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 Auteur, c'est un vrai métier ?

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Kylie Ravera
   
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Kylie Ravera  /  Hé ! Makarénine


Je suis tombée il y a quelques jours sur un message FB posté par un auteur, dénonçant les pratiques de certaines (grandes) maisons d'édition: l'ayant sollicité pour écrire dans le cadre d'une collection, l'éditeur se réservait la possibilité de ne pas accepter l'oeuvre (et donc de ne pas verser d'à-valoir) si cette dernière ne convenait pas une fois terminée (pour les détails, c'est ici: https://www.facebook.com/xavier.maumejean/posts/10205051077569586?comment_id=10205053250183900&ref=notif¬if_t=feed_comment_reply)

La dénonciation m'a étonnée, car pour moi, c'était la pratique normale, l'éditeur étant seul maître à bord pour décider de ce qu'il publie ou pas. Evidemment, la notoriété de l'auteur joue dans le plan marketing de la maison d'édition, mais à mon sens, elle aurait le droit de refuser quelque chose qui ne lui conviendrait pas, même venant d'un auteur qui a déjà publié chez elle.
Les réactions à ce post, cependant, venant pour bon nombre d'auteurs édités, ont montré à quel point j'avais tort. Il semblerait bien qu'une fois posé le pied dans le monde de l'édition classique, voir vos oeuvres publiées soit considéré comme un droit. (J'ai osé m'interroger sur la pratique dans le fil et je m'en suis pris une :bum: parce que bon, les gens sérieux savent très bien qu'auteur, c'est un métier.)

Ca m'a poussé à me poser de manière plus approfondie la question, et voici ma réponse: http://kylieravera.fr/2015/02/12/auteur-cest-un-vrai-metier/

A l'heure où les "métiers de la création" sont bousculés par le numérique et les questions liées au droit d'auteur (le rapport Reda, Jean-Marie Cavada...), ça vaut sans doute le coup qu'on s'interroge sur ce qu'on attend de l'exercice de son art.

A chacun sa réponse et à chacun ses combats.
http://www.kylieravera.fr
 
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Hey !

Je trouve ton interrogation très intéressante. Je me permets d'y répondre même si je ne suis pas publiée et encore une auteur de talent.

Certes, auteur est un métier quand on y passe tout son temps, que sa seule activité est de poser des mots sur une feuille ou sur un clavier mais pour moi, c'est avant tout un art.
C'est de l'imagination, une manière d'aborder, de décrire, de voir une chose et non, une activité à réaliser comme un automate. Ce n'est pas un travail à la chaîne qui peut-être normalisé ou bien même chiffré. Pour moi, l'écriture c'est l'inspiration... De ceci découle, que sans cet esprit artistique, créatif, il n'y pas d'auteur. Donc dire que "auteur est un métier" me parait restreindre, cloisonner cet art.

Toutefois, si auteur est un métier ; le métier est un travail. Et comme l'indique la signification latine du mot travaille, "tripalium" c'est un instrument de torture. Il y a donc soumission et inconvénients. L'auteur n'est donc pas libre...

Je ne sais pas si j'ai répondu ou ouvert mon esprit correctement à ta question mais j'ai parlé avec ma sensibilité d'auteur xD
 
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guillaume.gribane  /  Pippin le Bref


Perso il me semble que oui, auteur est un métier. Ou disons le autrement :
- S'il y a rémunération, c'est un métier.
- S'il y a une démarche visant à obtenir une rémunération future, c'est encore un métier
Que ce soit une passion n'y change rien. S'il y a de l'argent en jeu, quelle que soit la somme,  l'activité perd sa dimension de simple hobby.

