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 Le métier d’artiste-auteur : quelles voies vers la professionnalisation ?

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Azaby
   
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Azaby  /  Effleure du mal


Coucou !  cheers

Dans la suite direct des topics sur le compte d’auteur et sur l’écriture en tant que hobby qui attisent le débat sur cette section… j’aimerais aborder une thématique délicate, qui fait l’objet d’énormément de préjugés : la question de l’écriture en tant que métier, de la plume professionnelle.
C’est une compliquée, car elle exige de clarifier une interrogation préalable : qu’appelle-t-on « être auteur professionnel » ?  drunken

Arrow Je pense qu’il peut être intéressant de confronter nos définitions car, s’il y a pas de réponse objective et balisée à cette question, chaque proposition peut mettre en avant différents enjeux de l’écriture.

Est-on auteur pro dès que l’on signe en maison ?

Est-on pro dès qu’on a vendu un livre, même en auto-édition ?

Dès qu’on paie ses premières cotisations URSSAF ?

Dès que l’on vit de sa plume à 100% ?

À titre personnel, j’estime que notre travail d’auteur acquiert une dimension professionnelle dès qu’il fait l’objet d’un contrat. Mais cela ne suffit pas à définir, à mon sens, l’identité de « l’auteur professionnel ».

Pour moi, on est auteur pro dès lors que l’écriture représente une part conséquente (chacun définira « conséquent » selon ses valeurs !) de notre univers professionnel. Que c’est dans ce milieu qu’une part significative de nos interactions sociales et administratives se joue. Que notre emploi du temps se plie aux objectifs d’écriture aussi sûrement qu’aux contraintes d’un éventuel autre métier (le fameux « vrai » métier :p ). Qu’on est reconnu comme professionnel par d’autres acteurs du monde du livre (éditeurs, organisateurs de salons, représ littéraires, chargés de com’, commerciaux, illustrateurs…). À titre personnel, je n’écris plus « sur mon temps libre », j’ai dégagé du temps exprès pour faire de l’écriture un pilier de ma vie professionnelle.  study


Bref, plus qu’une question d’argent (même si l’argent y contribue) et plus qu’une question de ventes c’est à mon sens une question de positionnement dans l’univers du livre.  Razz

Je me considère comme autrice professionnelle même si je ne vis pas à 100% de ma plume. J’ai commencé à me définir comme telle quand d’autres professionnels du livre ont commencé à me démarcher pour des commandes ou une présence à des événements culturels… et ce, même si j’ai en parallèle un deuxième métier qui me garde à l’abri du besoin.

Quand on me pose la question, je réponds que j’ai deux métiers que je m’efforce de faire coexister, sans qu’aucun ne prenne le pas sur l’autre. C’est ma conception d’une vie d’auteur pro, et elle peut être amenée à changer… je suis curieuse de savoir quelle est la vôtre ! Elle sera sûrement différente.  study

Ensuite, au-delà de la définition de la « profession d’artiste », on peut lever tout un tas de questions qui en découlent naturellement.

Est-ce souhaitable de devenir artiste de profession ? Outre la précarité inhérente au métier, d’aucuns pourraient suggérer que c’est une conception différente (parfois perçue comme moins noble) de la création. Que ce n’est pas un investissement/un pari que tout le monde peut se permettre. Ou que ce n’est simplement pas un train de vie épanouissant. Ici aussi, j’aimerais bien avoir votre avis.

Il est également intéressant de se demander comment vivre de sa plume en France dans les années 2020. Parce que oui, ça existe : il y a de nombreux auteurs en France qui vivent exclusivement de leur plume, dont certains extrêmement décemment :p

Ils sont certes minoritaires, (encore plus quand on les met en perspective avec les milliers d’auteurs auto-édités, édités sans diffuseur ou à compte d’auteur…) mais on peut se poser la question de ce qui les a menés à cette place de créateur pro et bien installé. Un coup de chance, peut-être, mais d’expérience, je dirais que c’est surtout un travail de longue haleine pour acquérir une crédibilité dans le milieu. Un travail qui n'est pas fait pour tout le monde, d'ailleurs à mon sens, mais ça, ça peut faire l'objet d'un débat en soi !  Laughing

On peut parler des bourses d’écriture, des résidences, des concours-tremplins, de l’aspect administrativo-financier de la vie d’auteur et de comment se constituent les revenus d’un écrivain (spoiler : ça n’est pas principalement par le droit d’auteur direct !).

Je me disais que ce topic pouvait être une espèce de carrefour pour toutes ces interrogations qui reviennent, tous ces doutes et tous ces espoirs qui se cachent derrière le rêve de vivre de sa plume.

