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 Quelle est la place de l'amour dans vos écrits?

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Ahava-brumes
   
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Ahava-brumes  /  Sang-Chaud Panza


Bonjour, bonsoir à tous.

Aujourd'hui j'ai tapé "amour" dans le coin recherche du forum, malheureusement, je n'y ai pas trouvé mon compte. Du coup, j'ai décidé de venir vous embêter personnellement.

Ma question est dans le titre, mais répétons la tout de même, pour les plus lents d'entre vous:

Quelle est la place de l'amour dans vos écrits?

Mais soyons plus explicite.

Aimez vous écrire des histoires d'amour? Trouvez vous ça guimauve ? Pas intéressant ? Trop niais? Superficiel?
Ou au contraire, cela vous inspire et vous plait d'en parler?
Aimez vous confronter vos personnages à l'amour et à ses différentes facettes ou non? L'amour est-il une ligne conductrice de votre roman/nouvelle?

Là, je crois que j'ai bien détaillé où je voulais en venir, hein! :mrgreen:

Mais encore: êtes vous à l'aise pour parler d'amour dans vos écrits? Ou avez-vous peur de tomber dans le cliché? (A moins que vous vous en fichez que ce soit cliché)

Je sais, je pose beaucoup de questions, je suis comme ça, moi. Chiante. Razz

Et puisque c'est moi qui ai commencé à vous enquiquiner, je me lance la première.

En ce qui me concerne, j'aime l'amour et j'aime les histoires qui parlent d'amour. D'ailleurs, mes films préférés sont des films d'amour (ou comportent une belle histoire d'amour) et j'aime quand les relations amoureuses sont abordées dans les séries. Donc, oui, j'aime l'amour. Je pense y être réceptive.
Dans les livres, je suis plus difficile. Et d'ailleurs ce n'est pas ce qui me motive dans l'achat de mon livre. Par exemple: les histoires qui me font sourire ou pleurer (oui, bon, je suis une fille, hein!) dans Grey's Anatomy (pas taper! Embarassed ), me laisseront vraisemblablement de marbre sur papier. (A moins que le style soit brillant et que ce soit intelligemment amené: en gros, Levy et autres Musso = dehors!)

Lorsque j'écris, je ne suis pas très à l'aise à l'idée de parler du sentiment amoureux. Écrire que machin et machin s'embrasse, s'aiment à en crever... euh... bof... je me sens gauche. En tout cas, jamais en thème central. Dans mon roman actuel, il y a une histoire d'amour effectivement. Mais elle n'est pas selon moi, le point le plus important du récit. Elle sert de justification, mais n'est en aucun cas le point de départ.
(Ce que je préfère écrire, ce sont les rapports de force entre les personnages, les confrontations)

Je regrette seulement que les histoires d'amour ne soient pas tant prises au sérieux. On dit souvent que c'est guimauve, niais, "un truc de fille", rose bonbon...
Dans l'amour il y a aussi beaucoup de violence et de souffrance. Psychologique et physique. Je ne parle pas naïvement que de violence conjugale. La rupture par exemple est une violence.

Cependant, faut bien avouer que c'est difficile de parler d'amour dans ses écrits sans tomber dans le fleur bleu. C'est quelque chose qui me hante car c'est tellement au delà de ça parfois. Je trouve vraiment cela difficile à aborder (surtout l'histoire d'amour naissante, puisque c'est là qu'on retrouve tous les clichés).

Bref, j'en appelle à vos plumes. Wink
 
Aventador
   
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Aventador  /  Iphigénie in a bottle


Bonsoir.

Oui, l'amour est quelque chose d'incontournable, au moins en filigrane, parce qu'il fait partie de la vie, tout simplement.

L'amour est l'une des trois thématiques centrales de mon recueil de nouvelles "éphémères et diluviennes", un des trois fils conducteurs. Il y revêt parfois des formes inattendues.

Pour "Shooting Brake", l'amour est plutôt en arrière-plan. C'est lui qui commande aux émotions, guide les actions parfois. C'est un polar sentimental, à la manière de ce que fait Fred Cavayé dans l'univers du cinéma.

"Projection privée...", mon nouveau roman est avant tout une histoire d'amour dans laquelle l'héroïne va finir par se noyer.

Effectivement, il est extrêmement difficile de ne pas sombrer dans le cliché, le gnangnan ou le voyeurisme gratuit, voire le scabreux. J'espère avoir évité cet écueil.

Voilà, voilà...


