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 Fifty Shades : comment a-t-elle convaincu un éditeur ?

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AdL
   
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AdL  /  Tycho l'homoncule


Oui, ça fait rêver : 200 000 exemplaires vendus en 5 jours !! il y a des choses qui m'échappent dans ce monde vu les 40 millions également vendus dans le monde.
Ce créneau était-il donc aussi porteur ? c'est tout de même incroyable mais malgré tout, est-ce de la littérature comme nous l'entendons ?? Shocked

Et j'oublie de parler du principal concernant l'édition .... Comment cet auteur a-t-il pu convaincre une maison d'éditions de cette façon ... tout ceci est question de chance, de feeling, de pré-marketing ?? Une maison d'éditions peut-elle aussi bien réussir avec un(e) inconnu(e) ?
 
Mitsu
   
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Mitsu  /  Powerpuff girl


Voir l'article d'Elenita sur le site JE : Comment écrire un best-seller. Et en faisant une petite recherche, tu découvriras que le roman avait déjà été vendu avec succès en auto-édition, format ebook, et que l'auteur n'a pas eu à convaincre un éditeur, puisque plusieurs avaient sûrement flairé la bonne affaire en achetant les droits pour proposer une version papier. Donc l'auteure n'était pas tout à fait inconnue au moment de la rencontre avec sa maison d'édition Smile
http://anthilemoon.net/
 
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Invité  /  Invité


Moui, enfin c'est surtout une fille de la pub donc niveau carnet d'adresse elle est fournie. On ne publie pas d'inconnus
 
SergentMajor
   
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SergentMajor  /  Pour qui sonne Lestat


j'allais le dire. C'est une ancienne de la BBC évoluant dans le bon réseau.
Le reste n'est que plan marketing et rêve américain monté de toutes pièces...une nouvelle façon de faire la pub qui du reste n'enlève rien à la qualité du livre et fonctionne à fond. Chapeau donc cheers

...heu, moi aussi j'ai vendu vingt mille exemplaires en auto-édition Ebook (si, si) et je me demande vraiment ce qu'attend m'sieur Gallimard pour me contacter ? :mrgreen:
 
Kylie Ravera
   
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Kylie Ravera  /  Hé ! Makarénine


Je vais taper un peu à côté du sujet et parler d'un autre auto-édité qui a connu une petite gloire - et peut-être bientôt une grosse fortune via l'adaptation en film? - Anonyme pour le Livre sans nom. Une histoire qui a commencé sur lulu.com avant de se faire rattraper par une maison d'édition classique anglaise.
Interview de l'auteur par-là: http://www.lexpress.fr/culture/livre/mr-anonymous-tous-les-editeurs-avaient-rejete-mon-manuscrit_960296.html
Petite analyse: http://littexpress.over-blog.net/article-le-livre-sans-nom-82423642.html

Fifty shades, je ne l'ai pas lu, juste feuilleté un petit quart d'heure dans un aéroport, le temps de me rendre compte que je trouvais ça mal écrit (en anglais) et involontairement cocasse (oh seigneur, ces pseudos scènes de sexe...). Je n'irai pas plus loin car la vie est trop courte pour lire des livres qui ne vous emballent pas.

Contrairement au Livre sans nom, donc, que j'ai commencé par lire et que j'ai fini par dévorer. Je viens de me lancer à l'assaut du tome 3, et je trouve ça toujours aussi bon. Pas de la grande littérature, non, mais quelque chose de bien construit, d'original, de foutrarque dans le bon sens du terme, avec des personnages attachants et intriguants; un mélange de genres improbables puisqu'on y trouve du western-tagliatelle, du polar, de la bit-lit, du gore, de la romance, de l'humour, et des tonnes de références cinématographiques.

Je comprends aussi les multiples refus d'éditeur qu'a connu Anonyme avant de se faire découvrir (hum hum). Et je comprends aussi le plan marketing astucieux, qui n'est pas le même que celui de Miss Fifty Shades (pas le même chiffre de ventes non plus, hein), mais c'est du marketing quoi qu'on en dise.

