TheSFReader, tu fais une confusion. Un contrat d'édition peut très bien comporter la cession de l'intégralité des droits (c'est standard). En revanche, il ne spécifie pas les conditions propres à l'exploitation des droits dérivés (notamment la hauteur de la rémunération, le format, le tirage). Cela nécessite un contrat à part.

Dans le cas d'une traduction ou d'une adaptation, ça tombe sous le sens, étant donné qu'on ne sait à priori même pas avec qui on signe le contrat avant de le faire. Que l'auteur ait cédé ses droits à l'éditeur donne juste le droit à ce dernier de s'immiscer dans les négociations et de toucher une petite partie des revenus, lui aussi. Ce qui se justifie par le fait qu'il a investi pour que le livre se fasse remarquer en premier lieu, et qu'il a éventuellement contribué à faire de son contenu ce qu'il est.

SergentMajor a écrit:

Vous pourrez lui demander où vont les 54,5% prévus pour le diffuseur et le libraire qu'il ne paie pas!

En général, ils vont dans l'impression (si l'éditeur imprime à la demande, c'est certain). Il faut imprimer un sacré paquet pour arriver à faire tenir le coût de l'impression dans 15 % du prix de vente. Étant donné qu'un livre coûte à peu près 10 $, ça veut dire 1,50 $ l'exemplaire ? C'est moins que le prix d'un café...

Oui de ce côté de l'Atlantique, pour un livre vendu 10€, il y 1,50€ du prix public pour l'imprimeur. En France en tout cas puisque ma source c'est le Syndicat national de l'édition (français). Soit 15%, effectivement.
 
Mais il faut comprendre qu'un imprimeur travaillant pour les maisons d'édition classiques, imprime des dizaines de milliers de livres par an si ce n'est plus et il a d'autres activités, des magazines, et des journaux et des prosptectus et des affiches et tout ce qui s'imprime.   
 
C'est par rapport à une édition classique les 15% imprimeur, pour un vrai éditeur qui fait imprimer chez un gros imprimeur en grande quantité et que plus tu imprimes moins c'est cher à l'unité.
 
Cela étant, en impression à la demande ou en petit tirage privé pour une auto-édition chez l'imprimeur du coin, c'est sûr que c'est plus cher...
 
Ce que je repproche aux éditeurs du net "à la demande" qui ne vendent qu'aux auteurs eux-même et ne diffusent pas en librairie, c'est de se faire passer pour des éditeurs classiques.
 
D'où la question " Où vont les 54,5% prévus pour le diffuseur et le libraire?", parce que qui dit édition classique dit diffuseur et libraire et que eux n'en n'ont pas.