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 [Structure] Ces fins de romans qui vous ont déçus !

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Erudia
   
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Erudia  /  Clochard céleste


Bonjour à tous, j'aimerais vous solliciter afin d'avoir vos impressions non pas sur ce que doit être pour vous une conclusion de roman mais plutôt sur ce qui a fait que quelquefois certaines vous ont particulièrement déçus et pourquoi...

En faite, j'en suis à l'épilogue de mon roman Smile et comme pour l'introduction et le développement je sais déjà ce qui va s'y passer mais de mon expérience personnelle j'ai pu être déçu par certaines fins (ex pour ceux qui connaissent: celles de Terry Goodkind dans l'Épée de vérité qui sont trop courtes et frustrantes...) mais en même temps je me pose la question à savoir s'il faut ménager le lecteur après tout ce qu'il a traversé ? Ou s'il faut le récompenser sans modération malgré la possible fatigue psychologique ? Dans les deux cas il s'agit de la partie ou on joue avec le feu...

Alors que doit-elle représenter pour vous ? Que ne doit-elle surtout pas être et avez vous des exemples ??

PS: Je précise qu'il s'agit plus de traiter sur un épilogue, c'est à dire une fin de roman quelconque (tome 1, 12 ou 8 ) et non pas forcément sur la conclusion d'un cycle en se concentrant sur la ou les réponses à intrigues développées.

Merci d'avance !


Dernière édition par Erudia le Ven 18 Juil 2014 - 17:14, édité 3 fois
 
Flammy
   
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Flammy  /  Barge de Radetzky


Personnellement, j'ai rarement été déçue que de la fin d'un roman. Soit c'était plusieurs trucs, dont la fin, soit c'était bon.

Mais il y a une chose que je déteste dans les fins, quand il y a un cycle. C'est quand on arrive à la fin du premier tome avant les 12 suivants et que ça se termine par un truc du style "Il se retourna et soudain, il vit que..." et bam, c'est la fin, va acheter le tome suivant.

J'ai malheureusement vu ça plusieurs fois, et à chaque fois ça m'a dégoûté. Ce n'est même plus de la fin ouverte (que j'apprécie), c'est on coupe à l'arrache au bon nombre de mots et tant pis pour le lecteur si ça n'a pas de cohérence !

Mais sinon, en général, si c'est bien écrit et bien gérer tout le long du livre, j'ai rarement vu un auteur se vautrer juste sur la fin.
 
Gwenouille
   
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Gwenouille  /  Roland curieux


En fait plus le livre ets bon, plus j'attends que la fin soit excellente. Ce que je déteste par dessus tout, c'est quand on me promet une fin épique, et qu'en fait, on se rend compte qu'on avait soit déjà tout deviné depuis le début, soit que y'a une explication absurde qui se trouve là parce qu'elle arrangeait tout. On s'attend àquelque chose de grand, et on arrive sur une fin qui limite n'en est pas une, et on se dit : "c'est tout ? :/"
Gros sentiment de frustration. L'impression que l'auteur nous a mené en bateau. Pourquoi avoir fait un développement si long / si grand / si compliqué si ce n'est que pour finir par quelque chose de si simple ?
Autre problème : quand tout finit bien trop facilement, comme Harry Potter par ex... Plus l'histoire est complexe, plus on s'attend à des sacrifices. Et non. Je ne dis pas qu'un livre doit forcément finir mal. Je pense juste qu'une bonne fin est une fin équilibrée, qui ne se termine pas toujours comme on le voudrait (et finalement, heureusement), et si possible avec une ouverture. J'aime quand l'auteur ne répond pas à toutes ses questions, ou que la fin peut s'interpreter de différentes manières, et qu'il laisse le lecteur faire son choix. Mais c'est un plus qu'il faut savoir maitriser, sinon l'effet est catastrophique.
 
Volte
   
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Volte  /  JE's Official GO


J'adore Jack London, mais ses fins me déçoivent tout le temps : au lieu de nous donner la fin de l'histoire, de nous dire comment ça finit, il décrit ce qu'il y a autour. Comme ça. Genre il décrit la mer sur deux pages alors qu'ils sont en galère sur un bateau.

J'aime les fins qui cloturent l'histoire, où on a pas à se demander soit "et après ?" soit "et ça, il en a pas parlé ?". Bref, c'est fini, terminé. Donc plutôt les fins bien fermées (au moins, si tout le monde meurt, c'est réglé Laughing )


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Lowena
   
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Lowena  /  Tycho l'homoncule


Alors que doit-elle représenter pour vous ?
Elle doit surprendre le lecteur, être dans la continuité du texte mais aussi ne pas "trop" s'en éloigner. Il faut que la fin soit un mélange entre la surprise complète, et une sorte de sensation "ça ne pouvais pas se finir autrement".

Que ne doit-elle surtout pas être et avez vous des exemples ?
Une fin bateau, une fin trop facile, une fin qui manque d'émotions/d'action/de révélations.

