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 L'édition rose : un succès assuré

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AdL
   
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   Pensée du jour  :  N'espère rien de l'homme s'il travaille pour sa propre vie et non pour son éternité (Saint Exupéry)
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AdL  /  Tycho l'homoncule


On en cesse d'en parler. Le phénomène prend de l'importance au point que certains sont prêt à tenter l'expérience du roman à l'eau de rose. Fifty Chaves dont 400 000 ex. sortent en Livre de poche, la trilogie érotique d'un auteur italien (Sur tes yeux), best-seller dans son pays, Beautiful Bastard et La nuit leur appartient chez des éditeurs connus !! Bref, succès assuré mais cependant pas facile à écrire . Question d'état d'esprit ou de stratégie mercantile ????
 
Firefrost
   
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Firefrost  /  Autostoppeur galactique


Dans tous les cas, il faut rester soi-même et ne jamais se forcer à écrire dans un genre précis supposément vendeur.
(Oui je sais, c'est évident, mais enfoncer des portes ouvertes ne fait pas de mal parfois ^^)
http://firefrost.fr
 
Pianitza
   
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Pianitza  /  Effleure du mal



Beaucoup vendre = s'adresser aux ménagères.
Fin.


 
Kamandi
   
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Kamandi  /  Gloire de son pair


Hein ? Quel snobisme dis donc.
 
BloodyShoes
   
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BloodyShoes  /  Petit chose


Mouais… Perso ce qui me dérange le plus dans ce genre de bouquins c'est pas le genre en lui-même (enfin c'est pas un genre que j'affectionne mais là c'est pas le problème) c'est surtout la qualité d'écriture plus que médiocre (pas taper, comme tout avis il est subjectif et j'en fais pas une vérité universelle).
Alors je sais bien qu'à la base 50 bidules était une fanfiction, mais c'est pas une excuse, j'ai lu des fanfictions au niveau littéraire très haut, très bien foutue qui pour le coup aurait pu /mérité de devenir des romans mais là… Personnages à l'état d'ectoplasme tant ils ne sont ni travaillés ni fouillés ni rien, à peine esquissés (aucune dimension, leurs "qualités"/"défauts"/"particularités" ca se limite à des adjectifs physique ou autres bateau genre "grand/petit/blond/brun/riche/naive", d'où ça donne une vraie caractérisation ça), histoire banale, un peu beaucoup ridicule et clichés à la pelle et un premier degré appliqué à des scènes de cul d'un risible… Lire ça sérieusement c'est juste pas possible. Par contre, je vous conseille la parodie "50 Shames of Earl Grey" de Fanny Merkin (dispo en PDF anglais sur le net d'ailleurs), c'est à se rouler par terre.

Par contre, cela mise à part, je comprends pas trop la question/réflexion de ADL. Tu voulais dire quoi par "pas facile à écrire" d'un point de vue pratique (difficile ?) ou théorique (parce que ce serait se forcer à écrire dans un style qui n'est pas forcément le notre juste par pur appât du gain et du succès) ? Ou tu voulais nous demander notre avis à ce propos ? Parce que perso, je suis raccord avec Firefrost sur le sujet (bon, et aussi avec Pianitza mais ça c'est autre chose, et non c'est pas du snobisme ou une quelconque posture, simplement un avis personnel…), écrire un truc qui n'est pas ce qu'on a envie d'écrire juste pour se faire éditer ou avoir un succès en librairie, c'est nul et ça sert à rien.
 
AdL
   
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   Pensée du jour  :  N'espère rien de l'homme s'il travaille pour sa propre vie et non pour son éternité (Saint Exupéry)
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AdL  /  Tycho l'homoncule


Oui, Bloodyshoes, le "pas facile à écrire" correspond évidemment au fait que personnellement, il me faudrait faire un effort intellectuel pour ce type de roman afin d'avoir une once d'originalité. Ecrire en restant soi-même comme le dit Firefrost, je suis d'accord mais justement l'art d'écrire, c'est justement d'être capable d'écrire des choses qui ne nous correspondent pas. La force d'imagination de l'écrivain doit lui permettre de s'extraire de toute subjectivité. Mais je l'avoue, c'est compliqué, d'où ma question pour savoir qui est en mesure de prendre autant de distance pour , non seulement rédiger un texte à l'opposé de notre façon de penser mais aussi écrire une "oeuvre", ... enfin .... un succès à gros tirage......
 