Concernant l'histoire où des auteurs considèrent leur édition future comme un acquis, ça me paraît un peu compliqué pour un éditeur d'accepter de signer n'importe quoi les yeux fermés... Mais en même temps, puisque c'est un métier, nous parlons d'un accord entre deux parties où chacune des deux accepte nécessairement un risque :
- Risque pour l'auteur d'avoir perdu son temps
- Risque pour l'éditeur de verser une somme alors que l'oeuvre ne correspond pas à ses attentes

Sauf s'il s'agit d'une escroquerie pure et simple de la part de l'auteur, je trouve normal que l'éditeur assume cette part de risque en avançant des fonds. Et s'il n'est pas prêt à courir le moindre risque, pourquoi veut-il signer avec cet auteur ? Faire quelque chose implique un risque. Même faire des crêpes implique le risque de les rater.

Maintenant, on peut comprendre que cette somme reste relativement modeste dans un premier temps.

Je précise que je ne suis pas du tout, mais alors pas du tout expert dans le domaine de l'édition. Du coup ça m'autorise potentiellement à écrire n'importe quoi, personne ne m'en voudra   Wink
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Mikaroman
   
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Mikaroman  /  Jeune et fringant retraité


Dans le cadre précis ou c'est l'éditeur qui te demande d'écrire quelque chose que tu n'aurais pas écrit de toi, même, il me semble normal de rémunérer l'effort demandé. Quitte à ne pas le publier, au moins verser une compensation correspondant au travail fourni.
Là, l'éditeur lui demande de signer un chèque en blanc avec sa sueur et pour lequel il sera payé, peut-être.

Quand tu exprimes tes idées, ton envie, ton gout artistique, tu acceptes le risque de ne pas être édité. C'est la règle du jeu.

Quand tu réponds à un appel d'offre et que tu fais un travail demandé, c'est moins acceptable qu'il n'y ait aucune rémunération, même forfaitaire.

Si on compare avec un artisan menuisier :
Quand il fabrique des meubles, il accepte sans difficulté que les clients viennent dans sa boutique, regardent et n'achètent pas. Par contre, si un client lui commande un meuble, il n'acceptera pas que le même client lui dise qu'il sera peut-être payé, si le travail convient.
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Marc Anciel
   
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J'ai déjà pratiqué. On m'avait demandé d'écrire une pièce de théâtre, sur un thème imposé, avec diverses contraintes. J'ai passé des mois à l'écrire, c'était un vrai travail et au final on m'a dit que non, elle sera pas jouée. Ça n'allait pas. Et comme "excuse", on m'a sorti "bah tu t'en fous, c'est ta passion, non? C'est pas un travail pour toi, c'est un amusement".
Hé ben non. Si j'avais été moins naïf, à l'époque, j'aurais pu m'amuser à faire quelque chose qui me plaisait plutôt que de me prendre la tête sur un thème avec des contraintes imposées. Ou alors j'aurais pu moi-même m'imposer des contraintes et produire un texte de façon professionnelle dans le but de séduire un éditeur et un certain lectorat. Là, j'ai simplement perdu du temps. Beaucoup de temps.
Donc à l'avenir, soit on me propose rien, soit on me propose un vrai travail, avec une rémunération quoi qu'il arrive, un suivi de l'avancée, une validation étape par étape etc etc Bref, une prise de risque mutuelle et un travail commun. Sinon c'est simplement de l'exploitation et du foutage de gueule.
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Angkor
   
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Voilà un sujet très intéressant!

Je pense, comme guillaume.gribane, que s'il y a rémunération, c'est un métier. Après, on ne vit pas forcément d'un métier et ceci qu'on soit auteur ou qu'on travaille à la chaîne.

Je travaille en ce moment avec deux éditeurs et l'un d'eux m'avance l'argent pour mon travail. Je lui fournis un synopsis détaillé (d'un roman dont nous avons parlé au préalable), et, si le comité de lecture le valide, je signe alors le contrat et j'écris le livre. je touche donc un a-valoir en ayant la certitude que le livre sera édité quoi qu'il se passe selon les termes du contrat.
Je suis conscient que j'ai de la chance que mon éditeur m'accorde ainsi sa confiance, mais je ne concevrais pas d'écrire une commande et de ne pas être payé. 

