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 Imaginer un gouvernement totalitaire au sein d'une Dystopie ?

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Plume d'Albatros
   
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Plume d'Albatros  /  Homme invisible


Bonjour,

J'aurais souhaité avoir votre aide sur un sujet qui me turlupine quand même vachement ! Je suis assez jeune et je m'y connais assez peu en politique, seulement j'écris actuellement un roman se déroulant plusieurs siècles dans le futur et où siège un régime totalitaire. C'est du post-apocalyptique/Dystopie, et je voulais un Gouvernement tout puissant qui maîtrise les populations en contrôlant totalement les médias. Dirigeant la vie de chaque individus en les regroupant dans des castes en fonction de leurs milieux sociaux etc et ayant ainsi un pouvoir absolu sur leurs vies... C'est en les élevant dans la crainte de nouvelles guerres qu'ils les forcent à adopter une conduite servile, leurs faisant perdre petit à petit toutes leurs libertés fondamentales & individuelles.

En plus de ça, cette "dystopie" se situe sur les ruines de l'Europe, chacun des pays Européen ayant décidé - pour survivre aux guerres nucléaires engagés avec les autres puissances mondiales - de se regrouper sous un seul emblème, une Nation Unique nommée Europa.

Du coup, je me bouffe depuis des jours et des jours tout ce que je peux trouver à la bibliothèque ou sur le net sur les différents régimes totalitaires, les dictatures et également sur le concept de Nation Européene.

Seulement je suis au bord de l'indigestion, avec l'impression de ne pas avoir avancer d'un iota !

Malheureusement, j'ai l'impression que si j'écris un tel roman, je dois absolument être calée sur le contexte socio-politique de l'Univers de mon bouquin... Sinon j'ai peur que ce soit bancal. J'aimerais pouvoir crédibiliser l'histoire au mieux.

Je n'ai pour l'instant pas prévu de romances dans ce roman, ni rien de ce type qu'on vois habituellement dans la plupart des romans de ce genre et qui permet de "nourrir" l'histoire malgré tout. En fait, tout l'intrigue repose uniquement sur la volonté de l’héroine à regagner une libertés qui est, au fil des années, devenus un concept lointain qui n'existe presque plus dans l'imaginaire collectif. En réprimant toutes formes d'art, le Gouvernement s'assure que les populations n'évoluent plus ! Et c'est contre cette stagnation que doit se battre les héros du livres... Cela implique qu'ils parviennent à sortir de leur léthargie, en prenant conscience de ce qu'il n'ont pas, et n'ont d'ailleurs jamais eut.

Il est donc d'une importance capitale que le fonctionnement politique que je veux instaurer pour mon roman soit d'une solidité en béton. Et honnêtement, devant la tâche de touuut ce que j'ai à accomplir pour y parvenir, je me sent vraiment minuscule et ça me décourage vraiment !

Je ne parviens pas à savoir par quoi commencer, si il faut d'abord que j'imagine les différentes lois d'exceptions créer par ce nouveau Gouvernement, où si je dois d'abord construire un "squelette" de ce Gouvernement, avec les différents postes clés, si je dois aborder en premier le thème de l'unification des pouvoirs etc... Autant de choses qui semblent me dépasser totalement !

Du coup j'aimerais vraiment avoir votre avis sur le sujet, pour construire de toute pièce un gouvernement totalitaire venu du futur, vous commenceriez par quoi ? Et quels seraient selon vous les pistes disons les... "moins crédibles" ?

Merci d'avance pour votre aide ! Bisous !  Razz 
 
Inigo
   
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Inigo  /  La fantasy, c'est pas de la littérature


Hey ! Effectivement, bien définir ton univers politique est important dans une dystopie.

Bon je ne t'apporterai sûrement pas la réponse la plus complète (parce que bon, il est tard) mais je peux te donner un début de coup de main.

