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 [Nuit 12 avril] Extraits

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Orcal
   
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   Localisation  :  En confinement dans moi-même.
   Pensée du jour  :  La solitude est la patrie des forts.
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Orcal  /  Déesse du foyer à la retraite


Vous pouvez - et vous êtes même fortement encouragés à - poster ici des extraits de votre prose écrite pendant la Nuit du 12 avril.

• Les extraits ne doivent pas dépasser 500 mots.
• Poster un extrait vous engage à commenter ceux des autres.


Pour que ce sujet reste lisible, postez vos commentaires par ici.

Participants :
Walhalla
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Zaou
   
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   Pensée du jour  :  Ecrit un peu, un chapitre, un paragraphe, une phrase. Non, même un mot, écrit !
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Zaou  /  Gloire de son pair


Suite de mon roman les héritiers du marais :

Citation :
Encore perdue dans ses souvenirs, la fillette arriva à la maison de passe. Elle longea le mur ocre blond, passa sous l'enseigne arborant une lampe à huile, et poussa la porte. L'antichambre était en proie à une activité bouillonnante : les belles s'apprêtaient. Elles s'habillaient de tuniques claires descendant à mi-cuisses, une écharpe jaune de gaude nouée autour du buste pour soutenir leurs seins ; elles brossaient leurs longs cheveux, certaines les ornaient de peignes en bois ou en os ; elles se rosissaient les lèvres et les joues d'extrait de pétale de rose, allongeaient le contour de leurs yeux au ligneur à suie. Dans le brouhaha des commérages, la mère maquerelle, plantée au-dessus du feu, brassait une mystérieuse mixture dans sa marmite en terre. Un parfum à la fois doux et amer s'en échappait, et embaumait la pièce toute entière. Kitaine, déstabilisée du contraste entre cette atmosphère et sa mélancolie, douta un instant de ses résolutions ; mais la nausée l'envahit rien qu'à s'imaginer en nuiteuse.
La maquerelle avisa la fillette et leva une louche dégoulinante d'un liquide visqueux.
— Ah, te voilà toi ! C'est une sacré affaire ton barbon. Il appelle sans cesse, et, à midi, il a fallu lui donner la becquée !
Kitaine sourit intérieurement, si la grosse avait su qu'en plus il avait le benu, le mal du marais, elle aurait piqué une fameuse crise.
— Allez, ne me dis pas que c'est ton premier client difficile...
— C'est pas mon client la Bellote, interrompit la maquerelle. C'est le tien, et tu ferais bien de t'en occuper plutôt que de traîner les rues.
Kitaine ouvrit la bouche pour répliquer, mais ne dit rien, secoué par la perspective qui venait de s'ouvrir à elle. La matrone avait raison, elle était là sa porte de sortie.
Satisfaite de lui avoir couper la chique, celle-ci reprit complaisamment :
— Tu veux un tampon de tue-jus ? C'est juste tiède.
Kitaine ne prit pas la peine de répondre. Elle se hâta vers l'escalier.


Dernière édition par Zaou le Sam 13 Avr 2013 - 12:36, édité 4 fois
http://vitalitepaleo.com/
 
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    Masculin
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   Pensée du jour  :  Coucou, ça va ?
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Walhalla  /  Clochard céleste


La nuit a été longue et peu fructueuse. J'ai écris, entre autre ça. C'est un peu court (trop?), je le retravaillerais sans doute après

Citation :


Je sors et je pense


Sous la brise d'été, je sors.

Je sais que des millions de gens meurent, que la guerre fait souffrir partout dans le monde. Je sais que nous vivons dans la crainte d'une attaque nucléaire, que des terroristes détruisent. Je sais aussi que la drogue dévaste de nombreux quartier de nombreuses vies.

Je sais beaucoup de chose. Le chômage monte. Des enfants travaillent et meurent dans des mines. Je sais que le monde est en ruine. Qu'aucune promesse ne sera jamais tenu. Des animaux disparaissent. Les désastres écologiques nous promettent une vie misérable ou une mort imminente.

