça quelque part ? Peut-être bien. Mais dans les sujets je pourrais faire des passerelles, oui, parfois, rapport à l'histoire de mes origines. |
| | Nombre de messages : 6832 Âge : 50 Localisation : Savoyard de corps et d'esprit Pensée du jour : "J'ai pris l'habitude de ne jamais être satisfait ; c'est une position confortable qui me permet de ne pas en changer." J.P.Melville Date d'inscription : 26/06/2012 | Aventador / Iphigénie in a bottle Mer 2 Mar 2016 - 11:00 | |
| Ah si, moi j'ai parlé de l'influence mais sur les lieux où se déroulent mes récits. |
| | Nombre de messages : 6963 Âge : 36 Date d'inscription : 03/01/2010 | Lo.mel / Troll hunter un jour, troll hunter toujours Mer 2 Mar 2016 - 11:03 | |
| - DC a écrit:
- Tu aurais pu postuler pour jouer dans Twilight si t'es si blanc que ça
Je ne scintille pas de milles paillettes au soleil. Au pire, je chope un coup de soleil, voilà tout. |
| | | Invité / Invité Mer 2 Mar 2016 - 11:10 | |
| Sujet intéressant mais je ne vois toujours pas l'impact sur l'écriture. A priori les racines passent après l'environnement et sur point là, il semblerait que nous soyons tous franco-français (pas encore vu de francophone non métropolitain se déclarer) |
| | Nombre de messages : 1403 Âge : 32 Localisation : La deuxième étoile à droite, et tout droit jusqu'au matin Pensée du jour : "Tu es complètement fou, mais je t'aime beaucoup" Date d'inscription : 12/06/2014 | Esmé / Roland curieux Mer 2 Mar 2016 - 11:12 | |
| Jusque là, je n'avais pas eu d'influence sur les lieux, puisque mon histoire se déroule dans un monde inventé de toute pièce En revanche, je viens de commencer une histoire se déroulant en France, et en effet, j'ai choisi mon département, parce que c'est quand même bien plus facile de faire se dérouler l'action dans un endroit qu'on connaît ^^ Pour ce qui est de la manière d'écrire, je ne pense pas que cela ait une influence sur moi. En fait, deux choses nous caractérisent : l'accent, qui ne s'entend pas à l'écrit, donc aucun problème là-dessus, et les mots ou expressions issus du patois local (et certains qu'on emprunte au Provençal, parce que c'est quand même tout près de chez nous ^^). Il faut simplement qu'on sache quels mots sont français et quels mots sont régionaux. Si j'utilise les termes néguer, quiller, pirouli, esquicher, cagne... dans mon texte, ça risque de poser quelques problèmes. Sinon, non, je ne vois pas de caractéristiques particulières, hormis une envie, encore au stade d'embryon, de vouloir raconter une histoire en référence aux croyances et mythes locaux Et mon expatriation savoyarde qui a duré trois ans m'oblige à faire attention aux "y" qui sont de trop, mais je perds petit à petit cette habitude maintenant que je suis revenue aux racines. |
| | Nombre de messages : 3107 Âge : 35 Localisation : High Fem Bitch Pensée du jour : Show me the monster inside of you Date d'inscription : 28/07/2012 | DC / Gueule d'ange et diable au corps Mer 2 Mar 2016 - 11:20 | |
| Je sais pas, en tout cas, moi dans mes récits, je mets beaucoup d'orages diluviens et de soleil mediterraneen (celui dont j'ai parlé plus tôt). Il y a aussi aix dans toute sa splendeur.
J'ai aussi des nouvelles rien que sur la Corse, mais j'ai du mal à les partager. Je ne suis pas là pour écrire du "tout va bien"... Mais ca me gène quand même qu'elles et les histoires qu'elles racontent servent de biais de confirmation au "ah les corses ils sont vraiment cons" commun à une large partie de l'opinion publique francophone, quelque soit son positionnement sur l'échiquier politique...