La première chose à laquelle tu dois penser quand tu veux créer un gouvernement totalitaire dystopique, c'est qui dirige. Est-ce un conseil ? un chef d'état unique tout puissant ? (empereur, roi, président, premier consul à vie, chevaucheur de dragons, comme tu veux) une assemblée/parlement rassemblant uniquement les oligarques ?

C'est finalement ce qui ressort en premier quand on parle d'une dictature futuriste. Regarde Star Wars, c'est l'Empire et l'Empereur. Dans 1984, c'est Big Brother. Dans V pour Vendetta, c'est le Chancelier (avec un conseil restreint). Bon je triche un peu dans mes exemples. Il arrive souvent que la figure qui passe pour le chef suprême n'est qu'un pantin, une illusion ou une allégorie qui n'est là que pour le peuple. C'est le cas dans Equilibrium (le Matrix du pauvre).

L'autre angle d'approche, c'est simplement de définir les castes et quels sont leurs différences (libertés, droits, etc...). Ca te permet de créer un régime totalitaire sans avoir à trop parler du gouvernement en lui même (ça fait plus comme dans le Meilleur des Mondes du coup).

Ma réponse n'est pas parfaite mais j'espère qu'elle pourra t'aider !
 
Plume d'Albatros
   
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Plume d'Albatros  /  Homme invisible


Re-coucou ! Merci beaucoup pour ta réponse ! Je pense avoir déjà un peu effleuré les deux points de vue que tu propose, j'avais déjà conçu un petit wiki avec une ébauche de ce que j'envisageais...

Extrait Wiki:


Voilà rapidement quelques extraits concernant le sujet... Mais du coup, je l'ai vraiment survolé, en créant par exemple des membres du gouvernement, d'avantage en me basant sur ce qui m'arrangeait d'un point de vu littéraire, qu'en me posant des questions d'ordre politique !

Je vais cette fois-ci essayer de réecrire tout ça en essayant de creuser un peu plus autours de ce "symbole du gouvernement", comme tu dis ! A savoir qui tire les ficelles et pourquoi...

Pour l'instant j'ai pleins d'idées sur le sujet, mais ma non-connaissance du domaine politique ne me permet pas encore de toutes les assembler de façon cohérente ! :/

En tout cas, encore une fois merci pour ta réponse ! Je vais tout de suite me mettre à réfléchir de façon plus poussée sur les différents points que tu viens d'aborder ! (:
 
Delf
   
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Delf  /  Journal du posteur


Et si plutôt que te pencher sur la politique 'réelle' tu lisais des romans de dystopie qui utilisent ce ressort? As-tu lu 'La Dictature Aléatoire' de Gabriel Arlys, qui fréquente ce forum sous le pseudo Tombe.ch? Son roman offre un éclairage intéressant, et tu pourrait papoter dictature avec l'auteur en MP Wink
Bonne chance en tout cas pour ta rédaction qui me semble ambitieuse et menée avec rigueur!
http://www.delphine-laurent.com/
 
Fisch Ton Kan
   
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Fisch Ton Kan  /  Autostoppeur galactique


Je n'ai pas vraiment de conseils à te donner, mais je tiens à t'écrire un petit mot d'encouragement ! Ton projet a l'air vachement chouette et il me fait saliver d'avance Smile
 
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Invité  /  Invité


Salut !

Ton projet est intéressant et je vais le suivre de très près, puisque mes écrits également concernent la création d'un ou plusieurs gouvernements de différents types.

Pour ma part, mes études en droit m'aident beaucoup pour cela, et pour une république que j'ai crée, j'en ai écrit sa propre constitution.

Si je devais te donner un conseil sur ce par quoi commencer (j'ai pas lut les autres commentaires, ils disent peut-être déjà la même chose), c'est de débuter par la tête du gouvernement, à savoir l'homme, ou les hommes (plus rare) qui a(ont) le pouvoir. De le définir, de définir à quel point il est puissant, est-ce qu'il y a tout de même des institutions qui freinent légèrement son pouvoir ? comment l'as t-il obtenu ? et enfin, est-il légitime ? (certaines dictatures sont légitimes) Cet homme/gouvernement sera la clé je pense qui te permettra de débloquer ta situation de page blanche.

