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 Pourquoi écrire ?

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Wahya
   
    Féminin
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   Pensée du jour  :  Si tu révèles ton secret au vent,Tu ne dois pas lui reprocher de le révéler à l’arbre (Khalil Gibran)
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Wahya  /  Effleure du mal


Quand un modo décide de verrouiller un sujet, qu'il ait l'amabilité de faire suivre les messages sur le post en question ! C'est assez frustrant de ré-écrire la même chose !
[Edit Nywth] C'est 15 fois plus long de diviser un sujet et de le refusionner que de demander à la personne de copier / coller sa réponse, ça prend environ 5 minutes contre 30 secondes. Bon, en l’occurrence, je ne t'ai pas demandé car je me doutais que tu le ferais toute seule. Mais les attaques personnelles, on évite, merci, la prochaine fois, et avec n'importe qui, tu règle ça par MP. Sachant que beaucoup te donneront la même réponse que moi, à savoir : tu peux la reposter, nous ne sommes pas à ton service non plus.
Bonjour Topa ! Bonne et heureuse année épistolaire. Il y a longtemps que tu n'es pas apparue ici, là.
Pour répondre à ta question.
J'ai commencé d'écrire mon roman pour m’échapper de ma vie. Tout allait mal. Alors j'ai trouvé cet exutoire à la suite de la lecture d'une saga. Et tout de suite, je me suis sentie mieux. Et l'envie d'écrire est devenue obsessionnelle.
Je n'ai pas pu écrire régulièrement pour cause de changement radical dans ma vie (2 déménagements en 2013!) Mais j'ai tout de même voulu finir mon roman. Cela me tenait à cœur. Je ne suis pas du genre à laisser tomber. La lune cendrée est terminée et a été envoyé à des éditeurs.
Quant à écrire régulièrement, je ne pense pas cela possible avec les aléas de la vie. Ou alors la nuit, ou le matin très tôt...
Je cultive en attendant les graines du second roman, rêves mortels mais je ne suis prête à recommencer à l'écrire.
Bises de l’Auvergne au Québec libre !
 
Topa
   
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   Pensée du jour  :  Tout le monde est un génie. Mais si vous jugez un poisson à sa capacité de grimper aux arbres, il passera sa vie à croire qu'il est un imbécile
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Topa  /  Autostoppeur galactique


Lol Wahya Merci pour le copié-collé
 
Eldenthelis
   
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Eldenthelis  /  Petit chose


Mon rapport à l'écriture a un lien avec le mythe du Phénix : capacité à l'auto-reproduction
La fécondité peut s'entendre au sens figuré. On peut être fécond sans copuler : on fécondera des esprits, on enfantera des livres
Animé par le désir de transmission de ce que j'apprends, au fil de ma vie

Ci-dessous, deux citations qui sont également en rapport avec ce fameux "pourquoi j'écris" :

"Il faut admettre ce paradoxe, et là, je lâche le mot qui provoquera une levée de boucliers : pour nombre de très grands écrivains, la littérature n'est pas leur souci majeur. Elle est un véhicule – ils n'en ont pas trouvé d'autres – pour essayer de faire passer quelque chose de leur réalité psychique interne qui est l'objet véritable de leurs préoccupations. Entendez-moi, je n'ignore pas les placards d'épreuves devenus illisibles après tant de corrections et de transformations, tout cet énorme travail d'écriture. Proust est d'abord écrivain, soit, mais que veut son écriture ? Ramener quelque chose des fonds marins de sa vie psychique. C'est cela qu"il s'agit de "rendre". Peut-on faire la différence entre vie psychique et écriture ? Dans bien des oeuvres, l'entrelacs est presque impossible à démêler. Peut-être peut-on ajouter que la vie psychique de l'écriture est différente de celle de la vie tout court. L'écriture se saisit de Marcel nourri de Saint-Simon, Chateaubriand, Balzac, elle le possède et il sait qu'il doit en passer par là. Mais son objectif, ce n'est pas la phrase ou l'oeuvre écrite, son objectif "réel", c'est ce qui est en lui, qu'il ne comprend pas et qu'on appelle l'âme. Autrement dit, l'art a pour objet la réalité psychique comme la science la réalité physique. Dans le cas de l'art, le chercheur et l'objet de la recherche ne font qu'un.

