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Shub
   
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Shub  /  Roberto Bel-Agneau


D'après certains commentaires d'éditeurs, la version de mon roman que je leur ai envoyée ne semble pas aboutie : mais intéressante si j'en crois certains commentaires et remarques de certains (nes). Il y a des longueurs, des défauts autre que le français et une ré-écriture s'avère nécessaire. Au vu des tarifs exorbitants pratiqués sur le Net par les correcteurs (ça va de 200€ à 1300€!!), je suis pas passé par eux pour une re-lecture et correction ce qui est une erreur en soi mais je crois que j'en ai trouvé une par relation (ancienne lectrice d'une grande maison d'édition) qui serait éventuellement prête à faire cela pour m'aider!

Je me demande juste si on peut leur ré-envoyer après réécriture pour (re)lecture ou si c'est impossible, au vu d'un refus qui serait définitif.
D'après ce que j'ai lu ici ou là, il semble que oui: après un remaniement, éventuellement en changeant le titre, on pourrait faire cela. Au bout de combien de temps ? 6 mois ? Un an ?

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A mon avis, s'ils t'ont refusé une fois, à moins de changer énormément de choses dans ton roman, ils refuseront une seconde fois. Et si le problème venait uniquement d'un manque de correction et de relecture par un pro ou un semi-pro, ils t'auraient déjà signé pour corriger eux-mêmes les fautes. En outre, s'ils se rendent compte que tu leur as déjà envoyé le même roman un an plus tôt, il y a fort à parier qu'ils n'aient pas confiance en ta correction et te refusent sans même relire. (En tout cas, si j'étais éditeur, je ne paierai pas un comité de lecture pour lire deux fois le même livre, même avec un an d'intervalle entre ses versions.)
 
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Citation :
Il y a des longueurs, des défauts autre que le français et une ré-écriture s'avère nécessaire. Au vu des tarifs exorbitants pratiqués sur le Net par les correcteurs (ça va de 200€ à 1300€!!), je suis pas passé par eux pour une re-lecture et correction ce qui est une erreur en soi mais je crois que j'en ai trouvé une par relation (ancienne lectrice d'une grande maison d'édition) qui serait éventuellement prête à faire cela pour m'aider!

Je passe sur les "tarifs exorbitants" des correcteurs (il semble que pour pas mal d'auteurs, les correcteurs n'aient pas droit à un travail décemment payé... bref), mais dans tous les cas, ce n'est pas le rôle d'un correcteur pro de t'indiquer les profonds remaniements nécessaires à ton roman. Il t'indiquera l'incohérence de certains passages ou la lourdeur d'autres, mais son rôle n'est pas de te dire comment réécrire ton roman pour qu'il plaise aux éditeurs. Comme correctrice, cela m'a certes parfois démangée, mais mon rôle s'arrêtait avant et je m'y tenais. Ce que tu attends, c'est un retour de bêta-lecteurs qui n'hésiteront pas à te dire clairement ce qu'ils pensent de l'intérêt et de la fluidité de ton texte.

Deux articles qui pourraient t'éclairer sur ce que fait un correcteur :
http://espacescomprises.com/correcteur-un-metier-obsolete/
http://espacescomprises.com/correcteur-un-metier-obsolete-2e-partie/

Pour le reste, je serais moins tranchée que Pandémonium. Certains éditeurs laissent une porte ouverte dans leur réponse. Si tu as un nom, une adresse mail, rien ne t'empêche ensuite de les recontacter pour leur dire que tu as solidement retravaillé ton texte. Il se pourrait bien alors que certains acceptent de le revoir.
 
