Ahah je m'y attendais je crois que je n'aurai jamais de commentaire positif de ta part Nyjée. Pour le "j'essaye de faire court" que non ! En fait j'avais déjà écrit cette partie ... sans aucune description de l'apothicaire ni de sa journée (le genre de truc que je n'ai pas le réflexe d'introduire de base) et je l'ai rajoutée hier pour que ce manque n'handicape pas l'ambiance.

Alors ton premier poème :

Citation :

C’est que, Monsieur
J’ai oublié de vous dire – je suis si confuse –
Mes pieds s’embrouillent et me font mal
Mes pieds se brouillent et s’entraillent (je ne vois pas comment des pieds s'entraillent :£)
Je ne sais pas si
Il faut dire que
- Frissons dans mes yeux, dans mes épaules
C’est cela que je veux exprimer
Tout. Simplement tout. Le comprenez-vous ?
Pourrais-je, un jour, savoir à vous connaitre ? supprimer le à

(Le corbeau)
La porte claque. L’un des deux disparait. C’est peut-être parce qu’il n’a jamais existé autrement que dans des frissons de peau, dans des glaçons qui dévalent, lentement, le creux entre le cœur de Madame, et roulent entre ses seins – pour lui faire oublier, simplement, que fixer la porte et cette silhouette d’homme revenait à fixer un mirage ou bien le ciel ; infiniment.
Et voilà Madame qui s’assoit sur le lit, les yeux pâles et la peau sombre. Un jour elle sera une princesse africaine, mais, pour le moment, elle est juste un fragment de néant, en-dessous d’elle-même (sans savoir que ses conneries sont réalités)
Les beaux mots sont susurrés par le diable.–

J'aime bien la partie avec Madame pas la seconde. Comme souvent avec les récits poétiques je trouve que c'est trop "ampoulé", trop plein de jolis mots qui n'apportent rien au chmilblik.

Le second :
Revoilà les glaçons c'est une invasion !
Bon même chose que pour la deuxième partie du 1. Des choses évoquées poétiquement mais sans histoire, sans sens (perçu en tout cas) donc ça ne me plait pas.

Personnellement, ça ne me dérange pas tant qu'il n'y a aucune description (sur un extrait je parle, sur un roman, ce n'est pas la même chose), mais, quand il y en a une, par contre, je suis intransigeante, lalala.
(Le jour où je te ferais un compliment, je t'offrirais le cadre pour l'encadrer, si tu le veux).

Citation :

(je ne vois pas comment des pieds s'entraillent :£)

Comme ça

Spoiler:

Citation :

supprimer le à

J'ai hésité un petit moment, en fait. Mais ma phrase,je préfère qu'elle ne soit pas complètement française.

Citation :

Comme souvent avec les récits poétiques je trouve que c'est trop "ampoulé", trop plein de jolis mots qui n'apportent rien au chmilblik. [...] Bon même chose que pour la deuxième partie du 1. Des choses évoquées poétiquement mais sans histoire, sans sens (perçu en tout cas) donc ça ne me plait pas.

Oui, ça reste la différence avec le point de vue "l'histoire est essentielle" que j'abhorre.
Le sens seul du deuxième demeure une personnalité, un éclair. Dans le premier, il y a une "histoire", mais elle ne se capte pas sur un si court extrait.

Citation :

Revoilà les glaçons c'est une invasion !

Ouais, c'était mon image de la semaine, je crois.

Les autres nous laissent en tête à tête à ce que je vois

Citation :

Juste le temps de reprendre son souffle, et recharger son Beretta, et la voix du nabot vient déjà lui crisser aux oreilles. répétition de et.

« D'où tu te casses comme ça ? »

La « question » est ponctuée d'un crachat sanguinolent qui vient consteller son museau. Les griffes plantées dans l'épais dossier en cuir, le loup loup et nabot se télescope dans ma tête blanc maigre et sec le toise avec rage. De sa gueule béante, émane un souffle aigre complètement ensanglantée un souffle ensanglanté? je visualise pas. Sans s'apitoyer sur son air assez fébrile supprimer le assez, en quoi son air est fébrile?, Nicolau assène un coup de pied sur le mobilier confortable inutile qui lui sert d'appui. Alors, l'ensemble bascule, oreillers et lycanthrope compris, pour aller se fracasser sur le plancher.
Quand il se retrouve à faire une pareille pirouette au sol, Gilles gueule souvent qu'il faudrait changer ce « foutu canapé »... il faudrait deux mots pour dire que ce souvenir traverse l'esprit de Nicolau.
Le lycanthrope affalé au sol n'est guère plus amusé par la cascade effectuée bien malgré lui. Il se relève avec difficulté de ce nouveau coup porté avec violence sur sa blessure béante phrases à revoir, entachant sa fourrure nacrée. C'est le moment de riposter. Alors, loin de s'accorder le temps d' évoquer quelque tendre nostalgie inutile, Nicolau vise et appuie sur la détente. Les premières inutile détonations sont suivies d'un râle, puis d'un hurlement à peine intelligible :