Dernière édition par Aventador le Jeu 22 Nov 2012 - 10:16, édité 2 fois
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Marybat
   
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Marybat  /  Journal du posteur


Eh ben moi, je suis une fille et pourtant j'aime pas du tout les histoires d'amour. Je m'y ennuie terriblement. Je supporte lorsqu'elles sont assorties de mystère, de suspens (comme par exemple dans Jane Eyre, où l'histoire repose surtout sur le mystérieux Rochester). Si c'est le thème principal du bouquin, ça ne passe pas. Je pense, d'ailleurs, que je serais incapable d'en écrire une.
 
Aredhell
   
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Aredhell  /  Déesse rousse des koalas, éleveuse de panda roux et trolleuse d'Elfe


En voilà une question intéressante dis donc ! Je me lance pour te donner mon avis.

Bon, comme je n'ai écris qu'une histoire jusqu'à présent ( bon, une et demi éventuellement ) ce qui fait que je ne peux pas me prononcer sur le sujet de "est-ce que j'aime écrire des histoires d'amour". Néanmoins, pour ce qui de trouver ça guimauve, inintéressant, niais ou encore superficiel ( oui, j'ai repris ta question presque à l'identique ^^" ) je pense que ça dépend simplement de la manière d'aborder le thème.
Dans des livres comme " Comment se débarrasser d'un vampire amoureux" ou encore "Wicca", la manière dont c'est abordé m'intéresse grandement, montrant les points positifs comme les négatifs de ce sentiments.

En tous cas, moi, j'ai envie d'en parler dans mon roman. Pas forcément parce que le sujet en lui même me plait, mais plus parce que l'histoire de mon roman vient en partie de mon expérience personnelle, y comprit en amour.

Et à travers ce qu'il m'est arrivée, j'ai envie que mes personnages rencontre cela, mais d'une manière différente.
Ainsi, l'héroïne va tout connaître ! Amour passionné, trahison, doute... Vraiment tous va y passer ! Et c'est grâce à ça qu'elle va progresser, même si l'amour n'est pas le fil conducteur de l'histoire, il y joue un rôle important.

Ensuite, comme je l'ai dit plus au haut, je m'inspire de mes propres expérience, alors, je me sens pas forcément super à l'ais... ça dépend de l'aspect que j'aborde...
Mais quand j'écris, j'évite néanmoins de faire trop "fleur bleu" ou même de prendre l'héroïne avec un coeur d'artichaut ^^ Et puis, au pire, si ça commence à faire cliché, du moment que ça me plait, ben, je m'en fiche Exclamation

Voilà pour moi Wink
 
Jérémie
   
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Je l'évite souvent. J'écris surtout de la poésie, et je vois la poésie comme un moyen privilégié d'exprimer des idées ou des images singulières. On peut déjà douter que soit possible en soi, alors c'est encore plus délicat avec un thème aussi vieux et récurrent que l'amour.

Mais évidemment, tout dépend de ce que tu entends par amour, aussi. Au sens large on ne l'évite pas... On écrit déjà souvent ne serait-ce que son amour de la langue scratch

Edit : Pour une approche aussi crédible qu'intéressante de l'amour, je te conseille Un mâle de Camille Lemonnier, tant que j'y suis ^^
 
Manduleen
   
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Aredhell a écrit:
En voilà une question intéressante dis donc ! Je me lance pour te donner mon avis.

Bon, comme je n'ai écris qu'une histoire jusqu'à présent ( bon, une et demi éventuellement ) ce qui fait que je ne peux pas me prononcer sur le sujet de "est-ce que j'aime écrire des histoires d'amour". Néanmoins, pour ce qui de trouver ça guimauve, inintéressant, niais ou encore superficiel ( oui, j'ai repris ta question presque à l'identique ^^" ) je pense que ça dépend simplement de la manière d'aborder le thème.
Dans des livres comme " Comment se débarrasser d'un vampire amoureux" ou encore "Wicca", la manière dont c'est abordé m'intéresse grandement, montrant les points positifs comme les négatifs de ce sentiments.

En tous cas, moi, j'ai envie d'en parler dans mon roman. Pas forcément parce que le sujet en lui même me plait, mais plus parce que l'histoire de mon roman vient en partie de mon expérience personnelle, y comprit en amour.

Et à travers ce qu'il m'est arrivée, j'ai envie que mes personnages rencontre cela, mais d'une manière différente.
Ainsi, l'héroïne va tout connaître ! Amour passionné, trahison, doute... Vraiment tous va y passer ! Et c'est grâce à ça qu'elle va progresser, même si l'amour n'est pas le fil conducteur de l'histoire, il y joue un rôle important.