C.P.Metzquer
   
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Je pense que le mieux est encore de demander directement à l'éditeur en question s'il accepterait d'étudier ton manuscrit réécrit, s'il répond. Certains éditeurs aiment la persévérance.
http://cpmetzquer.e-monsite.com/
 
Shub
   
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Shub  /  Roberto Bel-Agneau


Pandémonium a écrit:
A mon avis, s'ils t'ont refusé une fois, à moins de changer énormément de choses dans ton roman, ils refuseront une seconde fois. Et si le problème venait uniquement d'un manque de correction et de relecture par un pro ou un semi-pro, ils t'auraient déjà signé pour corriger eux-mêmes les fautes. En outre, s'ils se rendent compte que tu leur as déjà envoyé le même roman un an plus tôt, il y a fort à parier qu'ils n'aient pas confiance en ta correction et te refusent sans même relire.

Ce sera sans doute le cas : suppression de passages ou remaniement complet du roman.

Pandémonium a écrit:
(En tout cas, si j'étais éditeur, je ne paierai pas un comité de lecture pour lire deux fois le même livre, même avec un an d'intervalle entre ses versions.)

Le problème c'est que tu n'es pas éditeur !!! Comment tu peux savoir ?
Dans ce domaine, les "je crois que..." , je pense que..;" , " si j'étais à leur place.." ça vaut à peu près que dalle!!
Je crois qu'un des conseils valables, à savoir leur écrire en disant "je vous ai envoyé un manuscrit il y a six mois ou un an que j'ai complètement retravaillé, puis-je vous le renvoyer à fin d'examen par votre CL", ça ça me paraît sensé. S'ils disent non, ils disent non et puis basta!

Citation :
Je passe sur les "tarifs exorbitants" des correcteurs
Moi je passe pas. En général pour 95 pages, la moyenne des tarifs est de 780€ pour une relecture. C'est d'autant + exorbitant qu'il n'y a rien au bout, rien!!
Aucune assurance d'être publié!
Alors dépenser 800€ pour ça, pas la peine !! Surtout qu'on sait pas à quel correcteur/trice on a affaire. Si on tombe par hasard sur un correcteur d'un bord politique complètement opposé au sien et que dans son roman il est justement question de politique comme c'est mon cas car ça se passe à NY à la fin de la guerre du Vietnam, bonjour les dégâts!!
 
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Citation :
Moi je passe pas. En général pour 95 pages, la moyenne des tarifs est de 780€ pour une relecture. C'est d'autant + exorbitant qu'il n'y a rien au bout, rien!!
Aucune assurance d'être publié!

Au cas où ça t'aurait échappé, un correcteur n'est pas un agent littéraire. Ce que tu fais de ton texte ne le concerne pas. Tu lui donnes un texte à corriger, il le corrige. C'est son job. Je ne vois vraiment pas au nom de quoi il devrait te garantir que tu vas trouver un éditeur. J'ai l'impression que tu n'as pas vraiment idée de ce qu'est le travail d'un correcteur.

Citation :
Si on tombe par hasard sur un correcteur d'un bord politique complètement opposé au sien et que dans son roman il est justement question de politique comme c'est mon cas car ça se passe à NY à la fin de la guerre du Vietnam, bonjour les dégâts!!

Oui, donc décidément tu ne connais rien au travail de correcteur. Un correcteur n'a pas à avoir d'avis sur le fond de ton texte. Son bord politique n'influe en rien sur son travail. Ce que tu écris, c'est aussi aberrant que si on disait qu'un médecin d'un bord politique opposé au tien va te prodiguer de mauvais soins pour cette raison.
 
Elyen
   
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Bonjour Shub,

Je ne pourrais pas te répondre concernant les éditeurs, n'ayant aucune expérience en la matière. Cependant les conseils te disant d'essayer de recontacter les éditeurs n'ayant pas fermé totalement le dialogue me semblent toutefois fort censés et intéressants.