« P'ry, pourquoi t'hésites ? Balance, bon sang ! »

Hésiter...à propos de quoi ? Méfiant, Nicolau cherche des yeux l'autre gaillard il le surveillait pas jusque là? genre il se laisse contourner tranquille, interpellé avec passion par son acolyte mal placé. La réponse vient de la claque massive qu'il se prend dans la figure. Une sensation glaciale s'invite brusquement en sa poitrine on a l'impression que cette sensation vient de la claque qu'il s'est pris. Étrangement, cela n'a rien à voir avec la morsure d'une balle lui perforant les côtes, mais plutôt avec (logiquement)? d'un malaise confus et fluide, comme s'il se liquéfiait de l'intérieur. Alors, d'instinct, Nicolau reconnaît reconnut? cet étrange inutile pistolet fiché contre son torse, par l'assistance de « P'ry ». Le but de cette nouvelle manoeuvre adverse lui semble soudain limpide inutile :

« Vous êtes des Chasseurs d'Âmes... murmure-t-il en les toisant avec arrogance ne concorde pas.

-Ferme-la. Tu vas nous rapporter une fortune, toi ! je ne le vois pas dire ça »

Indifférent à cette révélation fort peu rassurante, Nicolau laisse sa tête basculer en arrière, un sourire au coin des lèvres s'il sourit il n'est pas indifférent. Il se sent partir, quitter son corps. Néanmoins, c'est lui qui choisit sa future destination. Or, ce ne sera pas le réceptacle de ce drôle d'engin !

« Pauvres crétins ! »

En effet, ces Chasseurs l'ignorent, mais le Gizotso(1) n'a pas qu'un seul corps. Celui-ci n'est qu'un jeune emprunt. Alors, il lui suffit de retourner dans son enveloppe originale pour enrayer l'extracteur. Cependant, échapper à la mort ici, impose de retrouver la damnation « là-bas », et ces chaînes qui l'ont entravé durant un millénaire... Cruel dilemme. si il est emmerdé le "pauvres crétins" ne me parait pas correspondre à son état d'esprit.
Et s'il ne parvenait pas à « revenir » après ? Ces Chasseurs ressentiraient alors Gilles dans la pièce d'à côté, et il ne pourrait plus le défendre. À la seule évocation il le pense ne l'évoque pas de ce risque, soudain, il hésite a-t-il le choix de toute façon?, mais il est trop tard. L'appel des fers est plus fort que son libre arbitre.

Ses prunelles d'ambre s'éteignent. Ses paupières se closent. En même temps, le néant s'impose en lui, comme sur ce maudit appareil auquel il est encore relié.

Beaucoup de choses à revoir dans l'écriture amha surtout sur les pensées et sentiments du personnage, après l'histoire ne m'enthousiasme pas des masses trop d'êtres/choses surnaturelles tuent le surnaturel.

Flicky bon, j'ai lu le premier commentaire de Zaou et je dois dire que la répétition du et ne me gênerait pas si tu faisais référence exactement à la même personne. Par contre, erreur de construction puisqu'il te manque un de avant recharger ... Donc, ça donnerait « Juste le temps de reprendre son souffle et de recharger son Beretta, la voix du nabot vient déjà lui crisser aux oreilles. Pas de second et puisque c'est la voix du nabot qui fait la dernière action, tandis que tes deux premières sont faites par ton héros, et même moi je remplaçais la virgule par que ou ôterais le juste.