Car si pour certains, l’écriture professionnelle est un rêve, elle est pour d’autres une réalité. Une réalité difficile, qui répond à des règles parfois injustes et exige beaucoup de sacrifices… mais une réalité quand même.  Et avant de savoir s’il est judicieux ou dangereux (parce que oui, ça peut l'être) d’envisager une transition professionnelle… l’important c’est d’être lucide sur ce que ça peut signifier, de faire de l’écriture son métier.

Je laisse donc ce post comme une amorce à des débats constructifs, qui pourraient éclairer la lanterne de ceux pour qui ce monde est encore flou.  Razz

N’hésitez pas à balancer vos ambitions, vos craintes ou vos questions pour qu’on essaie de les décortiquer ensemble !  I love you


Dernière édition par Azaby le Jeu 6 Avr 2023 - 20:57, édité 1 fois
 
Arno12
   
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Arno12  /  Clochard céleste


Merci Azaby pour ce post et pour lancer un débat qui va être intéressant.

Il me semble que l'on est un auteur professionnel quand cette activité est une activité importante dans notre vie et quand elle nous rapporte une partie de nos revenus.

Dit autrement, beaucoup de personnes ont plusieurs activités professionnelles (agriculteur et chambres d’hôtes, Profs et apiculteur, pour ne citer que deux exemples de personnes que je connais).

J'ajouterais comme critères la régularité des revenus, à titre personnel j'ai perçu il y a longtemps sur 3 années un total de 2500 Euros de droits d'auteur, et je ne me suis jamais considéré comme un auteur ou définit comme tel.

Bien sur je ne prétends pas avoir raison et vous propose simplement une définition d'une professionnalisation ; bien entendu cette définition englobe toute les formes de publication (à compte d'éditeur, d'auteur, en auto publication etc.).

 
Flora
   
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Flora  /  Serial Constance killer


Azaby a écrit:
Il est également intéressant de se demander comment vivre de sa plume en France dans les années 2020. Parce que oui, ça existe : il y a de nombreux auteurs en France qui vivent exclusivement de leur plume, dont certains extrêmement décemment :p

En ce qui me concerne, j'ai envie de rebondir sur ça.

J'ai vu passer plusieurs fois des posts ou des interventions de personnes qui annonçaient être auteurs à plein temps, et même si je n'ai évidemment pas mis le nez dans leurs comptes, elles n'avaient pas l'air de se contenter des droits d'auteur pour remplir le frigo et payer le loyer. Certains de ces auteurs ne cachaient pas que c'était le conjoint (ou la conjointe) qui faisait chauffer la marmite Razz Et ce qui a surtout attiré mon attention, c'est tous ceux, nombreux, qui mettent en avant leurs prestations de coachs littéraires ou leurs masterclass payantes...

En toute honnêteté, ça me fait sourire, car ça a des petits airs de pyramide : pour pouvoir "vivre de leur plume", les auteurs vendent des prestations pour apprendre à des gens comment faire pareil...  :mrgreen: Sur ceux qui annoncent vivre de leur plume, combien le font en vivant effectivement de leur plume, de leurs livres, sans compter le coaching et les interventions ?


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Azaby
   
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Azaby  /  Effleure du mal


Merci Arno pour ton avis qui appuie un peu plus sur l'aspect financier de la chose !



@Flora : C'est vrai qu'il y a ces histoires de coaching et de formation qui fleurissent de plus  en plus sur Internet.

Par "vivre totalement de sa plume", j'entends "assurer toutes ses charges quotidiennes et ses loisirs persos avec ses seuls droits d'auteurs directs et indirects".

Droits d'auteurs directs = fruit des ventes ou des avances sur les livres parus
Droits d'auteurs indirects = fruit des droits de prêts, des interventions en école

Bref tout ce qui rattache au travail d'écrivain en tant que tel (je rattache dans mon exercice personnel les tables rondes et ateliers scolaires à un travail d'écrivain, car lié à l'oeuvre et à la narration, contrairement au travail de coaching).

De tête, je pourrais en citer une bonne dizaine dans mon entourage proche qui ne vivent que de ça. Dont une bonne partie sans revenus complémentaires. Des auteurs de BD, aussi, dont c'est l'unique métier.

