Celui du tronc va pas être plus lourd que les autres ?

Séléné.C a écrit:

Celui du tronc va pas être plus lourd que les autres ?

Si, mais rien d'insurmontable pour un gars normalement bâti : entre 25 et 30 kilos pour une taille moyenne. Après, y a toujours la possibilité de l'ouvrir et de vider les boyaux dans le sac avec la tête, histoire d'alléger d'une douzaine de kilos.

(modération : déconseillé aux mineurs):

Ou prendre des mesures

Bon là, faut connaître le taf pour savoir ce genre de choses. Dans une connerie pareille faut toujours être pragmatique. Y'a toujours un tibia qui peut coincer. Et forcément la nuit, ça te travaille de savoir si Donna (j'sais pas comment s'appelle ta femme) à pas un tibia trop long pour passer dans une marmite ou un truc du genre...

Pour la marmite je vais pas expliquer ici ça risque d'être bouillant et ça pourrait en inspirer certain, en cas de meurtre de belle mère   

Pareil, on part du principe que le gars veut se débarrasser du corps sans être pécho (ou du moins essayer, ce qui serait plus crédible pour un novice)
Et puis si il l'avait pas découpé, ou juste en deux partie (le mec est un peu couillon ) voir trois (un peu moins) t'as l'idée de folie là   

Il fait une recherche youtube, il tombe sur joseph kuklinski autrement appelé ice man, il téma le documentaire et surprise voit qu'une jambe passait pas. Allez go prendre les mesures en se réveillant pour pas faire la même erreur...

Sinon il a pommé un truc dans le congélo...

Et crois moi ça arrive souvent ça XD

    

Le_Chiant a écrit:

Séléné.C a écrit:

Celui du tronc va pas être plus lourd que les autres ?

Si, mais rien d'insurmontable pour un gars normalement bâti : entre 25 et 30 kilos pour une taille moyenne. Après, y a toujours la possibilité de l'ouvrir et de vider les boyaux dans le sac avec la tête, histoire d'alléger d'une douzaine de kilos.

Ou faire un sac de plus... Puisque la répartition a pour but d'obtenir des sacs plus faciles à transporter.

C'est drôle: il y a des gens qui ont l'air de s'y connaître en "découpage de tronc", poids des membres.
Ça tombe bien: il y a un serial killer dans mon roman et je me posais des questions incongrues dans ce genre.
Bon il y a un (ou une) serial killer sur ce forum qui pourrait me renseigner par hasard ? 

C'est vrai que je viens de téma ton idée doc, mais après plusieurs semaines euh, des remords... Remarque ouais ça pourrait passer, un truc post-traumatique en quelques sortes. Encore que...
Mais quand même j'aimerais bien lire ton texte oslo, rien que pour voir la psyché du gars. Parce que, à partir du moment ou tu pètes un corps, tu sais quoi en faire. Tu te dis pas "hey, on va découper ça, et puis on se le mettra au congel une bonne quarantaine d'années, histoire d'avoir une idée"
À moins de s'en battre totalement les cacahuètes, parce-que t'en as tellement l'habitude de tué des mecs après tout.

Sinon j'aime bien ce genre d'histoire moi   Quel sadique !

@Shub yes moi, moi ! je suis documenté   

Faut voir... Si le type est porté aux variations d'humeur, on peut tout craindre.

Exemple à la con n° 1:

Exemple à la con N°2:

Le_Chiant a écrit:

Oslo a écrit:

J'ai pensé qu'il voulait déplacer les sacs, ouvrir les sacs ou les toucher mais je ne trouve encore pas POURQUOI il voudrait le faire.

Quand tu découpes un corps, surtout celui d'une gonzesse, le truc casse-burnes par excellence, c'est toutes les breloques. Les colliers, les bracelets ; tout ça se prend dans la lame et ça déglingue le matos. Une bête chaîne en or avec un Jésus qui pend au bout (et même sans le Jésus) peut faire sauter une chaîne de tronçonneuse. Y a aussi quand t'attaques le cou au surin et que ça se prend dans le collier de perles, que ça roule partout – la merde à ravoir, surtout qu'il faut bien tout récupérer pour pas laisser de preuve.