Peut etre bien que je devrais réapprendre a nostra lingua, et n'écrire qu'en corse, comme ça ça me permettrait surtout de discuter avec les miens de nos soucis, de nos limites, de ce qu'on peut faire... Ce qui est aussi le rôle de la littérature...
Edit apres le mail d'esme: on s'en fout de l'avis des autres et des normes. Moi je continuerai à mettre des y où je veux. On est pas tous obligés de parler le neuilléen |
| | Nombre de messages : 540 Âge : 42 Localisation : Var Date d'inscription : 15/01/2016 | Kamaji / Gloire de son pair Mer 2 Mar 2016 - 11:26 | |
| Nos origines et notre lieu de vie n'ont, il est possible ou probable, aucun effet sur notre manière d'écrire. En plus de nous permettre de mieux nous localiser, ce sujet avait pour but d'essayer d'apporter une réponse à cette interrogation. Mais c'est peut-être après, quand nous relirons les écrits des uns et des autres, que nous ferons éventuellement un lien avec le background de l'auteur. Eventuellement.
Il est vrai que l'accent ne pouvant être entendu, que les mots empruntés aux patois locaux n'étant que très rarement utilisés, cela réduit les effets potentiels de nos origines.
Pour l'instant il n'y a que Don Jouant qui n'habite pas la France métropolitaine, sauf si j'ai oublié quelqu'un. |
| | | Invité / Invité Mer 2 Mar 2016 - 11:26 | |
| Je pense que l'influence est aléatoire, mais je pense quand même qu'il peut y avoir une, du moins sur le fond, sur la forme il faudrait voir, plus dans des choses spécifiques, pour rebondir sur ce qui dit DC, il y a des gens qui explorent/se rapprochent de leurs racines aussi à travers la langue, J'ai un ami d'origine sudiste qui écrit et qui mets beaucoup de patoiserie, d'expression locales, par attachement, par proximité/ sentimentalisme sans doute, parce que c'est sa langue, une langue dans la langue, et que tout ça est sans doute aussi lié, à une volonté plus ou moins consciente de conservation des langues régionales.
Les liens ne me semblent pas si inexistants que ça en tout cas, faudrait plus d'exemple etc...
Dernière édition par Hel le Mer 2 Mar 2016 - 11:27, édité 1 fois |
| | | Invité / Invité Mer 2 Mar 2016 - 11:27 | |
| - Bosie a écrit:
- Sujet intéressant mais je ne vois toujours pas l'impact sur l'écriture.
C'est parce que c'est un topic pour parler de soi. |
| | Nombre de messages : 540 Âge : 42 Localisation : Var Date d'inscription : 15/01/2016 | Kamaji / Gloire de son pair Mer 2 Mar 2016 - 11:30 | |
| C'est exact Geadore. Le but premier, d'où le positionnement dans Discussions générales, était quand même de visualiser une carte de la répartition des Jeunes écrivains. Mais si ça peut permettre de mettre le doigt sur quelque chose de plus, alors pourquoi pas. |
| | | Invité / Invité Mer 2 Mar 2016 - 11:36 | |
| Trollette, va.