Je n'en déduis rien du tout sur la possibilité de se faire connaître par le biais de l'autoédition, il s'agit simplement de deux histoires singulières dont chacun tirera sa propre conclusion en fonction de ses convictions.
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C.P.Metzquer
   
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C.P.Metzquer  /  Gloire de son pair


Citation :
On ne publie pas d'inconnus
Et mes rêves de gloire alors ?!!!
Les auteurs qui ont réussi ont tous fait un premier roman et étaient tous inconnus à la base. On ne naît pas romancier, on le devient. Si on ne publiait pas d'inconnus, la littérature ne perdurerait pas ! (ah, oui, ben oubliez ce que je viens de dire alors... on ne publie pas d'inconnus).
http://cpmetzquer.e-monsite.com/
 
SergentMajor
   
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SergentMajor  /  Pour qui sonne Lestat


Inconnu du public ne veut pas dire inconnu des responsables des maisons d'éditions. Wink

les heureux édités ne passent généralement pas par le comité de lecture.

Bien sûr aucun n'avouera qu'il a signer son contrat parce qu'il est le fils du beau-fère de la tante à M'sieur le ministre et qu'il a directement refiler son manuscrit au directeur des publications Gallimard lors de la réception chez Carla. :mrgreen:

Pour le bouquin d'Anonyme, vous me direz que je vois le mal partout, mais je pencherais là encore pour un plan marketing bien ficelé.

Le coup de l'Ebook auto-édité qui casse la barraque ça peut pas marcher dix fois, il faut trouver d'autres ficelles...alors pourquoi pas un auteur sans nom, avec un livre sans titre! :Electricité:

Un jour on nous dira que mademoiselle Refusédepartout vendait son livre auto-édité à la sauvette, les pieds nus et en haillons dans le métro, et que ô miracle Monsieur l'éditeur qui était dans son bon jour et qui passait justement par là, l'a acheté et est tombé sous le charme.

Il faut garder à l'esprit que dans les tours de magie...y'a toujours un truc! Sad

Mais ce n'est que mon opinion. Il n'existe peut-être pas de vice caché dans ces deux contes de fées. :mrgreen:

 
Kylie Ravera
   
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Kylie Ravera  /  Hé ! Makarénine


SergentMajor a écrit:

Pour le bouquin d'Anonyme, vous me direz que je vois le mal partout, mais je pencherais là encore pour un plan marketing bien ficelé.
Certes, mais est-ce un mal? La marketing, c'est bien l'essentiel de ce qu'un éditeur apporte à un auteur pour faire vendre ses livres, heureusement qu'il fait bien son boulot!
Quel auteur ne serait pas d'accord pour que, quelle qu'en soit la raison, on vienne le repêcher dans son trou d'autoédité pour lui faire jouer un rôle sur le devant de la scène? Si ça peut lui permettre d'avoir plus de lecteurs, pourquoi n'accepterait-il pas de se prêter au jeu?
Il s'est d'ailleurs peut-être donné lui-même les moyens de se faire connaître, comme Anonyme en investissant dans l'auto-édition (ce que n'importe qui peut faire) et Miss Fifty Shades avec ses copains pubards. On tâche tous de mettre le maximum de chances de notre côté en essayant de tirer sur les ficelles qu'on a la chance d'avoir entre les mains.

SergentMajor a écrit:

les heureux édités ne passent généralement pas par le comité de lecture.
Je ne connais personnellement pas énormément d'auteurs, mais en plus d'e-bou qui témoigne sur ce forum, je compte parmi mes copains (Facebook) 3 publiés (ou futur publiés qui ont déjà signé avec des maisons à compte d'éditeur sélectif - faut être précis!) et qui ont été retenus par un comité de lecture.
Tout autre envergure: JK Rowling (pas une copine à qui je donne des tapes dans le dos, hein, donc il n'est pas exclu que son histoire ait été montée de toute pièce par une faction crypto-germanopratine...) a bien connu le même genre d'aventure, il me semble.
Je ne généraliserais donc pas trop dans ton sens.
(Amertume liée à une mauvaise expérience?)
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Mitsu
   