Du coup, quand on découpe, on vire toute la quincaille avant. Ton gars pourrait aller au congélo pour glisser tout ça dans les sacs. Restitution d'effets personnels, genre 'scusez-moi m'dame, j'vous rends vos saletés – remords ultimes et absurdes.

Et pour les sacs, comptes-en cinq : un pour la tête, un pour le tronc, un pour les deux bras et un par jambe – le compte est bon.

De rien.

c'est tout de suite plus facile dès qu'on a un peu d'expérience!

Judas a écrit:

@Shub yes moi, moi ! je suis documenté   

Super: on a un serial killer sur le site. Ou alors qq qui a l'air (très) documenté...

Bon ça m'évitera de consulter le livre bien connu "Annuaire des serial killer pour écrivains de roman policier". 

@séléné c'est vrai que vue comme ça XD

Par contre et promis j'arrête avec le flood, même si c'est pas vraiment du flood, mais la tronçonneuse quoi   

J'veux dire avec une bonne petite scie à main, voir un couteau de boucher et même un gros couteau aiguisé, si tu sais où tailler tu dépiautes un corps easy... Tu coupes aux articus, après tu cisailles les ligaments et tendons. Tu fais pivoter le membre dans le sens qui est pas naturel, tu pète l'articulations, tu coupes les derniers ligaments, tu refais pivoter, dernier petit coup de couteau, tu tire et hop, découpe propre et efficace. Fin ça c'est pour la cuisse, parce-que pour un bras une fois que l'articulation est pété tu tire et ça vient.   

Au passage hein, j'suis pas un...

Spoiler:

au putain le jeu de mots de merde  

Après, on peut penser qu'il descend au sous-sol pour chercher quelque chose (bière, bouteille de vin etc), et que là il s'aperçoit que quelque chose ne va pas avec le congélateur, qu'il est légèrement entrouvert par exemple

Merci beaucoup pour les conseils, c'est toujours un plaisir de constater que certains s'y connaissent un peu plus que ce que l'on souhaiterait pour notre sécurité en matière de décapitation.

J'ai écrit le passage dont il est question. Il s'agit d'un premier jet et il est bien sûr à retravailler. Je le post ici comme convenu:

Thomas rentre chez lui à pied. Pas la peine de payer un taxi ou de se faire chier en autobus, il reste plus d’une heure avant la visite de son patron. Marcher lui permet de décompresser un peu et de réfléchir aux mots qu’il devra employer pour livrer son lourd secret. Ce genre d’aveu demande d’utiliser les bons mots au bon dosage, ce que Thomas n’a vraiment pas l’habitude de faire. Mais aujourd’hui, c’est différent. La manière dont il livrera cet aveu fera toute la différence. Il se doit d’être d’une extrême prudence. De toute manière, il n’a pas à tout lui raconter. Certains détails - comme son envie incessante de transpercer Marlène d’un couteau bien avant le drame - n’ont pas à être divulgués.  Louis n’a pas besoin de tout savoir. Un seul détail importe. C’est Olivier. Oui.  Olivier seul qui a foncé avec sa voiture sur la pauvre Marlène sans défense. Et ensuite, sous ses menaces, Thomas n’a pas eu d’autres choix que de cacher le corps. Olivier le disjoncté l’a forcé à le faire. Olivier le fou, le salaud, le sauté, le meurtrier. Oui, c’est ça. Les qualificatifs ne manqueront pas. Malade, cinglé, psychopathe, drogué. C’est ce qu’est Olivier. Et lui, lui, il n’est qu’un pauvre raté qui a perdu son chat. Rien de dangereux à cela. Voilà, c’est ce qu’il dira.