Qu'un éditeur refuse un manuscrit soumis par l'auteur, cela est tout à fait normal, mais qu'il refuse un travail qu'il a lui-même commandé, c'est un manque de respect envers l'auteur.

Ensuite, je comprends l'avis de Kylie Ravera. Les auteurs sont malmenés et la reconnaissance est quasi inexistante. Par contre, j'aurai bien aimé connaître les chiffres exacts des 150 auteurs. Qu'appellent-ils vivre de leur plume? Je connais des personnes qui vivent bien avec 1200€/mois alors que d'autres se plaignent avec 2000€.

Pour terminer, je pense qu'il s'agit d'un métier à partir du moment où on se comporte de manière professionnelle, c'est à dire lorsqu'on écrit un livre, qu'on le corrige, qu'on soigne sa couverture...
Bref, Quand on respecte ses lecteurs. Et de ce que j'ai entendu dire sur Kylie.Ravera par un ami auteur, je crois que c'est son cas.

Donc, à mon avis, Kylie.Ravera, tu exerces un métier sans le vouloir. C'est pas beau ça! Very Happy
 
Kylie Ravera
   
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Kylie Ravera  /  Hé ! Makarénine


Angkor a écrit:

Donc, à mon avis, Kylie.Ravera, tu exerces un métier sans le vouloir. C'est pas beau ça! Very Happy
drunken

Mon étonnement initial provient peut-être de ma méconnaissance du fonctionnement du couple auteur-éditeur... Si, effectivement, ce dernier est sur votre dos pour valider ce que vous faites, pour vous mettre la pression sur les délais de livraison, oui, à mon sens, c'est un métier. Et c'est pour ça que j'entends bien être payée pour les nouvelles que je livre au magazine Tangente - thématique, longueur, délais imposés, et du temps en moins pour laisser gambader mon imagination dans les vertes prairies de la création libre.

L'exemple de Marc Anciel est aussi flagrant: évidemment, si l'écriture de la pièce a été une contrainte qui t'a empêché de faire ce que tu voulais à côté, il est juste que tu obtiennes une rémunération.

En parlant de rémunération: Julia Reda invite les auteurs à réagir à son rapport: https://juliareda.eu/2015/01/rapport-les-regles-au-droit-dauteur-europeen-sont-inadaptees-a-l-internet/

Denis Bajram a répondu ici: https://www.facebook.com/denis.bajram/posts/10153120223844297?comment_id=10153130454114297¬if_t=comment_mention (et moi aussi par la même occasion Razz )

Pour ceux qui envisagent l'activité d'auteur comme un métier, il est important de s'y intéresser et de donner son avis.
http://www.kylieravera.fr
 
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Comme il a été dit plus haut, s'il s'agit d'une commande, et donc que l'éditeur t'impose ce que tu dois écrire, la démarche est complétement différente de celle où tu écris ce qui te plaît et que tu vas lui proposer, je trouve alors normal de réclamer un paiement initial, ou échelonné. Même si très peu d'auteurs vivent de leur plume, ce n'est pas une raison pour se prostituer et offrir gracieusement ses services à un éditeur, sans aucune garantie.
 
Molly
   
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Molly  /  Sang-Chaud Panza


Sujet intéressant en effet.

Le WE dernier, j'étais invitée au Salon du livre jeunesse de Douai, et nous n'étions que deux auteurs (régionales) à ne pas vivre de notre plume. Les autres étaient tous des écrivains ou illustrateurs reconnus (dont le célèbre Marc Daniau, père du non moins célèbre album Tous à poil qui a fait polémique il y a quelques mois).

