Je crois que c'est de l'édition à la demande, mais on trouve leurs ouvrages dans les librairies spécialisées, par contre je crois que les droits restent propriété des auteurs.
Tout ça à vérifier

Pour les maisons d'édition, à ta place, je testerais d'abord les plus connues quand même, on ne sait jamais. Fais toi plus confiance voyons ^^ Peu importe que tu sois un peu classique, les collections "fantastique" sont assez générales, je pense. Sauf précisions : bit lit par exemple.
Sinon, si tu as vu des livres semblables au tien, c'est bien.

Oui j'ai terminé l'écriture, pas vraiment les corrections....il y a toujours des détails à corriger, c'est un travail sans fin. Les soeurs Bronte, Dr Jekyll et mister Hyde etc...? C'est plutôt ton histoire qui m'intrigue avec ces références géniales

Je serai interessé par une lecture de ton roman.
A tres vite

Onikowai, ton avatar me tue!

J'ai mis en ligne un extrait... (j'avoue que j'ai déja envie de le retirer)

le problème à mon avis n'est pas dans le style mais dans le genre.

Le fantastic et la fantaisy doivent représenter 80 % des manuscrits reçus par les mains d'éditions généralistes en littérature ado/ jeune adulte.

Ils en ont déjà jusqu'à la gueule. Et il faut bien se dire que le boulot du stagiaire qui ouvre les enveloppes c'est avant tout de refuser tout ce qui va gonfler le commité de lecture.

-Didier, Fantaisy et fantastic, t'es gentil, mais tu vires, hein! On en a déjà lu cent cinquante cette année!

Mieux vaut peut-être viser les éditeurs spécialisés, je pense.

Oui enfin, ce que je fais n'a rien à voir avec de la Bit-lit ou de la Fantasy. Pas d'elfe, pas de vampire, pas de supers pouvoirs.

C'est vraiment par petite touches. C'est pas du fantastique comme beaucoup de gens peuvent l'entendre. C'est d'abord réaliste à mon sens.

Mais bon pour l'instant je m'occupe de corriger mon roman et je verrais après.
Je crois qu'en fait, je vais tester les deux, mais j'éviterais juste Gallimard, Grasset et le Seuil. Car ça ne correspond définitivement pas. Moi mon rêve c'est Lattès, ne me demandez pas pourquoi. Mais bien évidemment, ça n'arrivera jamais.

Disons que c'est comme le Loto, c'est marrant d'en parler.

Évite surtout Grasset, ils ne lisent pas les manuscrits. Avec un autre auteur du forum, nous avons envoyé nos textes il y a deux semaines. Nous avons eu une réponse type en une dizaine de jours. Son manuscrit n'a même pas été ouvert, même pas feuilleté. Je n'ai pas demandé le retour du mien, mais je me doute que c'est la même chose. Bref, économise quelques euros. Apparemment, les autres ont au moins le mérite d'ouvrir la chose pour jeter un oeil.

Bah, à ce compte, Mitsu, on peut éviter toutes les grosses boites parisiennes. (pourquoi pas...) D'après les témoignages qui fleurissent sur le net, elles fonctionnent toutes comme ça...
Le coup du manuscrit intact, c'est un classique et pas que chez Grasset et Gallimard...

Elles ont toutes ou presque, un comité de lecture, à savoir que ton texte atterrit dans les mains d'un quidam payé quelques dizaines d'euros par fiche de lecture. Ou mieux, stagiaire gratos.

A mon avis, il existe un premier tri fait simplement avec le sujet du roman : tu envoies un truc fantastique alors qu'ils ont déja machin truc dans la même veine prévu dans 18 mois : poubelle.
Là, faut p'tre reessayer dans six ou 12 mois, p'tre qu'il n'y aura personne dans la place !

second étape très certainement : le stagiaire gratos trouve que le sujet peut intéresser : il ouvre ton manuscrit au hasard, au milieu, et lit deux phrases : c'est illisible, y'a une faute. Poubelle.
avec un peu de chance, il lira dans deux pages différentes

Troisième tri : le stagiaire dans un élan de bonté a décidé que c'était lisible, que le sujet pouvait plaire à son patron, il commence à lire ton texte. Pas de bol, il s'ennuie au bout de dix pages. Poubelle.
Le stagiaire n'aime pas se faire engueuler par le patron.

