Pardi !

Moi, je me suis auto-publiée pour mes deux tomes avec le site "the book edition" donc c'est moi et mes proches qui ont fait toute la promo. Plusieurs centaines de tomes vendus mais c'est moi qui ai tout fait (pas bien sympathique...). Donc je suis le sujet avec attention pour mon prochain livre.

Plusieurs centaines, j'en suis loin, en tout cas pour l'instant avec "Plus tard" !   

Tu peux déjà être fière !

monilet a écrit:

Ce qui en clair veut dire que c'est toi qui fais.

De fait,   il y a trois choses qui font que finalement, je veux bien assurer tout ça :
1- J'adore l'éditrice. Très sincèrement. Tellement sympa que j'en vient à la considérer comme une amie...
2- Bizarrement, mon livre se vend quand même.
3- Je débute en tant qu'auteur. L'éditrice débute en tant qu'éditrice.
Donc c'est pas comme si ça faisait 20 ans qu'elle laissait les auteurs assurer la promo.
Il faut laisser les choses se mettre en place.

Mais il y a des moments où je râle quand même...  

En fait, le diffuseur (ou diffuseur-distributeur) n'a rien à voir avec la promotion des livres. Il n'est pas en contact avec le grand public : son boulot à lui, c'est d'aller voir les libraires de son secteur et de leur présenter le nouveau livre (afin que le libraire comprenne bien que c'est un bouquin génial et qu'il faut à tout prix qu'il soit super bien placé dans les rayonnages). Ce sont des commerciaux, en fait.

Pour la promotion, dans une maison d'édition, on s'adresse aux attachés de presse. Eux, leur boulot, c'est de contacter la presse, les journalistes de différents magazines et de leur envoyer le livre en leur en disant le plus grand bien. Généralement, les attachés de presse ciblent au mieux le journaliste suivant le genre du livre (s'ils sont compétents du moins). Genre, ils vont pas envoyer ton polar à un journaliste du Journal de Mickey.
Si le journaliste est convaincu (normalement, il lira le livre mais certains en reçoivent tellement que je n'y crois qu'à moitié), il fera un article sur le livre dans sa rubrique.

Cela s'adresse aux journalistes magazines mais aussi radio, tv, etc.

Toi, de ton côté et avec tes humbles moyens, tu peux en revanche contacter la presse locale de ta région ou de ton département. Les attachés de presse (surtout si c'est une grande maison) n'enverront des ouvrages qu'aux journalistes de poids.
La presse locale sera peut-être ravie de publier dans ses colonnes un article sur un auteur du coin. Et si tu as un exemplaire en trop de ton livre sous la main, tu peux le leur envoyer.

Bref, le but du jeu est de mettre la terre entière au courant que ton livre existe. Donc, il faut se rendre visible.

J'oubliais les salons, qui sont importants. Il y en a beaucoup mais les éditeurs ne se déplacent généralement que pour les très importants (celui de Paris, au mois de mars et celui de Montreuil, au mois de décembre).
Mais c'est toujours pareil, si tu as les moyens (le temps, l'envie, la possibilité, etc), tu peux toi-même te rendre dans les petits salons locaux pour faire ta propre pub. Les modalités sont à voir avec les organisateurs de chaque salon.