Certains écrivains sont, plus que d'autres, hantés par ce qui se passe sur la scène du psychisme, parce qu'il existe chez eux une perméabilité de l'inconscient au préconscient. Quand bien même ils méconnaîtraient l'existence de l'inconscient, ils savent bien qu'il se passe en eux des phénomènes qui viennent d'on ne sait où et qui les visitent de l'intérieur. Tout écrivain, comme d'ailleurs n'importe qui, à son idée de ce qui le hante et se donne des raisons pour l'expliquer. Mais certains subissent cette pression de l'intérieur de façon plus contraignante"


Entretiens d'André Green avec Dominique Eddé


"Je suis désormais convaincu que la bonne écriture a une vitalité qui défie le temps. Ca n'a pas grand chose à voir avec le talent, même un talent étincelant... Le talent n'est qu'un instrument. C'est comme avoir un stylo qui fonctionne plutôt qu'un stylo qui n'est pas en état de marche. Je ne dis pas que je suis capable de travailler de manière régulière à partir de ces prémices, mais il me semble que la grande différence entre l'art de qualité et l'art moyen réside quelque part dans le but du coeur de ladite oeuvre d'art, les intentions de la conscience tapies derrière le texte. Ca s'apparente à l'amour. A avoir la discipline nécessaire pour laisser s'exprimer la partie de soi-même qui sait aimer plutôt que celle qui ne cherche qu'à être aimée. Je sais que ça doit sembler plutôt ringard tout ça... Mais je crois que c'est ce que font les grands écrivains de fiction – de Carver à Tchekhov en passant par Flannery O'Connor ou le Tolstoï de "La Mort d'Ivan Ilitch" ou le Pynchon de "L'Arc-en-ciel de la gravité" –, ils "donnent" quelque chose au lecteur. Le lecteur sort du livre plus chargé qu'il ne l'était au début. Plus plein. Toute l'attention, tout l'engagement et le travail qu'il faut susciter chez le lecteur ne peut pas être pour ton propre bénéfice ; ce doit être pour le sien"

David Foster Wallace. Extrait de l'entretien de Larry McCaffery pour Dalkey Archives Press, 1993, lors de la rédaction de "Brefs Entretiens avec des hommes hideux"
 
Topa
   
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   Pensée du jour  :  Tout le monde est un génie. Mais si vous jugez un poisson à sa capacité de grimper aux arbres, il passera sa vie à croire qu'il est un imbécile
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Topa  /  Autostoppeur galactique


Merci pour ces 2 citations très intéressantes, Eldenthelis Smile
 
Free Bee
   
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Free Bee  /  Autostoppeur galactique


Au départ, j'écrivais pour le plaisir d'étaler de jolis mots sur une feuille, d'avoir le libre arbitre. (Ce qui est toujours le cas bien entendu !) Je racontais mes journées pour me défouler, mais aussi pour offrir des poèmes, des textes à mon entourage. Et j'aime tout simplement ça, en fait. Ca me plait d'être à la recherche de nouvelles expressions, de tenter de me surpasser, de m'impressionner moi-même en me relisant quelques mois après. C'est une sorte d'auto-satisfaction. Je suis toujours fière de ce que j'ai écrit, et de ce que j'écris. Je réalise très bien que ce n'est pas parfait, que je fais des erreurs... mais mon style, mon vocabulaire me convient. Ce qui ne m'empêche pas de constamment chercher à m'améliorer !
Mon livre je l'ai écrit, en songeant à un rêve que j'aurai aimé pouvoir réaliser avec quelqu'un. J'ai inventé l'histoire, à partir de la fin, qui est la seule partie qui me concerne. Et ça me motive à avancer, à continuer d'écrire ! J'écris pour atteindre un but personnel, pour que jamais je me sente nulle. C'est un peu LE domaine, où je resterai la plus confiante. Où je sens que j'ai toutes mes chances. Et je sais au moins que personne ne peut me retirer cette passion.
 