Ensuite, comme je l'ai dit plus au haut, je m'inspire de mes propres expérience, alors, je me sens pas forcément super à l'ais... ça dépend de l'aspect que j'aborde...
Mais quand j'écris, j'évite néanmoins de faire trop "fleur bleu" ou même de prendre l'héroïne avec un coeur d'artichaut ^^ Et puis, au pire, si ça commence à faire cliché, du moment que ça me plait, ben, je m'en fiche Exclamation

Voilà pour moi Wink

Oui voilà ^^ Bon ben ma première histoire, c'est comme Aredhell ^^ du vécu avec quelques mises en formes et si ça plaît pô, ben tant pis :bum:

Merci Ahava, on en a discuté par mp de tout ça, je vais me sentir moi seule à présent avec mon histoire d'amour qui passe de la lumière aux plus sombres facettes de ce sentiment étrange.

Dans mon récit en cours d'écriture, il y a une histoire qui se trame entre les deux personnages phares de l'histoire, mais on est loin du "fleur bleue"... parce que c'est un récit d'action et parce que c'est un guerrier, parce qu'elle ne devrait pas s'attacher à lui... donc, ces deux là, ils vont regretter je crois d'être nés sous ma plume et que je ne les laisse pas s'aimer comme ils voudraient :whut:

J'ai dans un coin de ma tête une autre idée qui verra peut-être le jour en parallèle de mon récit actuel... je n'en dis pas plus, mais les sentiments, que ce soit l'amour dans tous ses excès ou la haine seront au rendez-vous... mais ça c'est une autre histoire Razz


PS : pour répondre à la question (quand même ^^' ). J'aime écrire et décrire les sentiments. Les sentiments amoureux ont mille facettes, ont mille façon d'être vécus et décrits. Non moi je n'ennuie pas en écrivant l'amour, parce que j'écris de l'amour souvent contrasté, pas trop blanc, pas trop rose... mais plutôt passant du blanc éclatant au noir profond... parce qu'au fond, c'est ça qui donne son intérêt à l'amour... c'est qu'il est loin d'être un long fleuve tranquille ^^
 
Suspiria
   
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Bon, j'suis d'acc avec Aventador et donc plus ou moins avec Jérémie. Personnellement je te renverrais bien à quelques uns de mes poèmes, mais au pire t'iras voir toi-même. j'ai écrit parfois directement dessus, au final je ne garde pas, bien que certaines images me restent. Et puis après il y a les images qui se créent dans ma tête qui correspond très bien à une histoire que j'ai vécu (Et il redevient minérale poussière), et ceux que certains y voient des histoires d'amour. En tout cas, je crois être toujours loin des fleurs bleue. ce n'est pas mon genre, ça n'a pas était le genre de mes histoires d'amour. (imagine toi une histoire d'amour qui commence par la fin et tu seras p't'être bien proche du résultat Razz Wink ).
Sinon, parfois je traite d'autres formes d'amour, et après en élargissant vachement, il y a le cas que décrit Jérémie. Wink

En bref, la place de l'Amour dans mes écrits est en filigrane, comme mon être constitue mes écrits sans pour autant en être le sujet directe. Wink
 
fleurdepat
   
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fleurdepat  /  Fiancée roide


C'est étrange le plus vieux de tous les thèmes et le plus récurant en littérature et tout le monde se défie d'en écrire ou d'en lire.


Mon enfant, ma soeur,
Songe à la douceur
D'aller là-bas vivre ensemble !
Aimer à loisir,
Aimer et mourir
Au pays qui te ressemble !
Les soleils mouillés
De ces ciels brouillés
Pour mon esprit ont les charmes
Si mystérieux
De tes traîtres yeux,
Brillant à travers leurs larmes.

Là, tout n'est qu'ordre et beauté,
Luxe, calme et volupté.

L'invitation au voyage.
Recueil : Les fleurs du mal. Charles Baudelaire

« L’amour est une fumée de soupirs ; dégagé, c’est une flamme qui étincelle aux yeux des amants ; comprimé, c’est une mer qu’alimentent leurs larmes. »
Citation de Roméo et Juliette de William Shakespeare






Les noces de Figaro

Si après ça vous trouvez toujours que l'amour ce n'est pas tout, c'est que vous ne savez pas l'exprimer.

