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 Genres Littéraires

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quant au roman, dont parlait shub, il a longtemps été considéré comme un sous-genre, ni épopée, ni tragédie/comédie, ni poème lyrique. c'était une transgression. lecteur de roman était une insulte au XVIIIe siècle. ce genre est devenu, du fait, je pense, de son succès, ultra normé. pour moi c'est inhérent à la société, elle nivèle les différences. ce qu'elle accueille, elle en fait mécaniquement une norme. je pense que c'est vrai pour la société française, mais aussi pour toutes les autres.
 
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Citation :
On préférerait rester dans un cadre plutôt que partir découvrir ?

ce que dit Jauss, et j'y souscris volontiers, c'est qu'on ne peut pas échapper à l'horizon d'attente. polar, poésie, fantasy signifient forcément quelque chose pour le lecteur. après, un lecteur ouvert jouit de la transgression. le lecteur fermé, non
 
Shub
   
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Shub  /  Roberto Bel-Agneau


Je crois que les motivations du lecteur qui rentre dans une librairie vont de "je voudrais du Régine Desforges ou du Guy des Cars et rien d'autre" à "proposez-moi qq chose de bien et qui me surprenne, peu importe le genre". Avec un petit plus "j'aime plutôt ceci, pas cela, etc."

Cette histoire du genre (théorie du genre?) ne fonctionne véritablement que pour les historiens de la littérature, ceux qui vont faire des recherches profondes pour trouver les déterminants éventuels, comme p. ex. "il y a eu les surréalistes parce qu'avant il y a eu Tzara, avant lui Rimbaud, avant Lautréamont et Sade, Baudelaire, etc."
Il y a la théorie du genre façon savante et/ou universitaire, une approche (post) structuraliste genre comment classer les œuvres selon leur appartenance avec des questions d'histoire forcément liées comme p.ex. la "naissance de la tragédie" avec Eschyle ou de la farce/comédie avec Aristophane, et une sorte de praxis du libraire ou du vendeur, totalement différente qui essaie de cerner les motivations de son client pour lui vendre qq chose qu'elle attend. Ou qu'elle espère et peut-être n'attend pas sinon d'être (agréablement) surprise !
Nous qui écrivons tombons dans l'escarcelle de la 2ème catégorie non ? Par contre, quand on se met à écrire, on a forcément nos éléments de culture perso qui nous font aller dans telle ou telle direction... Avec la dimension narcissique, "je voudrais être le prochain Musso ou Echenoz ou Tolkien mais surtout pas Houellebecq", bref tout ce qu'on peut fantasmer...
 
Hiver
   
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Hiver  /  La Papesse


Oui, le roman était synonyme de débauche sans talent et sans âme, de fruit du diable avant le XVIIIème siècle. C'est assez drôle de voir son succès actuel.


Attention, au passage, à ne pas confondre "genre", "registre" et "courant". Ce n'est pas tout à fait la même chose.
 
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oui, c'est vrai, je me suis trompé, j'hésitais un peu, c'est au XVII que c'était très mal de lire des romans. au XVIII c'est devenu un genre un peu plus fréquentable. mais même au XIXe siècle, pourtant considéré aujourd'hui comme le grand siècle du roman... et de la poésie, c'est le theâtre qui était vraiment synonyme de gloire littéraire. theâtre qu'on ne lit presque plus aujourd'hui. c'est comme si la conscience était toujours en retard
 
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Citation :
au XVIII c'est devenu un genre un peu plus fréquentable

Pourtant dans le Rouge de Stendhal (1830), on sent qu'il y a une certaine hérésie à lire des romans (Voltaire etc.) ou même des pièces (Racine...), ou du moins ce n'est pas de la lecture recommandable, et cela traduit certainement une véracité historique.
 
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oui, un peu, pas absolument
 
Shub
   
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Shub  /  Roberto Bel-Agneau


porthos a écrit:
Citation :
au XVIII c'est devenu un genre un peu plus fréquentable

Pourtant dans le Rouge de Stendhal (1830), on sent qu'il y a une certaine hérésie à lire des romans (Voltaire etc.) ou même des pièces (Racine...), ou du moins ce n'est pas de la lecture recommandable, et cela traduit certainement une véracité historique.

Je me souviens plus du tout de cela!! Faut dire que ça fait une paye que je l'ai lu et pas relu depuis.
Peut-être un facteur de classe non ? Comme un enjeu et un conflit entre l'aristocratie désargentée et la bourgeoisie naissante, chacune tendant à propager sa culture et donc à critiquer voire refuser celle d'en face ?
Le fondateurs (on devrait presque dire fondatrices) du roman sont (pour moi!) des aristocrates ce me semble comme Sévigné, Lafayette, Staël, etc. avec toutes des noms à particule. On pourrait presque parler d'un roman aristocratique, propagé et idéalisé par la noblesse comme une sorte d'emblème de leur culture et raffinement tendant à affirmer une supériorité de classe inhérente, et d'autre part le roman bourgeois sinon petit-bourgeois d'une autre nature, avec sa critique par Balzac, Hugo et surtout Zola, non ?

Suis pas assez fort en histoire de la littérature française pour me décider...
 
Hiver
   
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Hiver  /  La Papesse


Dictionnaire universel de Furetière, 1690 a écrit:

1. ROMANS : [...] Livres fabuleux qui contiennent des histoires d’amour et de chevalerie, inventées pour divertir & occuper des fainéants.
Surprised par exemple.
(et encore, ici c'est relativement mignon).

de toute manière le roman est un grand monstre un peu difficile à définir clairement.
 
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on fait traditionnellement remonter les origines du roman au douzième siècle, avec les romans de chevalerie, de chrétien de troy par exemple, ou le roman de Thèbes. mais des œuvres antérieures, comme le satiricon, peuvent permettre de nuancer un peu cette thèse.

partant de là, on définit le roman en opposition avec l'épopée, au moyen âge la chanson de geste, en ce qu'il narre un destin individuel plutôt que collectif. le roman serait d'avantage tournée vers la subjectivité, la psychologie et accompagnerait l'affirmation de l'individu.
 
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J'en ai une autre  :mrgreen: 
romans :  Pervertissent les masses. Sont moins immoraux en feuilletons qu'en volumes. Seuls les romans historiques peuvent être tolérés parce qu'ils enseignent l'histoire. Il y a des romans écrits avec la pointe d'un scalpel, d'autres qui reposent sur la pointe d'une aiguille.

Merci flauflau (bert)
 
   
    
                         
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