Etant donné que tout gravite autour de lui, tu pourras créer, en le gardant à l'esprit, toute la structure qu'il a formé.

Si tu veut on peut en parler en MP, j'ai déjà beaucoup réfléchi au sujet pour mes propres écrits et j'ose espérer que je te serai d'une quelconque aide si j'avais un peu plus d'informations à disposition Wink
 
Le Condor des Andes
   
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Le Condor des Andes  /  Rapace du monde


Une remarque comme ça : l'un des éléments les plus menaçants, terrifiants des régimes totalitaires et surtout de leur illustration dans la littérature dystopique, c'est que leur fonctionnement est, en fait, rarement explicité. Le plus souvent, on a le "Pouvoir", qui peut être incarné (Big Brother dans 1984) ou pas (Le Meilleur des Mondes), ce pouvoir est total, absolu, monolithique, inamovible et même éternel, et il n'est pas décrit de l'intérieur. C'est une "boîte noire" : il y a des choses qui y entrent (des informations) et des choses qui en sortent (des ordres) mais on ne sait pas comment ni pourquoi tout cela se fait.

Et historiquement, c'est l'une des très grandes caractéristiques de ces pouvoirs totalitaires, justement. Parce qu'ils ne reposent pas sur la loi, sur des institutions, des mandats explicites, une constitution qui détaille les différents degrés de pouvoirs et de responsabilité de chacun. Il n'y a rien de tout cela, pour une raison simple : c'est un énorme facteur d'insécurité. Quand on ne peut pas se fier à un texte, à un ordre politique explicite, compréhensible, quand chaque action, chaque position, chaque pensée même peut, du jour au lendemain, devenir interdite sur le bon vouloir du "Pouvoir", sans qu'il n'ai à se justifier ou à expliquer, et surtout quand même ceux qui font partie de ce pouvoir savent que leur place (et leur tête) ne tient qu'à la bonne volonté de ceux qui sont à l'échelon supérieur de la hiérarchie, c'est dans ce genre de contexte qu'on obtient la Terreur, ressort fondamental de tout régime totalitaire.

D'ailleurs, les institutions nazies, par exemples, c'était le gros foutoir : elles étaient nombreuses, mouvantes, aux missions mal définies, certaines entrant en concurrence, en compétition pour satisfaire le Chef...

Bref. C'est la grande différence entre les régimes totalitaires et l'état de droit. D'ailleurs ces régimes totalitaires sont aussi à l'opposé de la conception de l'Etat moderne développée et mise en application en Europe.

Tout ça pour dire que je ne suis pas certain qu'il soit judicieux de détailler un régime totalitaire fictif. Il ne faut surtout pas le traiter comme on traiterait un régime légal rationnel comme le nôtre. Il vaut mieux avoir des notions sur le principe d'autorité, de soumission à l'autorité, de pouvoir symbolique, de manipulation des masses... lire le "Discours de la servitude volontaire", pour commencer.

Voilà voilà Very Happy
 
Sethi
   
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Sethi  /  Double assassiné dans la rue Morgue


Salut !

Cette histoire de caste ramène beaucoup à Divergente, non ?

Et pour ma culture, qu'est ce qu'une dystopsie ?

