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 E-books et piratage

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Kylie Ravera
   
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Kylie Ravera  /  Hé ! Makarénine


Le bénéfice aussi est dur à évaluer...
Fut une époque lointaine, avant deezer, spotify et itunes (et avant que je ne gagne de quoi me payer une conscience), où je téléchargeais de la musique illégalement. C'est de cette époque que date ma découverte d'artistes pas forcément très connus. Que je n'aurais jamais écoutés si je ne les avais pas eus sous la main alors, quand ils n'avaient pas d'existence numérique, et que j'achète maintenant qu'ils en ont une.
Maintenant, où grâce à itunes et Amazon, je peux mettre des pièces d'un euro dans le juke-box, là où petits et grands se mélangent sans complexe au grès de mes goûts.

Je condamne avec force le piratage quand le contenu existe à un prix correct (moins de 5€ pour un livre en moyenne) - même si ceux qui le pratiquent se contrefichent de ce qu'on peut penser d'eux.
Je ne le justifie pas mais je le comprends quand l'offre est inexistante.

Mes livres de petite autoéditée vendus à 2,99€ pièce sont aussi sur les plateformes de téléchargement illégales. Je suis sûre qu'ils ne sont pas téléchargés par des lecteurs qui les auraient achetés - intime conviction fondée sur leur contenu que je ne vois d'ailleurs pas plaire à un pirate.

Mais ma relative acceptation concernant le piratage de mes propres livres vient aussi de ce que je ne considère pas qu'auteur, ce soit un vrai métier (cf ma signature).
J'ai aussi du mal avec la notion de "droit moral". Mes histoires existent indépendamment de moi. Une fois que je les ai lâchées, je ne peux pas les rattraper. Et on peut bien en faire ce que l'on veut, pendant le temps qu'on voudra.

Si on doit parler de solutions, je reviens à ce que je disais: d'abord, la mise en place d'une offre légale crédible. Et après, pourquoi ne pas dynamiter les sites pirates à coups de fichiers vérolés ?
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e-bou
   
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e-bou  /  Double assassiné dans la rue Morgue


Pour ma part, j'étais assez pour une licence globale. Je pense qu'un pirate cherche autant par jeu que pour les économies, et que les plus gros "téléchargeurs" ne sont pas ceux qui ont les moyens de payer livres, séries et films dont ils sont friands. Ce qui relativise le préjudice.

Par contre,je connais plus d'un père de famille qui ne rechignerait pas à payer annuellement une somme forfaitaire, pour s'assurer que ses ados ne lui fassent pas couper la connexion par Hadopi (une loi à l'application aussi aléatoire que dispendieuse).

Nos en avons entendu parler lors des dernières élections, me semble-t-il. Depuis, cette question n'a pas beaucoup avancé.

La question du droit moral, en revanche, est plus sujette au débat. On peut accepter à 18 ans qu'un texte sorte sous son nom, c'est un droit, et refuser qu'il soit réédité à 50. C'est un droit aussi. Nous restons propriétaires de nos textes (quelqu'un est contre ? What a Face ).

Les livres imprimés à l'époque vivent leur vie, c'est entendu, mais les éditions électroniques pirates ne sont pas acceptées par l'auteur qui ne peut que les subir. C'est très différent, lorsqu'un livre numérique accepté par l'auteur est contrefait. Il y a préjudice financier, pas préjudice moral. Pour moi, c'est un peu le même débat que le droit à l'image, et que le droit à l'oubli.

Que nous soyons auteurs ou non, il ne faut pas céder à la dictature numérique, qu'elle soit orchestrée par les états ou par les pirates. Nous assumons bien sûr ce que nous autorisons à l'édition, et ce dans un cadre donné qui nous engage, nous n'avons pas à assumer ce que des pirates choisissent pour nous et nous imposent. Ce n'est pas plus respectueux du droit moral que les photographies volées par des paparazzi.

Pour le coup, il n'y a que du préjudice...
 
Kylie Ravera
   
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Kylie Ravera  /  Hé ! Makarénine


Il y a quelques années, je me disais aussi que la licence globale serait une bonne idée. Mais il faudrait pour qu'elle se mette en place une plateforme de distribution unique où les téléchargements pourraient être comptabilisés afin que chacun reçoive son dû en fonction de son succès. Nous ne pouvons pas ignorer les grands acteurs du téléchargement légal qui sont apparus depuis et qui ont investi la place, rendant plus improbable le "service public de la culture" qui aurait pu exister.
D'accord pour ne pas céder à la dictature du numérique... mais quelle solution?
La prévention fait ricaner, la répression est mal vécue, et n'est jamais totalement efficace.
Les auteurs pourraient faire grève. Arrêter de produire pour protester. Mais l'art a ceci de particulier qu'il est impossible d'en tarir la source. Parce qu'on continue à peindre, écrire, dessiner, composer, même quand ça ne nous rapporte rien. C'est notre plus grande faiblesse par rapport aux maçons.
Si tu arrêtes ta série au milieu du gué parce qu'elle ne te rapporte pas assez, il y aura des lecteurs déçus, bien sûr, mais ils trouveront autre chose à lire, dans une mer dont le niveau (quantitatif du moins) grimpe sans arrêt.