J'ai discuté avec certains d'entre eux, et plus sérieusement avec l'une d'elles en particulier. Elle est plus ou moins "sous contrat" avec une maison principale, tout en travaillant aussi pour d'autres éditeurs. La ME lui passe commande, sur des thèmes précis (sociétaux, philosophiques...), à charge pour elle d'écrire un roman-jeunesse ou ados reprenant et traitant ces thèmes (romans très courts, je précise). Je n'ai pas pensé à lui demander si la maison en question acceptait systématiquement les textes qu'elle produisait, mais dans son discours, cela m'a semblé acquis. Par contre, je me suis dit : "quelle galère, d'écrire comme ça sur commande !" et je l'ai sincèrement plainte, mais ça c'est une autre histoire.

Sinon, j'ai appris aussi que les interventions dans les écoles, collèges, lycées et sur les salons (tout cela rémunéré, bien entendu, et pas mal du tout) représentent une part non négligeable des revenus de ces auteurs.

Tout ça pour dire que oui, "écrire" peut être une profession rémunératrice, je l'ai découvert à cette occasion. Après, je ne sais pas si c'est une condition vraiment enviable, mais existe-t-il dans l'absolu un métier idéal ?
 
Angkor
   
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Angkor  /  Homme invisible


Pour préciser un peu cette histoire de commande avec l'éditeur, je tiens à dire qu'il n'y a aucune pression.

Dans mon cas, nous convenons des grandes lignes de l'histoire (quatre ou cinq phrases pour situer le contexte, l'époque, le fond) et ensuite nous convenons d'une date pour rendre le manuscrit. C'est toujours moi qui propose l'histoire et l'éditeur me fait ses remarques. Je donne mes délais et s'il le faut nous décalons un peu la sortie. Donc je n'ai pas d'autre pression que celle de tenir mes engagements.

Pour le reste du roman, je suis totalement libre. Si je prends la série que j'écris actuellement, nous avons parlé du tome 1 et j'ai écris le tome 2 et 3 sans consulter l'éditeur. Il y a une réelle relation de confiance et c'est aussi enrichissant qu'efficace, car il peut me conseiller lors de la relecture. J'ajouterai que j'apprécie aussi le côté "défi" d'écrire sur un thème. Par défaut (et passion), j'ai tendance à m'enfermer dans la fantasy. Grâce à mes éditeurs, j'explore de nouveaux genres, des nouvelles époques et c'est très stimulant.

Je n'irai jamais avancer que la relation auteur/éditeur est toujours bonne. Mais tout ce que je peux dire, c'est qu'on m'a toujours traiter avec respect, on m'a consulté pour la couverture (j'ai choisi l'illustrateur), la maquette, la mise en page...J'ai appris beaucoup à son contact.
Maintenant, il y a toutes sortes d'éditeurs...


Pour revenir au métier d'auteur. Si je me considère comme professionnel (et ça ne veut pas forcément dire que mes livres sont bons - et je n'en vis pas encore), j'ai conscience que l'écriture est avant tout une passion. Dans le contexte économique actuel, je trouve parfois un peu exagéré de se plaindre parce qu'on peine à vivre de son hobby. La majorité des Français travaille pour manger et ne le ferait pas s'il le pouvait. Les auteurs écrivent par plaisir et en retirent des bénéfices. C'est un luxe.

Concernant le rapport de Julia Reda, certains détails m'échappent un peu (surtout les derniers articles). Les droits des auteurs avec l'arrivée du numérique évoluent beaucoup et il est vrai que la rémunération est souvent au cœur du problème. Malgré tout, avec l'expérience, je trouve que le plus étonnant reste le pourcentage (30%) que prennent les libraires sans le moindre engagement puisqu'ils ont 3 mois pour se faire rembourser les invendus avec l'éditeur après sa sortie. C'est pour cela qu'il y a un gros turn-over dans les vitrines des librairies, mais ça, ils n'en parlent pas beaucoup.

