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| | [Nuit 12 avril] Commentaires | |
| | Nombre de messages : 5683 Âge : 41 Localisation : En confinement dans moi-même. Pensée du jour : La solitude est la patrie des forts. Date d'inscription : 23/04/2010 | Orcal / Déesse du foyer à la retraite Ven 12 Avr 2013 - 16:55 | |
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| | Nombre de messages : 293 Âge : 27 Localisation : En vadrouille entre la Bretagne et la capitale... Date d'inscription : 20/09/2012 | Zahra / Autostoppeur galactique Ven 12 Avr 2013 - 23:37 | |
| - Zaou a écrit:
- Spoiler:
Encore perdue dans ses souvenirs, la fillette arriva à la maison de passe. Elle longea le mur ocre blond, passa sous l'enseigne arborant une lampe à huile à la première lecture, ce petit bout m'a dérangé. En relisant, ça va, mais je te le dis tout de même. et poussa la porte. L'antichambre était en proie je voyais plus ça pour une personne ou un animal, un être vivant en fait à une activité bouillonnante : les belles s'apprêtaient. Elles s'habillaient de tuniques claires descendant à mi-cuisses, une écharpe jaune de gaude nouée autour du buste pour soutenir leurs seins ; elles brossaient leurs longs cheveux, certaines les ornaient de peignes en bois ou en os ; elles se rosissaient les lèvres et les joues d'extrait de pétales ? de rose, elles allongeaient le contour de leurs yeux au ligneur à suie ; tout cela en devisant légèrement. Ici, dans ton énumération, j'aurais bien enlevé les elles, sur lesquelles j'ai buté tout du long. La mère maquerelle brassait une mystérieuse mixture dans la marmite en terre suspendue au-dessus du feu. Un parfum à la fois doux et amer s'en échappait, et embaumait la pièce toute entière. Kitaine, déstabilisée du contraste entre cette atmosphère et sa mélancolie, douta un instant de ses résolutions ; mais la nausée l'envahit rien qu'à s'imaginer en nuiteuse. La maquerelle avisa la fillette et leva une louche dégoulinante d'un liquide visqueux. — Ah, te voilà toi ! C'est une sacré affaire ton barbon. Il appelle sans cesse, et, à midi, il a fallu lui donner la becquée ! Kitaine sourit intérieurement, si la grosse avait su qu'en plus il avait le benu, le mal du marais, elle aurait piqué une fameuse crise. — Allez, ne me dis pas que c'est ton premier client difficile... — C'est pas mon client la bellote, interrompit la maquerelle. C'est le tien, et tu ferais bien de t'en occuper plutôt que de traîner les rues. Kitaine ouvrit la bouche pour répliquer, mais ne dit rien, secoué par la perspective qui venait de s'ouvrir à elle. La matrone avait raison, elle était là sa porte de sortie. Satisfaite de lui avoir couper la chique, celle-ci reprit complaisamment : — Tu veux un tampon de tue-jus ? C'est juste tiède. Kitaine ne prit pas la peine de répondre. Elle se dirigea pensivement vers l'escalier.
Bon, pas grand chose à dire de plus que les toutes petites remarques ajoutées dans le texte. Si, peut-être le fait que quand tu décris ce qui se passe autour d'elle, ça m'a vraiment plu, mais j'ai un peu plus de mal quand tu parles des ressentis de Kitaine. |
| | Nombre de messages : 63 Âge : 27 Pensée du jour : Coucou, ça va ? Date d'inscription : 03/04/2013 | Walhalla / Clochard céleste Sam 13 Avr 2013 - 9:26 | |
| - Narc a écrit:
- Spoiler:
Elle s’approcha de la bibliothèque où Lysandre entreposait ses différentes épées, elle en prit une et sortit à l’extérieur. Le ciel était rose, le rose du matin frais. Aucun nuage… Ambroise saisit ses longs cheveux, et les coupa maladroitement à l’aide de l’épée… Elle laissa ses cheveux s’envoler… Son père avait toujours aimé ses beaux cheveux longs et bouclé, elle aussi les aimait… Pourtant, Ambroise n’avait aucun regret. Si elle pouvait sauver Lysandre et l’empêcher d’aller droit vers la mort, elle le ferait. C'est une partie de roman je pense, donc j'aurais mis plutôt une phrase pour montrer sa détermination : Si elle devait risquer sa vie (son honneur ou ce que tu veux, ça dépends du contexte) pour sauver Lysandre elle le ferait. Le regard d’Ambroise se posa ensuite sur une oie qui passait devant la petite maison. Elle déglutit… Il lui fallait du sang. Ses cheveux n’étant pas rouges, il fallait faire quelque chose pour que ces jolies mèches dorés au soleil, soient aussi rouge que le sang et la passion. L’instant d’après, la pauvre bête avait été égorgé, et son sang versé sur la chevelure qui s’imprégna de la couleur. Ambroise avait dû réprimer quelques sanglots en tuant la pauvre oie. Elle s’était montrée au mauvais moment, pauvre volatile. Ambroise se redressa, elle regarda devant elle. Elle ne pouvait plus faire marche arrière. Elle inspira. Elle repensait à son père… Elle avait l’impression de le trahir en n’étant pas restée avec sa tante Eveline.