Je ne vois pas la pertinence de mettre question entre guillemets. J'ai l'impression que le qui du qui vient m'incite à reculer plus vers le début de la phrase et que ça la coupe, mais ce n'est pas une erreur. Même s'il ne faut pas abuser des participes présents, je crois qu'il pourrait approprié ici. Ça coupe aussi sur l'ordre le loup blanc maigre (et sec), mais c'est vraiment à maigre que j'ai buté sur la fluidité. Pas besoin de virgule avant émane. (J'ai l'impression de pas visualiser le crachat sur le museau, si c'était la gueule, si, mais pas le museau qui me donne un effet de mauvais effets spéciaux.) Je sais qu'on est dans un extrait, mais je suis confuse: l'air fébrile, c'est l'air du nabot? et qui s'appuie sur le mobilier?
Pertinence de mentionner Gilles?
n'est guère plus amusé -> plus de trop.
Le hurlement, tel que tu le mentionnes, ne me semble pas inintelligible: il me semble plutôt faire du sens dans le contexte.
Méfiant, Nicolau cherche des yeux l'autre gaillard, interpellé avec passion par son acolyte. -> la virgule me donne l'impression que c'est Nicolau qui est interpellé. Ta phrase "étrangement..." ralentit le rythme, alors qu'on est dans une scène de bataille si je comprends. Encore une fois ta virgule avant pas l'assistance nous ramène encore plus avant, et je ne suis pas certaine qu'elle constitue une faute, mais je crois que oui.
Celui-ci n'est qu'un jeune emprunt. -> pertinence du jeune? La virgule avant impose coupe ton verbe de ton sujet. Pertinence des guillemets sur revenir?

J'ai l'impression que c'est un peu flou par moments et j'avais de la difficulté à saisir les liens entre tes personnages et leurs motivations.

Nyjée
mélange
Je ne sais pas si
Il faut dire que --> ça me fait étrange que le s'il soit coupé!
Pourrais-je, utilisation du conditionnel, mais j'ai l'impression que le futur ferait plus de sens.
disparaît : doute si la réforme maintien ou non l'accent... Pour respecter ta construction, je crois que ça devrait être et QUI déroulent, mais je trouve surtout que ça coupe le rythme, puisque cette phrase est beaucoup plus longue que tes deux premières.
Étant donné que tu as pour le moment entre virgules après ton mais, je n'en mettrais pas avant celui-là.
poème
Pas de complément entre virgules après ton mais, donc, là, ça en prendrait une avant! Encore une fois, j'ai l'impression que ton changement de longueur n'est pas ce qui convient le mieux.
Le fait que tu commences par un violon ne semblent pas donner de lien avec ce qui précède, même si on comprend plus vers la 2e phrase ce lien. J'avoue que tes constructions Je crois qu'il y a avec les tirets ne m'accrochent pas et, à cause de l'utilisation du je crois, donnent moins de punch et on y croit moins.
j'aurais tendance à garder l'accent sur le verbe traîner. à vérifier. Je trouve que la longueur des phrases dans ce dernier paragraphe coule plutôt bien.

Bon, sinon, j'avoue que j'accroche pas beaucoup, mais ça c'est personnel, et c'est le cas aussi avec la majorité de ces textes où j'ai l'impression que la forme est très importante.

Zaou
Pourquoi commencé par Eamon au lieu de l'apothicaire, parce que pour ma part, le fait de le voir ensuite freine et, si je ne m'abuse, il devrait être entre virgules. Tandis que si tu dis L'apothicaire Eamon, on n'a pas ce problème de coupe (un peu comme on dit Dr Watson et non Watson le docteur...) J'ai l'impression que cette phrase (Il avait lui même teint en vert sa coiffe de lin avec un mélange de feuille de lierre et de bouton de rose, elle lui donnait un air digne. ) est superflue et n'apporte pas grand chose pour faire avancer ton histoire.
soir-là
insatisfait au pluriel?
La précision à leurs malheurs me semblent nous essouffler à la lecture. Comme tu dis qu'ils sont insatisfaits, on peut le déduire.
les romantiques venant chercher les philtres de valériane, les délurées les épines d'acacia, les impuissants qui préféraient la poudre de corne et le gingembre tandis que les chauves venaient se jeter sur l'ortie et la prêle... Intéressante énumération, mais il y a un problème de concordance des temps
Ton ; coupe. Je ne suis pas certaine que la ponctuation soit nécessaire.
Oh, tu repasses à ton apothicaire, alors que tu parles de ces clients. Je mettrais sa description sur son passé auparavant.
Ce n'est pas clair si c'est la même populace qui s'était excitée contre lui autrefois et qui vient maintenant le consulter discrètement.
année-là (là tout de suite après un nom, prend un trait d'union. je n'ai pas encore croisé d'exception à ma connaissance
depuis ces évènements il était tranquille. manque une virgule et j'imaginerais bien quelque chose, si tu mets le passé plus auparavant, comme il était tranquille, ce qui n'empêchait pas la fatigue de se voir sur son visage, comme ce soir. mais bon, ce serait ma façon de faire. c'est toi qui décide si ça te convient et ça t'éviterait de revenir au présent pour la volée de façon brusque
J'ignore si je t'ai déjà lu, mais le dialogue à la fin, me donne une impression de déjà-vu.
Sinon, je ne peux pas trop commenter sur le fond, excepté sur ton alternance présent et passé, car je n'ai pas l'impression d'avoir assez d'éléments pour le juger. Mais, je n'ai pas cru voir de choses qui me feraient dire, mais voyons, c'est impossible.