Il y a beaucoup à revoir et l'industrie du livre est fragile, mais elle survit encore en France et les derniers rapports indiquent que le livre numérique ne dépassera pas les 10% en France. Nous n'avons pas la même culture qu'aux Etats-Unis et, personnellement, je trouve ça rassurant.
 
Faust Federel
   
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Faust Federel  /  Journal du posteur


Dans l'absolu, oui, auteur est un métier.
En pratique, ça ne l'est que pour une infime minorité d'entre eux. L'écrasante majorité, y compris ceux qui sont édités, exercent une autre activité professionnelle car, soyons francs, auteur, ça ne paye pas (sauf je le répète pour une infime minorité).
Même des auteurs reconnus exercent à côté une profession de journaliste, d'enseignant, de scénariste de cinéma ou de télé...

Et puis, pour tous les autres, les méconnus et aspirants-écrivains, eh bien vous trouverez de tout.

Donc tout dépend ce qu'on entend par métier. Si on entend un savoir-faire professionnel, à savoir une capacité à pratiquer une activité propre, alors oui, bien sûr.
Par contre, si on entend par "métier" un travail dont on peut tirer des revenus pour gagner sa vie, alors non, ça n'est pas le cas pour la majorité des auteurs.
 
Mary Colibreeth
   
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Mary Colibreeth  /  Gloire de son pair


Les exemples sont légion de personnes qui n'étaient pas écrivains de métier et le sont devenus.
Botero, Rowling...
Alors suis-je auteure ?
Si un jour je venais à prétendre être écrivain ou écrivaine n'hésitez pas à m'insulter et à me rappeler à plus d'humilité. Je suis juste une raconteuse d'histoires.
 
Ombelle
   
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Ombelle  /  Autostoppeur galactique


Dans la mesure où on peut être payé en tant qu'auteur, oui, cela peut être considéré comme un métier.
Maintenant, c'est un peu comme les sportifs, les créateurs de bijoux ou les musiciens, peu dépassent le stade de l'amateurisme, c'est à dire, avec une rémunération suffisante pour en faire son activité principale.
(A moins d'avoir des rentes ou un conjoint riche).
 
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Invité  /  Invité


Personnellement, je considère qu'être auteur(e) est un métier si – et seulement si – cette activité constitue l'essentiel des activités quotidiennes.  

Je pense qu'il faut séparer la notion de rémunération pour travail effectué, du métier d'auteur(e). Il y a des auteur(e)s de métier – et ils sont les plus nombreux, je crois – qui n'arrivent pas à vivre de leur plume. Cela signifie qu'ils ne sont pas nécessairement des professionnels de l'écriture, alors qu'il existe des professionnels de l'écriture (des journalistes par exemple) dont le métier n'est pas celui d'auteur(e), qui vivent très bien de cette activité. Alors, quand les auteurs dont c'est le métier n'arrivent pas à vivre de leur art, ils font (quand ils n'ont pas le choix) des "petits boulots" annexes. Quand ces "petits boulots" sont chronophages, c'est difficile à vivre. Il faut donc trouver une solution, comme celle d'être "assisté", par exemple. Ne vous offusquez pas, c'est plus fréquent qu'on ne l'imagine. Ce n'est pas un scoop : l'art a toujours eu un lien très étroit avec le "mécénat". Mais les mentalités ont changé, dans ce domaine, je crois. Les artistes (quels qu'ils soient : ça ne concerne donc pas que les auteurs), sont de moins en moins bien considérés. La notion même de métier me semble avoir glissé vers celle de profession. On n'est plus fier d'exercer un métier, mais une profession rémunératrice. Il y a vraiment un problème, de ce point de vue là, je pense.
 
Ombelle
   
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Ombelle  /  Autostoppeur galactique


Il y a quand même une différence, mettons avec les arts du spectacle : les auteurs, en France, ne sont pas sous le régime des intermittents (alors qu'il me semble que c'est le cas pour la Belgique).
 
   
    
                         
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