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 Auteur, c'est un vrai métier ?

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Orgia
   
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Orgia  /  Petit chose


Il ne faut pas confondre rémunération (pour un travail produit) et aides (bourse, Pôle Emploi, allocation, RSA, etc.) ; Aider une mamie à traverser la rue et porter ses courses et recevoir 5 euros n'est évidemment pas un métier.

D'ailleurs j'y pense : on peut être l'auteur de pleins de choses : d'un livre, d'une fusillade, d'un plat ?

La vraie question (jouons sur les mots) est : Écrivain, c'est un vrai métier ?

Voire même : Est-on écrivain, lorsque notre "métier" est d'écrire ?

Exemple :

Adrien écrit et se fait publier.
Tristan écrit mais garde son livre au fond d'un placard ou son fichier dans Document.
Le travail fourni a été aussi long et difficile pour l'un que pour l'autre.
Si Adrien ne publie qu'un livre durant sa vie, on ne dira pas de lui qu'il était écrivain (ou alors son livre a été si bien vendu qu'il en a vécu toute sa vie ; s'il est né millionnaire ou qu'il a exercé un autre métier lui permettant de vivre : ce n'est pas grâce à son livre = il n'était pas écrivain).
Si par contre il a été publié régulièrement et qu'écrire était son activité principale alors on dira de lui qu'il était écrivain, on se permettra de l'appeler ainsi du moins.
Tristan, lui, a été boulanger toute sa vie. Un jour, il confie son livre du fond du placard à sa fille qui le montre à quelqu'un : cette personne pourra demander "Qui est l'auteur de ce livre ?" mais ne pourra pas dire "Ton père était écrivain."

Puis de toute façon, de nos jours, même Marc Lavoine s'est fait publier.


Nul besoin de réfléchir sur ce qui est utile ou non à la société. Il n'y a pas de vrais et de faux métiers. Sinon, acteur, chanteur, danseur, dessinateur, ce n'est plus des métiers ? Et à l'inverse, éboueur, médecin, politicien, oui ? On pense à survie car ces métiers "utiles" justement ont pour but le maintien et la perpétuité de l'espèce humaine, animale, végétale ainsi que de la Terre, de la Voie Lactée et de tout l'univers (quelle optimisme).

Je le dis encore : métier quand il y a rémunération pour vivre. Rémunéré pour droits d'auteur ou pour travail fourni. Les différences mêmes de tous les métiers du monde se trouvent dans le fait qu'ils soient scientifiques, artistiques ou éthiques. On a besoin de tout, de même qu'être homme n'est pas seulement physique ou moral.
 
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Invité  /  Invité


Condor a écrit:
Rien à voir. L'auteur n'est pas rémunéré sur le travail qu'il fournit, mais sur l'usage qu'il permet de son bien, de sa propriété (intellectuelle).
Et puis, si vraiment on rémunérait les gens à la quantité de travail qu'ils fournissent, les manutentionnaires seraient millionnaires.

Tu marques un point.

Ce que je mettais en balance c'est l'idée qu'une passion signifie qu'il ne s'agit pas d'un travail et donc que la rémunération est hors-jeu.

géadore a écrit:
Malgré le fait que (d'après toi) je n'ai rien défini, il semble que tu sois en désaccord avec mon propos. Je pense donc que tu as bien compris ce que je voulais dire (vraiment !). Et j'aimerais que tu m'expliques pourquoi ! C'est trop ? 🐰

J'étais contre la vision mécaniste, comme l'explique Condor mieux que moi, de la société, et de blocs séparés qui forment un tout. Mais Condor a très bien répondu.

Mais je maintiens qu'il s'agit d'un vrai métier(avec ses codes, ses atouts/inconvénients, etc) et qu'il est véritablement utile, ne serait-ce que pour divertir, et de l'autre côté apporter du sens.

J'ai vraiment foi en son caractère essentiel en tout cas, le métier d'écrivain est pour moi un des plus fondamentaux; de tous les arts, la littérature c'est ce qui interroge le plus le rapport au monde et à soi, puisque cela nécessite un récepteur plus actif que toute autre forme d'art, le mot étant par nature incomplet, insaisissable et toujours en décalage avec le référent.

Enfin c'est un autre débat, de même que la dichotomie actif/passif est discutable.
 
