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 [Outils] Droits d'auteur: y a-t-il un avantage à poster à son compte sur la Fnac?

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Shub
   
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Shub  /  Roberto Bel-Agneau


Mon éditrice me propose 2 choix: soit je poste directement et personnellement mon roman sur Fnac via la plate-forme Kobo et je mets mon compte bancaire dans les renseignements demandés: ce qui fait que les droits me sont directement reversées au moment des ventes. Soit elle le fait elle-même et me reverse le pourcentage prévu en prélevant le sien et sur lequel je suis d'accord.
J'avoue que là j'ai un doute. Financièrement n'y a-t-il pas avantage à le faire soi-même ? Pourquoi passer par un éditeur numérique ? D'un autre côté ça me gêne un peu de faire cela car elle prend et a pris en charge certains trucs comme la couverture (avec son nom d'éditrice dessus), la pagination et mise en page pour des liseuses en format abw3 et .mobi je crois. Et elle projette de faire pareil sur Amazon ensuite.

Qu'en pensez-vous ? Que feriez-vous à ma place ? L'avantage de la dernière solution est que mon éditrice prend tout en charge, demande de renseignements, postage, etc. sans que j'ai à m'occuper de rien. Et il est prévu qu'elle fasse la même choses sur Amazon par la suite. Le pourcentage qui m'est alloué est (fort) honorable, je ne discute pas : ça correspond à ce qui se fait notamment sur Amazon.
 
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Invité  /  Invité


Je crois bien que tu as répondu à ta propre question.
 
Shub
   
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Shub  /  Roberto Bel-Agneau


Un ami m'a dit un jour qu'une question bien formulée était celle qui contenait sa propre réponse. Effectivement!!!
 
Oléoduc Ier
   
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Oléoduc Ier  /  Clochard céleste


Attention, message réaliste.

La question des droits est accessoire pour ce type d'édition : on peut raisonnablement tabler sur des ventes plutôt faibles et des droits en conséquence. Si ton livre génère 300€ sur l'année (en partant sur une base de 4,90€ l'unité), ce sera déjà énorme – je ne juge pas la qualité de l'œuvre que je n'ai pas lue, mais les limites du mode de diffusion (le livre, même disponible chez Fnac et Amazon, est condamné à l'anonymat). Que tu gardes tout pour toi ou que tu en reverses 30% à l'éditrice (le maximum acceptable pour un livre numérique) pour qu'elle se charge à ta place du travail ingrat de formatage et de diffusion ne changera pas grand-chose.

Outre l'aspect financier, finalement secondaire, il est toujours plus valorisant pour l'auteur de penser que quelqu'un d'autre que lui croie en son œuvre. On se dit alors qu'il vaut mieux choisir la voie de l'éditeur tiers. Mais là, on se heurte à la réalité du monde de l'édition uniquement numérique : dans la plupart des cas, l'éditeur n'y croit pas une seconde et mise sur les revenus des ventes à la famille et aux amis (grosso modo 80% de son chiffre d'affaires – certains éditeurs ne lisent même jamais le livre). Il garde toutefois, dans un coin de sa tête, une sagesse dussienne : "On sait jamais, sur un malentendu, ça peut marcher". L'exception qui confirme la règle. C'est la différence entre un éditeur numérique et un éditeur papier : l'un risque de perdre son temps, l'autre son argent (merci captain Obvious !).

A partir de là, et pour répondre à ta question, il n'y a qu'une chose que tu dois te demander : si l'éditrice n'avait pas accepté ton livre, est-ce que tu aurais cherché à le diffuser numériquement par toi-même ? Si oui, il n'y a aucun scrupule à avoir à te séparer d'elle ; si non, remercie-la pour le petit coup de pouce qu'elle a bien voulu te donner en signant le contrat qu'elle te propose et qui, de toute façon, ne te fera perdre que quelques dizaines d'euros.
 
Shub
   
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Shub  /  Roberto Bel-Agneau


Message très réaliste effectivement. Attention aux conclusions et déductions hâtives. Personnellement je nage un peu dans ce domaine de l'édition numérique et je découvre et vais découvrir des tas de trucs je pense.

Citation :
Que tu gardes tout pour toi ou que tu en reverses 30% à l'éditrice (le maximum acceptable pour un livre numérique) pour qu'elle se charge à ta place du travail ingrat de formatage et de diffusion ne changera pas grand-chose. Outre l'aspect financier, finalement secondaire, il est toujours plus valorisant pour l'auteur de penser que quelqu'un d'autre que lui croie en son œuvre. On se dit alors qu'il vaut mieux choisir la voie de l'éditeur tiers.
Totalement vrai. En même temps je me sens un peu son débiteur car elle m'a "découvert" sans employer de grand mots ni de termes pompeux. Il est juste qu'elle ait sa part tu ne crois pas ? Impossible de savoir qu'elle va être l'avenir d'un livre en édition numérique (le mien) même posté sur la Fnac et Amazon... Va-t-il attirer l'attention ? Rencontrera-t-il son public donc ses lecteurs, ce qui est mon principal souci et motivation ? C'était ma motivation principale pour écrire, le fait de se dire que (certaines) choses que j'ai dans la tête ou ailleurs peuvent intéresser d'autres gens, pourquoi pas ?
Il y a des piles de bouquins en version papier dormant chez les éditeurs ou dans des bibliothèques et qui n'ont pas attiré grand-monde et c'est ou ça va AUSSI être le cas pour l'édition numérique. L'intérêt du numérique est le public et les gens francophones dans le monde que l'on peut atteindre. Est-ce qu'à Tahiti, Mayotte ou dans des petites villes d'Afrique on obtient rapidement et sûrement un bouquin si on le commande en librairie ? Pour les DOM-TOM il y'a fort à parier que oui mais ailleurs ?
On peut parier assez sûrement sur une émergence de l'Afrique à terme avec l'aide de la Chine, la "Chinafrique".
 
