Heu je répondais à Lourinki. Arrêtez de demander tout le temps quel est le rapport avec le sujet sauf quand c'est vraiment et manifestement hors sujet. Quand c'est vraiment hors sujet de ma part ce qui arrive (je suis faillible comme tout le monde!), sur demande je supprime le message avec le bouton "Editer" et même je m'excuse.
On dirait que certains ici sont incapables de comprendre: on cause et bien sûr des rapports entre les auteurs(es), éditeurs, ce forum et les autres membres. C'est pas facile facile à gérer. Surtout que la littérature est notre principal objet et vocation non ? C'est pourquoi on est là et pas sur un forum dédié à la cuisine thaï, encore que je n'ai aucun mépris pour elle.
Ou alors j'ai rien compris à ce forum qui se dit "un forum autour et sur  la littérature". Pas un forum de cuisine sur le temps de cuisson des œufs ou des épinards. S'il y avait des recettes pour écrire et se faire éditer, on le saurait depuis longtemps non ?
On fait du ping-pong ici ? Je te demande combien font 1+1 et tu réponds 2?
Des fois faut aller chercher ailleurs les réponses que dans le simple contenu du corps des messages. Les rapports qu'on entretient avec sa propre création se croisent et rentrent parfois (pas toujours!) en conflit avec ceux des autres membres mais surtout à essayer de comprendre ce qui peut se passer dans la tête des éditeurs ou dans leur gestion de leurs porte-monnaies et les inévitables effets de mode (au pire!).
C'est un forum sur l'écriture engageant des auteurs qui cherchent à se faire éditer (j'en fais partie!), des éditeurs et parfois des membres curieux. Et il y a une demande constante qui est aussi la mienne: pourquoi je n'arrive pas à me faire éditer ? Les éventuelles réponses et les raisons sont diverses et variées et des fois faut aller voir ailleurs, un peu plus loin pour répondre (ou tenter serait un terme + exact et approprié) aux demandes des gens.
Ou alors on se contente comme certains pour lesquels je n'ai aucun mépris à fournir des listes d'éditeurs (trices) longues comme le bras en leur disant "essayez ceux-là et si ça marche pas allez voir d'autres".
Un peu pauvre comme conception d'un forum de littérature non ? Faudrait essayer de voir un peu plus loin que le bout de son nez et le simple jeu des demandes-réponses élémentaires je crois. Sinon ce forum fort intéressant va devenir aussi pauvre qu'une certaine vision de la littérature que peuvent (parfois) avoir certains éditeurs.
c'est vous qui voyez comme dirait Laspalès/

Laura Atréïdes a écrit:

Du coup la perspective de "griller" toutes mes chances me terrorise.

Il faut quand même un peu dédramatiser l'envoi aux éditeurs...

Si vous avez un retour personnalisé et encourageant, vous retravaillez et vous renvoyez. Si c'est une lettre-type mais que vous croyez à votre étoile, vous entrez en contact directement avec l'éditeur et vous demandez quelles sont les chances que l'on réétudie votre texte une fois retravaillé.

Et surtout, vous continuez à écrire. Si ce roman n'est pas publié... ce sera le suivant.

Coline, j'ai un peu" abusé" sur l'emploi excessif de ce terme je te l'accorde hihi. L'éditions ne me terrifie pas vraiment sinon je n'aurai même pas tenté, c'est simplement que quand je fais quelque chose je me pose beaucoup de questions parce que je veux bien le faire. Et ne t'en fais pas ce ne sont pas des refus qui n’ôteront l'envie d'écrire, à l'heure actuelle je continue la rédaction de mon troisième roman.

Laura, j'étais comme toi avant, je me faisais des tas de noeuds au cerveau. Puis je me suis aperçue qu'en matière d'éditeur, le culot payait souvent. En réalité, on n'a rien à perdre.

Oui tu as bien raison ! Je pense que mes inquiétudes s'estomperont d'elles même au fil du temps. Les débuts sont souvent difficile

Même si je compte faire part dans quelques mois de mon retour d'expérience concernant l'envoi de mon premier roman, j'ai un élément de réponse à apporter.
J'ai tout récemment été contacté par la directrice littéraire d'une très grande maison parisienne et qui, avant de m'avoir au téléphone, m'avait contacté par mail pour m'expliquer l'importance de travail restant à accomplir en dépit des qualités de mon roman.
Décision a donc été prise de prendre en compte de toutes les remarques (pfiou...) et de renvoyer directement (on saute l'étape du stagiaire) une fois la tâche terminée (probablement plusieurs mois).
Donc pour répondre à la question : oui   

Effectivement on n'a rien à perdre. J'essaie de me souvenir de qui a envoyé 6 fois (six fois!) son manuscrit à la même maison d'édition avant de se voire finalement accepté (e). Je n'arrive + à retrouver son nom malheureusement. C'est bien d'avoir été contacté par une grand maison d'édition : ceci dit, cela ne constitue une garantie ou assurance en quoi que ce soit.
Prends-le comme un compliment sur la nature de ton travail et tes idées mais ne va surtout pas t'imaginer des choses. Un encouragement à poursuivre ou une forme de reconnaissance...
Ça peut finir par payer. De l'obstination, camarade !!!!!