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Mitsu  /  Powerpuff girl


Kylie Ravera a écrit:
Tout autre envergure: JK Rowling (pas une copine à qui je donne des tapes dans le dos, hein, donc il n'est pas exclu que son histoire ait été montée de toute pièce par une faction crypto-germanopratine...) a bien connu le même genre d'aventure, il me semble.
Ou, chez les français, Bernard Werber, que je me permets de citer :

"Les éditeurs reçoivent une centaine de manuscrits par jour. Donc ils ont du mal à distinguer le bon grain de l'ivraie. Ils utilisent pour cela des lecteurs, soit des professeurs de français à la retraite, soit des étudiants, soit des amis qui aiment lire qui leur font ensuite des fiches. Ces gens sont souvent payés pour ce travail mais font aussi parfois cela par passion personnelle. Si les éditeurs vous répondent tous que cela ne leur plaît pas, ce n'est pas définitif.
Essayez de savoir pourquoi en les appelant et refaites un manuscrit en tenant compte de leurs remarques. Ou s'il n'y a pas de remarque, refaites quand même un manuscrit en tenant compte de l'avis de vos lecteurs négatifs ou de votre propre évolution.
Puis renvoyer, il y a quand même une part de chance en renvoyant au même éditeur vous pouvez finir par tomber sur quelqu'un qui vous comprenne et vous défende dans les comités de lecture (personnellement j'ai renvoyé mon manuscrit pendant 6 ans à tous les éditeurs et j'ai reçu trois lettres de refus de mon éditeur actuel). Le découragement fait partie du mode de sélection."


(source)
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SergentMajor
   
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SergentMajor  /  Pour qui sonne Lestat


Pour répondre à Kylie Ravera, mon expérience de l'édition se rémuse à Zero pointé, alors oui bien entendu amertume. Aigreur et dégoût même! Evil or Very Mad

Mais bon je ne perds pas l'espoir pour autant et j'y crois encore. Comme tu le dis, ça peut arriver.

Je suis un auteur jeunesse alors j'ai tendance à l'exagération. Il ne faut pas prendre tout ce que je dis au premier degrés. :mrgreen:

J'approuve à cent pour cent les plans marketing.

Si je trouve un éditeur qui me dit:

"Ecoute, Coco, ton parcourt est trop banal pour sortir du lot. Dans ton dossier presse, je vais dire que je t'ai trouvée dans la neige à moitié morte de faim en train d'écrire ton chef d'oeuvre sur du PQ, ça ne te dérange pas? Les journalistes s'intéresseront à toi et on fera rêver dans les chaumières.

Je répondrai: D'accord. Ajoutez que j'ai été élevée par des loups et que je mendiais dans le métro pour nourrir mes dix gosses, y'a pas de problème!"
(Heu, enfin, le coup d'avoir été élevée par des loups c'est déjà pris, dommage. Suspect)

On exagère, on transforme, on dramatise, on déforme la vérité. Ca ne fait de mal à personne et si ça peut aider à faire connaitre et vendre, c'est génial. Je n'ai rien contre, au contraire!
L'édition c'est aussi un métier de commerce, donc de menteurs.

Je dis simplement qu'il ne faut pas prendre pour argent comptant tout ce qu'on nous raconte. Il y a beaucoup d'esbrouffe pour embellire une histoire. Ca fait parti du business, c'est normal.

 
AdL
   
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AdL  /  Tycho l'homoncule


Si les plans marketing entrent maintenant dans le monde littéraire , où va-t-on ?
J'ai feuilleté moi aussi fifty shades ; je ne mettrais pas un kopek dans un seul de ces tomes; et je me dis que tout le monde est capable d'écrire ce genre de texte : sujet, verbe, COD avec rajout d 'une excitation cérébrale, mais c'est un jeu d'enfant !!!!!
Cela dit, ce phénomène de boule de neige à la parution d'un livre reste étonnant; c'est comme le Goncourt ! il faut absolument l'avoir dans sa bibliothèque et l'avoir lu sinon, comment faire partie de cette blanche société qui t'apostrophera en disant :" comment, vous n'avez pas lu le dernier Goncourt ! mon Dieu !" et vous rayera de la liste de ses amis . C'est par snobisme qu'il faut lire tous ces "best-sellers" pour être à la page. Il est vrai que certains Goncourt sont toutefois mérités; la qualité de ces oeuvres sont incontestable et le jury ne se trompe guère.
La littérature tombe peu à peu dans le giron de la finance; faut-il s'en plaindre ?
 