Oléoduc Ier
   
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Oléoduc Ier  /  Clochard céleste


Oui, non, peut-être.

La réussite d'un livre est fonction de son tirage et "rencontrer son public" est une expression qui ne veut pas dire grand-chose. Un livre papier tiré à 150 exemplaires "rencontrera son public" si tous ou presque sont vendus : l'ouvrage aura répondu aux attentes. Mais pour un livre numérique duplicable à l'infini, accessible en un clic dans le monde entier, 150 téléchargements, c'est pas loin d'être ridicule. Même pas un par pays, en moyenne, quand les 150 exemplaires du livre papier ont été écoulés sur un marché géographiquement réduit. Toute la nuance est là : dans l'édition papier, il y a des livres qui ne se vendent pas ; dans l'édition numérique, il y en a qui marchent. Alors "impossible de savoir quel va être l'avenir d'un livre en édition numérique", certes, mais on peut aussi avancer sans trop risquer de se tromper qu'il ne se vendra pas.

Au fond, le problème du livre numérique est le même que celui de la musique : combien de morceaux n'ont jamais été écoutés sur Spotify ? Combien ne totalisent pas plus de 10 écoutes ? C'est tout le paradoxe d'Internet : on n'a jamais eu autant de lecteurs/auditeurs potentiels, mais on n'a jamais été aussi anonyme (encore que dans la musique, Internet est une vitrine et peut inciter quelques personnes à se déplacer pour un concert ; mais le livre, lui, est au bout de la chaîne). L'aiguille dans la botte de foin. Face à la profusion, le clic relève du miracle. Ajoute à ça la démocratisation de l'écriture (au sens "artistique" du terme, pour parler pompeusement) et, dans le monde de l'édition, il y aura bientôt plus d'auteurs que d'acheteurs. Et l'émergence de certains pays ne fera qu'accentuer le phénomène.

Si tu veux vraiment "rencontrer ton public", vu le peu que ton livre te rapportera en le diffusant de manière payante, le proposer gratuitement pourrait être une solution (cela dit, j'ai vu que ton éditrice avait retenu mon accroche : tu peux déjà être sûr qu'elle a du goût !). L'auto-édition via financement participatif est également une solution, même si elle a elle aussi ses limites.
 
Shub
   
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Shub  /  Roberto Bel-Agneau


Oui, non ou peut-être aussi cher ami!!!
Rencontrer son public veut dire que certains accrocheront à mon roman, d'autres pas. Que certains aimeront et d'autres haïront. D'autres seront simplement indifférents et n'y verront qu'une production "marginale" et sans intérêt pour eux.
Faut pas chercher + loin et  suis pas auteur de best-seller. Le fait que "ça se vende pour une édition numérique ou pas vu la facilité avec laquelle on peut copier et pirater" est confirmé ou infirmé par ce qui est arrivé à Agnès Martin-Lugand. Refusée partout (notre sort à tous ou beaucoup malheureusement!), elle en a vendu 3000 sur Amazon et du coup, Michel Lafon lui a proposé une édition papier et elle en est à son 3ème roman. Les panneaux déroulants de pub affichent sa photo avec le titre de son dernier roman, comme je l'ai vu récemment près de Gare du Nord où j'habite.

Tu dis "dans le monde de l'édition, il y aura bientôt plus d'auteurs que d'acheteurs": oui mais combien sont édités et portés par une maison tiers d'éditeurs ? Je dis pas ça pour me vanter attention: combien de refus pour 1 et une seule proposition ?
De toute façon, dans une période un peu morose et triste comme la notre, avec des choses horribles qui se passent, avec une économie en proie aux pires difficultés, je trouve ça bien que beaucoup de gens écrivent. Signe de santé, présage de renouveau de la littérature française, au fond qui pourrait s'en plaindre ?
 
Oléoduc Ier
   
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Oléoduc Ier  /  Clochard céleste


Shub a écrit:
ce qui est arrivé à Agnès Martin-Lugand. Refusée partout (notre sort à tous ou beaucoup malheureusement!), elle en a vendu 3000 sur Amazon et du coup, Michel Lafon lui a proposé une édition papier et elle en est à son 3ème roman.

Y a un truc à méditer, là : quelqu'un qui est sûr de la qualité de son roman et de l'injustice des refus de la part des éditeurs peut tenter sa chance en achetant lui-même son livre à plusieurs milliers d'exemplaires. Dans le pire des cas, il récupèrera toujours les trois quarts de la somme investie.

Idée à mettre de côté pour les soirs de panne d'inspiration : le pathétique parcours d'un auteur médiocre en manque de reconnaissance, qui se tourne vers l'édition numérique en dernier recours (si ça ne marche pas, la prochaine étape sera le suicide) et dont le livre devient un best-seller après qu'il l'a téléchargé lui-même plus de 5000 fois. S'ensuit le gros contrat dans une maison d'édition (au hasard, XO), l'adaptation cinématographique, la publication d'un deuxième bouquin aussi moisi que le premier et la révélation finale de l'escroquerie, avec en toile de fond une critique acerbe du monde de l'édition.

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Shub
   
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Shub  /  Roberto Bel-Agneau


Écris-le alors, non ? Un peu sombre comme idée mais pourquoi pas ? Tous les romans ne sont pas toujours gais et pleins d'espoir...
 
   
    
                         
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