Il y a trois cents ans exactement le 5 octobre 1713 naissait à Langres Denis Diderot... Pour ma part, Jacques le fataliste est le roman multiplié par X, premier du genre qu'écrivit, que dis-je, que pensa, que porta Diderot de nombreuses années, en fait un nouveau roman déjà à cette époque un genre de "Feux de l'amour" qui dérangea, mais enfin nous sommes tous nés pour déranger quelqu'un ou quelque chose et c'est fort heureux... A vos plumes pour dire ce que vous pensez, et de l'auteur et de l'ensemble de ses oeuvres

Merci d'avoir créé cette page pour lui rendre hommage. Denis Diderot est l'un de mes auteurs préférés. Je n'ai jamais autant ri qu'en lisant ses livres.

même avec La Religieuse, tu as ri, remarque tu aurais pu puisque Diderot traite le sujet comme on ne l'a jamais fait à cette époque, une mère supérieure amoureuse de "ma fille me dit-elle comme vous devez être bonne", elle décède et  elle est remplacée par une peau de vache, enfin quoi, juste la vie... oui, il y a bien un humour et un amour démesurés pour l'humain quel qu'il soit chez Diderot, pour ça que je trouve que c'est un de nos meilleurs philosophes français, lui et ça, ce n'est pas rien, enfin du moins un de ceux que je reconnais en tant que tel

Il est unique dans la littérature française. Ses oeuvres sont philophiques, drôles, ludiques, et souvent révolutionnaires; son style est impeccable.

Même La Religieuse m'a fait rire, oui ...

oui un révolutionnaire avant l'heure qui la manquera à quelques années près, mais il l'a senti venir et avec ses écrits, forcément, il l'a guidée  

Je pense que Jacques le fataliste dérange toujours.

C'est le propre des plus grandes oeuvres !

oui, mais pour moi c'est l'oeuvre maîtresse de Diderot, inachevée d'ailleurs, si mes souvenirs sont bons  

n'est-ce pas divin ? moi, je trouve.

« Comment s’étaient-ils rencontrés ? Par hasard, comme tout le monde. Comment s’appelaient-ils ? Que vous importe ? D’où venaient-ils ? Du lieu le plus prochain. Où allaient-ils ? Est-ce que l’on sait où l’on va ? Que disaient-ils ? Le maître ne disait rien ; et Jacques disait que son capitaine disait que tout ce qui nous arrive de bien et de mal ici-bas était écrit là-haut. »

Ses oeuvres critiques, sur les Salons ou le théâtre, valent aussi le détour. Ce que j'apprécie, chez Diderot, c'est sa simplicité et son avance sur son temps. Son style est franc, direct, et pourtant, ses livres préparent ceux à venir (bien plus tard. Je ne suis même pas sûre que le dix-neuvième siècle, tiraillé entre Voltaire et Rousseau, ait compris Diderot ! Mais le vingtième siècle, résolument, a trouvé chez lui un romancier, un novateur, un contemporain !).

C'est exactement le fond de ma pensée et sois sûre comme je le suis que le dix-neuvième n'a rien compris et n'a même pas cherché à comprendre tant Rousseau (voir les confessions) et Voltaire ont tenu le haut du pavé (surtout parisien).