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| | Ecrire une scène de "délire" convaincante | |
| | Nombre de messages : 262 Âge : 31 Localisation : Dans un ananas dans la mer Pensée du jour : Quand tu pouliches ta caisse, elle brille Date d'inscription : 01/08/2012 | Biscuit-du-Mal / Autostoppeur galactique Sam 17 Nov 2012 - 21:25 | |
| Ledit délire est provoqué par un bon mix d'alcool, de drogue et d'encens bizarre. Donc, un espèce de bad-trip, je dirai. Il voit en hallucination lui-même/des personnes qu'il a connu/des bestioles digne de Lovecraft, donc rien de bien rassurant, quoi. En gros, il a juste conscience de délirer au tout début, puis un peu plus tard, il sent légèrement qu'il devient complètement "fou", même si c'est pas la première fois que ça lui arrive. Il fini donc par vraiment croire à son délire quand, par exemple, il essaye de fuir ou de lutter contre ses chimères. Enfin, merci à tous pour ces conseils, dites-moi si c'est mieux comme ça =p - Spoiler:
Le silence, puis la cacophonie. La clarté disparait. La chaleur aussi. J’ignore si je brûle ou si je gèle, en fait. Je ne sens plus mes membres. L’odeur de l’encens devient lourde, oppressante, étouffante, suffocante. Je crois que j’ai encore abusé de cet alcool bon marché. Mais surtout, je n’aurai pas du le mixer à mes ‘’diamants’’. Ça va faire comme la dernière fois… Déjà, pourquoi je vois ton visage, sale garce ? Vision d’horreur. Extase, vol, embrasement. Transe, lévitation, accélération. Angoisse, tremblement, pétrification. Je ne sens plus le sol non. Je suis aspiré dans un gouffre infini. Une vague d’hallucinations déferle et me brise en mille morceaux. Je suis un bateau sombrant dans les flots de ma propre folie. Bons Dieux. Ma tête va exploser. Elle explose. Bordel, je m’éparpille dans cet océan, là ! Suis-je entier ? Tout s’accélère. Ces saletés d’ombres… ces enflures d’Abominations… elles reviennent. Toujours plus nombreuses. Toujours plus grandes. Toujours plus proches. Tirez-vous de chez moi ! C’est pas un moulin, ici ! Je veux me barrer de là ! Mes mais jambes… elles se détachant de moi ! Elles sont emportées dans le courant de mes hantises… Les Bêtes fondent sur moi ! Elles pénètrent mon corps et mon âme ! Aaaah… Je crois que mes tripes se répandent. Des cauchemars… des cauchemars sortent de ce qu’il reste de moi ! Ils prennent forme. Forme humaine, bons Dieux ! Sortez de mon esprit, bâtards de spectres, disparaissez de ma vie ! Ils me parlent. Je veux découper leurs paroles de mon poignard. Ça ne marche pas. Lui aussi est absorbé par ce tumulte brumeux, avec mes bras. Ils crient. Mais j’en ai rien à carrer, ce ne sont pas eux ! Disparaissez avec Cosmos Stultus, je m’en tape, mais barrez-vous ! Je ne veux plus vous voir, et surtout pas toi, sale garce ! Taillez-vous, chimères et souvenirs, je ne veux pas de vous non plus ! Je sais que vous n’êtes pas réels. Vous n’êtes plus réels ! Terreur. Le contient s’ébranle. Tourments. Mon esprit chancèle. Non ! Disparaissez ! Je. Ne. Veux. Plus. Vous. Voir. Il est trop tard. Saloperie ! … Qu…qui est là ? Une brèche dans le néant. Mist ? Oh… je crois que le ciel s’écroule sur mon dos, là. Ou suis-je en train de m’extraire de moi-même pour mieux me poignarder dans le dos ? Est-ce que ça me ressemble, ça ?