J'ai vu en cours que le concept révélateur d'un gouvernement totalitaire est la dsicipline. Si ça peut t'aider ^^
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Gwenouille
   
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Gwenouille  /  Roland curieux


Ahhh une dystopie... en tout cas dans les bouquins, c'est souvent une Utopie confrontée à une faille dans son système... ^^'
Au passage, divergent est sorti au ciné ^^

Tu dis que tu n'as pas avancé mais au contraire, je pense que tu tiens le bon bout. Pars des éléments que tu as déjà. C'est un peu comme une équation que tu dois résoudre. Tu sais contre quoi se bat ton héroine : contre la stagnation.
Pars aussi du principe que dans un peuple, y'aura toujours des gens qui naturellement vont remettre en cause ce qui est, tel que l'autorité, le fonctionnement de leur peuple. Pourquoi ? Parce que tout régime totalitaire, ou même pas totalitaire, disons que tout régime a des failles. Et que la faille est un déclencheur. C'est d'ailleurs pour ca que le régime cherche à tout contrôler, car si tu contrôles tout, tu élimines, en théorie, les failles. Sauf qu'éliminer toutes les failles est théoriquement impossible.
Il pourrait donc y avoir une faille, à un moment, qui lance le fait que ton héroïne veuille se rebeller.
Tu as déjà énoncé quelques règles de ton monde. La construction d'une dystopie n'est pas vraiment différente de la construction d'une ville ou d'un monde avec les lois qui les régissent. Les questions que tu dois te poser, maintenant, c'est "par quel moyen le régime exerce-t-il son autorité ? Comment met-il en application ses lois? Quelles conséquences ont-elles ? Qu'est-ce que tout cela va-t-il impliquer ? En quoi n'est-ce pas acceptable ?" Suite à ça seulement, tu vas voir qu'une structure de base commence à apparaitre. Tu vas voir que t'auras besoin d'exécutants pour exécuter les ordres du parti. D'une menace (la peur). Etc. Et une fois que tu auras cette structure de base, tu vas pouvoir greffer autour, compléter tes règles et l'organisation générale de ton monde, etc
^^
Bon courage


Dernière édition par Gwenouille le Jeu 24 Avr 2014 - 13:38, édité 2 fois
 
Sethi
   
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Sethi  /  Double assassiné dans la rue Morgue


Gwenouille a écrit:
Ahhh une dystopie... en tout cas dans les bouquins, c'est souvent une Utopie confrontée à une faille dans son système... ^^'
Au passage, divergent est sortie au ciné ^^

Oui je suis allé le voir ! J'aimerais lire le livre mais j'ai peur de tomber sur le même genre qu'Hunger Games (c'est à dire pas extra). M'enfin j'arrête de flooder ^^
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Gwenouille
   
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Gwenouille  /  Roland curieux


Sincèrement, je n'ai pas lu Hunger Games, mais j'ai plutôt bien aimé divergent. Le récit est au présent par contre (je suis pas fan du présent ^^). Je pense que le concept est tout de même légèrement plus recherché et complexe que celui d'Hunger Games Smile
 
Mélisande
   
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Mélisande  /  Petit chose


+1 pour Condor des Andes.
La structure d'un régime totalitaire est souvent tellement brumeuse que toutes les pistes sont brouillées: pour le citoyen, le seul chemin rapide et sans danger c'est de se conformer aux règles sans se poser de questions (c'est en fait ce que cherche le régime)

Mais je pense aussi que, lorsqu'on est dans un régime totalitaire efficace, on a de toute manière plus les moyens de réfléchir: on reçoit une éducation biaisée, on nous pousse au conformisme, la pensée que l'état transcende l'individu et que l'individu n'a aucune valeur est partout, bref, on est prisonnier parce qu'on ne sait pas penser. Et du coup, on sent qu'il y a un problème, mais on est incapable de mettre le doigt dessus. On est prisonnier de notre propre manque d'esprit critique.

Tout ça pour dire que tu n'as peut-être pas besoin de tout décrire/tout développer concernant le système et ses mécanismes: de toute façon, un citoyen lambda sera incapable d'y accéder.

Bonne continuation !

Mélisande.
 