Ambroise se retourna. Elle entra dans la chambre de Lysandre, avec la discrétion d’un félin. Ambroise sentit l’odeur singulière du jeune homme profondément endormit. Elle le regarda. Il semblait à la fois si agité et calme. Le regard d’Ambroise Tu répète beaucoup le nom d'Ambroise. se baissa sur son corps musclé, détaillant chaque parcelle de sa peau claire au point de s’y perdre… Il fallait qu’elle se reprenne. Ambroise tourna la tête. Elle s’approcha de la table de chevet où était posé le masque d’argent. La jeune femme le saisit avec une grande délicatesse avant de le mettre. Elle s’approcha par la suite de la table de travail, pour échanger le discours avec un petit mot. Ambroise se retourna, s’attardant une nouvelle fois sur Lysandre. Ses lèvres plus précisément. Elle aurait voulu les sentir contre sa peau, connaitre leur goût… Elle baissa la tête. Il fallait qu’elle se dépêche. Ambroise sortit de la chambre en toute hâte. Elle n’avait plus de temps à perdre…
Ambroise avança, elle se laissait guider par ses pieds. Ils avançaient tous seuls, comme s’ils savaient par où ils devaient passés [color=red] c'est passer il me semble [/colr], totalement détaché de la tête d’Ambroise… Quand elle arriva dans la ville, tous les regards se posèrent sur elle, enfin sur le lys de Paris. Mais elle ne fit pas attention à ça, elle avait une idée. Regardant droit devant elle, d’un pas assuré, Ambroise traversa une petite partie de la ville avant d’arriver au Luxembourg. Elle grimpa sur le banc. Elle inspira. Elle espérait avoir attiré assez de monde… Le faux lys de Paris se retourna, et vit un centaine une centaine de personnes probablement. D’autres personnes se rajoutaient encore au fond, essayant de se faire une place pour voir. Elle fit un large sourire.
- Cher parisien… débuta-t-elle. Chers parisiens non ?
Je n'ai pas grand chose à dire puisque je trouve que ton texte est bien écrit. Il y a quelques petites fautes, je pense pas avoir tout corrigé vu mon niveau en orthographe. |
| | Nombre de messages : 31 Âge : 26 Localisation : Strasbourg Date d'inscription : 06/04/2013 | Narc / Petit chose Sam 13 Avr 2013 - 10:02 | |
| - Spoiler:
[quote=Zahra] L’examen terminé, je me rhabillai pour aller faire un test urinaire : les médecins sortirent et une infirmière entra. « Bonjour ! Alors, voilà, regarde, tu vas faire pipi dans ce pot, là, et avant tu te nettoies bien et tu désinfectes avec ça. » m’expliqua-t-elle en me tendant un pot en plastique, des compresses et de la Bétadine. Je la suivi dans le couloir, armée de mon matériel et un peu gênée, évitant les regards des gens que je croisais. Elle me dit de me mettre dans l’entrée des toilettes, la sorte de sas entre les toilettes elles-mêmes et le couloir, où se trouvaient un lavabo blanc et un miroir immense, tout deux éclairés d’une lumière crue. La porte ne fermait pas à clé, alors l’infirmière me signala qu’elle allait rester devant pour que personne n’entre, qu’il ne fallait pas que j’oublie de bien me nettoyer, surtout, sinon les résultats seraient faussés. Seule dans le petit couloir, je me dépêchai d’enlever mon pantalon et ma culotte. Mes mains tremblaient un peu, j’étais terriblement gênée, angoissée : si quelqu’un entrait ? J’étais sûre d’avoir entendu l’infirmière s’éloigner, elle parlait à quelqu’un, là-bas, elle n’était plus à côté de la porte ! Instinctivement, je voulus remonter mon jean, au moins un peu. Mais ce n’était pas une bonne idée, non, il valait mieux se dépêcher de terminer. J’attrapai la compresse, la couvrit d’eau et de produit : lorsque je commençai à frotter, l’eau savonneuse courut le long de mes cuisses, me griffant presque la peau. Des pas se rapprochèrent de la porte, je crus un instant que la poignée s’abaissait et fut pétrifiée, incapable du moindre geste. Heureusement, ce n’était que l’infirmière qui revenait s’appuyer contre la porte.[/quote]
J'ai beaucoup aimé ton texte, j'ai ressentis l'angoisse de l'héroïne, et je m'imaginais parfaitement la situation =) Et puis cela fait assez longtemps que je n'ai pas vu un texte à la première personne, et le tien m'a plu. Personnellement j'aimerais bien pouvoir lire le début, et tout le reste en fait x) Je ne pourrais pas dire pour les fautes, étant une merde international en orthographe, grammaire et tout x) Je commenterais les autres extrait quand je rentrerais =) Wahalla > Je te remercie =D ! Et en fait ce n'est pas un roman, c'est mini projet de nouvelle et encore, je crains que ce soit court... Oui, j'ai tellement de projet en même temps, c'est la folie =') |
| | Nombre de messages : 557 Âge : 40 Localisation : 02 Pensée du jour : Ecrit un peu, un chapitre, un paragraphe, une phrase. Non, même un mot, écrit ! Date d'inscription : 04/09/2012 | Zaou / Gloire de son pair Sam 13 Avr 2013 - 11:02 | |
| Walhalla : - Citation :
- que des terroristes détruisent
détruisent quoi? - Citation :
- Je sais aussi que la drogue dévaste de nombreux quartier de nombreuses vies.
de même trop vague. - Citation :
- des mines
les? - Citation :
- Les désastres écologiques nous promettent une vie misérable ou une mort imminente.
trop long, les phrases courtes vont bien dans ce paragraphe. - Citation :
- Tout dans la vie n'est que mort et catastrophe. Cela ne date pas d'aujourd'hui.