Mha
   
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Mha  /  Chose simple


Au-delà des apports de la culture à la société et aux individus énumérés par Condor, dans le système capitaliste qui est le nôtre tu es payé si ce que tu fais a une valeur marchande. Que ce soit utile ou inutile n'a que peu d'intérêt tant que ça se vend. J'estime que tu fais un métier d'écrivain lorsque quelqu'un veut te voir faire un métier d'écrivain. Après tu peux travailler à écrire bénévolement, travailler sur des projets non-rémunérés, dans le sens où ce que tu fais demande un investissement de temps, mais tu entres dans la catégorie métier lorsque quelqu'un te reconnaît cette étiquette.

Sur la notion de rémunération c'est partiellement vrai. Un auteur touche la plupart du temps son argent en droit d'auteur, mais peut être engagé comme salarié, et toucher un salaire fixe, quand bien même il ne produit par la moindre chose exploitable durant ce laps de temps. Dans ce cas c'est bien son travail qui est rémunéré, et non ses droits d'exploitation.
 
Le Condor des Andes
   
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Le Condor des Andes  /  Rapace du monde


Citation :
Je le dis encore : métier quand il y a rémunération pour vivre.

Bah tu te plantes. Ouvre un dictionnaire :

Larousse a écrit:
Activité sociale définie par son objet, ses techniques, etc. : Qu'est-ce qu'il fait comme métier ?
Profession caractérisée par une spécificité exigeant un apprentissage, de l'expérience, etc., et entrant dans un cadre légal : On sort des universités sans métier.
Habileté technique que procurent la pratique, l'expérience d'une activité professionnelle : Avoir du métier après vingt ans de présence dans l'usine.
Fonction permanente possédant certains caractères d'une profession (pratique, expérience, responsabilité, etc.) : Le métier de mère, d'épouse.

http://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/m%C3%A9tier/50997?q=m%C3%A9tier#50887

Il n'est pas question de rémunération pour définir le métier. D'ailleurs :

Citation :
Il ne faut pas confondre rémunération (pour un travail produit) et aides (bourse, Pôle Emploi, allocation, RSA, etc.) ; Aider une mamie à traverser la rue et porter ses courses et recevoir 5 euros n'est évidemment pas un métier.

Aider mamie à traverser n'est pas un métier, en revanche les 5€ constituent clairement une rémunération pour service rendu.

De toute façon, la question est un peu biaisée dès le départ, dans la façon dont a été posée le débat, dans la façon dont les notions n'ont pas été définies. C'est dommage.

Citation :
Sur la notion de rémunération c'est partiellement vrai. Un auteur touche la plupart du temps son argent en droit d'auteur, mais peut être engagé comme salarié, et toucher un salaire fixe, quand bien même il ne produit par la moindre chose exploitable durant ce laps de temps. Dans ce cas c'est bien son travail qui est rémunéré, et non ses droits d'exploitation.

Voilà qui est intéressant. On peut peut-être parler d'écrivain salarié dans ce cas. Mais qu'est-ce qui est rémunéré finalement ? Ce n'est pas le produit fini, qui reste la propriété intellectuelle de l'auteur (même salarié). Or, c'est le fait d'avoir créé ce produit fini qui fait du travailleur un "auteur". Tout le temps qu'il est payé avant d'avoir créé, le travailleur n'est pas un "auteur".
Pour prendre l'exemple de la recherche : un chercheur est payé pour chercher, non pour trouver. S'il ne trouve rien, il est tout de même payé. S'il trouve quelque chose qui sera économiquement exploitable, il y a sans doute d'autres clauses (relevant davantage de la propriété intellectuelle que du contrat de travail) qui répartissent les profits de l'exploitation de ce produit entre l'auteur, l'employeur (qui change alors de statut) et les autres éventuelles parties-prenantes.

Mais là encore, en quoi est-ce pertinent pour répondre à la question de ce sujet ? La rémunération (sous quelque forme que ce soit) n'est pas un critère pour définir ce qui est un métier et ce qui n'en est pas un. Pas plus que le fait d'être formellement employé.
 
Mha
   
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Mha  /  Chose simple


Ton analogie est pertinente. Et elle répond à ta propre question. À l'instar du chercheur qui est payé pour faire des recherches dans tel ou tel domaine, l'auteur est payé pour sa recherche créative.