BloodyShoes
   
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BloodyShoes  /  Petit chose


Hum, je suis pas trop d'accord avec le "l'art d'écrire" c'est de pouvoir même écrire ce qui nous "correspond pas", ça voudrait dire que tout écrivain doit pouvoir tout écrire en restant bon (puisque tu parles "d'oeuvre") sauf que même si beaucoup d'écrivains, très bons dans leur genre, leur "domaine" ont écrit des trucs qui n'était pas leur genre pour x raisons (souvent alimentaire faut bien le dire), il faut reconnaitre que la plupart de temps il s'agissait de torchons franchement moyens, et pas "bons" du tout, même si certains ont eu un certain succès en librairie, d'où le fait qu'ils prenaient un pseudo. Et puis ça voudrait dire si tu peux pas tout écrire alors t'es pas écrivain ? Si on suit ce raisonnement ça voudrait dire que comme Melville (ou n'importe qui d'autre hein) ne savait pas écrire de fantasy ou de romance ou de policier ou que sais-je alors on ne peut pas considérer que Melville savait écrire, qu'il maitrisait "l'art d'écrire" ?…

Et je t'avouerai que je comprends pas le raccourci succès en librairie = oeuvre - au sens de travail de qualité (Y'a pas mal de succès de librairie qui sont, littérairement parlant, de belles merdes, et d'autres inconnus au bataillon et peu distribués de vrais petits bijoux. Bien sûr y'a aussi des succès mérités, faut pas généraliser). Ni même l'inverse, l'idée de base qui est succès en librairie = forcément médiocre. C'est pas parce que c'est le cas des trucs qui sont sortis récemment, les 50 Shades et co que c'est forcément la norme. Hawthorne, Dumas, Woolf, Verlaine était des stars en librairie de leur temps, ça marchait du tonnerre et pourtant c'était de la littérature de qualité qui ne demandait à leur auteur aucun "renoncement" à leur "nature profonde" pour cartonner.

Quand à prendre de la distance pour écrire un truc qui ne nous touche pas (pourquoi d'ailleurs ? Juste pour le fric et la pub ??) et qui du coup sera sûrement moyen car sans âme, pleins de gens/écrivains en sont capables et le font déjà et c'est pas dur puisque que prendre de la distance dans ce cas là ça revient à se dissocier du truc et à se dire "ce que j'écris là c'est parce qu'il le faut, ce n'est pas moi, pas ce que je suis, donc pas grave que ce soit bof, ça n'a rien à voir avec ma "vraie valeur" et ce dont je suis capable réellement" donc ils s'en fichent un peu et ça leur demande pas tant d'effort que ça. Enfin je me comprends, mais je sais pas si je suis très claire.
 
AdL
   
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AdL  /  Tycho l'homoncule


Quand tu écris par exemple un roman noir et que tu te mets dans la peau d'un meurtrier sadique, tu sais j'en suis sûr te couler dans le personnage pour être au plus près du ressenti. Pareil pour l'écrivain qui, sauf à le cantonner dans un seul et unique genre (ce qui n'est très créatif), est capable d'écrire sur tout même à contre-courant de ce qu'il est, parce que justement il a ce talent d'avoir de l'imagination. Je peux y arriver dans certains domaines, pas dans les romans à l'eau de rose "faciles" (????) mais pour lesquels je ne serais pas dans l'originalité.
 
BloodyShoes
   
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BloodyShoes  /  Petit chose


Donc c'est bien ce que je dis : d'après toi 80% des écrivains (aussi illustres et doués soient-ils…) ne sont pas des écrivains puisqu'ils ont admis eux-même que non, ils ne peuvent pas tout écrire et que sortis de leur genre(s) de prédilection, ils étaient franchement moyens… Sans compter qu'en littérature tout n'est pas une question d'imagination. Par exemple, le naturalisme, le réalisme, la satire sociale se reposent très peu voire pas du tout (puisque ça va à l'encontre de ce que préconisent et cherchent à transmettre ces écoles de pensée justement) sur l'imagination, la méprise même d'ailleurs puisque pour ces genres là seul le réel compte, et pourtant c'est quand même de la littérature non ?
 
AdL
   
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AdL  /  Tycho l'homoncule


Ta réponse est effectivement pertinente. Molière aurait-il pu écrire un polar ? Je crois que oui. Musso aurait-il pu écrire Les femmes savantes ? Sans doute. Ces deux "auteurs" (je ne sais plus comment les appeler Smile ) auraient-ils pu être les auteurs de Fifty Shaves ? Je n'ai plus de réponse
 
QuillQueen
   
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   Pensée du jour  :  La "recherche d'équilibre" sur JE est interrompue, ça manque de mécènes en temps de crise.
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QuillQueen  /  Wallonne OUvreuse de LIttérateurs POstiches


ce titre me laisse pantoise, moi qui ai tant de mal à trouver un éditeur digne de ce nom pour un roman à dominance romantique... l'édition d'un policier, fantasy ou réaliste, c'est vachement plus facile...
 