bof je supprimerais. Sinon dans les deux premiers paragraphes je ne garderais le "je sais" que dans la première phrase. Zahra :rhabillai avec un s - Citation :
- je me rhabillai pour aller faire un test urinaire
Il faut se rhabiller pour faire pipi? :p - Citation :
- Alors, voilà, regarde,
j'ôterais le voilà C'est étrange cette histoire de test urinaire qu'elle doit se laver et se désinfecter. Si c'est un truc spécial dans ton intrigue ok mais sinon ça fait pas réaliste. Narc : - Citation :
- Le ciel était rose, le rose du matin frais. Aucun nuage…
je mettrais une virgule. - Citation :
- ses beaux cheveux longs et bouclé
long cheveux bouclés? - Citation :
- Ambroise n’avait aucun regret
elle - Citation :
- Le regard d’Ambroise se posa ensuite sur une oie qui passait devant la petite maison.
je supprimerais ensuite - Citation :
- L’instant d’après, la pauvre bête avait été égorgé
comment l'a-t-elle attrapée? Ca ne me semble pas si facile - Citation :
- Ambroise se redressa, elle regarda devant elle
et - Citation :
- . Elle repensait à son père
, repensa à son père - Citation :
- Elle entra dans la chambre de Lysandre, avec la discrétion d’un félin
elle entra discrètement - Citation :
- l’odeur singulière
j'aime pas trop singulière, trop vague, autant le supprimer - Citation :
- détaillant chaque parcelle de sa peau claire au point de s’y perdre… Il fallait qu’elle se reprenne.
je choisirais un autre verbe que détaillant, contemplant? se perdant? - Citation :
- La jeune femme le saisit avec une grande délicatesse avant de le mettre
le mit délicatement - Citation :
- Elle s’approcha par la suite de la table de travail, pour échanger le discours avec un petit mot.
Puis au début, supprimer par la suite, par compris la fin. - Citation :
- Il fallait qu’elle se dépêche. à la ligne Ambroise sortit de la chambre en toute hâte. Elle n’avait plus de temps à perdre…
- Citation :
- elle se laissait guider par ses pieds
se laissant - Citation :
- où ils devaient passés
infinitif - Citation :
- détaché
pluriel - Citation :
- , enfin sur le lys de Paris
pas compris - Citation :
- elle ne fit pas attention à ça
n'y fit pas attention - Citation :
- petite partie
petite à supprimer - Citation :
- Elle grimpa sur le banc. Elle inspira. Elle espérait avoir attiré assez de monde…
Elle grimpa sur le banc, inspira. - Citation :
- Le faux lys de Paris se retourna, et vit un centaine de personnes probablement. D’autres personnes se rajoutaient encore au fond, essayant de se faire une place pour voir. Elle fit un large sourire.
pas compris Son prénom est beaucoup répété, et "elle" aussi. C'est un peu usant à force. Foxi : - Citation :
- Elle s’adossa sur la façade de bois de l’auberge lourd, renfonçant pas sur du choix du verbe sa capuche déjà trempée par la pluie. Une semaine déjà à servir les Carnades. virgule En ces inutile quelques jours, elle avait déjà acquis les titres de « vidangeur » (videuse de bourses), « envoyeur » (meurtrier) et « happeur de taillis », pour ses talents de fuites j'aime pas les parenthèses et le "pour ses talents de fuites". Ses capacités d’otsoa lui facilitaient beaucoup la mise : il lui suffisait de tourner dans une venelle, muter, s’étendre sur le sol, et laisser passer. et ses habits?
Bien sûr, elle ne pouvait se permettre ces tours uniquement quand à/qu'à l’ abri des regards des Cagous (soit ses professeurs dans l’art voleur) et du Villon. En effet, malgré ses suppositions premières, personne ne soupçonnait l’existence d’Akira lourd. Le piège tendu à son arrivée n’en était pas un : Fulmar, de/le garde à l’entrée, avait cru voir une lumière en sortir d'où?, puis des bruits de pas. Suivant ses ordres, il avait alors prévenu Autour, qui s’entretenait avec La Huppe au sujet des lettres du messager, mais aussi de Kyriaan, considérée alors comme une proie potentielle. Incompréhensible, même en faisant abstraction des noms Je sens pas mal de potentiel dans l'histoire mais ça reste trop confus ! |
| | Nombre de messages : 293 Âge : 27 Localisation : En vadrouille entre la Bretagne et la capitale... Date d'inscription : 20/09/2012 | Zahra / Autostoppeur galactique Sam 13 Avr 2013 - 17:00 | |
| - Walhalla a écrit:
- Spoiler:
Je sors et je pense Sous la brise d'été, je sors. Je sais que des millions de gens meurent, que la guerre fait souffrir partout dans le monde. C'est vague. Qui ? Ou alors c'est le fait que la guerre fasse souffrir qui me dérange. Je sais que nous vivons dans la crainte d'une attaque nucléaire, que des lesquels ? terroristes détruisent. Je sais aussi que la drogue dévaste de nombreux quartier virgule de nombreuses vies. C'est plutôt bizarre que tu mettes les quartiers avant la vie. La vie n'est-elle pas plus importante ?Je sais beaucoup de chose. Le chômage monte. Des enfants travaillent et meurent dans des mines. Je sais que le monde est en ruine. Qu'aucune promesse ne sera jamais tenu e. Des animaux disparaissent. Les désastres écologiques nous promettent une vie misérable ou une mort imminente. Phrase longue alors que dans tout ton paragraphe elles sont courtes.Tout dans la vie n'est que mort et catastrophe. Cela ne date pas d'aujourd'hui. Avant il y avait la Shoah, les menaces des dictatures, les camps d'extermination, l'esclavage, la Terreur... Les siècles précédents ont aussi connu leurs génocides et leurs guerres inutiles. Tout cela (en indigo) c'est plus ou moins lié à la même chose, la 2nde GM, du coup on a pas l'impression que ce soit tant diversifié que ça.Et pourtant je pense à un sourire. La vie est belle.