Quatrième tri : le stagiaire, épuisé par les deux cents derniers navets qui sont passés entre ses mains, accroche à ton histoire ! Joie et bonheur, il fait une fiche de lecture et la transmet au grand patron qui décide que non, il a déja la bouquin d'un copain à placer avant le tien. Retour à la case départ sans toucher les 20 000 euros

Vu le nombre de manuscrits reçus, je ne pense pas me tromper de beaucoup sur la façon de faire...
Bernard Werber a été édité par Albin Michel au bout de 11 tentatives (on pense ce qu'on veut de sa prose, mais il a été tenace au moins)
Bon, je dis pas qu'il faille faire comme lui...
Mais bon, grosso modo, c'est la façon de fonctionner de toutes les grosses boites qui reçoivent de 200 à 500 manuscrits par mois...
Et je ne crois pas, humainement, qu'il puisse en etre autrement à ce stade.
enfin bon, perso, lu ou pas lu, je pense qu'on envoie juste pour la beauté du geste à ces boites quand on commence ( et en croyant aussi un peu au Père-Noël sans doute, mais faut...)
Perso, je fais mes comptes et me pose la question de l'intérêt de faire le tour de toutes ces boites ( et de si je croie encore au père-noel... ) mais c'est pas à cause de leur façon de faire et de renvoyer un manuscrit intact. Juste que je sais que bon voilà...

PS , l'analyse est pas spécialement de moi, je reprends les grandes idées exprimées un peu partout sur le net, y compris des témoignages de ces maisons d'édition, à ce sujet.

Edit : ceci dit, j'ai un doute sur l'intérêt d'envoyer un texte profondément fantastique à Gallimard... ça ne semble pas vraiment être leur dada, faut avouer.

Oui, j'avais lu un peu les mêmes étapes un peu partout sur internet, mais comme tu dis, il y a le côté grand enfant qui croit encore au Près Noël. Et puis, c'est un peu un baptême d'obtenir une lettre de refus de ces grosses maisons. Je ne sais pas, pour le premier, je ne pouvais pas me montrer trop pragmatique et ne tenter que les moyennes

De toute façon, je crois que le "mieux", c'est d'avoir un tant soit peu de contacts dans le milieu.

Je crois que la plupart des écrivains à succès (et publiés dans de grosses boîtes) avaient déjà un petit carnet d'adresse.

Moi j'y crois pas trop à l'histoire de l'inconnu qui arrive à se faire un nom grâce à son seul talent.

Oui, bien sûr.
Je crois qu'on le fait tous, histoire d'avoir leur lettre, d'être sûr que...
Même si je pense que pour bien cibler, faut p'tre d'abord choisir en priorité les maisons d'éditions qu'on a ( ou qu'on pourrait avoir) dans sa bibliothèque... C'est d'autant plus vrai, je pense quand on s 'attaque à la littérature de genre qui dispose d'éditeurs très spécialisés.

Bah moi, ma bibliothèque ne va pas trop m'aider car je lis surtout les classiques et des livres de philosophie. Pas certaine que celui qui a édité Wittgenstein voudra m'éditer, tu vois !

Donc je regarde en librairie et j'écume les catalogues des maisons d'éditions.
Je vais tester les éditions Sortilèges, Bragelonne (parfois il y a certains récits non axés Fantastique Hard Core !!!) et dans les grandes Lattès, Albin Michel, Laffont et Belfond. Puis aussi XO éditions, ça peut pas faire de mal.
Il y aussi l'Atalante qui me tente bien.
Donc voila, mais je ferai ça à mon retour en France. Je me laisse donc jusqu'à Juin pour corriger le tout tranquillement.

C'est pour ça que j'ai précisé : pourrait
Au prix où sont les bouquins, j'ai pas tous ceux que je souhaiterais chez moi .
Un certain nombre est dispatché dans la famille, les amis, les bibliothèques ou encore en rayon en librairie !

Ahava-brumes a écrit:

De toute façon, je crois que le "mieux", c'est d'avoir un tant soit peu de contacts dans le milieu.

Je crois que la plupart des écrivains à succès (et publiés dans de grosses boîtes) avaient déjà un petit carnet d'adresse.

Moi j'y crois pas trop à l'histoire de l'inconnu qui arrive à se faire un nom grâce à son seul talent.

Pour ça y a les revues littéraires bien trop ignorées ou méprisées à mon goût.

Les revues littéraires ? Lesquelles ?
Je ne savais pas que ça "vivait" encore.