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 La notion du temps dans vos récits

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Géronimo
   
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Géronimo  /  Tapage au bout de la nuit


Hey tout le monde !

Comment faites-vous pour insérer la notion du temps qui passe dans vos récits ? Je n'aime pas trop la solution qui consiste à commencer un nouveau chapitre avec une indication du style : "Dix ans plus tard, Machin plantait toujours des carottes" ou "Après cinq ans, Truc n'était toujours pas d'accord". Je trouve ces interventions trop évidentes. Sinon, il y a l'autre solution qui consiste à insérer la notion dans le dialogue, ou dans un événement (un anniversaire, un départ...) mais je trouve que ça casse vraiment le récit.

Et vous, comment faites-vous ?
 
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Invité  /  Invité


Salut,

personnellement j'ai toujours opté pour des solutions assez basiques du style "Il pleura pendant des jours, qui devinrent des années" et de manière générale j'extériorise l'énonciation de la date. Je la glisse avant le texte en italique, un peu comme un sous-titre.

Je préfère donner des dates précises, ce qui permet de rendre implicite la formulation du "5 ans passèrent". Je suis plus du genre à dire "en 1984 il planta des voitures au Mexique et en 2004 (donc implicitement 20 ans plus tard) il répara des choux sur la lune".
 
Manduleen
   
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Manduleen  /  Tapage au bout de la nuit


J'aime le côté capricieux du temps, et j'aime donc ne pas le quantifié de façon exacte. Ce qui va le quantifier, c'est le paysage qui a changé sous l'action des saison, la pousière qui se dépose sur les meubles, les choses qui se décomposent, des ponts qui se batissent... Et les personnages eux, peuvent se voir arriver un enfant, plus ou moins grand selon la durée qui s'est écoulé, avoir des rides...

Bref, si l'auteur est capable de me faire comprendre clairement que plus ou moins de temps s'est écoulé, sans le dire directement, ça me va très bien. Par contre si la durée a un impact vraiment important et bien autant dire, il s'était écoulé tant d'heures, de jours ou d'années.
 
Gowelt
   
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Gowelt  /  Clochard céleste


Tu peux intégrer ton ellipse "activement" dans une phrase. Au lieu de "Dix ans plus tard, Machin plantait toujours des carottes", la formulation syntaxique "Machin [continua de planter / planta] des carottes [pendant dix ans / les dix années qui suivirent]" peut être une bonne option. Elle nous permet de nous poser les bonnes questions : pourquoi interrompre l'ellipse à ce moment ?
Machin, au bout de dix ans, décide d'arrêter de planter des carottes, ce qui implique une interruption de l'action, dans ce cas tu peux compléter ta phrase par "après quoi il décida de prendre sa retraite". Si tu veux intégrer une autre action, il faut comprendre le rapport entre celle-ci et le fait que le personnage plante des carottes. Si c'est Chose qui lui rend visite, par exemple, pour lui conseiller d'arrêter de planter des carottes, parce que les pommes de terre sont plus rentables, mais que Machin ne l'écoute pas et qu'il continue, tu peux formuler autrement la première phrase : "Machin continua de planter des carottes [sereinement / sans se poser de question] pendant dix ans". En tout cas, le fait que tu coupes ton ellipse à ce moment implique une rupture, et l'expliciter pourrait permettre à ton récit d'être plus dynamique.

Manduleen a écrit:
Bref, si l'auteur est capable de me faire comprendre clairement que plus ou moins de temps s'est écoulé, sans le dire directement, ça me va très bien.

Cela me semble assez juste. Quand les chiffres ne sont pas nécessaires, des mots plus ou moins vagues laissent une plus grande liberté à l'imagination. Quand tu n'as pas besoin de préciser "vingt ans", le terme "longtemps" peut très bien convenir, que tu agrémentes ensuite par "assez", "très", etc.
 
Inigo
   
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Inigo  /  La fantasy, c'est pas de la littérature


Cela dépend si tu veux être précis dans la notion de temps, du moins au moment où tu expliques l'ellipse.

Tu peux commencer par "Les années passèrent et Machin continua à planter des carottes". Et un peu plus loin, tu peux caser le nombre d'années écoulées. "Alors qu'il épluchait ses carottes, Machin se remémora ce jour si particulier 10 ans plutôt où il avait commencé à planter des carottes". Après le souci avec la notion du temps, c'est qu'il faut insister un poil dessus pour ne pas perdre le lecteur.
 
idmuse
   
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idmuse  /  Blanchisseur de campagnes


Dans un truc, j'ai mis:
Il y a sept ans.
Puis le chapitre suivant
Aujourd'hui.
(c'était comme une intro au texte)
J'ai bien aimé cette façon.

Sinon parfois, ça peut tomber dans la discussion. Ex: au début du tome 5 d'une de mes séries, la fille arrive dans le bureau de son ex, et il essaie de calculer le temps qui a passé. Du coup, il lance un : ça fait combien de temps? Douze ans? - Quatorze.
Bam.
http://www.suzanneroy.net
 
paperhead
   
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paperhead  /  Magicien d'Oz


Je fais quelque chose qui est à la fois terriblement fatiguant pour ma plume et mon clavier, mais qui reste un très bon exercice : je raconte le temps.
S'il s'est écoulé un mois entre un moment A et un moment B, je narre les petits riens qui ont pu se passer dans cette intervalle de temps, sans vraiment y accorder trop d'importance. Le but est juste de faire ressentir le temps passé au lecteur.
Après, je ne cache pas que ça peut-être lourd si l'ellipse est plus longue Razz 
 
L.Aime
   
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L.Aime  /  Petit chose


Personnellement, j'aime bien séparer les époques du récit avec différentes parties. Du coup je peux avoir une partie 1984 et une partie 1990, parce que j'aime bien les dates précises.
Sinon j'approuve les conseils ci-dessus.
Après tu peux aussi choisir de laisser le lecteur dans le flou une page ou deux avant que la question du temps ne soit naturellement abordée.
http://mademoisellecordelia.fr/
 
   
    
                         
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