Plus j'y réfléchis, plus je pense qu'il y a une influence, si. Plus large que le lieu d'où l'on vient, nos origines, par exemple il y a certains "parlés" qui je pense nous marque pour donner une voix à certains de nos personnages, on prend parfois les contours, ou un brassage de différents contours de personnes connues, mais on emprunte aussi leur langue et leur parlés, enfin moi ça m'est arrivé plus d'une fois pour bâtir mes personnages, et j'imagine bien que je suis pas la seule. La langue me semble liée, et donc l'écrit aussi. Edit: je préciserais plus la langue me semble liée aux origines, mais origine avec un spectre plus large que géographique, le milieu socio-culturel, et autres qui ne me viennent pas, mais tous les grains qui vont construire le langage de chaque individu, et par ricochet peut-être sa langue écrite. |
| | Nombre de messages : 3107 Âge : 35 Localisation : High Fem Bitch Pensée du jour : Show me the monster inside of you Date d'inscription : 28/07/2012 | DC / Gueule d'ange et diable au corps Mer 2 Mar 2016 - 11:47 | |
| Et même pas que ça. Je pense qu'il y a une sensibilité spécifique qui affleure - au moins dans la littérature réaliste - qui dépend de là où tu viens et où tu es dans l'écriture. Notamment au niveau de l'atmosphère général. Même s'il ne l'écrit pas avec des gros sabots, on le sent le ciel immense des plaines américaines, de chicago a missoula, qui écrase les hommes. A des centaines de kilomètres à la ronde, c'est plat, vide, quelques bourgades, des champs... Comme la haute-provence de Giono, même quand ses oeuvres ne sont plus vouées à la célébration de la nature, mais a l'exploration de l'âme humaine comme un roi sans divertissement... |
| | | Invité / Invité Mer 2 Mar 2016 - 11:56 | |
| L'usage d'une langue étrangère, d'un patois ou simplement d'intonations mises en relief par des apostrophes ou tout autre procédé phonétique est une première strate, palpable, immédiatement transmissible, de l'influence de nos origines. Peu vu ici, vague souvenir d'un canadien sympathique du nom de Clovis peut-être...
J'abordais le sujet des influences plus profondément, à savoir les effluves abstraites dans la perception des choses et des gens, de la société comme de l'actualité internationale.
Cependant je n'y crois pas trop, du moins comme postulat, car ce n'est pas une règle établie que nos parents nous transmettent cela. Et c'est un constat plutôt logique dans une république laïque où l'intégration, par mimétisme, du patrimoine français est règle de principe : on est tous passé par le même programme académique j'imagine.
Ce qui m'interpelle, plutôt agréablement, c'est de constater le multiculturalisme en présence : Syrie, Amérique du Sud, Arménie... qu'en reste t-il dans vos écrits ? Et surtout qu'est-ce que le filtre de la diaspora apporte à son témoignage conscient ou inconscient ?
Il y a des familles où l'extrême droite est bannie de l'option politique et les grands-parents, absents ou présents sont là pour le rappeler. D'autres s'appuient sur des souvenirs du franquisme, d'une dictature arabe et toutes ces tragédies de l'Histoire qui se retrouvent dans de petites habitudes, de petites manies parfois absurdes.
On retrouve parfois dans la littérature ces effluves dans des détails infimes, souvent comiques. C'est là que je vois l'intérêt de l'influence potentielle de nos origines (racines) dans notre écriture lorsqu'elle procède dans son récit d'un héritage transmis de petites habitudes ou de convictions idéologiques.
Et puisque je suis conscient que ce que j'écris plus haut manque peut-être de clarté je rapporterai une petite expérience pour l'illustrer :
Mon beau père indien ne laisse jamais personne sortir de chez lui sans lui avoir offert à boire ou un présent : du paquet de biscuits à une montre. C'est systématique et assez pénible au quotidien (surtout lorsque l'on a ni soif ni envie de ramener un fruit qui pourrira dans la corbeille de la cuisine). J'ai demandé à ma femme d'où lui venait cette générosité obligée (puisqu'il se sent mal lorsqu'il n'a rien trouvé à donner) et elle m'a expliqué que dans le village d'où venait son père, c'était ainsi. Son petit cousin, âgé de 5 ans et seul à la maison a immédiatement composé une corbeille de fruits au passage de voisins curieux de voir "la petite française". 5 ans. La matriarche organisait des grands repas au profit des moins riches (euphémisme). Dans une région du monde où la taille du bide est signe de richesse, la couleur de la peau détermine ses prétentions et le système de castes toujours actif, je m'interroge sur cette prodigalité... retrouvée au quotidien par mon épouse à l'égard de visiteurs dont on a rien à cirer. |
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