Merci ça m'est très utile mais si je ne suis pas sur pour l'apothicaire avant Eamon et le changement des paragraphes passé/présent.
N'hésite pas si tu veux que je te commente un extrait !

Eh bien, nous n'avons pas été nombreux à poster
quelque fragment de nos exploits noctambules !

Nyjée :

Poème 1 : J'aime beaucoup ce mélange théâtre poésie,
qui me rappelle quelques grands classiques du genre.
L'écriture est belle et élégante.
Un seul passage m'a un peu "choquée" :

Citation :

Un jour elle sera une princesse africaine, mais, pour le moment, elle est juste un fragment de néant, en-dessous d’elle-même (sans savoir que ses conneries sont réalités)

Sérieusement, était-ce indispensable ? Je trouve que cela casse beaucoup le rythme assez mélodieux et agréable de ce passage. Après, c'est peut-être ce que tu voulais provoquer...

Poème 2 : Honnêtement, j'ai beaucoup moins accroché.
Avis très subjectif qui n'a rien à voir avec la qualité du travail.
Juste le thème un peu trop sombre pour moi, pour un Dimanche soir...
C'est néanmoins surprenant, car cela fleure bon le Baudelaire.

Sinon, tu m'as donné froid avec tous tes glaçons !


Zaou :

Le travail est de bonne qualité. Le style est toujours agréable et fluide,
cependant, j'ai trouvé l'ensemble un peu plat.
A l'instar de Nyjée, l'ensemble me paraît un peu "lapidaire".
Il manque un liant entre la description de l'apothicaire,
sa journée et la dernière partie (arrivée d'Aurèle).

Citation :

En fait j'avais déjà écrit cette partie ... sans aucune description de l'apothicaire ni de sa journée (le genre de truc que je n'ai pas le réflexe d'introduire de base) et je l'ai rajoutée hier pour que ce manque n'handicape pas l'ambiance.

Je pense que c'est ce côté "pièce rapportée" qui se ressent.
Sûrement qu'en retravaillant juste un peu ce passage, cela devrait suffire à le rendre plus vivant.

En revanche, j'ai bien aimé les quelques lignes consacrées à la clientèle.
De même que la dernière partie avec cette grande gueule d'Aurèle,
que je commence à apprécier !

* Réponse au commentaire de Zaou :

Tout d'abord, merci pour ton commentaire.
Tu appuies là où ça fait bien mal, merci !

Citation :

loup et nabot se télescope dans ma tête

Normal, c'est la même personne, mais j'avoue que ce n'est pas clair.
J'ai pourtant essayer d'apporter suffisamment de précisions sur les différents personnages
dans le spoiler, mais j'avais omis le détail du "nabot".

Citation :

un souffle ensanglanté? je visualise pas

Mea culpa, image maladroite...et redondante qui plus est !
Je pensais l'avoir corrigée.

Citation :

supprimer le assez, en quoi son air est fébrile?

Parce ce qu'il vient de se prendre une sacrée dérouillée,
et qu'il se cramponne au canapé pour se tenir debout.

Citation :

confortable inutile

Maladroit, plutôt. Le qualificatif, un peu ironique, était teinté du point de vue de Nicolau.

Citation :

Le lycanthrope affalé au sol n'est guère plus amusé par la cascade effectuée bien malgré lui. Il se relève avec difficulté de ce nouveau coup porté avec violence sur sa blessure béante phrases à revoir,

Comme indiqué plus haut, il était déjà blessé. La chute ne l'arrange pas.
Je pense avoir été claire pourtant...