Pour le droit moral, c'est marrant, je trouve très peu d'auteurs qui soient d'accord avec moi. Parce que, non, je ne pense pas que nous restions propriétaires de nos textes une fois qu'ils ont été diffusés. Ils ont été lus, digérés, interprétés, et (désolée pour la grandiloquence) ils appartiennent au patrimoine de l'humanité. Flûte, si Rimbaud avait dit à vingt ans, "baste, mes poèmes de jeunesse ne valent pas tripette, j'exige pour eux le droit à l'oubli"... Non! Et quand il avait vingt ans, Rimbaud n'était pas encore Rimbaud, le gamin poète qui entrerait dans l'histoire de la littérature. Seul le temps qui passe adoube les écrivains. Il faut laisser aux oeuvres le temps de marquer leur époque. Et ce serait bien trop dangereux de permettre à une seule personne, fût-elle leur auteur, d'avoir un droit de vie et de mort sur elles.


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e-bou
   
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e-bou  /  Double assassiné dans la rue Morgue


On reste toujours propriétaire des textes qu'on a accepté de mettre en circulation, la cession de droits s'apparente plus à une location.

Pour chaque réédition, en revanche, il s'agit d'un nouveau contrat que nous sommes libres de refuser.

Les pirates/parasites, eux, ne s'embarrassent pas de questions, ils exercent un choix à la place de l'auteur. C'est cynique, de la part de gens qui n'ont, le plus souvent, jamais rien produit eux-mêmes.

En revanche, qu'un doctorant se penche sur les jeunes années d'un auteur précoce est tout à fait légitime. Le texte initialement édité existe sous cette seule forme à la bibliothèque de France, il fait partie du patrimoine de l'Humanité, au sens strict ; le fait de publier rend public, étymologiquement.

Quant à l'objet livre vieillissant, il intéressera les fans, les collectionneurs, à titre de curiosité, ou/et finira sa vie dans un bac chez Emmaüs ou dans une brocante, avant d'expirer, presque invariablement, dans une quelconque poubelle un jour où l'autre.

Si Rimbaud détestait ses poèmes de jeunesse, il pouvait les laisser de côté et refuser leur réédition, et c'était tout. À notre époque, nous traînons des casseroles numériques sans contrôle possible ; des textes, des avis imprudents dans les blogs, des photos ou vidéos indélicatement postées sur des sites hébergés à l'étranger...

En revanche, 70 ans après notre décès, nous ne sommes plus en mesure de souffrir d'une réédition qui nous déplait, tout ça tombe dans le domaine public. Même les poèmes de jeunesse de Rimbaud, et c'est tant mieux.
 
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Un article très intéressant d'un sociologue sur la condition des écrivains ici:

http://www.sens-public.org/spip.php?article347

Petit extrait:

"Laurent Bonzon – C'est ce dont on s'aperçoit en lisant votre livre : la précarité. Rien n'est jamais acquis. Un livre qui marche, c'est bien, mais cela ne promet pas le succès pour le prochain. Est-ce que cette situation est nouvelle ? Est-ce que la précarité des écrivains ne fait qu'accompagner la précarité sociale qui s'installe dans la société d'aujourd'hui ?

Bernard Lahire – L'une des premières choses que j'ai apprises en avançant dans ce travail, c'est que la situation faite aux écrivains était structurelle et pluri-séculaire. C'est important de remettre tout ça dans l'histoire. C'est d'ailleurs un des points sur lesquels je suis en désaccord avec Pierre Bourdieu, qui avait l'impression que le marché avait au cours du 19e siècle libéré les acteurs du champ littéraire et accru l'autonomie de ce champ. En réalité, le marché libère d'une certaine dépendance par rapport aux élites qui, autrefois, finançaient la littérature, mais pour en créer une autre vis-à-vis des éditeurs et des lecteurs. Car seuls ceux qui arrivent à vendre correctement et régulièrement leurs œuvres auprès d'un grand nombre de lecteurs peuvent vivre de leur plume. Les autres, ceux qui font de la littérature plus « pure », plus expérimentale, plus érudite ou, dans tous les cas, plus dégagée de la demande immédiate, éprouvent toujours beaucoup de difficultés sur le marché. La bohème littéraire à Paris, en plein 19e siècle, ce sont déjà des auteurs qui n'arrivent pas à vivre de ce qu'ils écrivent !

