PortailAccueilRechercherS'enregistrerConnexion
Le Deal du moment : -15%
(Adhérents) LEGO® Icons 10318 Le Concorde
Voir le deal
169.99 €

Partagez
Aller à la page : Précédent  1, 2, 3, 4, 5, 6  Suivant
 

 [Avis sur ME] Editions Hélène Jacob ?

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 

 
valaire
   
    Féminin
   Nombre de messages  :  414
   Âge  :  58
   Date d'inscription  :  20/11/2011
    
                         
valaire  /  Pour qui sonne Lestat


Certains auteurs qui sont présents sur le forum ont eu des expériences difficiles avec des maisons d'éditions. J'en fais partie.

Après les éditions Hélène Jacob ont leur fonctionnement propre et communiquent avec leurs auteurs.

Je ne regrette pas d'avoir signé un contrat à compte d'éditeur et d'avoir pu participer au travail d'élaboration ( entre autre la couverture ) de mon recueil.

Je crois qu'attendre monts et merveilles d'une petite maison d'éditions est une erreur. On va vers des déconvenues.

Une fois le livre édité, un autre travail commence qui est celui de la promotion, des salons ....

Et aujourd'hui, il est mieux de savoir que l'auteur est au centre de ce travail.
https://valeriehervy.wordpress.com/
 
Aaron Spencer
   
    Masculin
   Nombre de messages  :  270
   Âge  :  26
   Date d'inscription  :  20/01/2014
    
                         
Aaron Spencer  /  Autostoppeur galactique


J'ai quand même du mal à laisser dire que l'auteur se doit d'être au centre du travail de promotion, quand il est édité à compte d'éditeur .

Un éditeur qui n'assure pas la promotion de son auteur, c'est tout sauf un compte d'éditeur, et les petites maisons indépendantes ne peuvent pas s'étonner de n'avoir aucune distribution/diffusion sans un distributeur/diffuseur compétent... Certes, couteux, mais essentiel. On ne s'improvise pas éditeur. C'est une réelle entreprise, vous avez déjà vu une entreprise de vente de yaourt sans plan marketing, vous ?


Le travail de l'auteur, dans le cadre d'une édition à compte d'éditeur, c'est de pondre et conclure un roman, se déplacer aux salons, répondre aux interviews etc POINT A LA LIGNE.
Mais ce sont uniquement des réponses aux demandes de l'éditeur. Un auteur ne doit en aucun cas, sauf s'il le décide personnellement, assurer lui même la promo de son livre sous peine de ne pas en vendre. Ou alors, pour moi ce n'est pas du compte d'éditeur. Le compte d'éditeur est sensé te dédouaner de tout ce qui implique la vente en général de ton bouquin, pas de te coller une étiquette "chef de plan de com" sur le front.

Bientôt on va nous expliquer que le travail de l'agriculteur c'est de faire la mise en rayon chez Carrefour, non mais je vous jure.
 
Molly
   
    Féminin
   Nombre de messages  :  3829
   Âge  :  111
   Localisation  :  Haute-Garonne
   Pensée du jour  :  "Toute personne qui aime la musique ne sera jamais vraiment malheureuse"- F. Schubert
   Date d'inscription  :  29/08/2011
    
                         
Molly  /  Sang-Chaud Panza


As-tu lu l'article que j'ai mis en lien, Aaron ? (2 posts plus haut)
 
Séléné.C
   
    Autre / Ne pas divulguer
   Nombre de messages  :  14268
   Âge  :  49
   Localisation  :  Côte d'Or & d'Opale
   Pensée du jour  :  Confiance et longueur de Temps...
   Date d'inscription  :  11/01/2013
    
                         
Séléné.C  /  La femme qui tomba amoureuse de la lune


Molly a écrit:
D'une façon générale, la diffusion/promotion est le point faible des petits éditeurs, il faut bien en être conscient. Voici ce qu'en dit Christophe Lucquin, petit éditeur indépendant :

