Pour votre information, j'ai eu l'occasion d'avoir un rendez-vous avec la directrice d'édition dans leurs locaux à Lyon. Nous avons discuté un bon moment, et la seule chose positive, c'est que bon j'ai quand même pu me rendre compte qu'elle avait lu mon ouvrage (pour le rendez-vous peut-être, je ne saurais le dire). Donc elle me décrit tous les points positifs du roman, j'attends les retours négatifs : néant. Je ne suis pas crédule, c'est ma première oeuvre, il y a forcément des bémols. L'entretien doit durer une vingtaine de minutes, et d'après elle, on tient une perle. Bon, je sors du siège, regarde devant, et j'aperçois de l'autre côté de la place Belle cour la rue de la République, où se trouve la FNAC. Faut savoir que Baudelaire met en avant une distribution privilégié avec la FNAC. Je me lance alors à l'assaut du vendeur multimédia. Je rentre, me stoppe, car une personne sortant sonne au portique de détection. Là je me dis "c'est pas toi idiot, tu rentres...". Je gravis les marches qui me conduisent à la librairie FNAC (bon d'accord, c'est un escalator ok...). J'interpelle un responsable de rayon, et lui parle des éditions Baudelaire ; réponse :"oui, nous devons avoir une dizaine de bouquins de cette ME, mais pas en rayon, car ils n'ont aucun représentant commercial et l'auteur doit se munir de son bâton de pèlerin pour faire sa propre pub car ils ne font strictement rien". Pourtant, c'est bien précisé dans le contrat "je s'occupe de tout, tu s'occupes de rien". Voilà, très déçu de ces démarcheurs qui profitent de la méconnaissance des JE pour leur faire croire monts et merveilles.