Waouh ! Cochise, tu nous a mis la dose ! Mais bon c'est vrai que notre bon vieux Hugo, si on commence à le citer, on n'en a plus fini.

Moi, pour être très originale encore une fois, j'ai lu Les Misérables et c'est tout. D'ailleurs je crois que je vais le relire, parce que quelque chose de cette envergure, riche, lourd, complexe, qui part dans dix mille directions à la fois, c'est pas facile de tout englober d'un seul coup. Surtout que de le relire m'apportera peut-être un autre regard sur l'oeuvre, vu que j'étais un peu plus petite qu'aujourd'hui...

bref, pour en revenir à l'auteur, c'est assez compliqué à expliquer. Bien sûr que les Misérables, c'est génial, par moments si lyrique, si puissant, et puis dur et triste et émouvant avec Fantine, Cosette, Jean Valjean, et Gavroche bien sûr... On m'avait raconté tout ce qui se passait ou presque, on m'avait dit Marius et Cosette, on m'avait dit la mort de Gavroche, on m'avait dit la main de Jean Valjean dans celle de la petite servante des Thénardier et la lente déchéance de Fantine. On m'avait dit Javert, Javert qui comprend, Javert et sa tempête sous un crâne. On me l'avait raconté. Et l'éléphant de la Bastille, et les barricades, et la grille de la rue Plumet avec le barreau tordu etc. Mais malgré tout, à mes yeux ce texte est resté comme l'un des plus magnifiques que j'ai jamais lus. Tous ces passages ultra-connus qui sont dans tous les livres de français, dont tout le monde vante la puissance et la beauté, ils ne m'ont pas trahie. J'ai pleuré, j'ai souffert et plus d'une fois. je me souviens d'un passage où il décrit Cosette, et il dit "Seuls ses yeux étaient immenses, et par cela, ils semblaient contenir une plus grande quantité de tristesse..." (les citations ne sont pas exactes totalement, mais c'est dans l'esprit. Je n'ai pas le bouquin sous les yeux, sorry)

Mais je reconnais que parfois, quand il commence à délirer sur Dieu, Napoléon, la bataille de Waterloo, les égouts de Paris, la misère humaine qui est quand même son thème-phare, j'ai un peu du mal à le suivre. Par exemple, il nous met 10 pages (j'exagère, mais presque pas) à nous expliquer le mot de Cambronne. "Et ce mot, ce mot qui était comme un canon à la tête des ennemis, cette boue de la langue humaine lancé face à la défaite, ce mot magnifique dans sa laideur et son ironie..." (en gros, c'est ça). J'étais morte de rire. 10 pages pour nous expliquer que Cambronne avait dit merde aux ennemis, c'était assez grandiose.

J'ai conscience que ce style peut fatiguer. Mais sérieusement, j'adore. Il n'a pas volé les mérites qu'on lui accorde - enfin je pense...
Et on peut dire ce qu'on veut, quand je lis ses poèmes, j'ai la chair de poule. Celui où il part dans la campagne, on ne sait pas trop où, il y a une telle mélancolie, et à la fin :"J'irai déposer sur ta tombe un bouquet de jasmin et de violettes en fleurs". (je me trompe peut-être sur le nom des fleurs ! )

(décidément faut que je revoie mes citations )

Un bouquet de houx vert et de bruyère en fleur. "Demain dès l'aube", quand même, t'as dû l'apprendre par coeur au début du collège, celle-là, c'est un classique. :p

Hugo, j'ai lu les Misérables, Claude Gueux, et plusieurs poèmes.
Il a un style que j'aime bien, surtout dans ses poèmes. Je leur trouve quelque chose d'un peu spécial, comme un petit trésor, qu'on aime bien regarder à la faible lueur d'une vieille lampe dans un grenier poussiéreux.

oui, c'est ça, merci Sel. C'est le houx et la bruyère. Désolée
Je ne l'ai pas apprise mais lue ô combien de fois et toujours clouée sur place à la fin.
je t'approuve pour ton image de grenier... c'est tout à fait ça...

Mon...deuxième grand amour !!!! (après Racine)

Je suis complètement dingue de Victor Hugo, surtout des poèmes (vu que je n'ai pas encore lu des romans, mais ça ne saurait tarder !... Ah ! si on pouvait avoir plus de temps libre...)

J'aime particulièrement la partie "Pauca Meae" des Contemplations, avec "demain dès l'aube", "elle avait pris ce pli"...

Mais j'adore aussi "Melancholia", "souvenir dela nuit du 4" et tellement plus que je ne pourrait dire les titres !

J'ai lu aussi Ruy Blas et Hernani... Oh, Ruy Blas, quelle merveille ! Surtout la fin !

Citation :

Ces histoires, je les trouve bof. J'ai même vu les misérables et franchement, j'aime pas. Il a cependant un grand talent.

Ouais en même temps les histoire c'est pas franchement le plus important en littérature je trouve... Et puis Hugo, ce n'est quand même pas Proust il s'y passe quand même des choses ^^
Bon moi j'avoue n'avoir jamais eu l'occasion de lire ni roman (ou du moins pas en entier) ni nouvelle ni pièce ext... Juste des poèmes et je suis assez mitigée : il y a certain qui mes plaisent et d'autre qui je trouve ne sont vraiment pas subtile dans le fond et ont une forme pas très musical. Mais un jour, je lirais peut-être le Bossu de Notre-Dame, histoire de ne pas rester sur le souvenir du dessin animé de disney^^



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Mon écrivain préféré, surtout pour son style que j'adore. Avec lui, une description de tout un chapitre concernant une cathédrale devient un véritable plaisir.

