Il n'y avait peut-être rien d'inadéquat en soi, juste qu'ils ne recherchaient pas ce type de manuscrit à ce moment-là ? Par ailleurs il me semble qu'ils publient peu d'auteurs français et pas du tout d'auteurs débutants.

C'est une question très intéressante car moi aussi j'écris plus un roman pour ados.

Personnellement j'essaie de puiser dans mes souvenirs d'ados pour m'inspirer.

J'ai lu des livres comme le cercle secret les 6 tomes et je me suis aperçue qu'après que c'était à partir de 12 ans.... j'avais aimé l'écriture fluide mais les descriptions à rallonge m'avaient gonflé. J'avais 30 ans. Imaginons un jeune de 12 ans... lol

Enfin parfois je trouve certains sujets lisible très jeune mais à 12 ans rare sont ceux qui lisent pour le plaisir. J'en connais aucun désolé. Ah si ma soeur oups. ...

Pour moi la littérature d'ados je la vois vers 15 ans. Pour saisir le message dans le message. ...

Question assez intéressante, effectivement.
Il est possible d'aborder des thèmes 'difficiles" aux ados mais il y a une manière de le faire aussi. Si on aborde de manière très crue et brusque, c'est sur que ça peut heurter. Mais s'il est abordé avec réalisme, avec parcimonie et délicatesse, c'est possible. Mais parfois, il faut 'secouer' la conscience du lecteur...
Dans ma trilogie, j'aborde le thème de l'handicap qui n'est pas facile non plus.
On peut aborder la violence mais sans en "faire trop", il faut l'écrire non pas pour heurter gratuitement le lecteur mais pour interpeller, faire réfléchir.
La littérature ado, je la situe vers 13 ans.

Vaste question...
J'écris un livre qui s'adresse à un public adulte, et parfois je me demande si certaines scènes ne sont pas trop trash, alors pour des jeunes...

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Ca dépend de la façon dont c'est tourné, je pense...


Pour ce qui est de l'ours = déjà, ça m'inspire d'abord que devant un ours, il est plutôt conseillé de faire le mort. Oui, je sais, c'est un peu hors-sujet, mais c'est la première chose qui me vient...
La majorité d'entre eux ne deviennent dangereux que s'ils ont l'impression que l'humain devant eux est menaçant. Avec des variations d'un individu à l'autre et selon les espèces.
Quand aux armes de fortune : pour buter un ours avec ce genre d'ustensiles, il vaut mieux ne pas être seul mais en groupe, et si on est seul, être costaud et entraîné à la chasse. Ce n'est pas pour rien que l'ours était un gibier aussi royal chez nous que le lion plus au sud.

Pour l'agression = Plein de choses à prendre en compte. Impossible de donner un avis "dans le vide".

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Je vais dans le sens de Selene, pour l'ours, il faut vraiment de la chance ou une technique de combat extraordinaire.

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Ça fait quelques années que je suis plus adolescent, et je suis relativement blindé niveau récit de violence, notamment sur des femmes, mais il me semble que ça passe pour des gamins de plus de douze ans disons.
Certes, c'est violent, mais il n'y a que deux coups qui sont développés (plus le coup sur la tête), les sensations de la victime ne sont pas évoquées en profondeur, et ça reste court.

Je ne suis pas ado moi non plus, mais ça me paraît suffisamment soft.

En tant qu'ado, je peux te dire que ça ne me choque pas... Je ne sais pas si ton roman vise davantage les jeunes adolescents ou les plus âgés, mais en tout l'extrait que tu nous as présenté me paraît acceptable.

La violence en soi n'est pas présentée ici de façon très choquante pour un jeune public je trouve, après je m'interroge sur la nécessité de faire intervenir des regards pervers et des allusions à de la violence sexuelle. Ça me paraît un peu gratuit et même 'cliché' ici. (Vues, vues, et revues, les scènes de jolies héroïnes capturées avec le gros méchant qui se lèche les babines avec un air malveillant)
Le sexe pour un public ado, pas de souci pour moi, mais la banalisation de ce genre de scènes de 'prédation' je vois pas trop l'intérêt.

Edit : je sur-réagis peut-être, ici c'est pas trop poussé, mais c'est un cliché qui me sort un peu par les yeux et qu'on retrouve j'ai l'impression dans tous les types de littérature -ados et jeunesse compris.

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C'est vrai que ça fait un peu cliché, mais ça reste cohérent : un type du style bas-du-front coince une jeune fille bien foutue dans le but de lui faire la peau, il serait presque incohérent qu'il n'ai pas une idée vicieuse qui lui traverse l'esprit.
La violence sexuelle est particulièrement efficace quand il s'agit de détruire quelqu'un et/ou de le transformer psychologiquement. Cependant, si tu poursuis dans cette voix, il va falloir être prudent dans ta manière d'aborder la chose.