'Eva'
   
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   Pensée du jour  :  Perdue
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'Eva'  /  Début de partie


Pourquoi écrire?
Et bien, mon point de vue c'est le fait que c'est un besoin vital pour certaine personne (moi Smile )
Bien évidemment, pour d'autre c'est une perte de temps. Une envie passagère. Mais c'est aussi un besoin d'exprimer nos idées. Certains le font par la danse, la peinture ou encore le sport de combat. Les mordus de littérature sont les plus (pardon pour les autres, comme je l'ai dis c'est MON point de vu Smile )
imaginatif? Car les mondes qui les entours sont tous simplement inspiré de rêve, d'idée, de sensation etc... (je sais que ce commentaire ne sert à rien mais je tenais tout de même à exprimer mon opinion) tongue 
 
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Invité  /  Invité


Eva, avant toute chose : va te présenter à l'accueil et prends connaissance du règlement! Merci.

règles générales du forum - règles régissant les romans - règles régissant les nouvelles - règles régissant la poésie - pour les autres écrits
 
andalouse
   
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andalouse  /  Clochard céleste


Il fallait bien commencer par un début, après les présentations d'usage, donc: pourquoi écrire?
POur moi, ça a d'abord répondu à une nécessité: sortir ce que j'avais sur le cœur, à l'adolescence bien sûr, mais ça m'a suivi. Ecrire, c'est une issue, de secours souvent. Et déverser un flot de haine, rancœur, tristesse, chagrin, c'est m'en délester un peu. Je n'invente rien!
Pourquoi uniquement des sentiments négatifs? parce que les autres (la joie, le bonheur...) on veux bien les vivre tiens, s'en coller jusque là, se rouler dedans et surtout pas les évacuer!
La nature a été généreuse avec moi, j'ai à ma disposition plusieurs moyens d'expressions et je les utilise en fonction des humeurs: le dessin quand je suis zen, c'est plutôt mon art positif, le chant (très fort) pour ce qui m'exaspère, je le conseil à tous ceux qui n'arrivent pas à se calmer vite. Mobiliser son diaphragme détend et réchauffe, et casse les oreilles des voisins certes.

L'écriture travaille plus en profondeur.

Puis un jour, mon rapport à l'écriture a changé, j'ai eu envie de créer, plus de me regarder le nombril en pleurant. Et c'est venu facilement, un point de départ dans le quotidien et je décolle, et ça fait du bien de s'éloigner de la réalité mais cette fois-ci, pas pour se délester, mais pour construire!

J'ai plutôt du mal à n'écrire qu'une chose à la fois, donc je démarre plein de nouvelles ou de romans qui arrivent à leur conclusion en leur temps propre.
Puis, un jour, je me suis dit qu'à force d'empiler des feuilles noircies dans mes tiroir, il allait bien falloir sortir de l'ombre, faire mon coming out, partager tout ça.
Décision dure à prendre parce que là se pose l'idée de la qualité de ce que l'on écrit, de la cohérence, de la pudeur, et surtout de la confiance en soi!

Si je vous dit que c'est la lecture de "fifty shades of grey" qui a tout déclenché, vous allez tous vous bidonner et pourtant: un de mes romans a été écrit à la première personne, et au présent, et je n'avais pas lu grand chose sous cette forme. Donc, quand j'ai lu fifty shades, d'abord en anglais, puis le tome 2 en français, je me suis dit que ce que j'avais commis pouvait rivaliser en style avec ce "best seller", ça m'a libérée (être libérée par l'histoire d'une femme qui se fait attacher, avouez que c'est drôle!).

Et c'est reparti, reprendre le manuscrit déjà écrit il y a quelques années, retravailler, avec cette fois en fond d'écran (de mes nuits blanches!) l'idée de le livrer (tiens le mot qui tombe à pic!!) au public.
Enfin, je suis passée à autre chose quand il a atterri chez amazon e-books.
Cet autre chose n'est pas la partie que je préfère, parce qu'on a beau se raconter des histoires, quand on a décidé de le faire lire, on a envie que ce soit par le plus grand nombre et ça prend bien la tête, surtout lorsqu'on s'aperçois qu'on est noyé dans un océan de livres totalement inconnus ou pas.

Le mien s'appelle "Corrida" et la première réaction  sur un autre forum de lectrice a été "corrida, même pas en rêve!". Je vous promets que ça fait mal, se dire qu'il va rester dans son petit coin de site internet parce que son titre fait peur, alors qu'il lui va comme un gant, son titre, et que ce n'est pourtant pas un bouquin sur la corrida! Alors on tourne on vire, on change, on change pas et on fini par se poser la question de ce que l'on veux.
Pourquoi j'ai écrit, pourquoi je lui ai donné ce titre épouvantail, est-ce une compromission de le changer? Est-ce que je cherche la "gloire", ou est-ce que j'ai les "cojones" d'attendre autre chose?
Ces préoccupations n'ont plus rien à voir avec le fait d'écrire, et pourtant c'est à ce moment là que l'on se pose les bonnes questions!