Il semblerait que quand je copie-colle de word, ça saute pas de ligne x_x J'espère que c'est lisible quand même. |
| | | Invité / Invité Sam 17 Nov 2012 - 21:38 | |
| Je le trouve très détaché de ce qu'il vit, pour un délire. En fait pour moi, un délire, ça doit perdre le lecteur, aussi. Quitte à faire une réflexion rétrospective de la part du personnage, ou bien lui mettre dans la bouche alors qu'il relate ça à un autre personnage. Mais là, il y a trop de marqueurs temporels, trop de repères à mon goût. Ça ne me donne pas bien à vivre. |
| | | Invité / Invité Sam 17 Nov 2012 - 21:43 | |
| Je trouve que ça manque un peu de sensations physiques, de lino qui fait des vagues et de plafond qui tourne, de trucs du style "j'aimerais bien parler mais j'ai un steak à la place de la langue" ou "j'aimerais bien m'enfuir mais mon cul est collé au canapé". Et je ne visualise pas tes monstres (mais tu les as peut-être déjà décrits dans un passage précédent?), et je n'arrive pas à voir ce que voit ton perso. Et surtout, j'ai du mal à saisir la rupture entre le moment où il est semi-lucide et celui où il finit par croire à son délire. J'ai l'impression que, même sur la toute fin du passage, il a quand même conscience que les "monstres" n'existent que dans sa tête. Conseil qui vaut ce qu'il vaut: essaie de t'imaginer comment tu réagirais toi-même si tu étais en soirée et que tu voyais tout d'un coup un gros monstre te fixer avec ses yeux rouges en bavant. Pas comme ça, non? Ton perso est beaucoup trop "tranquille" à mon goût. |
| | Nombre de messages : 1906 Âge : 49 Localisation : Roazhon (Rennes) Pensée du jour : Cthulhu is my best fiend... Date d'inscription : 24/01/2011 | Faust Federel / Journal du posteur Sam 17 Nov 2012 - 21:47 | |
| Je plussoie Magma comme inspiration musicale |
| | Nombre de messages : 262 Âge : 31 Localisation : Dans un ananas dans la mer Pensée du jour : Quand tu pouliches ta caisse, elle brille Date d'inscription : 01/08/2012 | Biscuit-du-Mal / Autostoppeur galactique Sam 17 Nov 2012 - 21:52 | |
| Bon bah je vais essayer de reprendre du début en ne mettant que quelques bribes de pensées, et de mettre plus d'interjections personnelles ~ |
| | | Invité / Invité Sam 17 Nov 2012 - 21:56 | |
| | | Invité / Invité Sam 17 Nov 2012 - 21:59 | |
| - Faust Federel a écrit:
Je plussoie Magma comme inspiration musicale Ca fait plaisir ça, je pensais pas qu'il y avait encore des amateurs! Biscuit-du-Mal: ce ne sont pas des interjections personnelles que tu dois rajouter (à mon humble avis) mais bien des détails de l'ordre du sensoriel sur l'environnement de ton perso. Pas ce qu'il a dans la tête (ça, tu l'as assez bien dit, je trouve) mais bien ce qu'il voit, ce qu'il entend et ce qu'il sent. Enfin, je pense. |
| | | Invité / Invité Sam 17 Nov 2012 - 21:59 | |
| Oui, je suis d'accord avec Cushman. |
| | Nombre de messages : 262 Âge : 31 Localisation : Dans un ananas dans la mer Pensée du jour : Quand tu pouliches ta caisse, elle brille Date d'inscription : 01/08/2012 | Biscuit-du-Mal / Autostoppeur galactique Sam 17 Nov 2012 - 22:36 | |
| Merci pour Magma, ça mets pas mal dans l'ambiance, en effet ^^ Ah et désolé d'avance pour les fautes, j'en fait beaucoup, quand j'écris tard =o En espérant que ça convienne un peu mieux, cette fois-ci : - Spoiler:
Le silence. La cacophonie. La clarté puis plus rien. Voilà que j’ère dans le noir le plus complet. Bordel, mon mélange d’alcool et de ‘’diamants’’ m’a fait perdre la notion du temps et c’est déjà la nuit ? Il sent fort, cet encens. Merde, je suffoque. … Eh, mais qu’est-ce que tu fais là, sale garce ? Tu veux tâter de mon poignard ? Mais pourquoi est-ce que je me sens si bien ? Je lévite ? Je lévite ! Non, je tombe. Aaah, bons Dieux, pourquoi que est-ce ça tourne ? Oh, je crois que je vais m’allonger un peu. Ah ! Il n’y a plus de sol ! Mais merde, qui a remplacé mon sol par l’océan ? Je me noie. L’eau est glaciale. Elle pénètre dans ma gorge sans que j’en sente le gout. Ma tête va exploser. D’habitude je sais nager, mais, je me noie. Me noyer avec cette arrière-gout immonde dans ma bouche, tu parles d’une putain de mort. J’ai l’impression d’avoir mangé la cuisine d’Arylès, sérieux. Oh, c’est pas bon… c’est quoi, ça ? Des poissons carnivores sont en train de me bouffer, ou quoi ? Mais c’est quoi ce délire ! Ils m’arrachent les bras et les jambes, ou quoi ?! La brume. Ah, encore ces horreurs tentaculaires ! Barrez-vous ! Ces millions de yeux rouges, ces géants faits en cadavres pourrissant… ah, quel puanteur ! Je ne les entends pas, mais je tremble chaque fois qu’ils crient. Ah, rien à foutre que les bras du sol s’agitent, je m’enfuis, moi. Merde, mes jambes ! Elles n’obéissant plus ! Putain, mon cœur va exploser aussi, si ça continue. Ah, je transpire, j’étouffe. Je suis dans les Archädaës, c’est ça ? Ça expliquerait ce crâne géant volant, qui a des langues-tentacules en cadavres ? Oh, j’ai envie de vomir. Je sais pas ce que t’es, mais t’es vraiment moche ! Il fonce sur moi. Peur. J’ai peur, merde ! Brûlure intense. Gèle insupportable. Toujours cette odeur insupportable. Et ce gout plus fort que jamais, comme si ma langue alcoolisée se décomposait dans ma bouche. Des lumières aveuglantes qui dansent tournent de moi… oh, je vais me sentir encore plus mal. Les couleurs, elles m’aspirent vers elles ! Plus rien ?! Mais… je suis où ? C’est quoi ce délire put- Oh ! Tu es encore là, salle garce ? Toujours fringuée pour les trottoirs de luxe ? Tu as amené ta petite armée avec toi ? Vos armures, elles vous gênent pas, quand votre maîtresse vous fait une gâterie ? Oh, allez tous faire foutre. Vous êtes encore là ? Mangez-vous ma dague ! Saloperie, mes bras ne bougent pas non plus ! Je vois même plus mon corps, en fait. Disparaissez, merde ! Foutez-moi la paix ! Le monde entier peut bien disparaître, j’en ai rien à foutre, mais disparaissez avec, d’accord ? J’vous cracherai bien à la gueule, mais je crois que je ne sens plus mes lèvres non plus. J’entends des voix. Elles me sont familières. Mais je ne comprends pas ce qu’elles disent. Je suis vraiment pas en état de comprendre quoi que ce soit, je crois. De toute façon, je m’en tape. Ce ne sont pas eux. Ce ne sont pas eux ! Sortez de ma tête ! Ça recommence. L’angoisse ! La terreur ! J’ai froid. J’ai très froid, putain ! Et c’est quoi, cette lumière, là-bas ? J’ai froid, je tremble, j’ai une bloc de glace dans ma gorge qui m’étouffe, mais je dois savoir ce qu’est cette lumière ! …Une silhouette. Mist ? Non, elle est aspirée par cette noirceur aussi, rah. Je vois autre chose. C’est moi ? Je me vois moi ? J’ai l’impression de m’extraire de force de mon propre corps. C’est douloureux, mais pas aussi répugnant que le bruit qui l’accompagne. Mes bras sont revenus ! Et mes jambes, aussi ! Je n’ai plus froid ! Je n’ai plus chaud ! Je bouge, enfin ! Je bouge. Je bouge tout seul ! Merde, je suis en train de me poignarder le dos dans mon propre salon, là ? Est-ce que ça me ressemble ? Tiens, le ciel s’écroule. Je ne sens vraiment plus rien.