Tout dans la vie n'est que mort et catastrophe. Cela ne date pas d'aujourd'hui. Avant il y avait la Shoah, les menaces des dictatures, les camps d'extermination, l'esclavage, la Terreur... Les siècles précédents ont aussi connu leurs génocides et leurs guerres inutiles.

Et pourtant je pense à un sourire. La vie est belle.
 
Zahra
   
    Féminin
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Zahra  /  Autostoppeur galactique


Bon, je suis bien consciente que c'est pas génial, mais j'aimerais bien retravailler ce petit bout là.
Je continue la nuit, mais je le met maintenant sinon je vais oublier, et de toute façon je risque fort de me réveiller demain soir.

(287 mots)

Citation :
L’examen terminé, je me rhabillai pour aller faire un test urinaire : les médecins sortirent et une infirmière entra. « Bonjour ! Alors, voilà, regarde, tu vas faire pipi dans ce pot, là, et avant tu te nettoies bien et tu désinfectes avec ça. » m’expliqua-t-elle en me tendant un pot en plastique, des compresses et de la Bétadine. Je la suivi dans le couloir, armée de mon matériel et un peu gênée, évitant les regards des gens que je croisais. Elle me dit de me mettre dans l’entrée des toilettes, la sorte de sas entre les toilettes elles-mêmes et le couloir, où se trouvaient un lavabo blanc et un miroir immense, tout deux éclairés d’une lumière crue. La porte ne fermait pas à clé, alors l’infirmière me signala qu’elle allait rester devant pour que personne n’entre, qu’il ne fallait pas que j’oublie de bien me nettoyer, surtout, sinon les résultats seraient faussés. Seule dans le petit couloir, je me dépêchai d’enlever mon pantalon et ma culotte. Mes mains tremblaient un peu, j’étais terriblement gênée, angoissée : si quelqu’un entrait ? J’étais sûre d’avoir entendu l’infirmière s’éloigner, elle parlait à quelqu’un, là-bas, elle n’était plus à côté de la porte ! Instinctivement, je voulus remonter mon jean, au moins un peu. Mais ce n’était pas une bonne idée, non, il valait mieux se dépêcher de terminer. J’attrapai la compresse, la couvrit d’eau et de produit : lorsque je commençai à frotter, l’eau savonneuse courut le long de mes cuisses, me griffant presque la peau. Des pas se rapprochèrent de la porte, je crus un instant que la poignée s’abaissait et fut pétrifiée, incapable du moindre geste. Heureusement, ce n’était que l’infirmière qui revenait s’appuyer contre la porte.
http://somethingintherain.wordpress.com/
 
Narc
   
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Narc  /  Petit chose


Arf je peux plus restée... Je suis à 1868 mots au total, j'aurais put aller encore plus loin, mais bon... Je posterais mes avis sur vos extrait demain :3

[493 mots]
Citation :

Elle s’approcha de la bibliothèque où Lysandre entreposait ses différentes épées, elle en prit une et sortit à l’extérieur. Le ciel était rose, le rose du matin frais. Aucun nuage… Ambroise saisit ses longs cheveux, et les coupa maladroitement à l’aide de l’épée… Elle laissa ses cheveux s’envoler… Son père avait toujours aimé ses beaux cheveux longs et bouclé, elle aussi les aimait… Pourtant, Ambroise n’avait aucun regret. Si elle pouvait sauver Lysandre et l’empêcher d’aller droit vers la mort, elle le ferait.
Le regard d’Ambroise se posa ensuite sur une oie qui passait devant la petite maison. Elle déglutit… Il lui fallait du sang. Ses cheveux n’étant pas rouges, il fallait faire quelque chose pour que ces jolies mèches dorés au soleil, soient aussi rouge que le sang et la passion.
L’instant d’après, la pauvre bête avait été égorgé, et son sang versé sur la chevelure qui s’imprégna de la couleur. Ambroise avait dû réprimer quelques sanglots en tuant la pauvre oie. Elle s’était montrée au mauvais moment, pauvre volatile. Ambroise se redressa, elle regarda devant elle. Elle ne pouvait plus faire marche arrière. Elle inspira. Elle repensait à son père… Elle avait l’impression de le trahir en n’étant pas restée avec sa tante Eveline.