Sethi
   
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Sethi  /  Double assassiné dans la rue Morgue


Gwenouille a écrit:
Sincèrement, je n'ai pas lu Hunger Games, mais j'ai plutôt bien aimé divergent. Le récit est au présent par contre (je suis pas fan du présent ^^). Je pense que le concept est tout de même légèrement plus recherché et complexe que celui d'Hunger Games Smile

Au présent... tiens tiens comme HG quoi  :mrgreen: 

Je le lirais si j'en ait l'occasion, pour le moment je cherche plutôt à acheter La croisée des Âmes ^^
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Trikopp
   
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Bon, je voulais répondre, mais j'ai eu la bonne idée de lire les commentaires précédents, et je vais donc éviter de répéter ce qui a été dit (au passage, Condor des Andes, je trouve ta remarque sur la polymorphie imprévisible des dictatures très pertinente).

Je vais donc tâcher d'apporter quelques remarques complémentaires.


Tout d'abord, en ce qui concerne le dirigeant (individu ou groupe) : il est important de se concentrer dessus, comme dit précédemment. Mais il faut remarquer (cela t'aidera peut-être) que ce type d'entité a, dans de nombreuses fictions, un pouvoir démesuré. Un pouvoir qui dépasse même la somme des pouvoirs de tous ceux qu'elle domine. Prend le modèle "Seigneur des anneaux" (devenu un topos) : un seigneur noir surpuissant avec une armée d'individus de moindre envergure qui dépendent de leur chef pour exister en tant que force.

Ensuite, au sujet du fonctionnement de ton gouvernement, voici ma remarque. Une dystopie est un système clôt, s'auto-alimentant, et ayant pour but d'écraser l'individu. J'ai participé il y a quelques années sur un dossier traitant de la dystopie dans le théâtre, et je m'occupais de Samuel Beckett. Si tu prends ses pièces principales, on y retrouve la déconstruction de l'individu au point de vue de la structure mentale, une déconstruction le plus souvent marquée par une déconstruction physique, une dégradation du corps. Ton gouvernement doit fonctionner selon un système étouffant de compression. Ensuite, il y a de multiples moyens de faire régner la terreur (pour une part présentés dans les précédents commentaires).

Pour finir, je dirai que commencer par le chef pour construire ton gouvernement autour n'est pas forcément la meilleure méthode.Tu risquerais d'obtenir un os solide avec seulement un peu de viande. Construit le squelette entier. Et un gouvernement dystopique n'est pas forcément pourvu d'une instance terrifiante et identifiable. Tu peux tout à fait imaginer un gouvernement insidieux et invisible qui canalise le peuple si sournoisement qu'il ne semble pas être un gouvernement puissant.


Enfin, tu as déjà beaucoup de matière (j'ai lu ton texte Wiki, il est bien). Bon courage !  :head: 
 
Tombe.ch
   
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Tombe.ch  /  Gloire de son pair


Hello,
je viens ajouter mon grain de sable.

D'après ce que tu nous dis, il me semble que les règles de ta civilisation seront plus importantes que les entités/personnages qui les feront appliquer... J'ai personnellement écrit une charte des lois à respecter pour créer ma "dictature aléatoire" (merci Delf).

Sinon je te recommanderai deux lectures qui n'ont pas été citées dans les autres commentaires jusqu'à présent: "Farenheit 451" de Ray Bradburry (un monde où tous les livres sont brûlés = parallèle avec la destruction de l'art dans ton monde) et surtout "La zone de dehors" d'Alain Damasio (également auteur de La horde du contrevent), où tu trouveras énormément de parallèles avec ton projet: unification après guerres nucléaires, systèmes de "claste" (classement + castes), recherche de liberté des héros... le tout avec une plume que je trouve extraordinaire.

Enfin dernier petit conseil: tu dis que tu ne cherches pas forcément à nourrir, à romancer plus que ça, mais à te concentrer surtout sur le fait de reconstruire un système totalitaire crédible. Sache que les gens qui lisent des romans ne sont pas prêts à lire des "docu-romans", ils ont besoin de s'attacher à des personnages, de sentir de l'émotion... Je te dis ça car c'est une des critiques majeures que j'ai reçu pour "la dictature aléatoire"...

Tout de bon pour ton projet.
A bientôt
 
   
    
                         
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