Est-ce qu'il faut ménager le lecteur après tout ce qu'il a traversé ?
Non, surtout pas. C'est le moment final, celui où ton/tes personnages doivent tout se prendre dans les dents mais se relever et se battre. Il faut que l'intensité dramatique soit à son maximum, la mort d'un des personnages principaux peux aider à ça. Il faut que le lecteur ait une envie profonde de hurler à ton personnage "ALLEZ VAS-Y" !

Ou s'il faut le récompenser sans modération malgré la possible fatigue psychologique ?
Il faut aussi le récompenser (APRES la "bataille finale" seulement), après ça dépend de quelle façon. Par exemple, si ton histoire suit un homme qui cherche ses enfants enlevés par un grand méchant, à la fin il faut qu'il récupère ses mômes. Le premier exemple qui me vient en tête c'est Inception, à la fin on le voit retrouver ses gosses (c'est la récompense), après une bataille épique dans les rêves du mec. On ne les voit même pas je crois, juste leurs images floutées, mais ça suffit à récompenser le lecteur/spectateur.
 
Erudia
   
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Erudia  /  Clochard céleste


>Flammy,

Si j'ai bien suivi tu détestes être prise en otage par un auteur, idem pour moi et en générale je pense que c'est ceux qui n'ont pas confiance en leur intrigue/ développement et qui utilisent comme facilité de faire un cliff du genre même s'il m'est arrivé de lire des bouquins à l'intrigue excellente doublée d'un cliff aguicheur (là c'est juste le top Smile)... Et donc sinon tu es plutôt du genre à parvenir sans effort à garder une vue d'ensemble sur un livre sans juger ce dernier mauvais si la fin n'est pas une sorte d'apothéose mais juste une continuité ?

Pour te donner mon avis, moi je vois la fin d'un roman comme une récompense que l'auteur se doit de donner à son lecteur peu importe la forme qu'elle prend et seul une intrigue solide de haut niveau ou des personnages très forts pourraient contre-balançer un déficit sur la conclusion pour que je poursuive sur la suite... si je suis arrivé jusqu'à la conclusion car j'hésite pas à laisser tomber certaines lectures en plein milieu.

>Gwenouille,

Je me retrouve presque complètement dans ton ressenti, à savoir que certains auteurs produisent un développement de grande qualité pour aboutir sur un pétard mouillé très frustrant qui vient complètement remettre en cause voir gâcher un roman. Après sans l'excuser sache que à mon avis en fonction de l'âge moyen du lectorat un auteur ou une maison d'édition va peut être privilégier un fin "bisounours" alors que l'évolution cohérente de l'intrigue en appelait à toute autre chose (ex: Harry Potter) mais pour rester sur cet exemple Rowling a un véritable talent qui a été de fournir un équilibre avec une montée crescendo de scènes/ évènements/ réflexions plus adultes malgré la fin qu'on connaît.

En effet les fins ouvertes avec des éléments d'intrigues laissés en suspens nécessitent que l'auteur ait fourni un grand travail (sur les 3 parties "intro, développement, fin") qui va se suffire à lui même pour que le lecteur se contente de l'action qu'il a eu, de l'épilogue qu'il a eu et se ru sur la suite mais malheureusement c'est plutôt rare et on a de plus en plus de cliff qui ne servent qu'à pallier un vide et tromper le lecteur pour qu'il continue avant de subir un nouveau cliff, etc...


Dernière édition par Erudia le Ven 18 Juil 2014 - 14:04, édité 1 fois
 
sakurajima
   
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En général c'est plutôt les débuts de romans qui me déçoivent et dans ce cas, le problème de la fin ne se pose plus .  Evil or Very Mad 
Je crois que quand l' histoire tient la route, que le récit est solide et bien écrit, il y a peu de chance que seule la fin soit mauvaise. Personnellement, je n'ai pas d'exemple qui me revienne, mais c'est peut-être la chaleur où l'étape du Tour.


 
Erudia
   
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Erudia  /  Clochard céleste


Ohh que je suis content d'avoir des réponses de qualité aussi rapidement Smile

> Lowena,

Pour être totalement franc avant de poster ce sujet (qui est plutôt un appel à l'aide) j'avais déjà plus ou moins exactement la même pensée que toi sauf que un doute s'est insinué en moi pendant la rédaction de mon épilogue:

Mon roman s'articule autour de trois parties, une intro de 5 chapitres, un développement de 7 chapitres et un épilogue qui doit en contenir 6.
Bref, euh mon intro me semble bonne et malgré un ou deux évènements psychologiques assez forts ne chamboule pas trop (et les chaps y sont assez courts) mais le développement lui y vas plutôt fort et est assez fourni. Alors j'avais déjà prévu de limiter les descriptions au maximum dans la troisième partie pour laisser plus de place à 'action et donner une impression de vitesse en ayant peur que la "fatigue psychologique" ne vienne achever le potentiel lecteur. Le problème c'est qu'il y a des choses à développer dans cette dernière partie et au moins 2 chapitres risquent d'avoir une taille comparable à ceux du développement alors que ma volonté était d'avoir les chapitres les plus petits possibles sur ma conclusion.
En gros je sais pas si mes craintes sont infondées ? Si j'ai plutôt intérêt à écrire ce qui était prévu, qui tend vers la récompense sans modérations et au pire sabrer si nécessaire ?
 
