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» Je ne suis pas doué pour les lettres d’introduction, c’est pourquoi je me permets d’envoyer mon roman avec cette dernière en espérant qu’il en rattrape le niveau. Je me suis un peu renseigné sur vos publications et je serais très fier que mon histoire figure à votre catalogue.
Elle est pas mal, mais évite de mettre "en espérant qu’il en rattrape le niveau, les écrivains qui mettent cela dans leur
lettre". Ça veut dire en gros que le roman est tellement lamentable que c'est la
lettre qui va le sauver. Tu fais cela, tu peux oublier ton rêve de te faire éditer. Et la sentence est le refus du tapuscrit, les éditeurs ne sont pas bêtes. C'est dans la
lettre (pour ceux qui ont la politesse de l'envoyer) qu'ils savent si on y croit ou pas. Selon la manière dont on l'a rédigé. Il faut le savoir pour ceux qui ne le savent pas, l'observation est une arme redoutable... Et les éditeurs voient très bien le moindre détail qui cloche !
Évite ce genre de phrase, c’est comme ceux qui disent. Ouais, mais je sais que votre ligne éditoriale est remplie, mon roman a une excellente critique. Tu vois un peu le genre. Déjà la première chose, ne commence jamais ta
lettre (que ce soit de motivation ou d’accompagnement) par le JE! Il faut te débrouiller pour la tourner d’une autre manière. Au lieu d’écrire, ce qu’elle t’a proposé voici un exemple :
Concerne ou Objet: Ici tu peux mettre candidature à l’édition (parce que c’est cela le bute, se faire éditer)
Madame la Directrice, Monsieur le Directeur,
Ayant écrit un tapuscrit (et non pas manuscrit vu que celui-ci est rédigé à la main) du nom de XXXX (son nom). Un roman de XXXX (c’est bien de préciser le type, puisque c’est la
lettre qui est regardée avant le roman). Je me permets de vous soumettre ci-joint mon projet.
M'étant renseignée (évite de mettre un peu, cela prouve que tu n’as pas tout regarder et le bute c’est de connaître la maison d’édition) sur votre ligne éditoriale, je souhaiterais apporter ma pierre à l’édifice de cette collection XXX (si elle a un nom).
Vous remerciant par avance de tout retour critique sur ce travail et me tenant à votre disposition. En espérant que mon projet retiendra votre attention. Cordialement
Veuillez recevoir, Madame la Directrice, Monsieur le Directeur, mes sincères salutations.
Annexe: ment copie du tapuscrit (résumé et synopsis si demandé par l’envoi à la poste).
Il y a trois points à retenir:
1°) On parle du projet ou tapuscrit
2°) Secondo, on parle de la maison d’édition, il faut bien se renseigner pour connaître leur ligne éditoriale
3°) Il y a plusieurs options possibles, soit leur parler de tes différents projets (surtout si tu as l’intention de faire une trilogie ou d’autres écrits). Soit mettre un court résumé de ton livre (pas plus de 5 lignes maximum).
Tout ce qu’il faut savoir, c’est ne pas être prétentieux dans cette
lettre, rester humble et modéré. Après, je ne dis pas qu'il faut recopier l'exemple que j'ai donné. Mais c'est pour te montrer à quoi, elle doit ressembler.
Après c’est à toi de trouver les bons mots accrocheurs pour que l’éditeur s’intéresse à toi dès la lecture de cette
lettre. Si tu arrives à faire cela avec cette "simple présentation", tu es gagnante à 100%, tu auras toutes tes chances de te faire éditer !
Déjà c'est une question de politesse, d'éducation et de l'autre, il faut bien que l'éditeur sache à qui, il affaire non ?
Le dernier conseil, mets-toi à la place de l’éditeur qui a l’arme la plus redoutable de tout les temps. L’œil graphique ! C’est une capacité des yeux qui se développe lorsqu’on travaille dans une imprimerie ! Ã force de devoir regarder tous les détails (que l’on soit imprimeur, graphiste, polygraphe, éditeur, patron) l’œil va devenir de plus en plus précis et absolument tout voir. Que ce soit les défauts ou les qualités. En tant qu'auteur, il faut agir de la même façon.