Je tenais toutefois à rebondir (rapidement, car il pourrait s'agir d'un autre débat, auquel cas nous ouvririons un autre sujet si nécessaire) :
Shub a écrit:

Citation :
Je passe sur les "tarifs exorbitants" des correcteurs
Moi je passe pas. En général pour 95 pages, la moyenne des tarifs est de 780€ pour une relecture. C'est d'autant + exorbitant qu'il n'y a rien au bout, rien!!
Aucune assurance d'être publié!
Alors dépenser 800€ pour ça, pas la peine !! Surtout qu'on sait pas à quel correcteur/trice on a affaire. Si on tombe par hasard sur un correcteur d'un bord politique complètement opposé au sien et que dans son roman il est justement question de politique comme c'est mon cas car ça se passe à NY à la fin de la guerre du Vietnam, bonjour les dégâts!!

Les prix peuvent paraitre forts et exorbitants effectivement d'un point de vue extérieur. Mais personnellement je pars du principe que toute peine mérite salaire déjà. Ensuite, sait-on quel temps est mis pour corriger 95 pages ? Et du coup quel taux horaire ce tarif là leur permet de toucher ? Généralement, quand on convertit au taux horaire réel (à savoir tant d'euro de l'heure), on se rend compte qu'au final ce genre de "métier" est en dessous du smic. Tout comme le petit patron qui vient d'ouvrir son commerce, certains crieront scandale qu'il touche 1000 à 1500 euro par mois... mais quand on compare au temps qu'il peut passer (certains sont dans les 70 heures de travail par semaine, et là, leur 1500 euro ne sont pas volés), leur taux horaire est en deçà d'un taux smic..

Là où je te rejoins, c'est lorsqu'on ne connait pas la personne embauchée en face. Il y a tellement d'arnaqueurs dans ce monde qu'effectivement on peut se poser des questions : va-t-il réellement passer du temps sur le texte ? si oui ne va-t-il pas bâcler la correction pour rentabiliser son prix ? Bref, ces questions-là sont légitimes. Mais on ne peut pas non plus traiter tous les correcteurs de voleurs, généraliser serait dommage. Le mieux étant d'essayer de se renseigner, de tenter de vérifier la réputation de tels correcteurs, et éventuellement de tenter de trouver une connaissance ou une connaissance de connaissance. Et il existe pas mal de forums comme ici qui peuvent aider à ce genre de corrections, ce qui peut éviter de débourser autant^^

Bon courage à toi en tout cas, en espérant que ton projet aboutisse...^^
 
Shub
   
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Shub  /  Roberto Bel-Agneau


Coline a écrit:
Citation :
Moi je passe pas. En général pour 95 pages, la moyenne des tarifs est de 780€ pour une relecture. C'est d'autant + exorbitant qu'il n'y a rien au bout, rien!!
Aucune assurance d'être publié!

Au cas où ça t'aurait échappé, un correcteur n'est pas un agent littéraire. Ce que tu fais de ton texte ne le concerne pas. Tu lui donnes un texte à corriger, il le corrige. C'est son job. Je ne vois vraiment pas au nom de quoi il devrait te garantir que tu vas trouver un éditeur. J'ai l'impression que tu n'as pas vraiment idée de ce qu'est le travail d'un correcteur.

Ah mais tu viens pour quoi ici ? Au nom de l'amicale syndicale des correcteurs ? Personne n'a parlé de garantie de quoique ce soit. J'ai l'impression que tu passes ton temps à défendre ton "statut social" et tes "acquis", pardon de ce terme mais ton "bout de gras" , terme qui n'a rien d'injurieux car on a tous le sien. Moi je te parle de l'intérêt de payer une somme aussi exorbitante mais avec quelle conséquence ?
Aucune sinon d'avoir un roman à peu près bien écrit, des fois dans un style radicalement différent du sien mais pourquoi pas ? Chépa si ça m'intéresse dans le fond de faire corriger mon roman  par quelqu'un dont je ne sais ni connais strictement rien et qui peut être d'un bord politique radicalement différent du mien alors que mon roman se passe dans les années 70, une période éminemment politique, un charivari de trucs qui sont partis dans tous les sens, des fois avec des conséquences intéressantes qui persistent aujourd'hui (éducation féminisme, droit des homos p.ex.) et des fois avec des trucs vraiment pas jojos comme il a pu s'en passer... Comme pour ne citer que celui-là des hécatombes à cause de la drogue ou de l'alcool: Jimmy Hendrix, Jim Morrison, Janis Joplin et bien d'autres, des junkies...
On dirait que tu défends une sorte de "neutralité" ou objectivité de la correction: j'y crois pas plus qu'à une "neutralité" dans la poésie, dans la peinture, dans l'Art en général même.
Corriger un roman c'est pas comme corriger un CV ou un mémoire de thèse ou DEA, ou un roman sur la saga familiale qu'on va distribuer en cadeau au moment de l'anniversaire de la grand-mère ou la communion du petit..