Marc Anciel
   
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Je suis très souvent déçu par les fins, moi. Celle qui m'a le plus marqué par son ridicule c'est celle de La Maison des damnés. Pendant tout un excellent développement, on se retrouve plongé dans une maison hantée par une puissance terrible et à la fin...
Spoiler:
J'aime les fins tragiques à la Victor Hugo, dans Notre Dame de Paris ou Quatrevingt-treize. J'aime les fins ouvertes de beaucoup de romans fantastiques où tu quittes le bouquin sur un élément de suspense qui t'amène à prolonger l'aventure dans ta tête. J'aime pas trop les fins heureuses, sans nuance. J'aime finir sur une claque que je vois pas venir, c'est ce qui fera que je n'oublierai pas le bouquin. J'ai en horreur les deus ex macchina. Faut que ça me surprenne, mais faut aussi que ce soit logique, cohérent, qu'il y ait eu plusieurs indices dans le développement.
Après, ça peut aussi ne pas être surprenant, mais tellement poignant que tu ne voulais pas croire que ça se terminerait comme ça.
Pour résumer, à mes yeux, une mauvaise fin c'est quand tu fermes ton bouquin en te disant "Ok, ça c'est fait" ou "pffffffffff n'importe quoi". Une bonne fin, c'est quand tu fermes ton bouquin et que tu te dis "wouah p***n".
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J'ai tendance à détester les fins ouvertes qui, pour moi, se présentent très souvent comme un refus de prendre parti pour une fin (cela dit je sais que je suis une exception là dessus).

La fin qui m'a le plus déçue était, paradoxalement, la fin d'un roman assez médiocre. En fait RIEN dans l'histoire ne tenait debout (il y avait des ellipses partout pour cacher les scènes impossibles à faire gober, et le reste était juste improbable) sauf... la fin. En gros ça se finit de façon totalement logique (et déprimante) pour l'un des héros, alors que tout le reste du livre n'avait été qu'un enchainement de coups de chance faramineux. Du coup j'étais dégoûtée parce que quitte à avoir un scénario qui ne tient pas debout, autant continuer les pirouettes jusqu'au happy end.
 
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Dans les romans classiques, j'ai été pour ainsi dire déçue par la fin de Autant en emporte le vent ; un peu sur ma faim, il me semble que l'auteur aurait pu faire mieux.
Dans les romans contemporains, j'ai trouvé la fin de Saloon, d' Aude Walker, grotesque et catastrophique (le personnage principal, qui fait une crise de je sais pas quoi, décime toute sa famille et s'enfuit), mais ce roman est un gros bide sur toute la ligne.
 
Marc Anciel
   
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Marc Anciel  /  Sous-chef de projet démoniaque chez Édilivre


Kal' a écrit:
J'ai tendance à détester les fins ouvertes qui, pour moi, se présentent très souvent comme un refus de prendre parti pour une fin (cela dit je sais que je suis une exception là dessus).

T'as des exemples de fins ouvertes où c'est le cas?
Parce que le roman que j'ai presque fini d'écrire, par exemple, je ne me vois pas faire autre chose qu'une fin ouverte. Déjà, parce qu'une suite est prévue, mais ça, je le met de côté, c'est secondaire dans ma fin. Mais surtout parce que le personnage narrateur se demande du début à la fin s'il est fou ou si ce qu'il voit est réel. Et quand l'histoire se termine, forcément, l'interrogation touche à son paroxysme et si j'y réponds, je fais tout retomber. Donc au final, il ne le sait toujours pas, le lecteur non plus et... cette angoisse n'arrange rien à son état. C'est justement dans cette ouverture que se trouve toute la tragédie.
Et il me semble que c'est le moteur de tout récit fantastique: le doute, l'angoisse due aux interrogations qui restent sans réponse.
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Gwenouille
   
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Gwenouille  /  Roland curieux


Citation :
T'as des exemples de fins ouvertes où c'est le cas?

Inception, mais bon, c'est un film... Mais les fins à la Inception... >.<
 
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Un exemple je pense de fin ouverte : Le Fléau, de Stephen King où Randall Flagg nucléarisé à Las Vegas réapparaît ailleurs.avec cette phrase lourde de sens : "Je vais faire de vous des civilisés..."
 
Kal'
   
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Kal'  /  Der grüne Fennek


Marc Anciel : En règle général j'aime pas les films avec des fous ou sur la folie à cause des fins ouvertes (type Shutter Island ou Inception). Cela dit ça ne veut pas dire que c'est mauvais, juste que je n'aime pas ce type de fins.

Mais tu vois, pour ton roman, 90% de chances que je déteste ta fin et que j'ai envie de te jeter le bouquin à la figure en te demandant si tu te foutrais pas un peu de ma gueule ^^"
 
   
    
                         
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