Citation :
Rentrée littéraire ou pas c’est angoissant d’éditer des livres qui ne trouvent pas leurs lecteurs, parce qu’une maison inconnue comme la mienne attire l’attention de trop rares libraires, de trop rares journalistes. En fait, c’est vraiment comme si je n’existais pas. C’est lutter pour essayer de trouver un petit coin de ciel où pouvoir respirer. Il y a un réel problème. Le libraire en général, je sais qu’il ne faut pas généraliser, je sais que tous les libraires ne sont pas comme ça, heureusement. Libraire, c’est un beau métier. Le libraire est le maillon fort de la chaine un peu complexe du livre, mais il est trop difficile d’intéresser le libraire. Le libraire ne joue pas forcément le jeu. Pour qu’un livre se vende, il faut que le libraire veuille le vendre. On peut vendre n’importe quel livre, bon ou mauvais, à partir du moment où il est mis en avant. Quand je vois que la plupart des libraires ne prennent qu’un exemplaire d’un titre, ça me rend furieux, car c’est un livre qui sera de toute façon retourné plus tard. Les fameux retours… En général, cet exemplaire se retrouve rangé dans une bibliothèque parmi tant d’autres. Pourquoi prendre un exemplaire dans ce cas ? Vous allez croire que j’ai une dent contre eux, mais je le redis, pas du tout ! Je constate simplement l’incohérence de leur discours. Certains disent vouloir soutenir le travail des éditeurs indépendants, et au final, que font-ils vraiment pour les soutenir ? Certes il existe des initiatives, mais tellement isolées. Pourquoi alors continuent-ils à nous inonder des livres des grandes maisons ? Ces livres on en parle tellement, ils n’ont pas besoin d’en rajouter en les mettant en tête de gondole, en en faisant des piles de 20 ou 30. Et ce libraire censé défendre la petite édition range les ouvrages de ces derniers dans un coin introuvable. Alors oui, là il y a un problème et oui, ça me met en colère.

Ici, l'article complet.

Crying or Very sad Je crois malheureusement que la réponse à ce mystère est = le fric, la publicité, etc.
http://scriptorium2.canalblog.com
 
Molly
   
    Féminin
   Nombre de messages  :  3829
   Âge  :  111
   Localisation  :  Haute-Garonne
   Pensée du jour  :  "Toute personne qui aime la musique ne sera jamais vraiment malheureuse"- F. Schubert
   Date d'inscription  :  29/08/2011
    
                         
Molly  /  Sang-Chaud Panza


Oui, et il y a aussi ceci dans l'article :

Citation :
La plupart des grands diffuseurs demandent à la maison d’édition qu’elle ait au minimum 100 000 euros de capital, sans quoi aucune collaboration n’est envisageable. Ils pensent plus à l’argent qu’à la qualité du catalogue de l’éditeur. Ce qui est bien dommage. Je comprends bien sûr qu’ils aient besoin de garantie, mais je trouve que la meilleure des garanties dans l’édition de littérature, c’est l’identité d’une maison et la qualité de ses ouvrages. Combien de maisons sont diffusées et distribuées par des gros diffuseurs seulement parce qu’elles ont pu mettre sur la table la quantité d’argent requise par le diffuseur ?
 
Aaron Spencer
   
    Masculin
   Nombre de messages  :  270
   Âge  :  26
   Date d'inscription  :  20/01/2014
    
                         
Aaron Spencer  /  Autostoppeur galactique


Molly a écrit:
As-tu lu l'article que j'ai mis en lien, Aaron ? (2 posts plus haut)

"et les petites maisons indépendantes ne peuvent pas s'étonner de n'avoir aucune distribution/diffusion sans un distributeur/diffuseur compétent... Certes, couteux, mais essentiel. On ne s'improvise pas éditeur."