|
| | | Invité / Invité Sam 17 Nov 2012 - 22:48 | |
| Vraiment pas mal, surtout comparé à ce qui précède. Des maladresses, des naïvetés aussi - sûrement du fait que tu ais cherché à te conformer à nos conseils sans forcément le sentir vraiment - mais enfin pour une première, franchement ça m'a fait rire plus d'une fois. Je veux dire : bonnement rire, du rire de celui qui voit un mec en train de se taper une hallu grave. Bonne route délirante à toi. |
| | Nombre de messages : 262 Âge : 31 Localisation : Dans un ananas dans la mer Pensée du jour : Quand tu pouliches ta caisse, elle brille Date d'inscription : 01/08/2012 | Biscuit-du-Mal / Autostoppeur galactique Sam 17 Nov 2012 - 22:59 | |
| Merci bien ^.^ - Citation :
- Des maladresses, des naïvetés aussi
C'est fort possible. C'est la première fois que je fais ce genre de scène, alors j'ai un peu de mal =p Mais y'a des éléments en particuliers qui pourraient être améliorés, sinon ? - Citation :
- sûrement du fait que tu ais cherché à te conformer à nos conseils sans forcément le sentir vraiment
C'est possible aussi. Mais je voulais m'assurer que ce soit immersif et pas trop mauvais, alors peut-être ne me suis-je pas trop mouillé en le ré-écrivant. (Pis il se fait tard, et la nuit, j'ai parfois du mal ~) - Citation :
- Bonne route délirante à toi.
Merci bien ^.^ Bon, à l'origine, ce passage devait plus intriguer que faire rire, mais au fond, j'essaye de présenter des personnages hauts en couleurs. Pis le personnage concerné, si j'arrive à en faire ce que je veux qu'il soit, devrait être amusant aussi. En tout cas, merci encore pour ces conseils. Et si un jour, j'ai suffisamment d'expérience et d'inspiration, j'essayerai d'améliorer encore ce passage o/ |
| | | Invité / Invité Sam 17 Nov 2012 - 23:11 | |
| Des maladresses : parfois, on ne voit plus tout mais alors plus du tout de quoi tu parles, et ce n'est pas esthétique. Des naïvetés : dans certaines exclamations et interrogations, surtout celles doublées points d'exclamation-interrogation. Mais regarde ça à tête reposée, comme tu dis. |
| | | Invité / Invité Sam 17 Nov 2012 - 23:12 | |
| Je trouve ça mieux aussi. Par contre, si je peux donner un avis très, très subjectif: on ne ressent pas suffisamment l'angoisse. La faute au trop-plein d'interjections, de jurons, de points d'interrogation et (surtout) d'exclamation: à petite dose, ça va, mais s'il y en a trop, ça devient burlesque plus que terrifiant. Le lecteur voit très bien que ton perso a peur, mais il n'a lui-même pas peur et arrive à peine à voir ce qu'il y a de terrifiant. Suggestion: plutôt que de t'adresser aux bestioles à tentacules, décris-les, comme ton perso les voit. Mais bon, y a de l'idée quand même! Bon courage à toi |
| | | Invité / Invité Sam 17 Nov 2012 - 23:17 | |
| Ça doit être pour ça que j'ai bonnement ri. (Et j'ai aimé rire ainsi.) |
| | Nombre de messages : 262 Âge : 31 Localisation : Dans un ananas dans la mer Pensée du jour : Quand tu pouliches ta caisse, elle brille Date d'inscription : 01/08/2012 | Biscuit-du-Mal / Autostoppeur galactique Dim 18 Nov 2012 - 13:11 | |
| Alors, à tête reposé, ça donne ça : - Spoiler:
Le silence. La cacophonie. La clarté puis plus rien. Voilà que j’ère dans le noir le plus complet. Bordel, mon mélange d’alcool et de ‘’diamants’’ m’a fait perdre la notion du temps et c’est déjà la nuit ? Il sent fort, cet encens. Je suffoque. Je vois jeune femme habillée de manière provocante. Je la connais. Eh, mais qu’est-ce que tu fais là, sale garce ? Tu veux tâter de mon poignard ? Etrangement, je me sens bien. Je me sens léviter, en fait. Ou plutôt chuter, maintenant. J’ai le tournis, bons Dieux. Il vaudrait mieux que je m’allonge un peu. Mais au lieu du sol, je ne trouve qu’un océan glacial. Un océan qui s’étend à perdre de vue sous un ciel noir et sans astre. Je veux nager, mais mes membres sont ankylosés. L’eau pénètre dans ma gorge sans que j’en sente le goût. Ma tête va exploser. Me noyer avec cette arrière-gout immonde dans ma bouche, tu parles d’une putain de mort. J’ai l’impression d’avoir mangé la cuisine d’Arylès, sérieux. Je crois que j’aurai préféré sentir le goût de l’eau. Je perds connaissance. Je m’éveille dans une brume, toujours avec un mal de crâne. Des monticules de globes oculaires rouges m’encerclent et m’observe. Des monticules posées sur des têtes géantes décharnées. Des têtes serties de tentacules. Chaque fois qu’elles ouvrent la bouche, ma vision se trouble et ça siffle dans mes oreilles. Je veux m’enfuir. Mes jambes ne m’obéissent plus. Mon cœur s’emballe. Il va exploser, je crois.Je transpire, j’étouffe. Je dois être dans les Archädaës. Ça expliquerait ces bestioles aux langues faites de cadavres. Oh, j’ai envie de vomir. Ils foncent sur moi. Je ne sais pas ce que vous êtes, mais vous êtes moches, vraiment. Plus rien. Brûlure intense. Gèle insupportable. Toujours cette odeur immonde. Et ce gout plus fort que jamais, comme si ma langue alcoolisée se décomposait dans ma bouche. J’ai le tournis. J’ai l’impression de me trouver dans l’œil d’un cyclone. Ou dans un kaléidoscope, vu toutes ces couleurs. Plus rien. Je ne sais toujours pas où je suis. Mais la sale garce est de retour. Toujours fringuée pour les trottoirs de luxe. Tiens, elle a amené sa petite armée avec elle. Vos armures, ça vous gêne pas, quand votre maîtresse vous fait une gâterie ? J’aimerai qu’ils aillent se faire voir. Qu’ils dégagent. Qu’ils disparaissent. Mais je ne peux pas utiliser ma dague, mes bras ne bougent pas d’un cil. Si le monde disparaît, je m’en fous, du moment qu’il disparaît avec eux. Je pourrai bien leur cracher dessus, mais mes lèvres ne réagissent pas plus. Cette salope s’approche de moi. Va-t’en ! Alors qu’elle se permet de m’embrasser (ça me révulse, mais je me sens incapable d’y échapper), j’entends des voix. Des plaintes, on dirait. Elles me sont familières. Je ne comprends pas ce qu’elles disent. J’suis vraiment pas en état de comprendre quoi que ce soit, je crois. Je m’en fiche. J’essaye de les ignorer. Je sais qu’elles ne sont pas réelles. Qu’elles ne sont plus réelles. Ça recommence. L’angoisse. La terreur. J’ai froid. Si froid. Il fait toujours aussi noir, mais je vois une lumière, au loin. Je tremble. J’ai un bloc de glace dans ma gorge qui m’étouffe, mais j’ai envie de voir cette lumière. La lumière prend la forme d’une silhouette. Est-ce Mist ? Je ne sais pas. Quelqu’un d’autre vient. Je me vois moi-même en face de moi, s’il y avait un miroir. Sauf que mon reflet peut bouger. Et il a un poignard. Il m’accuse de divers maux avant de me frapper de sa lame. Là, je ne sens vraiment plus rien.
Je compte faire le personnage assez râleur, cynique, et cassant. Mais j'ai enlevé la plupart de ses jurons, exclamations et interjections pour rendre le tout un peu moins burlesque. |
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