BloodyShoes
   
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BloodyShoes  /  Petit chose


Molière, un polar ok (il est assez génial pour tout écrire). Par contre, Musso les Femmes Savantes, mouahahaha! Musset d'accord, mais Musso… Ah bah pour moi la réponse à "50 stades" est simple, Molière non (trop de talent pour ça), Musso parfaitement…

Quillqueen, c'est peut-être parce que ce qui marche (malheureusement) plutôt en ce moment c'est l'eau de rose pseudo trash (parce que oui, faut pas déconner 5O Shades c'est pas Sexus, hein) et que l'eau de rose et la romance sont deux choses différentes. Déjà rien que dans le terme, "eau de rose" connote une qualité moindre alors que "romance" c'est simplement un genre, sans connotation spéciale derrière.. Ecrire de la romance n'est pas écrire de l'eau de rose ou donner dans la collection harlequin, ça ce rapproche plus du roman sentimental et oui, c'est pas facile à vendre aux maisons d'édition (d'où l'importance de bien se renseigner sur la "ligne éditoriale" des maisons que tu démarches)… En tous les cas, bonne chance à toi!
 
Manduleen
   
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Manduleen  /  Tapage au bout de la nuit


C'est curieux ce "débat". Personnellement j'ai trouvé que 50 machins, c'était surtout une superbe opération marketing... j'en ai lu un extrait pris au hasard des pages... j'ai reposé, mes yeux saignaient... Du marketing c'est tout : on a fait une grosse pub et un gros foin, les gens ont eu envie d'acheter et comme c'était "In" tout le monde est sensé avoir "aimé" comme il y a quelques année Twilight où c'était la saga à avoir absolument lu pour être bien vu en "société".

Après, édition "rose" ou pas, un bon bouquin, c'est celui écrit avec ses tripes et / ou par quelqu'un de talentueux. Ecrire un livre ce n'est pas juste savoir faire des phrases gramaticalement correcte (et encore parfois elle ne le sont même pas), encore faut-il y apporter de la vie à ces phrases : un champs lexical de plus de 10 mots, des émotions, savoir donner du fond à ses personnages. Sinon ça restera un produit de consommation, parfois au goût immonde, parfois pas trop dégueux voir pas mauvais... mais pas plus.

Chaque livre à son lectorat (la preuve), mais je ne crois pas que l'histoire sentimentale soit plus vendeuse qu'une autre. De nos jours, et le système de consommation tend à vouloir ça, est "vendeur" ce qui est bien présenté et qui a bonne publicité... la qualité, ça passe après !

Conclusion : reste à savoir pour quoi on écrit et comment. Moi je ne me force pas à écrire des choses qui ne me ressemblent pas, c'est comme ça, chacun son trip.
 
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Invité  /  Invité


Il faut avoir un domaine de prédilection et le forger au fil des années. Si t'aimes les italiens comme Amelie Nothomb, certainement que t’apprécies la boxe. Si t'aime la France, tu dois être amoureux, Si t'aimes les USA, c'est que t'es un homme heureux. Ne cherche pas ce que tu n'auras pas. C'est la dure loi de la réalité - La sélection naturelle !
 
Ahava-brumes
   
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Après un best-seller, il y a toujours une mouvance qui se crée. Me semble qu'après la tornade Da Vinci Code, on a bouffé pas mal de polar mystico-religieux à deux francs (enfin, j'ai adoré Da Vinci Code personnellement).
Puis avec Twilight, on a mangé à nouveau des histoires de vampires à toutes les sauces. Hunger games dans une moindre mesure a apporté son lot de dystopies pour adolescents et Fifty Shades est responsable de la vague du mommy-porn.
Si on en possède une histoire du même cru que la tendance, oui, autant essayer de le présenter aux maisons d'éditions, mais se forcer à écrire ce qui se fait me semble pas très pertinent. Puis de toute façon, même si l'on écrit un roman 100% commercial, prêt à être vendu en masse (bien ficelé, écriture potable, histoire attachante, personnage sympatiques, mais basiques), ça changera rien au fait qu'en tant que pur inconnu avec 0 connaissances dans le milieu, la dite maison qui se fera un plaisir de vendre les caca littéraires d'auteurs déja connus (je vais pas balancer de noms, hein) te mettra dans la tronche "nan, mais ça manque d'originalité"...

Bref, je suis donc pas certaine que ça marche, c'est déja hyper difficile de se faire éditer, autant proposer un truc avec une vraie consistance.
 
   
    
                         
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