Oui, il y a un biais car je parle là de gens que je côtoie dans un milieu éditorial, donc qui sont déjà avancés dans leurs carrières. Mais ils existent, et certains dégagent - on va pas mâcher les mots - plusieurs centaines de milliers d'euros par an avec leur plume. Ils ne sont pas nombreux DU TOUT mais j'en ai quand même quelques uns dans mon entourage proche avec lesquels j'ai eu l'opportunité de beaucoup discuter en salon et en dehors. Ils sont connus, évidemment, mais loin d'être des célébrités multi-primées que tout le monde a vu sur des plateaux télé.

Tout ça pour dire que ça existe. Rien ne garantit d'y arriver avec ce niveau là d'aisance financière (et pour le coup, il y a forcément un facteur chance), mais ça existe.

Je ne pense pas que ce niveau de vie doive être un objectif, en revanche, si on ambitionne de vivre de sa plume... car pour y arriver, il faut être lancé au moins par un gigantesque best seller qui nourrisse notre crédibilité et nos ventes.
 
Flora
   
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Flora  /  Serial Constance killer


Oui, je ne dis pas que c'est impossible Smile

Juste que sur les exemples que je vois passer sur mes réseaux, c'est beaucoup "Je vis de ma plume, donc n'hésitez pas à faire appel à moi pour que je vous coache, que vous viviez ce rêve aussi", et du coup, je trouve ça un peu drôle xD


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Azaby
   
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Azaby  /  Effleure du mal


Oui je vois desquelles tu parles !

À titre personnel je trouve un peu limite, voire carrément dangereux de présenter les choses sous l'angle d'un "suivez ma formation et vous réaliserez votre rêve". Parce que ça peut induire en erreur énormément de débutants et surtout, ça occulte l'énorme précarité du métier.

 
Lylle
   
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Je vais reprendre un peu mon point de vue que j'avais glissé dans le topic adjacent :p

A la lecture de vos différents avis, je vais même le modifier. Au départ, pour moi, on ne peut pas vraiment être auteur professionnel. Déjà parce que ceux qui le sont, à mes yeux, font partie d'une minorité si extrême que ça me dérange de prendre leurs cas pour en faire une généralisation.

MAIS...

Azaby a écrit:
Pour moi, on est auteur pro dès lors que l’écriture représente une part conséquente (chacun définira « conséquent » selon ses valeurs !) de notre univers professionnel. Que c’est dans ce milieu qu’une part significative de nos interactions sociales et administratives. Que notre emploi du temps se plie aux objectifs d’écriture aussi sûrement qu’aux contraintes d’un éventuel autre métier (le fameux « vrai » métier :p ). Qu’on est reconnu comme professionnel par d’autres acteurs du monde du livre (éditeurs, organisateurs de salons, représ littéraires, chargés de com’, commerciaux, illustrateurs…).

Force est de constater que tu as raison sur ce(s) point(s).
La légitimité acquise, non pas par l'épaisseur du portefeuille, mais par la reconnaissance d'un travail par ses pairs me paraît être le signe distinctif le plus probant, quand il s'agit de parler d'activité professionnelle.
Après tout, dans n'importe quel métier, on cherche avant tout à être reconnu par son patron/manager/client (et si une augmentation se profile, quel fou la refuserait :p ?).

Par contre, c'est assez drôle de se dire qu'on peut être auteur professionnel sans vraiment être payé pour ça (en vivre) x)

Ravie d'avoir changé d'avis ^^
 
Verowyn
   
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Verowyn  /  Pour qui sonne Lestat


Merci Azaby d'avoir ouvert le topic ! Cool

Alors, on peut se poser la question de comment l'administration définit un auteur professionnel.

Jusqu'en 2019, l'Agessa faisait la différence entre auteur assujetti et auteur affilié. En dessous du montant de 900 SMIC horaire (soit environ 9000€ dans l'année), on était assujetti, c'est à dire qu'on payait des cotisations plus basses que les auteurs affiliés, mais qui n'ouvraient aucun droits sociaux. L'idée derrière étant sans doute que quiconque gagnant moins que cette somme avait forcément "un vrai métier" à côté et donc n'avait pas besoin de la sécu/retraite du régime des auteurs. Les auteurs à temps plein qui gagnaient moins appréciaient vachement de cotiser et d'avoir droit à que dalle.
Depuis 2019 on est passé à un régime plus juste où tout le monde cotise au même taux dès le premier euro de droits d'auteur gagné et où on a une sécu dès le premier euro.
Ensuite, c'est 150 SMIC horaires pour valider un trimestre de retraite, et 600 SMIC horaires (soit 6762€) dans l'année pour s'ouvrir les droits à des indemnités journalières en cas d'arrêt de travail. (Comment vous justifiez d'un arrêt de travail quand vous êtes auteur, c'est une autre histoire.)

