Le sujet original est là pour les curieux. J'imagine que Frédéric Beigbeder sait magistralement mettre en scène la misère sexuelle contemporaine, au-delà des milieux qu'il explore. C'est une véritable débandade, ses aventures, dans tous les sens du terme, et je ne crois pas que ça prétende faire autre chose que tendre un miroir à l'époque - où aux milieux - dans lesquels F.B. lui-même a évolué : le mannequinat, la publicité, le showbiz, Lui. Voilà. En vouloir à Beigbeder, c'est en vouloir à l'époque, en se trompant d'ennemi, parce que, lui, Beigbeder, il la trolle depuis le début, nonchalant. C'est signe d'une intelligence personnelle plus grande (ça va Silence écrit, si on complimente l'auteur au lieu de l'encadrer ? Hihihi). Il faut le voir avec Gaspard Proust, un autre truculent mettant en scène la débandade !