Oh je sais très bien que c'est le début des problèmes mais ça fait tout simplement du bien d'avoir un cap et une certaine forme de reconnaissance, ne serait-ce que celle d'avoir été lu au plus haut. Après tout, je n'en attends pas beaucoup plus.

Shub : C'est Bernard Werber, page 1 de ce topic. Pour le coup je ne savais pas, j'ai appris des choses...

Je me sens un peu concernée par le topic car j'ai récemment renvoyé à un ME qui avait apprécié mon manuscrit, une nouvelle version corrigée selon les critiques que j'avais reçues. Je ne sais pas ce que cela va donner, à voir. Pas de réponse pour le moment mais les délais sont toujours longs.

En tout cas, il ne faut pas hésiter à renvoyer si le comité a un minimum aimé.

Le problème est qu'on écrit pour soi et ses lecteurs. Le problème c'est qu'avec les éditeurs, eux attendent un livre qu'ils auraient envie de lire et de diffuser.
La jonction entre les deux est assez problématique.

J'ai moi aussi renvoyé un manuscrit à une grande ME après leurs indications et leurs encouragements. Mais c'est vrai que cette fameuse jonction est difficile à réaliser.

Shub a écrit:

Le problème est qu'on écrit pour soi et ses lecteurs. Le problème c'est qu'avec les éditeurs, eux attendent un livre qu'ils auraient envie de lire et de diffuser.
La jonction entre les deux est assez problématique.

Je ne vois pas où est le problème. On peut vouloir écrire pour soi un livre que le plus grand nombre aurait envie de lire.

Pêche Melba dont l'avatar (joli!) ressemble à une actrice des années 30 mais on pourrait penser aussi à un travesti, tu as déjà publié ? Ou chercher à publier ? Je parle de la difficulté d'une rencontre: pas homme-femme encore que ce sujet ait été débattu un peu partout et à toutes les époques mais celle écrivain-éditeur.
Faut aller voir ailleurs sur des blogs d'écrivains pour se rendre compte à quel point c'est difficile et problématique. Hélas aussi pour ceux qui ont déjà publié 1 voire 2 livres.

J'ai publié quatre nouvelles dans des anthologies papier et depuis j'ai arrêté pour me consacrer à l'écriture de deux romans que je finalise encore.

La rencontre écrivain-éditeur, comme tu l'appelles, semble te poser problème. Tu cherches à ranger les uns et les autres dans deux camps retranchés. Tu n'y gagneras rien, si ce n'est de l'aigreur et la certitude qu'ils sont les seuls à devoir se remettre en question. Si ton œuvre intéresse un éditeur, c'est parce qu'il pressent qu'elle intéressera le plus grand nombre. Si elle a de fortes chances de n'intéresser que toi, parce que tu l'as écrite pour toi seul et quelques proches (comme une autobiographie par exemple), alors il y a peu de chance qu'elle intéresse un éditeur.

Tu vas me dire que certains ne pensent qu'au fric, certes. Tout comme certains auteurs ne pensent qu'à la gloire ou à la curie dont leur génie incompris fait les frais.

Mon travesti des années 30 appartient en réalité au tout début du 20ème siècle, et je me désole que tu n'aies pas reconnu Sarah Bernhardt, photographiée par l'immense Nadar.

Désolé la honte, Sarah Bernard!!! Effectivement, si ça intéresse les éditeurs, c'est parce qu'ils pensent faire un succès en librairie. On peut pas leur reprocher vu que la concurrence entre éditeurs est féroce, et la crise les touche aussi.
Ceci dit il faut être patient. Et avec le développement du numérique, on peut davantage espérer toucher et atteindre ses lecteurs. Je finis par me méfier des CL et de certains éditeurs qui ont l'air de "marchands de culture" avec des commentaires "non votre œuvre n'est pas vendable." Certes, mais pourquoi ?
Il faut en tirer des conclusions.