En ce qui me concerne la discipline, qu'implique ce sentiment ne m'étant pas très aisée, je m'abstiens en attendant d'avoir la maîtrise nécessaire.

http://ennkhala.e-monsite.com/?fbclid=IwAR0jJzYjyIfWCqBflEI7iXmj
 
Rikomer
   
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Rikomer  /  Hé ! Makarénine


Salut

L'amour est au centre de mon roman, pourtant historique avec un peu d'action et d'enquêtes. Comme dans Salammbo de Flaubert, j'ai voulu déterminer les actions de mon personnage principal par son rapport à l'être aimé. Même si c'est fait depuis des siècles il est toujours intéressant de confronter un personnage au choix cornélien entre amour et société. J'aime l'écrire parce que je le vis, j'ai la chance en effet d'avoir dû choisir entre l'amour pour quelqu'un et le poids d'une famille, un peu entre passion et raison. Et j'ai choisi l'amour avec tout ce que cela impliquait de conséquences pour ma vie. L'amour en littérature, je ne le vois pas mièvre, le fleur bleue est un avatar du sentiment amoureux pas l'amour, pour moi l'amour est pure passion, pure folie. Quand ça vous tombe dessus, vous n'êtes jamais préparé à le recevoir, et après le seul choix qui s'impose est de l'accepter ou de le refuser mais ce choix aura toujours de cruelles conséquences.
Le cliché? Bien sûr j'ai toujours peur de tomber dedans, pour l'éviter j'essaye de rendre intéressants les deux amants car je trouve que le coup de foudre en un seul regard, ça n'est pas suffisant, la beauté ne saurait suffire, l'amour doit être une rencontre entre deux âmes. Pour ne pas tomber dans le nian nian, évitons donc une jeune fille passive se contentant d'être belle et attendant le prince charmant, évitons aussi l'homme parfait dénué de défauts, en fait, deux êtres s'aiment malgré leurs défauts, et après ils vont éventuellement en souffrir mais s'aimer quand même.
En exemples j'aime l'histoire d'amour qu'il y a dans le drame "Noces rebelles" avec Dicaprio et Winslet: à la base ils s'aiment mais ils sont confrontés à une société uniforme horrible (la vie en lotissement, un boulot de m..., etc.) ils partagent à la base les mêmes rêves mais un va céder à la société et pas l'autre d'où le déchirement et à la fin, celui qui a perdu l'amour est détruit à l'intérieur de son âme.
Bref pour une belle histoire d'amour qui ne lasse pas le lecteur, il faut une passion (l'amour véritable ne saurait être calme) et des obstacles sérieux, voyez Tristan et Iseult ou le Cid... et tous les autres classiques.

P.S. je suis un grand fan d'Angélique marquise des anges, même si j'avoue que souvent c'est assez mièvre "Geoffrey !"
 
johira
   
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johira  /  Pippin le Bref


L'amour est notre moteur dans la vie, il est partout, dans tous les films, toutes les séries, les livres....
Moi dans mes écrits, l'amour est un moteur, un déclencheur, mais je refuse que ça soit attendu ou guimauve. Mais je crains que s'il n'y ait pas une part d'amour dans un roman, il n'en devienne insipide.
 
mélyiou
   
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mélyiou  /  Barge de Radetzky


Moi j'aime bien quand il y a des petite histoire d'amour dans les roman, j'aime même en écrire dans mes texte, mais pas en thême central. J'aime quand c'est un supplément. C'est comme un bonus. De plus ça permait de pimenter. C'est toujours bon de mettre un peu d'amour dans les pages, je croie Smile
 
Mahili
   
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Mahili  /  Tentatrice chauve


J'écris beaucoup sur l'amour aussi, pratiquement tout le temps, mais ce ne sera jamais un amour heureux, je ne sais pas pourquoi...

C'est toujours le coté le plus douloureux de l'amour, toute la haine qu'il engendre et la souffrance qu'il peut provoqué qui m'intéresse. Ou alors c'est un amour platonique jamais résolu. Ou alors je n'en parle pas. Quand c'est heureux, je ne trouve pas d’intérêt à l'écrire xD

Bref, j'aime l'amour destructeur, douloureux... C'est cliché, ça ? xD
 
Aventador
   
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Aventador  /  Iphigénie in a bottle


A Rikommer: j'ai beaucoup aimé "les noces rebelles" (Revolutionary Road). Les idéaux d'un couple passionnément amoureux confrontés à la réalité de la vie qutodienne, à son train-train monotone qui fait voler en éclat ce qu'il y avait de plus beau entre ces deux personnes. Photographie et interprétation somptueuses (Leonardo Di Caprio et Kate Winslet au sommet de leur art, très loin du précédent couple qu'ils campaient dans Titanic dix ans plus tôt) pour un dénouement dramatique loin des clichés. Le film n'est certes pas parfait. A mon sens, il manque quelques flashbacks pour introduire certains personnages clés dans l'histoire. Mais cela reste un excellent long métrage, injustement méconnu.


