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 Traduire son livre en plusieurs langues : quelle méthodologie ?

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Invité  /  Invité


Bonjour tout le monde,

Je me tourne vers vous, encore une fois :mrgreen: , pour une question un peu plus technique vis-à-vis d'un ouvrage et de sa traduction.

Je me suis dit que si (bien-entendu ça reste purement du conditionnel) mon livre faisait un carton, il serait intelligent de le faire traduire dans d'autres langues afin que de plus nombreux lecteurs y aient accès.

J'ai déjà trouvé sur Internet des entreprises proposant leurs services en matière de traduction. A votre avis, les maisons d'édition peuvent-elles proposer également ce service ? Si ce n'est pas de leur ressort, pensez-vous que devrais-je trouver une maison d'édition anglophone pour ma version anglaise, hispanique pour ma version espagnole etc... ? affraid pale

Tout cela reste assez flou pour moi, merci de me venir en aide ! Very Happy
 
Séléné.C
   
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Séléné.C  /  La femme qui tomba amoureuse de la lune


La traduction et l'édition du résultat traduit n'est pas la même chose
je n'ai pas l'habitude de ces questions et ne me suis non plus jamais informée à ce sujet, mais il me semble que si ton éditeur pense que ton livre peut se vendre à l'étranger, il saura trouver un bon traducteur et lui confier le travail

Si la proposition de traduction vient de toi, il est évident qu'ils ne feront pas forcément cet effort... Ensuite, j'ignore totalement comment on peut savoir à l'avance ce que vaut une entreprise de traduction.

Reste la question éditoriale : te trouvant un contrat avec un éditeur, tu ne pourra pas librement offrir ta traduction à un autre, même étranger . Mais il est possible que cette histoire de traductions éventuelles soient envisagées dans le contrat
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Anastazia
   
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Je m'étais renseignée de ce côté aussi, par curiosité. Je suis tombée non pas sur une entreprise mais sur un particulier qui faisait ça au compte-goutte. Je connais pas les tarifs pour les entreprises mais à mon avis, si c'est dans les mêmes eaux que ce particulier en question, il faut compter 200€ les 10 pages (10 pages Word hein). Donc, admettons que ton manuscrit fasse 200 pages Word (ce qui doit peut-être correspondre à 300 pages pour un livre, voire plus), à moins que ton bouquin fasse vraiment l'effet d'une bombe et que ton éditeur soit vraiment généreux, je ne vois pas qui voudrait payer 40.000€ pour traduire ton bouquin Smile. 40.000 oO ? J'ai dû me planter quelque part là... Non O_O ?

EDIT : Oui, je suis nulle en maths. C'est pas 200€ la page... Ça fait 4.000€ pardon.
 
bozdodor
   
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bozdodor  /  Bile au trésor


En général c'est ton éditeur qui s'en occupe si ça vaut le coup : si ton livre fait un gros carton genre best-seller quoi.
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A mon avis, un traducteur professionnel sera payé bien plus (mais alors bien plus) que 4000 euros pour 200 pages de traduction. A ce prix, je trouve que c'est donné, le gars est payé moins que le SMIC (dont j'imagine la qualité de son travail... sans vouloir être médisant).
 
Graesch Nahmoffski
   
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Graesch Nahmoffski  /  Déité de la bouteille


Pas nécessairement, Pandé. A moins de bosser pour une maison d'édition prestigieuse et bardée de tune, les traducteurs littéraires se font vertement anusser, de manière générale, dans le rapport quantité de travail fourni / rémunération. En règle générale, un traducteur avec un peu d'ancienneté et une bonne réputation se fera au moins 15 euros le feuillet dactylographié standard (c'est à dire une page de 25 lignes de 65 signes, en comptant toutes les espaces et les espaces blancs), mais pas forcément plus ; un traducteur débutant, par contre, peut tout au plus espérer 10 / 12 euros par feuillets. Je parle de feuillets parce que c'est une unité claire, mais, généralement, ça se compte au signe (espaces comprises, mais pas les espaces blancs, cette fois), et là, ça varie largement de contrat en contrat.