En somme, t'as déjà vu quelqu'un monter une boîte sérieuse et ambitieuse sans emprunter à la banque, ni investir, ni prendre des risques financiers, etc ? Quand je vois des petits éditeurs sans diffuseur ni distributeur, avec un budget plan de com proche de 0 euros, je m'attriste. Ces gens n'iront jamais plus loin que l'impression à la demande et le tirage régional quoi.

Dans ton article, certes il s'énerve, mais non, les librairies ne snobent pas les petits éditeurs, elles reçoivent juste des offres plus intéressantes. Croire qu'une librairie choisie ses têtes de gondole à la qualité et au prestige c'est totalement stupide vu l'état de ce marché en ce moment.

Le fric marche toujours, c'est peu être triste, mais c'est comme ça. Le monde d'aujourd'hui est fondé ainsi, il serait temps de s'en rendre compte et d'arrêter de créer des boîtes avec un capital à deux zéros.

Mais ce n'est que mon avis qui n'engage que moi Very Happy


EDIT : Pour réagir à ton dernier post, en quoi ceci est dommage ? Le diffuseur en a rien foutrement rien à carrer de la qualité d'un ouvrage, son but lui c'est de diffuser et de bouffer à la fin du mois. Et c'est totalement normal, c'est pas son travail d'aimer un bouquin, c'est de le diffuser. Un Musso c'est mauvais, mais un Musso c'est du pain béni, par exemple.

Là où le débat entre en jeu, c'est quand les éditeurs privilégient le fric à la qualité littéraire, parce que le bon équilibre se trouve avec les deux : un bon bouquin qui rapporte.
Le meilleur c'est Beccaria, la sal... des arènes qui se prostituent avec la bouse de Trielweiler.
Mais n'empêche qu'il a amassé plus d'argent que n'importe quelle petite ME française.

Ce n'est qu'une question de déontologie et de point de vue, publie-t-on pour la littéraire ou pour le fric ? Chacun à son point de vue.
 
monilet
   
    Masculin
   Nombre de messages  :  1604
   Âge  :  74
   Localisation  :  Essonne -France, chtimmi d'origine et coeur
   Pensée du jour  :   monilet= auteur Claude Colson
   Date d'inscription  :  29/06/2011
    
                         
monilet  /  Fiancée roide


Alors il faut guetter la chance sur 2000 d'être accepté par un gros éditeur, 1000 pour les moyens diffusés... et surtout, ne pas la rater !


Dernière édition par monilet le Mer 26 Nov 2014 - 21:42, édité 1 fois
https://claudecolson.wordpress.com/
 
Aaron Spencer
   
    Masculin
   Nombre de messages  :  270
   Âge  :  26
   Date d'inscription  :  20/01/2014
    
                         
Aaron Spencer  /  Autostoppeur galactique


Certains font trop l'amalgame entre bon diffuseur/distributeur/maison sérieuse et grosse maison. Comme si les petites ME ne méritaient pas ce statut.

Pas besoin de s'appeler Gallimard pour diffuser correctement ses livres et faire correctement son boulot d'éditeur. Beaucoup le font très bien, mais encore plus le font très mal.

De toute façon, le revers arrive un jour ou l'autre.

Une petite ME sérieuse et bien diffusée se verra continuellement en expansion, tandis que la ME "pourrie" va flirter avec le dépôt de bilan jusqu'au jour où ça arrivera.
 
monilet
   
    Masculin
   Nombre de messages  :  1604
   Âge  :  74
   Localisation  :  Essonne -France, chtimmi d'origine et coeur
   Pensée du jour  :   monilet= auteur Claude Colson
   Date d'inscription  :  29/06/2011
    
                         
monilet  /  Fiancée roide


L'immense majorité des petites ME n'ont pas de diffuseur ou alors un petit qui est snobé par les libraires soumis aux pressions des gros.
https://claudecolson.wordpress.com/
 
