Ca dépend des contrats, mais en en général, un contrat classique stipule c'est entre 7% et 9% en dessous de 8000 livres et 10, 11% en dessus de 8 000. Si le livre fait 20 euros, ça fait environ 1,4 euros par livres jusqu'à 8000 soit 11 200 euros et 5000 livres à 2 euros le livre, soit 10 000. Donc environ 21 000 euros.

Le tout étant brut, pas net attention

compte environ 8% par livre, un livre à 20 euro, donc voilà, un peu plus d'un euro par livre... 13000 livres... tu vois le genre ? 

En France, je ne sais pas, mais au Québec, c'est 10%

Et il ne s'agit que d'une de leur écrivaine  Y'en a d'autres qui marchent pas mal, par exemple Cassandra, qui va aussi, du coup, publier dans une grande maison ^^

Merci ! Bon et bien 20 000 ou 21 000 euros, je prends allègrement...

C'est en effet très bien mais sans être pessimiste, il s'agit de cas assez rares pour des premiers romans. Je vous conseille d'aller consulter le blog de stoni qui vous explique d'une manière assez crue tous les rouages de l'édition vus de l'intérieur et casse malheureusement la plupart de nos rêves assez naïfs. En général, si vous vendez 500 livres pour votre premier roman, c'est est déjà énorme. Surtout qu'un éditeur serieux tirera rarement plus de 3000 exemplaires de votre livre. Il n'y a qu'à constater les à valoir donnés aux auteurs de premier roman chez gallimard ou metaillie par exemple, qui ne dépasse quasiment jamais 1500 euros ( c'est a dire que l'éditeur a conscience qu'il ne vendra guère plus de 1000 livres). Il existe evidemment des exeptions, comme par exemple le projet morgensteirn (je ne sais plus l'orthographe exacte), qui est arrivé par le bouche à oreilles dans les meilleures ventes polar dans une petite maison d'édition serieuse ( critique edition). Mais la plupart du temps, un roman même tiré à plusieurs milliers d'exemplaires et visible dans toutes les librairies ne se vendra pas à plus de quelques centaines d'exemplaires. Il faut que la presse sen empare, que le bouche à oreille fasse son travail ou que l'auteur sout un bourreau de seances de dédicaces et de salon litteraire (souvent lew trois d'ailleurs). Souvent, les maisons d'éditions "connues" ont quelques best sellers sur lesquels ils font la majorité de leur recette et tentent une ou deux fois par an de sortir un nouvel auteur à tirage moyen pour tester son poulain...

fierrot, la plupart des JE savent déjà très très bien tout cela

Ca ne fait pas de mal de le rappeler!

Effectivement. Parce que si on garde la tête sur les épaules, on ne peut s'empêcher d'imaginer que notre histoire ait du succès. En tout cas c'est mon cas...

Je dis surtout ça parce que j'ai remarqué que beaucoup de membres du forum sont jeunes (purée je prends un coup de vieux à dire ça!). Il faut qu'ils gardent l'énergie pour leur histoire mais qu'ils ne fassent pas trop vite des plans sur la comète!

J'ai entendu dire que la moyenne des ventes des nouvelles publications, en France était de 100 exemplaires. C'est presque ridicule... Non ?

Ca donne presque envie d'écrire un premier livre "sacrifice" que tu vendras pas, pour pouvoir vendre davantage le second qui sera le vrai, et donc meilleur.
Au passage, ceux qui vendent beaucoup de livres en ont souvent publié plus de 10. La sortie d'un nouveau livre fait de la pub pour les anciens, quoi...

Gwenouille : je vais donc vite m'empresser d'en écrire neuf nouveaux que je ferai passer pour des anciens dès que mon premier sera un best-seller. Voilà une stratégie marketing fine... Heu, non, Bon, d'accord.

Mais non, pas de livre sacrifice, ce serait dommage. :-) Dites-vous que les suivants auront plus de succès et que, ô miracle, si les lecteurs aiment votre plume, ils chercheront à lire les premiers romans. :-) Autant qu'il soit pas mal.