Après, franchement, la qualité du travail fourni, ça dépendra plutôt du temps que tu as pour boucler tes deux cent pages et de la difficulté du texte, choses qui sont prises en compte quand tu passes ton contrat avec l'éditeur (et si l'éditeur n'est pas un esclavagiste). Deux cent pages, si le texte n'est pas d'une difficulté infinie, c'est tout à fait bouclable en 4 mois sans trop se presser (envoi des épreuves finales et corrections non compris), en moins même, si le texte ne présente pas de difficulté de traduction majeure, et une avance de 1000 euros par mois, c'est assez pour vivre. En sachant qu'on peut toujours se faire des à-côtés en faisant de la trad technique en parallèle, car textes courts mieux payés = youpi.

Je dis ça pour remettre les choses en place, ça veut pas dire que je trouve ça bien. Les traducteurs sont payés de moins en moins, mais quel bonheur de passer 4 mois enfermé à trimer chez soi pour s'entendre ensuite dire que, si le livre est mauvais, c'est forcément votre faute et pas celle de l'auteur ?

Pour répondre à la question : honnêtement, commence par faire éditer tes écrits dans ta langue. Si tu cartonnes, t'inquiète pas que ton éditeur aura de lui-même l'idée lumineuse d'aller te dégotter un traducteur mal nourri pour répandre ton verbe vers tous les confins de mère Gaïa.
 
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Ah mince alors. La réalité m'a encore rattrapé. :Electricité:
 
Graesch Nahmoffski
   
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Graesch Nahmoffski  /  Déité de la bouteille


Hélas. Bon, je précise quand même que si le bouquin que tu as traduit remporte un franc succès et rapporte plus à l'éditeur que ce qu'il prévoyait, tu touches un pourcentage de l'ordre de 1% sur l'argent supplémentaire rapporté par le dit bouquin.

Je pense que les traducteurs de Rowling ou de Pratchett sont pas trop à plaindre, par exemple, même si une bonne partie de leur tune doit finir dans des plans d'épargne retraite privés pas rentables.
 
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Invité  /  Invité


J'ai entendu dire qu'il y a des sociétés de traductions, oui MAIS, il faut savoir que traduire un livre n'est pas le même que traduire un manuel d'utilisation d'un lave-linge... Donc en plus de trouver quelqu'un de bilingue, il faut aussi que ce soit une bonne plume dans sa langue... ce qui n'est pas gagné. Je pense que si un jour mon livre devait être traduit (sait on jamais LOL) je lirais quelques bouquins en anglais (si je ne sais pas écrire en anglais, je lis relativement bien) de qq un qui a déjà traduit des romans et je donnerais ma préférence à celui dont le résultat me plait.

Quand au salaire d'un traducteur, il faut savoir combien de temps il met à traduire 200 pages... S'il lui faut (à 9/10h par jour) 3 semaines, eh bien je trouve que 4000 euros c'est déjà pas mal héhéhé (enfin c'est un salaire qui me conviendrait à moi). A savoir qu'il "traduit" en donnant une certaine "forme"" au texte. Il n'a pas besoin d'inventer, trouver l'inspiration et retravailler le texte 200 fois !

Mais de toutes manières, je pense que les maisons d'édition ont leurs propres traducteurs, comme ils ont leurs propres illustrateurs... A partir du moment où ton bouquin "cartonne", ce n'est pas ton boulot de t'occuper de ça.
 
Manfred
   
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Myanne a écrit:

Mais de toutes manières, je pense que les maisons d'édition ont leurs propres traducteurs, comme ils ont leurs propres illustrateurs...
Les éditeurs ont leurs traducteurs de prédilection, oui, mais généralement free-lance ou alors faisant partie d'une société sous-traitante, pas salariés de l'éditeur lui-même.
Sans compter la manne des stagiaires, toujours très prisée dans l'édition.
Myanne a écrit:
A partir du moment où ton bouquin "cartonne", ce n'est pas ton boulot de t'occuper de ça.
Voilà.
 
   
    
                         
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