J'ai bien aimé ton texte, mais je pense qu'il faudrait que tu retravailles certains points, certains passages, afin de nous faire encore plus sentir que le monde est au bord du gouffre. - Foxi a écrit:
- Spoiler:
Elle s’adossa sur j'aurais plutôt dit contre la façade de bois de l’auberge, renfonçant sa capuche déjà trempée par la pluie. Une semaine déjà à servir les Carnades. En ces quelques jours, elle avait déjà acquis les titres de « vidangeur » (videuse de bourses), « envoyeur » (meurtrier) et « happeur de taillis », pour ses talents de fuites ? Et les parenthèses, c'est pas tip-top . Ses capacités d’otsoa lui facilitaient beaucoup la mise : il lui suffisait de tourner dans une venelle, muter, s’étendre sur le sol, et laisser passer.
Bien sûr, elle ne pouvait se permettre ces tours uniquement quand elle était ? à l’ abri des regards des Cagous (soit ses professeurs dans l’art voleur) et du Villon. En effet, malgré ses suppositions premières, personne ne soupçonnait l’existence d’Akira. Le piège tendu à son arrivée n’en était pas un : Fulmar, de garde à l’entrée, avait cru voir une lumière en sortir, puis des bruits de pas. Suivant ses ordres, il avait alors prévenu Autour, qui s’entretenait avec La Huppe au sujet des lettres du messager, mais aussi de Kyriaan, considérée alors comme une proie potentielle.
Cette situation l’arrangeait beaucoup.
Bon, je pense qu'il faudrait un contexte pour mieux comprendre. J'ai plus de problèmes avec ton premier paragraphe que le reste, qui est plutôt sympa. Voilà (: |
| | Nombre de messages : 63 Âge : 27 Pensée du jour : Coucou, ça va ? Date d'inscription : 03/04/2013 | Walhalla / Clochard céleste Sam 13 Avr 2013 - 19:38 | |
| - Foxy a écrit:
- Spoiler:
Elle s’adossa sur la façade de bois de l’auberge, renfonçant sa capuche déjà trempée par la pluie. Une semaine déjà à servir les Carnades. En ces quelques jours, elle avait déjà acquis les titres de « vidangeur » (videuse de bourses), « envoyeur » (meurtrier) et « happeur de taillis », pour ses talents de fuites. Le parenthèses dérangent, j'aurais expliqué en deux phrases Ses capacités d’otsoa lui facilitaient beaucoup la mise : il lui suffisait de tourner dans une venelle, muter, s’étendre sur le sol, et laisser passer.
Bien sûr, elle ne pouvait se permettre ces tours uniquement quand à l’ abri des regards des Cagous (soit ses professeurs dans l’art voleur) et du Villon. Ici aussi les parenthèses me gène, en parlant du Villon puis des Cagoux tu aurais pu expliquer la fonction de ces en fin de phrase En effet, malgré ses suppositions premières, personne ne soupçonnait l’existence d’Akira. Le piège tendu à son arrivée n’en était pas un : Fulmar, de garde à l’entrée, avait cru voir une lumière en sortir, puis des bruits de pas. Suivant ses ordres, il avait alors prévenu Autour, qui s’entretenait avec La Huppe au sujet des lettres du messager, mais aussi de Kyriaan, considérée alors comme une proie potentielle.
Cette situation l’arrangeait beaucoup. - Zahra a écrit:
- Spoiler:
L’examen terminé, je me rhabillai pour aller faire un test urinaire : les médecins sortirent et une infirmière entra. « Bonjour ! Alors, voilà, regarde, tu vas faire pipi dans ce pot, là, et avant tu te nettoies bien et tu désinfectes avec ça. » m’expliqua-t-elle en me tendant un pot en plastique, des compresses et de la Bétadine. Je la suivi dans le couloir, armée de mon matériel et un peu gênée, évitant les regards des gens que je croisais. Elle me dit de me mettre dans l’entrée des toilettes, la sorte de sas entre les toilettes elles-mêmes et le couloir, où se trouvaient un lavabo blanc et un miroir immense, tout deux éclairés d’une lumière crue. La porte ne fermait pas à clé, alors l’infirmière me signala qu’elle allait rester devant pour que personne n’entre, qu’il ne fallait pas que j’oublie de bien me nettoyer, surtout, sinon les résultats seraient faussés. Seule dans le petit couloir, je me dépêchai d’enlever mon pantalon et ma culotte. Mes mains tremblaient un peu, j’étais terriblement gênée, angoissée : si quelqu’un entrait ? J’étais sûre d’avoir entendu l’infirmière s’éloigner, elle parlait à quelqu’un, là-bas, elle n’était plus à côté de la porte ! Instinctivement, je voulus remonter mon jean, au moins un peu. Mais ce n’était pas une bonne idée, non, il valait mieux se dépêcher de terminer. J’attrapai la compresse, la couvrit d’eau et de produit : lorsque je commençai à frotter, l’eau savonneuse courut le long de mes cuisses, me griffant presque la peau. Des pas se rapprochèrent de la porte, je crus un instant que la poignée s’abaissait et fut pétrifiée, incapable du moindre geste. Heureusement, ce n’était que l’infirmière qui revenait s’appuyer contre la porte.
Honnètement, le texte m'a surpris au début mais je trouve qu'il n'y a rien à redire, A part peut être la répétition de quelqu'un quand l’infirmière part, c'est vraiment pour chipoter. Il y a peut-être quelque petites fautes mais je ne les ai pas vu.