A Mahili : c'est toujours extrêmement difficile d'écrire (ou de décrire) une scène de la vie quotidienne, un bonheur simple; je crois qu'on a plus de facilité à raconter la souffrance ou le drame, je ne sais pas pourquoi.

Dans "Shooting Brake", j'ai usé (et abusé?) du flashback pour éclairer la personnalité et les émotions présentes de mes personnages. Et à cette occasion, j'ai voulu décrire (dans un chapitre) un bonheur tout simple (qui sera brisé ensuite). Un bonheur familial où l'amour transparaît comme une évidence. Et ce fut un chapitre compliqué à écrire. Il fallait qu'il sonne vrai sans tomber dans le mièvre, il fallait que l'amour soit palpable sans en faire des tonnes. D'autant plus que ce n'était pas le début d'une histoire d'amour, mais un amour déjà bien installé, en aucun cas émoussé.

Si c'est un thème vieux comme le monde, il reste complexe à exprimer, aussi bien dans nos récits que dans la vraie vie.
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Evidemment l'amour a sa place dans mes écrits. Mais étant donné que la notion d'amour est un fourre-tout pour parler autant des mariages à vie solides pour le meilleur comme pour le pire, autant que des rêveries autour d'un être qu'on n'a jamais rencontré (fantasme), en passant par le coup de foudre, l'amour-passion, l'amour-fusion, l'instinct sexuel brut, le romantisme, le fleur bleu, l'eau de rose, les tentatives ratées de vie quotidienne à deux, le donjuanisme, l'amour bizarre pour un amant-père ou une amante-mère, le désir pour les femmes ou les hommes mûrs, l'inceste malsain mais consenti, etc. ... eh bien, étant donné que la notion est fourre-tout, je l'ai particularisée dans toutes les formes que je viens de citer. Ça permet déjà d'avoir une typologie et de savoir qu'est-ce que je choisis de mettre en scène. Naturellement, certaines formes d'amour peuvent plus facilement que d'autres être au coeur d'une narration, son noeud dramatique...

Eh bien chez moi, l'amour n'est pas le coeur de la narration, et plutôt dans sa forme mariage heureux (deux figurants) ou dans sa forme passionnelle et instinct sexuel (l'amour sauvage) qui souvent sont tristes (aventures du personnage principal, ou bien d'un de ses adjuvants). J'ai aussi exploité l'inceste consenti, pour faire dans le malsain (mon personnage principal tombe sur des tarés).

A ce point, il faut dire que je considère toutes mes narrations comme des essais "d'anthropologie" ou "d'éthologie humaine". Ça passe souvent à travers le regard distancé voire détaché des personnages principaux, qui ont un oeil neutre mais un positionnement personnel quant à eux.
 
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Question intéressante en effet, qui me permet de cogiter en même temps...

Pour ma part je pense que je l'évite, pas parce que le sujet m’indiffère, mais parce que pour l'écrire juste il me semble que cela impose une sorte de mise à nue que je n'ai probablement pas encore acceptée. Sûrement trop soucieuse encore de l'effet que va produire l'écrit, pour être affranchie et libérée...

Et sur certains thèmes vient une auto-censure qui du coup me bloque à la relecture, parce que l'ensemble sonne faux, voir "gnan-gnan " et que discrètement je laisse l'écrit en jachère...

En faisant l'inventaire par rapport à mes écrits, ce n'est jamais l'axe central, et quand il est présent c'est généralement toujours à un stade de quasi non retour, genre rupture et rapport ambivalent.

Dans mes lectures c'est un thème que j'apprécie à condition que cela sonne juste et qu'il y ait multitude de thèmes à décortiquer dessous, j'aime aussi être surprise par une approche décalée, qui confronte à d'autres visions que la mienne.

Après il me semble aussi que ce n’est pas qu'une question de thème, mais que l'amour peut être un vecteur pour explorer d'autres facettes des personnages mis en scène. Un vaste sujet en fait...
 
   
    
                         
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