Aaron Spencer
   
    Masculin
   Nombre de messages  :  270
   Âge  :  26
   Date d'inscription  :  20/01/2014
    
                         
Aaron Spencer  /  Autostoppeur galactique


Alors comment t'expliques des maisons d'éditions naissent et s'enrichissent si aucune n'est diffusée ? Doit y avoir le bon Jésus des éditeurs qui claque des doigts là-haut, sûrement.
 
monilet
   
    Masculin
   Nombre de messages  :  1604
   Âge  :  74
   Localisation  :  Essonne -France, chtimmi d'origine et coeur
   Pensée du jour  :   monilet= auteur Claude Colson
   Date d'inscription  :  29/06/2011
    
                         
monilet  /  Fiancée roide


Beaucoup de petites ferment et les moyennes ont bien du mal à se maintenir. Le secteur est en crise, dit-on.
https://claudecolson.wordpress.com/
 
Aaron Spencer
   
    Masculin
   Nombre de messages  :  270
   Âge  :  26
   Date d'inscription  :  20/01/2014
    
                         
Aaron Spencer  /  Autostoppeur galactique


Ah mais ça, c'est presque partout. Ça n'enlève strictement rien au reste. Au contraire, même. Mieux vaut mettre les moyens de maximiser ses ventes si le secteur est en crise, non ? A quoi bon créer une maison si on sait que ça ne sera qu'un infini combat contre le dépôt de bilan ? Le raisonnement est pas logique.
 
monilet
   
    Masculin
   Nombre de messages  :  1604
   Âge  :  74
   Localisation  :  Essonne -France, chtimmi d'origine et coeur
   Pensée du jour  :   monilet= auteur Claude Colson
   Date d'inscription  :  29/06/2011
    
                         
monilet  /  Fiancée roide


Que vaut-il mieux, attendre d'être pêché par un gros poisson (chance infime) ou se laisser avaler momentanément par un moyen ou plus petit en espérant forcer le destin, être repéré, même si on doit payer de sa personne (ce qui est aussi le cas chez les gros) et passer ensuite à l'étape d'après ?
https://claudecolson.wordpress.com/
 
Aaron Spencer
   
    Masculin
   Nombre de messages  :  270
   Âge  :  26
   Date d'inscription  :  20/01/2014
    
                         
Aaron Spencer  /  Autostoppeur galactique


T'es en train de confondre le débat entre auteur et éditeur, déjà. Et en plus tu me poses une question à laquelle j'ai déjà répondu, en disant qu'il y a des petits et des moyens éditeurs compétents et très sérieux. J'ai pas compris pourquoi tu passes de l'aspect économique d'un éditeur à l'aspect réussite d'un auteur, en fait, on parle pas de ça.
 
monilet
   
    Masculin
   Nombre de messages  :  1604
   Âge  :  74
   Localisation  :  Essonne -France, chtimmi d'origine et coeur
   Pensée du jour  :   monilet= auteur Claude Colson
   Date d'inscription  :  29/06/2011
    
                         
monilet  /  Fiancée roide


Le "choix" d'un éditeur conditionne le devenir public d'un auteur. Les deux sont liés : on s'adresse à un éditer car on veut que les oeuvre, les nôtres, soient lues. Et je t'ai déjà dit que les petits voire les moyens sont souvent condamnés, à terme, de nos jours. Wink regarde Anne carrière qui a récemment été sauvée in extremis. Je trouve ta position certes idéale, mais maximaliste. C'est ton choix, aussi légitime qu'un autre, pas celui de tout le monde.
https://claudecolson.wordpress.com/
 
   
    
                         
Contenu sponsorisé  /  


 

 [Avis sur ME] Editions Hélène Jacob ?

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 5 sur 6Aller à la page : Précédent  1, 2, 3, 4, 5, 6  Suivant

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Forum des Jeunes Écrivains :: Ressources :: Ã‰dition et Autopublication :: Maisons d'Édition-