Non, de fait ça ne sert pas à grand chose si on s'en tient à la question de départ, mais je suppose, sans trop de risques de me tromper, que sous le terme métier, l'auteur du topic abordait aussi la dimension "emploi". Si on veut s'en tenir strictement au terme de "métier", alors est auteur "de métier" tout écrivain qui remplit l'une ou l'autre condition de la définition larousse que tu as postée (apprentissage, expérience, techniques, pratique permanente,...).
 
Kylie Ravera
   
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Kylie Ravera  /  Hé ! Makarénine


Je vais tenter ma petite synthèse.

Nous avons établi ceci avec e-bou, dans un autre topic: ce qui fait l'écrivain, c'est l'intention.

Nous déciderions donc, selon des critères qui nous sont propres (nombre de livres écrits, vendus, édités, rémunération perçue, temps passé à exercer l'activité...) du bien-fondé de ce qualificatif en ce qui nous concerne.

Peut-on dire que cette pratique relève d'un métier au sens du Larousse? A la lecture de la définition du Condor, je dirais oui. Mais ce n'est pas cette définition que j'avais donnée dans mon article de départ (http://kylieravera.fr/2015/02/12/auteur-cest-un-vrai-metier/) où j'associais, sans doute à tort, la notion de métier à celle de rémunération.
La question que je voulais poser en réalité, et à laquelle je réponds pour ma part, serait plutôt celle-ci: l'activité d'un auteur doit-elle être nécessairement considérée comme un travail devant donner lieu au versement d'une rémunération ? (C'est moins concis, mais plus précis.)
Ce à quoi, à titre personnel, je réponds "non" pour les raisons développées dans mon post.
http://www.kylieravera.fr
 
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Invité  /  Invité


Mha et Condor
Je retiens :

Mha a écrit:
Sur la notion de rémunération c'est partiellement vrai. Un auteur touche la plupart du temps son argent en droit d'auteur, mais peut être engagé comme salarié, et toucher un salaire fixe, quand bien même il ne produit par la moindre chose exploitable durant ce laps de temps. Dans ce cas c'est bien son travail qui est rémunéré, et non ses droits d'exploitation.

Condor et Larousse a écrit:
Fonction permanente

Condor et Larousse a écrit:
et entrant dans un cadre légal

Je me suis rendue compte, en essayant de formaliser (rationnellement) ce que j'ai exprimé plus tôt dans ce topic (de manière instinctive, ressentie, et non très réfléchie), et à la lumière de ce que Condor tu as dit quand tu as "joué le jeu", que je me suis égarée en parlant d'"utile". Cela dit, la question provocatrice (Auteur, c'est un VRAI métier ?) méritait ma réponse... Cool


Je ne savais pas qu'un auteur pouvais être engagé comme salarié, c'est-à-dire comme étant rémunéré quel que soit le résultat (en quelque sorte). Qui engage des auteurs comme cela ? C'est la vision que je me fais d'un métier : travailler dans un cadre légal (ça c'est important aussi comme notion... parce que maçon au black c'est un métier ? et par ailleurs je pense que dans "légal" entrent les notions de rémunération et de contrat), et de manière permanente. Pour moi c'est cela un métier et c'est pour cela qu'"auteur" j'ai beaucoup de mal à considérer cela comme un métier (SAUF dans le cas que tu cites Mha, où l'auteur est salarié, et qu'il exerce de manière permanente, sous contrat, etc...).

Et donc, effectivement, on oublie l'UTILE, pardon !
 
Mha
   
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Mha  /  Chose simple


Citation :
Qui engage des auteurs comme cela ?

Pour être honnête ça se pratique surtout de l'autre côté de l'Atlantique. À ma connaissance c'est plutôt rare dans la francophonie.

Après en terme de contrats, les concessions de droits entrent dans des contrats en bonne et due forme, bien qu'en effet la rémunération n'est pas indiquée comme du revenu du travail, mais comme du revenu mobilier, ce qui est assez éloquent. Mais, j'ignore si on peut procéder comme ça pour un roman, en tant que scénariste il est possible de passer une bonne partie de ses droits d'auteur (hors gestion collective de droits type sacd) sous ce qu'on appelle un payement en cachet. Et ce cachet, lui, compte comme du revenu salariale, avec les cotisations sociales, taxes et charges patronales qui y sont attachée. Ce qui là renseigne explicitement le travail de l'auteur comme une commande payée à la livraison par un employeur.
 