Bref, si on voulait s'aligner sur l'administration pour décréter arbitrairement qu'on est pro à partir de tel revenu annuel, c'était 9000€ en 2019, et 6800€ aujourd'hui.

Mais je trouve la définition d'Azaby beaucoup plus pertinente : on est pro à partir du moment où on donne à l'écriture la place d'un métier dans notre vie. Ça n'a pas besoin d'être un métier à plein temps, ça n'a pas besoin d'être une part arbitraire de nos revenus, mais c'est une pratique envers laquelle on a des exigences professionnelles, et on attend que nos interlocuteurs dans le milieu nous traitent de manière professionnelle.



Personnellement, je vis de ma plume à 100%.
Et... pas du tout grâce à ce que j'écris.
Je suis traductrice littéraire. En France, le traducteur littéraire a le même statut administratif que l'auteur. Je suis donc rémunérée en droits d'auteur et ai la grande joie (non) de traiter avec l'URSSAF Limousin pour mes cotisations sociales.

Il y a d'autres professions où on vit de sa plume sans être auteur de romans (ce à quoi les gens pensent ici en majorité quand on parle de vivre de son écriture) : scénariste, écrivain public, rédacteur web...


Pour les auteurs de roman, effectivement, une part non négligeable des revenus c'est souvent pour des activités annexes à l'écriture : tables rondes, déplacements auprès des scolaires... Ce qui me paraît pas déconnant en soi.
Par contre, je suis d'accord avec Flora, il y a effectivement un petit côté système pyramidal dans les auteurs qui vendent des formations pour "vivre de ma plume comme je le fais". Et en soi, pour rejoindre ce qui se disait un peu sur le topic "l'écriture comme hobby" si c'était plus dans les mœurs de considérer qu'on peut apprendre à écrire et puis ensuite écrire juste pour le plaisir, sans avoir le but de publier ou d'en vivre, ça serait pas trop un souci. Après tout, beaucoup de musiciens gagnent en partie leur vie en donnant des cours de piano, et beaucoup d'artistes en donnant des cours de dessin. Mais ils ne vendent pas à leurs élèves le rêve qu'ils vont leur permettre de vivre de cet art.
 
Azaby
   
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Azaby  /  Effleure du mal


@Verowyn en abordant la thématique des retraites tu mets le doigt sur un autre des soucis des artistes auteurs qui témoigne du manque de reconnaissance à leur égard bounce

De mon côté, c'est terrible mais je sais que je n'aurai de retraite dans aucun de mes deux métiers What a Face

C'est aussi ça qui fait la difficulté d'être auteur. Pas tant les revenus en tant que tels (après tout beaucoup de maisons d'édition jeunesse proposent des petits contrats à 1000 euros ou plus pour des petits textes qui se rédigent vite, il existe des bourses, des contrats viables)... mais à cause de l'absence de régularité. L'imprévisibilité des revenus rend la chose très difficile pour n'importe quel projet.

Dur dur quand on a aucune idée de nos revenus à venir sur les 12 prochains mois de se prévoir des vacances, d'envisager un achat immobilier, de se permettre des achats "loisir" ou de faire des écarts... et je ne parle même pas de la perspective d'avoir un enfant pour celles et ceux qui le souhaitent !


 
Licoupeille
   
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Azaby a écrit:
après tout beaucoup de maisons d'édition jeunesse proposent des petits contrats à 1000 euros ou plus pour des petits textes qui se rédigent vite

Je suis curieux de connaître toutes ces maisons...
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Azaby
   
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Licoupeille a écrit:
Azaby a écrit:
après tout beaucoup de maisons d'édition jeunesse proposent des petits contrats à 1000 euros ou plus pour des petits textes qui se rédigent vite

Je suis curieux de connaître toutes ces maisons...

C'est le genre de proposition que j'ai vu passer de la plupart de grosses maisons d'édition qui cherchent justement à se composer un pool d'auteurs jeunesse pour de courts textes. C'est le cas de celles chez qui j'ai eu la chance de signer (et celles de certains collègues auteurs sur notre groupe FB commun) en tout cas.

"Beaucoup" est à prendre avec des pincettes, mais dans un contexte professionnalisant où tu te rapproches de structures pareilles, il me semble que c'est plutôt habituel dans ce monde-là que de proposer ce genre d'à-valoir pour motiver des auteurs dans un monde où les DA sont faibles (et souvent difficilement négociables malheureusement).