Merci pour tout vos commentaires
Dernière édition par Walhalla le Dim 14 Avr 2013 - 11:48, édité 2 fois |
| | Nombre de messages : 293 Âge : 27 Localisation : En vadrouille entre la Bretagne et la capitale... Date d'inscription : 20/09/2012 | Zahra / Autostoppeur galactique Sam 13 Avr 2013 - 22:51 | |
| - Narc a écrit:
- Spoiler:
Elle s’approcha de la bibliothèque où Lysandre entreposait ses différentes épées, elle en trop en prit une et sortit à l’extérieur. Le ciel était rose, le rose du matin frais. Aucun nuage… Ambroise saisit ses longs cheveux, et les coupa maladroitement à l’aide de l’épée… c'est une action importante, tu pourrais en dire plus, rester encore un peu sur cet instant Elle laissa ses cheveux s’envoler… Son père avait toujours aimé ses beaux cheveux longs et bouclé, elle aussi les aimait… Pourtant, Ambroise n’avait aucun regret. Si elle pouvait sauver Lysandre et l’empêcher d’aller droit vers à, c'est plus certain la mort, elle le ferait. Le regard d’Ambroise se posa ensuite sur une oie qui passait devant la petite maison. Elle déglutit… Il lui fallait du sang. Ses cheveux n’étant pas rouges, il fallait faire quelque chose pour que ces jolies mèches dorés au soleil, que fait-elle là, cette virgule ? soient aussi rouge que le sang et la passion. L’instant d’après, la pauvre bête avait été égorgé, et son sang versé sur la chevelure qui s’imprégna de la couleur. Ambroise avait dû réprimer quelques sanglots en tuant la pauvre oie. Elle s’était montrée au mauvais moment, pauvre volatile. Ambroise se redressa, elle regarda devant elle. Elle ne pouvait plus faire marche arrière. Elle inspira. Elle repensait à son père… Elle avait l’impression de le trahir en n’étant pas restée avec sa tante Eveline.
Ambroise se retourna. Elle entra dans la chambre de Lysandre, avec la discrétion d’un félin. Ambroise sentit l’odeur singulière du jeune homme profondément endormit. Elle le regarda. Il semblait à la fois si agité et calme. Le regard d’Ambroise se baissa sur son corps musclé, détaillant chaque parcelle de sa peau claire au point de s’y perdre… Il fallait qu’elle se reprenne. Ambroise tourna la tête. Elle s’approcha de la table de chevet où était posé le masque d’argent. La jeune femme le saisit avec une grande délicatesse avant de le mettre. Elle s’approcha par la suite de la table de travail, pour échanger le discours avec un petit mot. Ambroise se retourna, s’attardant une nouvelle fois sur Lysandre. Ses lèvres plus précisément. Elle aurait voulu les sentir contre sa peau, connaitre leur goût… Elle baissa la tête. Il fallait qu’elle se dépêche. Ambroise sortit de la chambre en toute hâte. Elle n’avait plus de temps à perdre…
Ambroise avança, elle se laissait guider par ses pieds. C'est étrange l'image que ça fait, dans la tête, quand on imagine ça. Ils avançaient tous seuls, comme s’ils savaient par où ils devaient passés passer, totalement détachés de la tête d’Ambroise… d'habitude ses pieds sont attachés à sa tête ?! Quand elle arriva dans la ville, tous les regards se posèrent sur elle, enfin sur le lys de Paris. Mais elle ne fit pas attention à ça, elle avait une idée. Regardant droit devant elle, d’un pas assuré, Ambroise traversa une petite partie de la ville pourtant tu utilises "arriver" au début, on a l'impression qu'elle y est déjà avant d’arriver au Luxembourg. Elle grimpa sur le banc. Elle inspira. Elle espérait avoir attiré assez de monde… Le faux lys de Paris se retourna, et vit une centaine de personnes probablement. D’autres personnes se rajoutaient encore au fond, essayant de se faire une place pour voir. Elle fit un large sourire.
- Chers parisiens… débuta-t-elle.
Bon, alors les mots en italique c'est quand c'est étrange (enfin, que je le trouve étrange). Au niveau de l'histoire, d'accord, c'est plutôt bien. Le truc qui dérange, c'est que tes phrases ont toujours la même construction : elle + verbe + complément. Tu répètes beaucoup "elle" et "Ambroise", mais je pense que ça a déjà été dit. Enfin, voilà pour mes commentaires, mais j'ai bien aimé tout de même ^^ |
| | Nombre de messages : 1882 Âge : 27 Localisation : ...* (42) Pensée du jour : Les giraffes sont a l'origine de l'extinction des licornes Date d'inscription : 29/05/2011 | Foxi / Journal du posteur Dim 14 Avr 2013 - 11:30 | |
| Zaou- Spoiler:
Encore perdue dans ses souvenirs, la fillette arriva à la maison de passe. Elle longea le mur ocre blond Tiens, je ne savais meme pas que ca existait cette couleur. , passa sous l'enseigne arborant une lampe à huile, et poussa la porte. L'antichambre était en proie à une activité bouillonnante : les belles s'apprêtaient. Elles s'habillaient de tuniques claires descendant à mi-cuisses, une écharpe jaune de gaude nouée autour du buste pour soutenir leurs seins ; elles brossaient leurs longs cheveux, certaines les ornaient de peignes en bois ou en os ; elles se rosissaient les lèvres et les joues d'extrait de pétale de rose, allongeaient le contour de leurs yeux au ligneur à suie. Dans le brouhaha des commérages, la mère maquerelle, plantée au-dessus du feu, brassait une mystérieuse mixture dans sa marmite en terre. Un parfum à la fois doux et amer s'en échappait, et embaumait la pièce toute entière. Kitaine, déstabilisée du contraste entre cette atmosphère et sa mélancolie, douta un instant de ses résolutions ; mais la nausée l'envahit rien qu'à s'imaginer en nuiteuse. La maquerelle avisa la fillette et leva une louche dégoulinante d'un liquide visqueux. — Ah, te voilà toi ! C'est une sacré affaire ton barbon. Il appelle sans cesse, et, à midi, il a fallu lui donner la becquée ! Kitaine sourit intérieurement, si la grosse avait su qu'en plus il avait le benu, le mal du marais, elle aurait piqué une fameuse crise. — Allez, ne me dis pas que c'est ton premier client difficile... — C'est pas mon client la Bellote, interrompit la maquerelle. C'est le tien, et tu ferais bien de t'en occuper plutôt que de traîner les rues. Kitaine ouvrit la bouche pour répliquer, mais ne dit rien, secoué par la perspective qui venait de s'ouvrir à elle. La matrone avait raison, elle était là sa porte de sortie. Je ne sais pas si c’est a cause du contexte, mais j’ai rien compris Satisfaite de lui avoir couper la chique, celle-ci reprit complaisamment : — Tu veux un tampon de tue-jus ? C'est juste tiède. Kitaine ne prit pas la peine de répondre. Elle se hâta vers l'escalier.
