Wow ! C'est de toute beauté, Mikaroman !

On s'aperçoit aussi que peu d'entre vous connaisse les petits éditeurs

A quel sujet l'ivre-book ? Peut être que justement ton point de vue pourra en convaincre certains. Je pense franchement qu'il y a de la place pour tout le monde. Autant chez les auteurs que chez les editeurs et que justement il y a encore pleins de niches qui ne demandent qu'à être explorées. Je ne comprends pas comment on peut être aussi categorique sur les editeurs et leur manque de discernement.

Certains assimilent tous les éditeurs au Grand Dieu GALLIMAAAARD ! Ce qui est totalement ridicule.
Bien sûre que ces éditeurs pensent à l'argent, qui n'y penserait pas ?
De l'argent pour quoi faire ? Pour vivre un peu, oui mais aussi pour le réinvestir dans d'autres publications.
J'ai bien sur dans mes auteurs certains qui ont beaucoup de succès. J'en ai aussi d'autres qui en ont beaucoup moins et qui écrivent une autre sorte de littérature.
À quoi sert l'argent que je gagne ? À continuer et surtout à me permettre d'éditer des textes qui n'auraient jamais pu l'être autrement.
Je parle de moi, mais d'autres éditeurs font la même chose.

Et pour les auteurs qui auront envoyé leur œuvre à 450 éditeurs différents, si elle n'est pas publiée, cela peut être aussi pour une autre raison que la soif pécuniaire de l'éditeur ?

Bien d'accord. Je pense que bcp d'éditeurs aimeraient ne publier que leurs coups de cœur, mais parfois, ils sont obligés de publier des livres bankable pour justement pouvoir continuer à publier leurs coups de cœur.
L'ivre-Book, je ne connais pas ta structure, mais je pense que tu as la tête sur les épaules, et que c'est un atout en tant qu'éditeur !

Si un auteur envoie son manuscrit à 450 editeurs alors il fait déjà partie de ces lourdeaux pas foutus de se renseigner sur les lignes éditoriales et polluent les boites mails inutilement. Cela est déjà significatif de son travail pour moi...

Ayant des goûts très disparates, tout ce que j'évite est un coup de cœur. Certains auront dû succès, d'autres moins mais en tant qu'éditeur, je suis content de ce que je fais

Citation :

Ayant des goûts très disparates, tout ce que j'évite est un coup de cœur.

Tout ce que vous évitez ou tout ce que vous éditez ?

Éditer, pardon   

Lourinki a écrit:

Après ça tourne forcément un peu en rond simplement parce qu'il s'agit d'une discussion de groupe, mais le contenu est quand même intéressant, à défaut d'être structuré !

Le fait que ça "se morde la queue" (oui paty, ce n'est pas le terme exact) n'enlève rien à l’intérêt et la pertinence des divers com. C'est juste que ça tourne en rond, point. avec les nausées qui vont avec.

En tout cas, les échanges ont été fructueux sur ce sujet.
Ils auront sans doute permis de ne pas s'alarmer devant les refus (injustifiés ?) de nos ME rêvées.

Puisse le plaisir d'écrire perdurer malgré les incertitudes de l'édition ...

Revenu de vacances ou archéologue dans l'âme ?

Les mots font l'écrit vain .....

Houlà... Aucun éditeur ne publiera  s'il pense que le seuil de rentablilité ne sera pas atteint, ou au minimum que ce soit une opération blanche, c'est un fait, sauf pour les grosses maisons qui peuvent se permettre de faire des paris sur l'avenir d'un auteur, mais là, il faut vraiment que l'écriture sorte du lot. C'est un des nombreux paramètres dont il faut tenir compte, comme celui d'être dans l'air du temps (actualité) , de coller à un lectorat qui existe etc etc etc... Attention aussi à ne pas sombrer dans le "personne n'en a quelque chose à foutre de moi" parce que le premier roman, voir les suivants, c'est plutôt pour soi, pour se soigner qu'on les écrit, et lorsqu'on s'aperçoit que ça n'interesse personne, la depression n'est pas loin. Prendre du recul, se poser les bonnes questions , apprendre à se connaitre et relativiser, sont les clefs d'un bon rapport à l'écriture.
Je vais dire un truc terrible, mais un auteur ayant la capacité de raisonner comme un marchand, et d'être stratégique, c'est aussi un plus.

Je ne suis pas sûre qu'il soit utile de déterrer ce sujet, Emmanuel. Il a déjà fait couler beaucoup d'encre.