Laurent Bonzon – Vous pensez qu'on peut parler d'« exploitation » ?

Bernard Lahire – Celui qui, logiquement, est au cœur du jeu littéraire, est finalement très marginal économiquement et c'est tout de même l'un des grands paradoxes de cette situation. L'auteur est celui à qui on donne 8 % en moyenne sur les ventes alors que, étant donné la nature des produits qu'il vend (des textes), il y a peu de chance qu'il puisse en vendre beaucoup. C'est comme si l'on donnait un pourcentage aussi infime à un peintre pour chaque reproduction d'une œuvre originale qui, comme le manuscrit original d'un écrivain, ne vaudrait rien en tant que telle. Et puis, plus il crée quelque chose de singulier, d'original, moins il a une chance de trouver un public rapidement. Certains même ne le rencontrent jamais, ou seulement après leur mort... 8 % de droits d'auteur, c'est peu. Dès lors qu'on prend conscience du fait que les œuvres littéraires permettent à des éditeurs, à des imprimeurs, à des libraires, etc., de vivre, alors même que leurs créateurs n'y parviennent généralement pas, il n'y a aucune raison de ne pas évoquer une situation d'exploitation. La situation actuelle (avec de faibles droits d'auteur) est le résultat d'un rapport de force qui est extrêmement défavorable aux écrivains."



On en revient toujours là-dessus, j'ai dû mal à comprendre comment, en tant qu'écrivain, on peut affirmer (Kylie) n'avoir aucun complexe à se faire exploiter de la sorte.
 
e-bou
   
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e-bou  /  Double assassiné dans la rue Morgue


Je n'aurai qu'un mot : brillant. À la lecture de cet article, je revois tous les écrivains que je croise en salon, je me vois, moi... Merci Kiru. Very Happy
 
Kylie Ravera
   
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Kylie Ravera  /  Hé ! Makarénine


On peut tout à fait considérer que toucher 8% du prix d'un bouquin et être le seul acteur de la chaîne du livre à ne pas en vivre, c'est être exploité.
On peut aussi considérer que toucher 8% du prix d'un bouquin (et être édité, et participer à des salons, et boire du champ à des cocktails...), c'est déjà un bonus par rapport au plaisir que l'écriture nous a apporté.
Ca dépend des auteurs. De leur rapport à l'écriture. Du fait qu'ils considèrent ou non que c'est un métier.
Je n'ai pas d'éditeur pour ma part. Personne n'a voulu m'exploiter :mrgreen:  et je récupère donc entre 30 et 70% du prix de vente de mes livres. J'en vends peu, mais je suis indépendante. Je ne vois d'ailleurs pas dans l'argent que je gagne une rémunération mais une récompense. D'où mon relatif détachement par rapport au piratage de mes livres.

Je vais aller plus loin: si quelqu'un veut récupérer mes personnages ou mon univers pour raconter sa propre histoire par-dessus, et même la vendre, je serai curieuse du résultat. Et je préférerais le voir aujourd'hui que 70 ans après ma mort  What a Face
Tant qu'on n'usurpe pas mon identité (histoire de ne pas me faire dire n'importe quoi), on peut faire à peu près tout ce qu'on veut avec la Tentation. Elle m'a déjà suffisamment rapporté.

Ca vous paraît vraiment dingue, ce que je raconte, ou quoi?
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e-bou
   
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Non, Kylie, pas dingue du tout. Cela illustre bien ce que dit le sociologue. Il n'y a pas "les écrivains", mais autant d'individualités, qui ont les mêmes problèmes sans les vivre de la même manière.

Pour ma part, je ne faisais que relater une discussion tenue au mois de décembre avec Laurent Genefort, qui m'avait offert un autre regard sur ce sujet.

Quand à moi, je fais partie des écrivains à second boulot stable, et le plus important reste le champagne, les salons et les discussions sympas. :-)

Pour d'autres, la question financière ne se gère pas de la même manière, en particulier les plus précaires, et ceux qui veulent en vivre. Après tout, ce n'est pas sale non plus.


Dernière édition par e-bou le Mer 22 Avr 2015 - 19:07, édité 1 fois
 
Nagio
   
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D'après mon expérience, les pirates auraient tout à fait les moyens, pour la plupart, de payer.
Mais pourquoi payer un truc que tu peux avoir gratuit ? Pas mal de mes copains, par exemple, ne comprennent pas que je paye ma musique.