En somme, c’est sympa : l’atmosphere se lit bien. Quand tu parles du contraste entre elle et la melancolie, on peux comprendre. Apres, comme on est hors contexte, je suppose que c’est normal que le tue-jus et la maladie des marais nous laissent dans les choux. Bonnes continuations ! WalhallaJe me sent intelligente, j’ai lu un livre sur les vikings C’était fait expres le pseudo ? - Spoiler:
Je sors et je pense. Sous la brise d'été, je sors. Je sais que des millions de gens meurent, que la guerre fait souffrir partout dans le monde. Je sais que nous vivons dans la crainte d'une attaque nucléaire, que des terroristes détruisent. Je sais aussi que la drogue dévaste de nombreux quartier de nombreuses vies.
Je sais beaucoup de chose. Le chômage monte. Des enfants travaillent et meurent dans des mines. Je sais que le monde est en ruine. Qu'aucune promesse ne sera jamais tenu. tenue Des animaux disparaissent. Les désastres écologiques nous promettent une vie misérable ou une mort imminente. Tout dans la vie n'est que mort et catastrophe. Cela ne date pas d'aujourd'hui. Avant il y avait la Shoah, les menaces des dictatures, les camps d'extermination, l'esclavage, la Terreur... Les siècles précédents ont aussi connu leurs génocides et leurs guerres inutiles. Et pourtant je pense à un sourire. La vie est belle.
Interessant. Si j’ai bien saisi, c’est un poeme en prose, et ca ne me connais pas. En tout cas, j’aime bien l’idee, avec l’enumeration des differentes tragedies, puis « la vie est belle ». Par contre, comme ton titre est je sors et je pense, il faudrait peut etre l’incruster aussi quelquepart, genre a la fin de chaque strophe. Pour l’evocation de la Shoah, ca me parait redondant avec les camps d’extermination. Par contre, j’ai pas d’idees pour remplacer. J’espere qu’a la prochaine nuit, ce sera plus long, parce que ca se lit bien :lol : Zahra Je ne colle pas ton texte, j’ai rien de productif a redire sur des passages en particulier. Ca se lit bien, on sent l’angoisse de l’heroine. Peut etre un peu plus de descriptions ? Je ne sais pas si elle frequente souvent les hopitaux, mais dans les deux cas, pour la majorite des personnes, un hopital se lie a un ressentit particulier. Enfin, bonne chance a toi Narc- Spoiler:
Elle s’approcha de la bibliothèque où Lysandre entreposait ses différentes épées, elle en prit une et sortit à l’extérieur. Le ciel était rose, le rose du matin frais. Aucun nuage… Ambroise saisit ses longs cheveux, et les coupa maladroitement à l’aide de l’épée… Elle laissa ses cheveux s’envoler… Son père avait toujours aimé ses beaux cheveux longs et bouclé, elle aussi les aimait… Pourtant, Ambroise n’avait aucun regret. Si elle pouvait sauver Lysandre et l’empêcher d’aller droit vers la mort, elle le ferait. Ok, ca va peut etre paraitre bizarre, mais j’ai un jour été contrainte a me couper les cheveux au couteau (oui, il m’arrive des trucs etrange) En fait, c’est monstueusement dur, surtout lorsqu’ils sont longs et secs, parce qu’ils partent de partout. Il faut tirer fort, couper en meme temps, et finalement on arrive a une coupe en diagonale , et on est pas loin de se couper l’oreille. Finalement, il n’est pas possible de le faire a la Mulan, d’un coup. Il faut le faire meche par meche, d’où l’irregularite finale. Tout ca pour manifester ma surprise devant la facilite de ce passage :lol : Le regard d’Ambroise se posa ensuite sur une oie qui passait devant la petite maison. Elle déglutit… Il lui fallait du sang. Ses cheveux n’étant pas rouges, il fallait faire quelque chose pour que ces jolies mèches dorés L’impression qu’il y a un bug d’accord, mais etant un pied en accords, je te laisse le trouver au soleil, soient aussi rouge que le sang et la passion. L’instant d’après, la pauvre bête avait été égorgé, et son sang versé sur la chevelure qui s’imprégna de la couleur. Ambroise avait dû réprimer quelques sanglots en tuant la pauvre oie. Elle s’était montrée au mauvais moment, pauvre volatile. Ambroise se redressa, elle regarda devant elle. Elle ne pouvait plus faire marche arrière. Elle inspira. Elle repensait à son père… Elle avait l’impression de le trahir en n’étant pas restée avec sa tante Eveline. Lourd Ambroise se retourna. Elle entra dans la chambre de Lysandre, avec la discrétion d’un félin. Ambroise sentit l’odeur singulière du jeune homme profondément endormit. Elle le regarda. Il semblait à la fois si agité et calme. Le regard d’Ambroise se baissa sur son corps musclé, détaillant chaque parcelle de sa peau claire au point de s’y perdre… Il fallait qu’elle se reprenne. Ambroise tourna la tête. Elle s’approcha de la table de chevet où était posé le masque d’argent. La jeune femme le saisit avec une grande délicatesse avant de le mettre. Elle s’approcha par la suite de la table de travail, pour échanger le discours avec un petit