J'ai lu Le Dernier Jour d'un Condamné, Notre-Dame de Paris (mon livre préféré), les Misérables et Hernani. Ce que j'aime surtout, ce sont les longues phases de réflexion et d'interrogation qui jalonnent ses livres.

Un visionnaire! Un talent! Un génie!

Ses romans, ses poèmes, ses pièces de théâtre, son opinion de l'Europe, etc... un grand!

Personnellement, j’ai découvert Victor Hugo très jeune (11ans) et je me focalisai sur les histoires, qui sont vraiment magnifique.

Récemment j’ai relus mes livres et j’ai (re)découvert son génie. En effet, j’ai relu ses œuvres avec un autre œil ; c’est un génie des mots, il décrit les sentiments humains d’une façon qui me trouble profondément.

Je pense que Victor Hugo fait partie des auteur qu’on redécouvre à chaque lecture.

J'ai commencé Les Misérables à dix ans, il me fallut deux ans et demi, à cela deux raisons: je lis avec une lenteur exaspérante, ce qui est handicapant pour ma connaissance littéraire, et je n'ai pas tout lu à la suite.
Que dire d'un tel Auteur. Cela reviendrait à décrire Paris en une seule page.
Un formidable chamboulement, c'est véritablement ce qui m'as fait changer, et ce qui m'as repoussé à l'écriture. Ce sont précisément ces digressions qui font que l'on comprend les Messages, c'est parce que l'on est plongé dans cette univers, que l'on voit Jean Valjean, qu'on le touche presque. Et c'est ainsi que par des mots l'on crée la pensé...
C'est une formidable suite de tableaux inoubliables que cette Bible, des tableaux dont on se souvient à jamais, et qui changent l'esprit...

(Arf, le déterrage).
Juste pour dire, parce que c'est trop tentant. Le début des Misérables m'a profondément fait chier. Parce que 100 pages écriture de patte de mouche pour décrire trois traits psychologiques d'un curé sensiblement niais, ça fait sourire au début mais au bout du compte c'est lassant.
Ceci dit, il faudrait peut-être que je le relise, mais là, comme ça, je n'en ai aucune envie, juste avec les vieux souvenirs qu'il m'en reste.

C'est la beauté de la littérature française.
Moi aussi, j'avais essayé, il y a de cela des années, d'entamer les Misérables afin de voir ce que ça donnait et rapidement ça m'avait lassé. Mais c'est habituel chez les auteurs de cette époque. C'était quand l'histoire et l'action passait après le style.

Je vais réessayer voir si je suis assez fort maintenant pour résister.

Citation :

C'était quand l'histoire et l'action passait après le style.

Je dirai vraiment pas ça de Victor Hugo... Si on parle des Misérables en particulier, l'histoire est porter par un style.
En même temps, un style peu travailler (comme on en lit beaucoup malheureusement actuellement, ou travailler pour être "simple") n'a aucun intérêt, l'histoire seul ne suffit pas, tout comme un super style qui porte du néant n'a que peu d’intérêt.
J'aime bien moins Balzac qu'Hugo en style... Je trouve que le premier est d'une lourdeur absolut quand le second nétement moins.

Personnellement j'ai lus "les misérables" y'a pas mal d'année, rapidement sans trouver aucune difficulté (son style m'a vraiment paru des plus limpide, surtout si on compare à d'autre classique). Je saurai pas quoi en dire : j'ai bien aimé le lire mais c'est définitivement pas un livre qui à transformer ma vision du monde ou qui m'a toucher au point de me souvenir de nombreux détail contrairement à d'autre... Un bon souvenir, c'est déjà ça !

J'ai préférer son texte "le dernier jour d'un condamné" mais c'est lié à l'engagement qu'il y a dériére, un tel plaidoyer est un bonheur !
Ces poèmes, j'en aime certain, pas tous...

Les Misérables j'avoue avoir décroché aussi.

Le dernier jour d'un condamné j'approuve, mille et mille fois !

Et sinon, en théâtre, il y a Ruy Blas, belle histoire, je trouve.

C'est fascinant, quand même, ,des auteurs aussi polyvalents...

J'entends toujours dire partout qu'ils mettent des mois à lire ses livres et j'avoue que je ne comprends pas trop comment ils font leur compte.

J'ai lu la plupart des Victor Hugo, à raison de deux heures de lecture par jour et cinq heures le week-end, ça m'a pris environ deux semaines pour Notre-Dame-de-Paris, Quatre-vingt-treize ou l'Homme Qui Rit et peut-être trois à quatre semaines pour l'intégrale des Misérables.

Effectivement, ça ne se lit pas comme un Marc Lévy ou un Paolo Coelho, cinq minutes par là en prenant le métro ou avec la télé en fond, mais il n'écrit pas énormément plus que les autres auteurs de son temps, et chaque paragraphe de description a l'intérêt d'être autrement plus instructif et nécessaire que chez Proust...

Il n'y a pas de honte à ne apprécier Victor Hugo. Oui, c'est un auteur polygraphe. Oui, c'est un symbole dans la littérature et l'histoire française. Oui, il a une part de génie. Mais ce n'est pas pour ces raisons qu'on doit dire Amen à tout ce qu'il écrit.

Pour ma part, j'ai énormément de mal avec la plupart de ces romans. Je le redis ici dans le sujet attitré.

En revanche, j'apprécie davantage une partie de sa poésie, son théâtre et quelques nouvelles comme Le dernier jour d'un condamné, Claude Gueux qui prônent un nouvel ordre social, une nouvelle justice pour les hommes.

Pour la question de la vitesse de lecture d'Hugo, j'avoue ne pas avoir plus de peine à le lire que les autres. L'habitude certainement. Je reconnais qu'il est plus difficile d'accès qu'un auteur contemporain et que ça peut freiner les bonnes volontés.