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"le giron de la finance" n'importe quoi. C'est les affaires, c'est tout. Qu'est-ce qu'on y peut si le Français moyen n'est pas porté vers les livres où un style se détache, un fond, une compréhension d'un autre univers (la guerre, la crise ou les putes haitiennes mortes sous les décombres). Le livre se porte pas trop mal malgré la crise. Mais quel livre ? Celui qui est le fruit d'une audacieuse introspection, d'une recherche fouillée sur un sujet précis ? non, c'est le livre qui distrait, fait bander ou comble notre besoin vil de médire sur certaines personnalités. Mais c'est en vendant ces bouses là que les éditeurs investissent parfois dans des livres moins accessibles, qui ne se lisent que disposés ou en demandant un background de lectures plus ciselées.

C'est la crise : on se concentre sur l'essentiel, faire rentrer du cash.

Après, tu peux élaborer une thèse sur un pseudo complot organisé par traders & consorts pour te faire acheter de la merde, la vérité c'est que la merde se vend bien. Et le Goncourt, pourri par l'entente des 4 plus gros éditeurs qui se le refile à tour de rôle depuis des lustres, tente de se redorer le blase alors pourquoi pas choisir ce roman de 670 pages d'un Suisse de 27 ans dont la maison menace de crouler ? Un éditeur rarement distingué qui produit pourtant de bons ouvrages ? Parce qu'il y a encore des lecteurs en France, des gens soucieux de développer leur amour de la langue et d'autres choses aussi, comme la connaissance du monde ou de soi -et tant pis si c'est pas bandant- Alors voilà : faut pas en faire un plat. Le livre est un business avec une parenthèse de plus en plus étroite d'art. A toi de voir où tu te places
 
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ça nous dit que ce sont des choses très humaines, assez encombrantes et lamentables.
je pense pratiquer un coup d'essai à la publication une fois tous les 5 ans, le temps de me laisser le temps d'être quelqu'un d'autre, dons d'écrire vraiment autre chose.

Quoique vous disiez, ils sont assez coupables de maintenir le mythe du roman-envoyé-par-la-poste, qui n'est vrai qu'à la marge. Et puis je vois une aporie énorme dans ce que je lis. Je ne vois pas comment je peux traiter avec respect un menteur commercial.

Oui je peux ne pas me décourager totalement, oui je peux aussi ne pas être dupe, oui je peux participer de cette hypocrisie, mais quand on me demande de dire ce que je pense, je dis qu'il sont véreux et tout ce que je lis ci dessus me le confirme
 
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Invité  /  Invité


Pas mieux que David...

Tout le monde est d'accord pour dire que ce livre est mal écrit, mais d'accord pour dire que ça leur a plu quand même.
Pour la plupart des lecteurs modernes, les critères littéraires et esthétiques ne rentrent pas en jeu dans l'achat d'un livre. Ce qui semble uniquement compter serait la dose de divertissement contenu dans le livre. Un divertissement corrompu, putassier, sarko en string de cuir dans une scène SM, si vous voulez, un divertissement bien loin des voyages littéraires où savent nous porter les vrais auteurs.
 
Elenita
   
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Elenita  /  Blanchisseur de campagnes


Pandémonium a écrit:
Tout le monde est d'accord pour dire que ce livre est mal écrit, mais d'accord pour dire que ça leur a plu quand même.
Euh non, pas moi.
Mais sur le reste, je vous rejoins.

David a écrit:
la vérité c'est que la merde se vend bien
Voilà, je crois que tout est dit.
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