Coline a écrit:
Si on tombe par hasard sur un correcteur d'un bord politique complètement opposé au sien et que dans son roman il est justement question de politique comme c'est mon cas car ça se passe à NY à la fin de la guerre du Vietnam, bonjour les dégâts!!

Citation :
Oui, donc décidément tu ne connais rien au travail de correcteur. Un correcteur n'a pas à avoir d'avis sur le fond de ton texte. Son bord politique n'influe en rien sur son travail. Ce que tu écris, c'est aussi aberrant que si on disait qu'un médecin d'un bord politique opposé au tien va te prodiguer de mauvais soins pour cette raison.
Même remarque: tu parles au nom d'un pseudo-savoir, sans doute réel et correspondant à une pratique, la tienne en tant que correctrice,mais tes remarques ou critiques sont très (trop) orientées "correcteur/trice" comme si tu défendais un statut socioprofessionnel. Le tien ?
Moi je te parle de l'éventuelle connivence ( connivence sans doute nécessaire) qui doit s'établir entre l'auteur et son correcteur.
Bref ce que tu dis ou proclame n'a vraiment rien d'intéressant. Re-pseudo-neutralité ou objectivité du correcteur ? Quelle blague... Si le ou la correctrice n'adhère pas voire même rejette ce que tu écris consciemment ou non pour quelque raison que ce soit (politique ou esthétique) tu peux être sûre que le résultat sera décevant.
Ou pas à la hauteur... Et qu'en bout de course tu aurais eu l'impression de perdre ton temps et une somme d'argent rondelette: 800€, c'est pas rien surtout à notre époque!
Et puis comparer un correcteur/trice à un médecin c'est exagéré. Le médecin soigne un corps atteint par des séquelles objectives : microbes, virus, problèmes musculaires ou osseux ou sanguins etc. Alors qu'un correcteur est obligé de confronter sa subjectivité à la tienne en tant qu'auteur(e) :un médecin n'en a vraiment pas besoin.Pas du tout. Il soigne un corps malade c'est tout : pas un esprit malade ou souffrant, sauf si c'est un psy.
Sauf pour te réconforter ou aider le ou la patiente malade à affronter des maladies ou des soins spéciaux et longs p.ex.
 
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Cool 


Dernière édition par Coline le Mer 30 Avr 2014 - 18:12, édité 1 fois
 
Pêche Melba
   
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Un correcteur corrige les fautes d'orthographe, de grammaire et de ponctuation, s'assure qu'il n'y a ni abus de langage, ni tournure incorrecte, bref, que le tout est écrit dans un français parfait. Si le roman en question est une daube incohérente truffée de clichés ou de propos polémiques, ce n'est pas son problème, il n'y touchera pas. Ce genre de chose est du ressort de l'éditeur qui décide si oui ou non, il veut se casser le tronc à bosser le texte en question.

En tous cas, quelqu'un qui n'est pas capable d'envoyer un texte à peu près propre à un éditeur et qui juge comme ultra-nécessaire de payer quelqu'un avant pour corriger son travail ferait mieux de ne rien envoyer du tout, d'acheter un dictionnaire, un Bescherelle et le Grevisse, et de bosser dans son coin.