Je serais curieux, quand même, de voir ce que donnerait cette logique poussée à fond : pas de propriété sur les créations intellectuelles - ce que prônent certains pirates - donc, pas de droit d'auteur. Si tu veux publier, tu le fais à titre gratuit. Comme sur Wattpadd, par exemple. Où irai alors la création intellectuelle ? Aurait-on toujours la même offre, en termes de quantité et de qualité ? Je doute qu'on aille un jour jusque là, mais la question est intéressante.
 
Kylie Ravera
   
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Kylie Ravera  /  Hé ! Makarénine


Une autre piste pour lutter contre le piratage dans cet article:
https://www.actualitte.com/usages/piratage-porter-un-veritable-projet-collectif-sur-le-livre-numerique-56398.htm

Et si la solution passait par un plus grand contrôle des hébergeurs?
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e-bou
   
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Quand j'ai trouvé mes livres sur un site de téléchargement illégal, j'ai cherché en vain un lien de type "contact", pour expliquer gentiment que cela ne me convenait pas. :bum: En vain...

Alors, j'ai cherché des renseignements sur les propriétaires du site, comme pour une entreprise. On trouve en général le nom, l'adresse du gérant, du propriétaire... que sais-je.

Naif, je suis. What a Face J'ai bien trouvé, mais l'hébergeur était dans je ne sais plus quelle république bananière ou paradis fiscal, je n'ai trouvé que des contacts factices, et me suis donc vu dans l'impossibilité de saluer mon pillard mahcactus

C'est tout le problème, avec le Net. Si vous êtes malhonnêtes et un peu malin, il est très facile de vous cacher à l'autre bout du monde, même si vous habitez en face de votre victime. Responsabiliser ou sanctionner les hébergeurs sera bien difficile dans un système mondial, nous ne sommes pas au bout de nos peines.
 
e-bou
   
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Ce qui est drôle, en revanche, c'est quand on est même piraté par des anglophones. Est-ce cela, qu'on appelle le village numérique ?

http://www.kedos-srl.it/libri-2206-2146-the_blood_of_7_kings_lsd7r_4_/
 
fxt.art
   
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fxt.art  /  Journal du posteur


et si... et si on écrivait deux genres différents pour la même histoire mais pour deux supports différents... le papier et le numérique.

j'explique : en numérique, une version édulcorée et short version epub (en terme de page c'est erroné) d'une histoire x et qui sera forcément sujet à piratage, et puis la même x en version longue et soignée plus littéraire en somme en version papier.

En gros, pour le numérique un format nouvelle vendu moins de 3 euros par exemple. et si le lecteur aimerait en savoir plus bah il achète le roman papier. Le numérique ne devenait plus qu'un support marketing et promotionnel...

Bon c'est complètement absurde on est bien d'accord. C'était un pied de nez à ce problème. Moi ce qui m'intéresserait par compte c'est de connaitre l'avis des éditeurs numériques qui prennent tout de même des risques eux aussi...
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e-bou
   
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e-bou  /  Double assassiné dans la rue Morgue


Une version X du Sd7R ? Hummm, ça ressemblerait trop à Game Of Throne. Very Happy

Ce serait d'une part le double de boulot (une réécriture complète), et d'autre part, les lecteurs numériques sont de vrais lecteurs, de ceux qui, justement lisent beaucoup (sinon, il sortiraient une gameboy dans le RER). On ne peut pas leur servir une sous-littérature, à la manière des textes expurgés de la bibliothèque verte.

De plus, le lecteur qui passerait du numérique light à la version adulte connaîtrait l'histoire, il ne serait plus intéressé.

Mais pourquoi pas dans certains cas, il faut peut-être tenter, en fonction du projet. Cela dit, le livre papier au si joli texte passerait bien vite en PDF ou EPUB pirate. pirat

Je pense que la seule solution, c'est de mettre sa mauvaise humeur de côté et de continuer à travailler dur. :write:
 
fxt.art
   
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e-bou ce n'était pas à prendre au premier degré.

et ce n'est pas moi qui parle de piratage.

ou alors faut faire comme stephen king : un jour il a commencé à écrire un livre ou il l'a vendu sur le net par chapitre. Et s'il n'avait pas un nombre de téléchargement payant suffisant il n'écrivait pas la suite des chapitres...

Bon il n'avait pas besoin de faire ca, vu la notoriété de l'auteur mais c'était juste pour chier son monde dans le monde du numérique...
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