mot. Ambroise se retourna, s’attardant une nouvelle fois sur Lysandre. Ses lèvres plus précisément. Elle aurait voulu les sentir contre sa peau, connaitre leur goût… Elle baissa la tête. Il fallait qu’elle se dépêche. Ambroise sortit de la chambre en toute hâte. Elle n’avait plus de temps à perdre… Lalala. L’impression de revivre Mulan. Je ne sais pas si tu fais expres. Ambroise avança, elle se laissait guider par ses pieds. Ils avançaient tous seuls, comme s’ils savaient par où ils devaient passés, totalement détaché Y a pas un s la, d’habitude ? de la tête d’Ambroise… Quand elle arriva dans la ville, tous les regards se posèrent sur elle, enfin sur le lys de Paris. Mais elle ne fit pas attention à ça, elle avait une idée. Regardant droit devant elle, d’un pas assuré, Ambroise traversa une petite partie de la ville avant d’arriver au Luxembourg. Elle grimpa sur le banc. Elle inspira. Elle espérait avoir attiré assez de monde… Le faux lys de Paris se retourna, et vit un centaine de personnes probablement. D’autres personnes se rajoutaient encore au fond, essayant de se faire une place pour voir. Elle fit un large sourire. - Cher parisien… débuta-t-elle. Des s peut etre?
En somme, c’est pas mal, y a de la matiere et quelques fautes. Par contre, ca me parait quand meme assez cliche, et , comme je te l’ai dit, j’ai l’impression de revoir Mulan. Je verrais bien un peu plus de descriptions, de la ferme, et surtout de sa route : ca va trop vite, faudrait peut etre insiste sur ses sentiments… Le fait qu’on soit hors-contexte n’aide pas. Neanmoins, c’est pas mal ecrit : il faut juste le retravailler, comme quasiment tous les textes ecrits a une heure du mat Merci a tous pour vos commentaires: j'avais choisi cet extrait justement pour voir comment se recevaient les parentheses, et vous m'avez demontres que ca ne passe pas. Merci |
| | Nombre de messages : 557 Âge : 40 Localisation : 02 Pensée du jour : Ecrit un peu, un chapitre, un paragraphe, une phrase. Non, même un mot, écrit ! Date d'inscription : 04/09/2012 | Zaou / Gloire de son pair Dim 14 Avr 2013 - 12:48 | |
| Merci pour vos commentaires. Zahra j'ai modifié certains points, Foxi là où tu te perds c'est effectivement à cause de l'absence de contexte, sauf peut être pour le tue-jus que tu devrais pouvoir comprendre . |
| | Nombre de messages : 1882 Âge : 27 Localisation : ...* (42) Pensée du jour : Les giraffes sont a l'origine de l'extinction des licornes Date d'inscription : 29/05/2011 | Foxi / Journal du posteur Dim 14 Avr 2013 - 12:51 | |
| Je croyais avoir compris, mais tu m'as paume avec le "encore chaud" |
| | Nombre de messages : 557 Âge : 40 Localisation : 02 Pensée du jour : Ecrit un peu, un chapitre, un paragraphe, une phrase. Non, même un mot, écrit ! Date d'inscription : 04/09/2012 | Zaou / Gloire de son pair Dim 14 Avr 2013 - 12:57 | |
| "juste tiède" Oo la préparation est finie quoi. |
| | Nombre de messages : 293 Âge : 27 Localisation : En vadrouille entre la Bretagne et la capitale... Date d'inscription : 20/09/2012 | Zahra / Autostoppeur galactique Dim 14 Avr 2013 - 17:30 | |
| - Narc a écrit:
- Zahra a écrit:
- Spoiler:
L’examen terminé, je me rhabillai pour aller faire un test urinaire : les médecins sortirent et une infirmière entra. « Bonjour ! Alors, voilà, regarde, tu vas faire pipi dans ce pot, là, et avant tu te nettoies bien et tu désinfectes avec ça. » m’expliqua-t-elle en me tendant un pot en plastique, des compresses et de la Bétadine. Je la suivi dans le couloir, armée de mon matériel et un peu gênée, évitant les regards des gens que je croisais. Elle me dit de me mettre dans l’entrée des toilettes, la sorte de sas entre les toilettes elles-mêmes et le couloir, où se trouvaient un lavabo blanc et un miroir immense, tout deux éclairés d’une lumière crue. La porte ne fermait pas à clé, alors l’infirmière me signala qu’elle allait rester devant pour que personne n’entre, qu’il ne fallait pas que j’oublie de bien me nettoyer, surtout, sinon les résultats seraient faussés. Seule dans le petit couloir, je me dépêchai d’enlever mon pantalon et ma culotte. Mes mains tremblaient un peu, j’étais terriblement gênée, angoissée : si quelqu’un entrait ? J’étais sûre d’avoir entendu l’infirmière s’éloigner, elle parlait à quelqu’un, là-bas, elle n’était plus à côté de la porte ! Instinctivement, je voulus remonter mon jean, au moins un peu. Mais ce n’était pas une bonne idée, non, il valait mieux se dépêcher de terminer. J’attrapai la compresse, la couvrit d’eau et de produit : lorsque je commençai à frotter, l’eau savonneuse courut le long de mes cuisses, me griffant presque la peau. Des pas se rapprochèrent de la porte, je crus un instant que la poignée s’abaissait et fut pétrifiée, incapable du moindre geste. Heureusement, ce n’était que l’infirmière qui revenait s’appuyer contre la porte.