Je suis peut-être brute de pomme, mais je me mets à niveau.

J'ajoute que les éditeurs paient des correcteurs pour les textes qu'ils choisissent car oui, c'est un vrai travail.
 
Kal'
   
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Kal'  /  Der grüne Fennek


Shub, qu'est-ce que Coline t'a fait pour mériter autant d'agressivité ? Si tu trouves que 800€, c'est trop cher, il y a d'autres moyens de le dire. Pareil pour le fait qu'elle défende sa profession, tu n'es pas obligé d'avoir le même avis qu'elle, mais tu n'es pas obligé d'être insultant non plus.

Quelqu'un qui ne joue quasi pas aux jeux vidéos va trouver que dépenser 60€ pour un jeu, c'est cher. Un fana qui sait qu'il passera 50h dessus n'aura pas le même avis. Si je gagne 4000€ par mois, une correction à 800€ me parait abordable pour le temps passé. Si je suis au smic, je suis en droit de trouver que c'est hors des capacités de mon budget, sans pour autant cracher sur le correcteur. La notion de "cher" est finalement assez relative, il ne faut pas l'oublier.
 
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Je rejoins les avis ci-dessus pour le travail et le prix des correcteurs.
Mais à moins d'avoir des tonnes et des tonnes de fautes dans ton texte, qui piquent les yeux et qui le rendent illisible, je pense qu'elles tiennent beaucoup moins que l'intrigue et le style dans la décision d'un éditeur.
Si tu as eu plusieurs (énormément) de refus, je te conseillerai de sélectionner tout ton texte, de l'effacer et de recommencer depuis le début. Tu verras que tu vas écrire plus vite et mieux.
Pour ce qui est de reproposer un texte à un éditeur, je ne te donnerai qu'un seul nom: Bernard Werber.
 
Granita
   
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Granita  /  Homme invisible


Shub, tous ces mots déversés pour ne finalement pas entendre, me semble-t-il, ce que Coline te dit: un correcteur n'est pas un assureur, ce n'est pas non plus un juge. C'est un correcteur.

Et la comparaison avec un médecin est, contrairement à ce que tu pense, extrêmement pertinente. Il n'y a pas, ou très peu, de subjectivité dans le travail du correcteur, qui s'applique à corriger d'un point de vue strictement formel, la syntaxe et l'orthographe d'un texte. Le propos, le choix du sujet et le ton sur lequel il est traité ne crée finalement aucune interférence : l'orthographe reste juste ou fausse, de même que la syntaxe ou la ponctuation. C'est pourtant limpide dans la démonstration de Coline.

Je pense qu'un correcteur qui aurait les prétentions de pouvoir t'aider à être publié, jugerait le contenu de ton texte ou même son style sortirait totalement de son rôle, pour ne pas dire simplement qu'il serait un mauvais correcteur.

Je n'en suis pas (loin s'en faut vu ma capacité à faire des fautes), et je n'ai aucun intérêt à défendre un quelconque "syndicat des correcteurs"... mais là j'ai vraiment l'impression que tu t'es braqué sur du vent, et sur une idée, relativement fausse, que tu te fais du métier de correcteur.

Toutes les responsabilités dont tu parles, et dont tu crains qu'elles soient mal prise en charge par le dit correcteur, relève selon moi UNIQUEMENT de l'écrivain. Il me semble que tu te situe dans le registre de la rentabilité. Si pour toi un correcteur rentable est celui qui te feras publier, tu risques d'en chercher un longtemps. Un correcteur rentable est un correcteur qui te rends un texte sans fautes OBJECTIVES.
 