Et si Louis veut voir le corps ? Thomas arrête de marcher pendant quelques secondes en songeant à cette idée. C’est peu probable. Pourquoi voudrait-il faire cela ? Curiosité morbide ou simple besoin de voir pour croire. Thomas accélère le pas. Cette soudaine réflexion le met profondément mal à l’aise. Se confier à son patron, c’est une chose, mais lui montrer cinq morbides sacs de poubelle au fond de son congélateur crasse en est une autre. Et ça, c’est sans compter que son patron lui demandera peut-être d’en ouvrir un. Un seul juste pour vérifier. Encore moins probable mais quand même possible. L’estomac de Thomas se soulève rien qu’à y penser et il s’arrête de marcher pour cracher par terre. Puis, il reprend sa marche en accélérant ses foulées, de plus en plus vite à mesure qu’il s’approche de sa demeure. Il doit y aller. Oui. Il doit se rendre au sous-sol où il n’a jamais remis les pieds depuis cette sombre journée. Il doit voir ces sacs. Les toucher juste au cas. Se préparer au grand dévoilement. Se préparer pour le pire.

Crinqué, Thomas ouvre la porte de sa maison et s’engage dans les escaliers menant au sous-sol sans même porter attention à Picasso qui jappe et sautille autour de lui. Il dévale les marches en un temps record et s’arrête tout aussi vite en bas. Il observe au fond de la cave son gros congélateur blanc qui  émet de longs et bruyants grondements comme pour le narguer. Thomas prend une grande inspiration, ferme les yeux, expire puis déclare un « Je suis capable » haut et fort. Il se passe une main sur la nuque puis avance lentement vers le provocant appareil. Au passage, il remarque la hache toujours appuyée sur le mur, exactement là où il l’avait laissée après l’avoir nettoyée, et frissonne en la revoyant. Quelques pas plus loin, il dépose enfin ses mains sur le couvercle chaud du congélateur. Un frisson lui parcoure l’échine. Il glisse sa main droite sur la poignée. Alors qu’il ouvre enfin le congélateur, une forte odeur de marijuana lui parvient aux narines, juste avant qu’il réalise que les sacs ne sont plus là.

Alors voilà, si vous avez des critiques ou des commentaires, ne vous gênez pas !

Merci beaucoup

 

Sympa comme passage !

Pris de remords il décide en voyant sa tête de disparue dans les journaux de lui redonner un aspect humain en la recousant et en lui faisant une mise en beauté histoire de soulager quelque peu sa conscience.

Ou alors juste pour la violer.

Tout le monde viole des cadavres.

Prout.

Nan, en vrai, il peut y aller, pris de remords juste pour se recueillir et demander pardon, voir même chialer.

De toute façon, faut voir avant tout qui il est !
Parce que si c'est quelqu'un de normal, il irait pour faire des trucs normaux. Mais si c'est un schizo, ou un psycopathe...

Par exemple, il y va pour se recueillir, et la... PAF ! Il se sent attirer par la mort, ou le cadavre lui sourit, il l'embrasse... En bref, ça lui tape sur le système et il commence à devenir bizarre.
Son début de problème psychique s'aggrave de jour en jour : il va voir le cadavre tout les soirs avant de se coucher.
Et puis un jour, il rajoute dans le congélo le cadavre de son ami, de ses parents, de son bébé et de sa femme. Mais pas son chien.
Ça c'est cruel D:

Enfin bref.

Ou alors, il va vérifier si le corps est toujours la, et découvre des marques bizarres scarifiées.
Elle appartenait à un ordre satanique !   
Bientôt, d'étranges individus et d'étranges phénomènes se présente au fil des jours.
Crac, il se fait égorgé, scarifié de partout, empalé le rectum sur un poteau, avec des fils barbelés (parce que faut pas déconner, ça reste des satanistes).
Son pote s'en rends compte et mène l'enquète, comme un boulet.
A la fin, tout le monde meurt.

Prout.

C'est tout ce que je peux faire. Perso, c'est pas mon genre d'écriture.