Citation :

Hésiter...à propos de quoi ? Méfiant, Nicolau cherche des yeux l'autre gaillard il le surveillait pas jusque là?genre il se laisse contourner tranquille, interpellé avec passion par son acolyte mal placé. La réponse vient de la claque massive

Tu as bien fait de le souligner. Le combat entre les trois personnages se déroule à très grande vitesse. Or, là, on a l'impression qu'il se déroule un long moment entre les coups de feu sur le loup blanc et la riposte de son pote.

Citation :

La réponse vient de la claque massive qu'il se prend dans la figure. Une sensation glaciale s'invite brusquement en sa poitrine on a l'impression que cette sensation vient de la claque qu'il s'est pris.

C'est vrai que ça porte à confusion, mais dans le contexte d'un combat
où les coups fusent de toutes parts, je ne suis pas choquée pour ma part
que la véritable explication de la "sensation glaciale" arrive après.
Mais je ne suis peut-être pas très objective... ^^"

Citation :

Alors, d'instinct, Nicolau reconnaît reconnut?

Non, "reconnaît", je rédige au présent

Citation :

cet étrange inutile pistolet fiché contre son torse, par l'assistance de « P'ry ».

Maladroit et imprécis, c'est vrai. Je vais modifier.

Citation :

Le but de cette nouvelle manoeuvre adverse lui semble soudain limpide inutile :

Effectivement, on peut la supprimer...

Citation :

« Vous êtes des Chasseurs d'Âmes... murmure-t-il en les toisant avec arrogance ne concorde pas.

Citation :

-Ferme-la. Tu vas nous rapporter une fortune, toi ! je ne le vois pas dire ça »

C'est un "chasseur de tête", il considère Nicolau comme un gibier.
Quelques paragraphes plus tôt, il essayait déjà de calculer le prix qu'on lui offrirait pour une âme pareille. Après, dis texto, comme ça, c'est peut-être un peu télégraphié...

Citation :

Indifférent à cette révélation fort peu rassurante, Nicolau laisse sa tête basculer en arrière, un sourire au coin des lèvres s'il sourit il n'est pas indifférent.

C'est le sort que l'autre lui réserve qui l'indiffère...et l'inquiète en même temps,
ce personnage se contredit souvent.

Citation :

si il est emmerdé le "pauvres crétins" ne me parait pas correspondre à son état d'esprit.

Parce ce qu'ils l'emmerdent pour rien ('ils n'auront pas son âme de toute façon)
qu'il les considère comme de "pauvres crétins", justement. ^^

Citation :

Ces Chasseurs ressentiraient alors Gilles dans la pièce d'à côté, et il ne pourrait plus le défendre. À la seule évocation il le pense ne l'évoque pas de ce risque, soudain, il hésite a-t-il le choix de toute façon?, mais il est trop tard. L'appel des fers est plus fort que son libre arbitre.

Tu as raison !

Citation :

Beaucoup de choses à revoir dans l'écriture amha surtout sur les pensées et sentiments du personnage, après l'histoire ne m'enthousiasme pas des masses trop d'êtres/choses surnaturelles tuent le surnaturel.

En effet, c'est encore un premier jet... beaucoup de corrections à faire, c'est clair !
Je reconnais que l'extrait était un peu chargé en fantastique.
Normalement, l'univers se met en place progressivement pour le lecteur,
donc, à ce stade du récit, ça ne paraît pas aussi indigeste.
En tout cas, merci encore pour ce retour complet et constructif.

@ isallysun : Merci pour le commentaire.
Mon pavé est déjà assez long, j'éditerai ou te répondrai plus tard dans la soirée.

idem pour les extraits postés ce soir.


A bientôt !

Zaou :

Citation :

Eamon l'apothicaire rangeait sa boutique. L'homme était un élégant septagénaire habillé d'une longue tunique verte boutonnée sur son côté droit, et d'une ceinture de cuir fermée par une boucle en bois d'olivier. Il avait lui même teint en vert sa coiffe de lin avec un mélange de feuille de lierre et de bouton de rose, elle lui donnait un air digne.

C'est un peu rapide comme description. J'ai l'impression de passer à côté de plein de détails qui pourraient être intéressants en lisant ça...

Citation :

Ils arrivaient tous camouflés d'un voile, d'une écharpe ou d'un chapeau ; pour conjurer la honte et les moqueries.

Ça, j'aime beaucoup, même si j'aurais utilisé une ponctuation différente je pense.

Citation :

Heureusement, la crue de cette année là avait violemment balayé les bas-quartiers, donnant suffisamment de travail aux Attisés pour qu'ils se désintéressent de lui.

Heureusement, violemment, suffisamment... Beaucoup de -ment en une seule phrase ! C'est un peu dommage.