Dernière édition par Azaby le Ven 7 Avr 2023 - 20:58, édité 1 fois
 
Flora
   
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En 2016, l'auteur de BD Maliki a dessiné une planche pour dénoncer le système actuel (dans lequel les auteurs sont mal payés et précaires) et annoncé son intention de passer au mécénat participatif via Tipee : https://maliki.com/strips/a-croisee-chemins/

Cette solution a très bien marché pour lui, mais je pense sincèrement que c'est plus compliqué de l'appliquer aux écrivains qui galèrent, même si certains essaient. Ses contreparties, ce sont des dessins en HD, des cartes postales, des aquarelles... Je pense que pour les mécènes, c'est plus motivant de recevoir ce genre de "cadeau" plutôt que des pages à lire ; d'ailleurs, dans les campagnes Ulule, les goodies des auteurs ou des ME sont quasiment toujours des cartes, des marque-pages, des stickers, pas des pages supplémentaires x)

J'avoue que je n'ai pas creusé pour voir si des auteurs (et surtout des auteurs français) ont pu tirer leur épingle du jeu avec ce système-là. Quelques-uns de mes contacts sont sur Patreon, mais ils gagnent des miettes avec ça, ça ne paie pas le loyer ni les courses ^^


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Je suis d'accord avec toi, c'est une solution qui s'applique très peu aux écrivains.

Je n'en connais pas d'ailleurs (il y en a peut-être ? je suis curieuse) qui passent par ce système là, à l'exception de quelques uns ayant une activité très importante sur Tiktok et produisant donc du contenu annexe sur lequel ils peuvent envisager de créer des merch ou des contreparties pour des financements participatifs...
 
Licoupeille
   
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Azaby a écrit:
Licoupeille a écrit:
Azaby a écrit:
après tout beaucoup de maisons d'édition jeunesse proposent des petits contrats à 1000 euros ou plus pour des petits textes qui se rédigent vite

Je suis curieux de connaître toutes ces maisons...

C'est le genre de proposition que j'ai vu passer de la plupart de grosses maisons d'édition qui cherchent justement à se composer un pool d'auteurs jeunesse pour de courts textes. C'est le cas de celles chez qui j'ai eu la chance de signer (et celles de certains collègues auteurs sur notre groupe FB  commun) en tout cas.

"Beaucoup" est à prendre avec des pincettes, mais dans un contexte professionnalisant où tu te rapproches de structures pareilles, il me semble que c'est plutôt habituel dans ce monde-là que de proposer ce genre d'à-valoir pour motiver des auteurs dans un monde où les DA sont faibles (et souvent difficilement négociables malheureusement).

Je ne sais pas ce que tu appelles "courts textes". Si tu penses à des textes de 100 000 signes (ou approchant), je suis OK sur le montant. On trouve effectivement de ME à ce tarif. Perso, je mets plusieurs mois à écrire ça.

Mais si tu parles de textes de 20 000 signes, le "beaucoup" doit se limiter à qqes gdes ME parisiennes.
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Azaby
   
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Licoupeille a écrit:
Azaby a écrit:
Licoupeille a écrit:
Azaby a écrit:
après tout beaucoup de maisons d'édition jeunesse proposent des petits contrats à 1000 euros ou plus pour des petits textes qui se rédigent vite

Je suis curieux de connaître toutes ces maisons...

C'est le genre de proposition que j'ai vu passer de la plupart de grosses maisons d'édition qui cherchent justement à se composer un pool d'auteurs jeunesse pour de courts textes. C'est le cas de celles chez qui j'ai eu la chance de signer (et celles de certains collègues auteurs sur notre groupe FB  commun) en tout cas.

"Beaucoup" est à prendre avec des pincettes, mais dans un contexte professionnalisant où tu te rapproches de structures pareilles, il me semble que c'est plutôt habituel dans ce monde-là que de proposer ce genre d'à-valoir pour motiver des auteurs dans un monde où les DA sont faibles (et souvent difficilement négociables malheureusement).

Je ne sais pas ce que tu appelles "courts textes". Si tu penses à des textes de 100 000 signes (ou approchant), je suis OK sur le montant. On trouve effectivement de ME à ce tarif. Perso, je mets plusieurs mois à écrire ça.

Mais si tu parles de textes de 20 000 signes, le "beaucoup" doit se limiter à qqes gdes ME parisiennes.


C'était respectivement 15k signes et 50k signes. C'étaient en effet deux grosses maisons d'édition... Mais pour celui à 50k signes, j'ai eu une proposition à peu près similaire de la part de Gulfstream (chez qui tu es il me semble ?) à 750 euros si je me souviens bien. Donc ça me semble pas si aberrant de dire que c'est plutôt la norme chez les maisons de bonne taille. scratch
 
   
    
                         
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