Ambroise se retourna. Elle entra dans la chambre de Lysandre, avec la discrétion d’un félin. Ambroise sentit l’odeur singulière du jeune homme profondément endormit. Elle le regarda. Il semblait à la fois si agité et calme. Le regard d’Ambroise se baissa sur son corps musclé, détaillant chaque parcelle de sa peau claire au point de s’y perdre… Il fallait qu’elle se reprenne. Ambroise tourna la tête. Elle s’approcha de la table de chevet où était posé le masque d’argent. La jeune femme le saisit avec une grande délicatesse avant de le mettre. Elle s’approcha par la suite de la table de travail, pour échanger le discours avec un petit mot. Ambroise se retourna, s’attardant une nouvelle fois sur Lysandre. Ses lèvres plus précisément. Elle aurait voulu les sentir contre sa peau, connaitre leur goût… Elle baissa la tête. Il fallait qu’elle se dépêche. Ambroise sortit de la chambre en toute hâte. Elle n’avait plus de temps à perdre…

Ambroise avança, elle se laissait guider par ses pieds. Ils avançaient tous seuls, comme s’ils savaient par où ils devaient passés, totalement détaché de la tête d’Ambroise… Quand elle arriva dans la ville, tous les regards se posèrent sur elle, enfin sur le lys de Paris. Mais elle ne fit pas attention à ça, elle avait une idée. Regardant droit devant elle, d’un pas assuré, Ambroise traversa une petite partie de la ville avant d’arriver au Luxembourg. Elle grimpa sur le banc. Elle inspira. Elle espérait avoir attiré assez de monde… Le faux lys de Paris se retourna, et vit un centaine de personnes probablement. D’autres personnes se rajoutaient encore au fond, essayant de se faire une place pour voir. Elle fit un large sourire.

- Cher parisien… débuta-t-elle.
 
Foxi
   
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   Pensée du jour  :  Les giraffes sont a l'origine de l'extinction des licornes
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Foxi  /  Journal du posteur


Essayer d'avoir l'air pas du tout fatiguee quand on se fait trainer du lit a 6h. Interessant. Je repasserai commenter les extraits ce soir

C'est un essai de paragraphe explicatif (rhaa, comme je deteste ca!). L'heroine, Kyriaan, a integre une guilde voleurs, assassins et autres brigands du meme genre. Pour votre comprehension, il s'agit d'une otsoa, soit d'une personne qui partage son corps avec Esprit animal, dont elle peut prendre la forme (Akira)

Citation :

Elle s’adossa sur la façade de bois de l’auberge, renfonçant sa capuche déjà trempée par la pluie. Une semaine déjà à servir les Carnades. En ces quelques jours, elle avait déjà acquis les titres de « vidangeur » (videuse de bourses), « envoyeur » (meurtrier) et « happeur de taillis », pour ses talents de fuites. Ses capacités d’otsoa lui facilitaient beaucoup la mise : il lui suffisait de tourner dans une venelle, muter, s’étendre sur le sol, et laisser passer.

Bien sûr, elle ne pouvait se permettre ces tours uniquement quand à l’ abri des regards des Cagous (soit ses professeurs dans l’art voleur) et du Villon. En effet, malgré ses suppositions premières, personne ne soupçonnait l’existence d’Akira. Le piège tendu à son arrivée n’en était pas un : Fulmar, de garde à l’entrée, avait cru voir une lumière en sortir, puis des bruits de pas. Suivant ses ordres, il avait alors prévenu Autour, qui s’entretenait avec La Huppe au sujet des lettres du messager, mais aussi de Kyriaan, considérée alors comme une proie potentielle.

Cette situation l’arrangeait beaucoup.

 
   
    
                         
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