Dans l'ensemble c'est un peu rapide. Autant lorsque tu nous décris les différents clients d'Eamon c'est vraiment pas mal, autant le portrait que tu nous fais de l'apothicaire ne m'a pas emballée.
Pour le reste, je ne peux pas vraiment me prononcer sans le contexte mais je n'ai pas grand chose à reprocher .



Nyjée : Bon, commenter de la poésie c'est un peu compliqué pour moi, tout simplement parce que je ne le fais jamais. La poésie, j'aime ou j'aime pas, souvent sans raison claire.

1. Madame : à l'exception de ce "s'il" coupé en deux qui me perturbe, je vois difficilement ce que je peux dire. J'aime particulièrement ce "frissons dans mes yeux, dans mes épaules" que tu nous assènes au milieu.
Le corbeau : La première partie, avec sa longue phrase sans fin, ne m'a pas spécialement marquée. La suite, au contraire, glisse toute seule. Mais pourquoi ce " (sans savoir que ses conneries sont réalités)" ? Hors contexte, c'est vraiment déstabilisant...

2. Curieusement macabre, mais j'aime bien. Le seul mot qui me dérange : "intestin", qui renvoie une image un peu trop forte (en comparaison d'"entrailles"). Ce n'est que mon avis, bien sûr. Mais dans l'ensemble, ça me plaît.



(Flicky, je repasserai plus tard ).

Pour Flicky

Citation :

fébrile

toujours pas convaincu

Citation :

Comme indiqué plus haut, il était déjà blessé. La chute ne l'arrange pas.
Je pense avoir été claire pourtant... confused

c'est clair mais je ne trouve pas ce passage bien écrit.

Citation :

C'est un "chasseur de tête", il considère Nicolau comme un gibier.

c'est le toiser avec arrogance qui ne me paraît pas s'intégrer dans ce qui arrive.
Pour la fortune oui je voulais dire télégraphié.
Merci pour ton commentaire.

Merci aussi à toi Birdy je pense que cela va bien m'aider. Je commente ton extrait demain. Bonne nuit.
Pour la description de l'apothicaire il y a des choses que vous n'avez pas encore le droit de savoir (:p) et d'autres qui seront révélées dans le dialogue par la suite (mon point fort parait-il). Donc je crois que je vais laisser plus ou moins comme ça.

Zaou a écrit:

Merci ça m'est très utile mais si je ne suis pas sur pour l'apothicaire avant Eamon et le changement des paragraphes passé/présent.
N'hésite pas si tu veux que je te commente un extrait !

Super. Et aucun problème si tu laisses l'ordre (avec virgule), c'est toi qui vois! Tu y penseras, mais sache que ces changements de temps sont à magner avec soin.
Et comme ça faisait un moment que je n'avais pas touché à mon roman, je vais commencer par me relire avant, car même si j'en ai fait une petite en retranscrivant à l'ordi, j'étais sur la CB en même temps, alors... Enfin, on verra si je me risque à poster un petit paragraphe à tout le moins. Contente que ça t'ait été utile.

Pour Birdy :

Citation :

Les vents de vitrembre réveillèrent Dalen bien avant que les timides inutile rayons du soleil ne se décident à percer à travers les feuillages qui le couvraient/le feuillage. La mélodie va pas dans l'ambiance des branches qui battaient au rythme des bourrasques ne parvint pas à le mettre de bonne humeur. Sa nuit agitée s'était soldée j'aime pas le terme et ne suis pas sur qu'il soit adapté par des rêves de monstres difformes aux visages féminins qui se métamorphosaient, lui/qui souriaient avant de dévoiler/en dévoilant des dents pointues comme des couteaux et (qui) menaçaient de le dévorer, supprimer la virgule? tout en l'entourant de bras aimants...
Le Prêtre majuscule à prêtre? se dégagea de la douloureuse étreinte des/du sous-bois peu après que l'aube grisonnante se soit montrée/alors que se levait l'aube grisonnante ; il n'eut guère le temps d'apprécier la douceur automnale sur sa peau inutile en raison des nuages qui/comme les nuages couvrirent bientôt le ciel.

J'aime bien le style mais ça peut être affiné

Merci Zaou !
Autant de choses sur un si petit extrait, aïe aïe !
Merci pour le commentaire, ce n'est pas tombé dans l'oreille d'une sourde.

Ca aurait été plus long j'aurai sans doute laissé certains trucs sous silence ^^.