J'ai beaucoup aimé ton texte, j'ai ressentis l'angoisse de l'héroïne, et je m'imaginais parfaitement la situation =) Et puis cela fait assez longtemps que je n'ai pas vu un texte à la première personne, et le tien m'a plu. Personnellement j'aimerais bien pouvoir lire le début, et tout le reste en fait x) Je ne pourrais pas dire pour les fautes, étant une merde international en orthographe, grammaire et tout x) Merci, Narc. (: Je ne pense pas poster le roman en entier mais juste des extraits que je pourrai retravailler avec votre aide. - Zaou a écrit:
-
- Citation :
- je me rhabillai pour aller faire un test urinaire
Il faut se rhabiller pour faire pipi? :p Juste avant elle se fait examiner par un médecin et est donc en sous-vêtements. Dans la mesure où elle doit traverser le couloir, oui, elle se rhabille ^^ J'aurais dû mettre une explication du contexte avant. - Zaou a écrit:
- C'est étrange cette histoire de test urinaire qu'elle doit se laver et se désinfecter. Si c'est un truc spécial dans ton intrigue ok mais sinon ça fait pas réaliste.
Je vais modifier un truc, ça va la surprendre elle aussi, si ça te semble bizarre. Pour ce genre de bactérie il faut. - Walhalla a écrit:
- Zahra a écrit:
- Spoiler:
L’examen terminé, je me rhabillai pour aller faire un test urinaire : les médecins sortirent et une infirmière entra. « Bonjour ! Alors, voilà, regarde, tu vas faire pipi dans ce pot, là, et avant tu te nettoies bien et tu désinfectes avec ça. » m’expliqua-t-elle en me tendant un pot en plastique, des compresses et de la Bétadine. Je la suivi dans le couloir, armée de mon matériel et un peu gênée, évitant les regards des gens que je croisais. Elle me dit de me mettre dans l’entrée des toilettes, la sorte de sas entre les toilettes elles-mêmes et le couloir, où se trouvaient un lavabo blanc et un miroir immense, tout deux éclairés d’une lumière crue. La porte ne fermait pas à clé, alors l’infirmière me signala qu’elle allait rester devant pour que personne n’entre, qu’il ne fallait pas que j’oublie de bien me nettoyer, surtout, sinon les résultats seraient faussés. Seule dans le petit couloir, je me dépêchai d’enlever mon pantalon et ma culotte. Mes mains tremblaient un peu, j’étais terriblement gênée, angoissée : si quelqu’un entrait ? J’étais sûre d’avoir entendu l’infirmière s’éloigner, elle parlait à quelqu’un, là-bas, elle n’était plus à côté de la porte ! Instinctivement, je voulus remonter mon jean, au moins un peu. Mais ce n’était pas une bonne idée, non, il valait mieux se dépêcher de terminer. J’attrapai la compresse, la couvrit d’eau et de produit : lorsque je commençai à frotter, l’eau savonneuse courut le long de mes cuisses, me griffant presque la peau. Des pas se rapprochèrent de la porte, je crus un instant que la poignée s’abaissait et fut pétrifiée, incapable du moindre geste. Heureusement, ce n’était que l’infirmière qui revenait s’appuyer contre la porte.
Honnètement, le texte m'a surpris au début mais je trouve qu'il n'y a rien à redire, A part peut être la répétition de quelqu'un quand l’infirmière part, c'est vraiment pour chipoter. Il y a peut-être quelque petites fautes mais je ne les ai pas vu.
Merci de ton commentaire, c'est gentil, je vais voir pour la répétition (: - Foxi a écrit:
- Zahra
Je ne colle pas ton texte, j’ai rien de productif a redire sur des passages en particulier. Ca se lit bien, on sent l’angoisse de l’heroine. Peut etre un peu plus de descriptions ? Je ne sais pas si elle frequente souvent les hopitaux, mais dans les deux cas, pour la majorite des personnes, un hopital se lie a un ressentit particulier. Enfin, bonne chance a toi Merci (: Comment ça un ressenti particulier ? |
| | Nombre de messages : 1882 Âge : 27 Localisation : ...* (42) Pensée du jour : Les giraffes sont a l'origine de l'extinction des licornes Date d'inscription : 29/05/2011 | Foxi / Journal du posteur Dim 14 Avr 2013 - 21:05 | |
| Et bien, ma grand mere a peur des hopitaux. Moi c'est plutot qu'ils me rendent particulierement pessimiste et melancolique.
Je veux dire, les gens sont rarements neutres a l'egard des hopitaux, meme ceux qui y vont souvent. Rien que l'allure d'un long couloir blanc avec ses lampes neons alignees au plafond suffit pour faire sauter la tension de n'importe qui |
| | Nombre de messages : 293 Âge : 27 Localisation : En vadrouille entre la Bretagne et la capitale... Date d'inscription : 20/09/2012 | Zahra / Autostoppeur galactique Dim 14 Avr 2013 - 21:12 | |
| D'accord, merci de ton conseil (: |
| | | | | | [Nuit 12 avril] Commentaires | |
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