Shub
   
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Shub  /  Roberto Bel-Agneau


Oui c'est ça qui me gêne un peu c'est le côté démonstratif de l'affaire.
Je ne juge pas des qualités ni des tarifs demandés par les correcteurs sauf que 1300€ pour 95 pages comme 3 ou 4 me l'ont proposé ça paraît nettement excessif !! Bon admettons que c'est exceptionnel.
La plupart du temps les tarifs se situent autour de 800€: je ne connais pas les tarifs mais pour 95 pages ça me paraît raisonnable... J'aurais du coup tendance à me méfier des propositions qui ont l'air alléchantes financièrement mais sur lesquelles je me pose des questions comme une correctrice à Lyon qui me proposait de corriger mon roman par téléphone (!) via Skype au tarif de 30€ de l'heure: sauf qu'une correction (à mon avis) ça doit s'effectuer par des commentaires en général faits avec l'onglet idoine sous Word et du coup soulignés de rouge.
J'ai déjà répondu sur un autre post à cette question en tout cas dans mon cas particulier, le post s'appelant je crois "Trouver un correcteur pas cher..." ou qq chose comme ça.
La question me semble mal posée ou disons, incorrecte : dans le sens où qq (sans doute pour me montrer ses talents de re-lecteur/correcteur), un correcteur a visiblement eu l'air d'apprécier mon roman et m'a complètement réécrit le 1er chapitre. De façon beaucoup plus concrète et précise, ce qui doit sans doute aller dans le sens des maisons d'édition qui recherchent (on s'en doute!) des romans compréhensibles et abordables par le + grand nombre. Assez alléchant et je suis convaincu et en tout cas séduit par cette proposition mais de mon point de vue strictement "subjectif", pardon d'être subjectif mais il s'agit de mon roman destiné à être envoyé à des éditeurs, c'est un investissement considérable. 800€ c'est pas rien surtout vu les dernières déclarations du gouvernement en matière d'économies (haha!), même si on peut se dire qu'à la fin de la correction on a un manuscrit nettement + présentable qu'au début...
Bon je vais jouer au Loto cette semaine, sait-on jamais...
Mon "inspiration" ou envie d'écrire m'a amené a écrire un roman qui semble destiné à un nombre (très) restreint de gens de par ses références et son écriture semble-t-il. C'était évident que j'allais pas me lancer dans un best-seller en partant dans ce projet de roman (très) personnel et où j'ai mis pas mal de moi: je suis pas le ou la seule dans ce cas soit dit au passage.
J'ai trouvé une ancienne re-lectrice/correctrice d'une (très) grande maison d'édition aujourd'hui à la retraite prête à me relire voire corriger bénévolement (!).
De toute façon, je reste un peu sur mes positions: même si sans doute beaucoup de lecteurs/lectrices proposant leur services évidemment rémunérés sont familiers du milieu de l'édition et ont des CV parfois impressionnants, je reste persuadé qu'avant d'envoyer un manuscrit à des éditeurs, il faut IMPERATIVEMENT le faire relire par qq de la profession!!
Si on a des sous, on peut et sans doute on doit passer par un correcteur/trice professionnel mais si on en a que peu et on hésite à investir une somme pareille pour un projet sur lequel on n'a évidemment aucune certitude sur sa conclusion, il faut essayer de se débrouiller autrement!
 
Granita
   
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Peut être que tu recherches plus un relecteur au sens de conseiller, qu'un correcteur à proprement parler.

Dans ce cas, effectivement, la pertinence du regard qui est posé sur ton texte posera question, il y aura de la subjectivité.

Je pense qu'il faut que tu te prépares à ne pas percevoir une sorte de "retour sur investissement" de l'argent que tu choisiras ou non de verser à un conseiller (et je dis bien conseiller!). Même si tu réussis à te faire publier, avant de percevoir suffisamment de droit d'auteurs pour te rembourser, entre la correction, les envois de manuscrits etc. c'est encore un long chemin.

Maintenant, la vraie question est : souhaites-tu vraiment que l'on retouche ton texte au point de le réécrire? seras-il encore vraiment ton texte ?
 
   
    
                         
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