Je suis assez d'accord avec Coline.

Pour ma part, ils ne m'ont rien dit que je ne m'étais déjà dit avant.

C'est un retour constructif, donc, qui m'encourage à continuer les corrections comme je le pensais.

Le ton est acerbe, certes, mais c'est leur marque de fabrique, donc quand on le sait et qu'on ne veut pas s'y frotter, pourquoi envoyer son manuscrit ?

Edit : Quod m'a devancée. Marque de fabrique, oui, superficielle, non : ils lisent les manuscrits, au moins !

vu leurs remarques, pas sûre qu'ils lisent l'entièreté non plus. Quand on ne veut pas, on trouve toujours de quoi prouver qu'on a de bonnes raisons de pas vouloir. Genre si la première page dit que l'héroïne se maquille "votre personnage est trop superficiel" bon ça, c'est fait, trouvons autre chose...

après, être acerbe et s'appeler "dilettante" ^^'

Oui, oui, j'entends bien, mais pour continuer à faire l'avocat du diable, Le Dilettante publie des premiers romans... Le dernier en date et non le moins fameux, celui de Romain Puértolas. Plus lointains, Olivier Adam et bien sûr Anna Gavalda...

Le Dilettante a du flair, à tout le moins...

D'accord avec toi. Mais l'un n'exclut pas l'autre (réponses parfois farfelues).

J'avais lu une interview où le directeur de la maison disait que grâce à Anna Gavalda, il pouvait se permettre de prendre des risques en publiant des premiers romans.

Pas tant que ça apparemment

Arff, j'ai cité de tête les plus célèbres, mais si on fourgonne sur leur site on en trouve pas mal d'autres...

Je dois être maso, mais je crois que je vais quand même leur envoyer mon roman, perso. Cette maison d'édition m'attire depuis plusieurs années et je me dis que : soit ils seront virulents MAIS je suis prévenue qu'il faut prendre les critiques avec des pincettes puisqu'elles sont sans doute un chouille exagérée/de mauvaise foi, et il y aura peut être aussi sous la critique des "bons conseils" à prendre, soit la critique ne sera pas trop virulente et j'en serais donc flattée
Je crois qu'effectivement je trouve ça toujours mieux que le fameux "Ne rentre pas dans le cadre de nos publications actuelles" sans savoir si mon roman a été lu...

J'ai aussi eu droit aux critiques du Dilettante... Il faut vraiment être armé pour lire leurs retours. Je me rappelle que leur lettre m'avait abattu sur le coup. J'avais envie de déchirer leur feuille et de crier... Mais ensuite, je me suis forcer à la lire, la relire, la rerelire. Et je me suis dit qu'ils avaient raison. J'ai réécrit mon texte entièrement et je l'ai envoyé à deux maisons d'édition seulement dont Le Dilettante.

Et ce deuxième retour a été moins virulent, beaucoup moins. Je n'ai eu droit qu'à la critique "trop scolaire". Donc ils savent aussi ne pas être trop méchant...

Tout à fait d'accord. La critique n'est pas géniale, elle est mal écrite, mais elle est le reflet de l'esprit simple des primo-lecteurs, qui est aussi celui du client lambda d'une librairie, et c'est tout à l'honneur du Diettante d'exiger de ses primo-lecteurs une critique. Et puis derrière les maladresses, on peut déceler l'esquisse d'une explication au refus, qui est de toute façon justifié. Ce qui compte au fond, c'est que le ressenti est mauvais : je ne me plains de rien : si mon roman était vraiment bon il lu aurait plu.

Et à propos de Puertolas : je ne crois pas que Le fakir soit un premier roman...

Si, il me semble : premier roman et le Dilettante serait la seule maison à qui il a envoyé son manuscrit.

Quelqu'un l'a lu, ce voyage du fakir dans son armoire IKEA ?
La couverture étant laide comme tout, j'ai jamais osé m'en approcher.
J'aimerais bien connaître votre avis sur ce bouquin...

Bah moi ça m'emballait bien, pis j'ai oublié. (le côté décalé, réclame publicitaire assumée). Je crois qu'Hélio l'a lu.

Je ne l'ai pas lu. Mais qu'est ce que je l'ai vendu quand je bossais en librairie (fin d'année dernière).

Tellement marketé comme bouquin : deux mots suffisent pour le vendre. Par curiosité j'ai parcouru la première page. Mouais. Je comprends pas.

Mais bon, ça a beaucoup plu c'est certain.

Bon, bon.
C'est vrai que rien que de voir le mot IKEA dans le titre... Ça donne pas vraiment envie.