Brodsky
   
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Brodsky  /  Petit chose


Un écrivain est d'abord un créateur. Le créateur doit être libre de toutes contraintes...et la liberté a toujours un prix.
Lorsqu'un artiste rencontre son public, tant mieux pour lui. Lorsqu'il est payé pour ce qu'il écrit, c'est encore mieux. Mais écrire n'est pas un métier ou en tout cas, un écrivain ne peut pas être un salarié, avec un patron sur le dos, qui lui demande d'être rentable... Sinon, on n'écrit plus, on fabrique un produit, bien calibré, pour vendre à un public ciblé. Là, on est dans le commerce, dans les affaires, et cela n'a plus rien à voir avec la littérature.

Mon éditeur a du laisser tomber les œuvres de fiction, parce que ce qui se vend aujourd'hui, ce sont les récits de voyages, les confessions intimes, les traités de survie en temps de crises, etc... La mode n'est pas aux romans d'aventures, ni à la poésie, ni aux nouvelles fictionnelles. Or, un écrivain écrit plutôt ce genre de choses.

Je pense que les écrivains (les vrais) doivent trouver leur place dans le monde d'aujourd'hui. Mais leur place sera de plus en plus restreinte au sein d'une société marchande. Un écrivain n'écrit ni par plaisir, ni pour gagner de l'argent. Il écrit parce qu'il ne sait faire que ça. Reste à trouver de quoi survivre pour pouvoir continuer d'écrire. Et si un jour ça se vend, alors...ce sera la cerise sur le gâteau.
 
Mha
   
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Mha  /  Chose simple


C'est un petit peu beaucoup péremptoire ta vision de ce que doit être un écrivain, Brodsky.
 
Manfred
   
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Manfred  /  Pouyoute (© Birdy)


Citation :
Il écrit parce qu'il ne sait faire que ça.
Ce n'est pas parce que Beckett plaisantait là-dessus qu'il faut le prendre au pied de la lettre.
 
Brodsky
   
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Brodsky  /  Petit chose


Chacun a sa propre définition de l'écrivain Mha.
Ce que je veux expliquer, c'est qu'à partir du moment où un auteur écrit ce qu'on lui demande d'écrire, il devient un salarié, et non plus un créateur. Le créateur est un homme libre, le salarié est un esclave. Je suis les deux à la fois... Je suis obligé d'obéir sur mon lieu de travail, sinon, viré comme un chien. Mais quand j'écris, je ne laisse à personne le droit de me dire ce que je dois écrire. Après, ça plaît, ou pas... Certains aiment, d'autres détestent... et comme l'homme de Kipling, il s'agit de recevoir les bravos et les injures avec la même indifférence. On écrit pour l'écriture, qui est une maîtresse exigeante, mais pas pour les consommateurs...
 
Mha
   
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Mha  /  Chose simple


Ta vision tient plus du mythe de l'écrivain que de la réalité. Un salarié n'est pas un esclave. Que tu le ressentes comme ça dans ton emploi n'en fait pas une vérité universelle. Et certainement pas en ce qui concerne les auteurs. Tu serais étonné de voir la liste des grands auteurs qui n'écrivaient que pour de basses raisons matérielles et parce qu'il fallait bien manger. Ecrire pour le consommateur ne dénature pas forcément le caractère authentique de la création.
 
Brodsky
   
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Brodsky  /  Petit chose


Un salarié n'est pas un esclave.

C'est pourtant la vision qu'en ont pas mal de philosophes, parmi lesquels Proudhon, Maurras, Bukowski ou Michel Onfray.

Tu serais étonné de voir la liste des grands auteurs qui n'écrivaient que pour de basses raisons matérielles

De quels "grands auteurs" parle tu ?

Un article récent expliquait qu'à peine une vingtaine d'auteurs vivaient actuellement de leur plume, actuellement en France, et que souvent, ils devaient pour cela cumuler leur métier d'écrivain avec celui de journaliste ou de chroniqueur.
Comme disait Joséphine Baker : "On peut vivre de sa plume, ça dépend où on la met..."
 
Ombelle
   
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Ombelle  /  Autostoppeur galactique


Balzac écrivait, de façon notoire, les créanciers aux fesses :mrgreen:
Et que dire des feuilletonistes comme Alexandre Dumas, rémunérés, à la ligne, ce qui donne parfois des dialogues grandioses (une ligne de dialogue, c'est plus court qu'une ligne de texte: on appelle ça tirer à la ligne) clown
 
   
    
                         
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 Auteur, c'est un vrai métier ?

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