J'ai gardé mon titre, j'ai décidé d'être patiente, une grosses partie des lecteurs avec lesquels j'ai pu échanger me demande la suite, et oh, bonheur, j'ai retrouvé le calme devant mon clavier, j'écris parce que j'aime ça et que ça me fait du bien!
 
L.Aime
   
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L.Aime  /  Petit chose


C'est une grande question ^^

J'ai d'abord écrit pour imiter mes modèles écrivains, parce que je m'inventais des histoires et que les coucher sur papier me rendait fière, du haut de mes 12 ans  Smile 
C'était un peu un rêve, être écrivain. Je ne me voyais qu'avec cette future étiquette et j'ai mis longtemps à comprendre que ça tenait plus du fantasme que de la réalité.

Maintenant, j'écris pour les autres. Pour les lecteurs, qu'ils soient 2 ou 100 (ou 1000 un jour !). Si je n'avais pas un seul lecteur, je ne prendrais pas la peine d'écrire, je garderai tout dans ma tête. Mais j'aime inventer des histoires et j'aime encore plus les raconter à quelqu'un. L'écriture est un bon moyen de faire partager tout ça. Si j'avais été douée pour faire des vidéos, pour jouer la comédie ou autre, je me serais sans doute tournée vers ces médias. Sauf que je ne suis pas trop mauvaise à l'écrit, alors c'est comme ça que je rends mes histoires réelles.
J'écris aussi pour donner aux lecteurs ce que je n'ai pas eu, ce que j'aurais aimé lire et qui n'existait pas forcément, en me disait qu'il y a bien quelqu'un qui aimerait lire ça aussi.
Ce n'est pas toujours un plaisir, parfois il faut que je me force un peu sinon je procrastine, mais c'est valable dans tous les domaines en ce qui me concerne. Mais la fierté de terminer quelque chose et de le faire lire est suffisamment plaisante pour que je me donne du mal.
http://mademoisellecordelia.fr/
 
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Le fric papa ! Rien d'aut'

 
Anson
   
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Anson  /  Effleure du mal


Non Judas, écrire n'est sûrement pas le meilleur moyen de faire du fric. M'étonnerait que tu te fasses vraiment des illusions là dessus, dans tes rêves peut-être.
Par contre c'est une addiction et comme dans toutes les addictions on jouit d'un pouvoir que j'appelle "de polichinelle", on se prend pour Dieu, on crée des créatures de papier (enfin de pixel) et on les manipule. C'est même pour cela que pour ma part je ne suis pas vraiment attiré par la pure fiction. Je ne plaisante pas, tous les écrivains à succès avouent écrire toujours, tous les jours, une vraie dépendance et sur ce site, tout le monde est addict! Cela dit, cette addiction est moins destructrice que l'alcool, la drogue ou autre et elle peut les remplacer à l'occasion; un remède en quelque sorte...
 
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Anson a écrit:
Non Judas, écrire n'est sûrement pas le meilleur moyen de faire du fric. M'étonnerait que tu te fasses vraiment des illusions là dessus, dans tes rêves peut-être.

Ah si, moi c'est pour ça, y'a qu'à voir mon premier message – merdique – et mes derniers, je dois faire partis du 1 sur 200 millions qu'évoluent aussi vite que ça. Dans 1 an je posséderai la capacité littéraire des très bon – et le pire c'est que je déconne pas. Le seul truc, c'est que j'suis du genre cyclique et qu'au bout d'un moment tout me lasse. Aussi j'crois que d'ici deux mois on m'verra plus ici, écrire ç'aura été un bon moyen de parler aux aut' de la vison du monde de certains. C'qui est dingue c'est de se chercher un prétexte pour un truc, comme s'il fallait toujours avoir une raison, y'a qu'à voir forest gump qui court pour rien mais surtout pas pour un but.

Surement que j'écris de la merde, mais au fond qui s'en souci c'que j'ai une bonne raison d'écrire : le rêve d'un jour toucher le graal

Allé moi je vais voir un collègue qu’essai d'ouvrir une dsp avec un serre joint, voyez la chose et l'état, ça aussi c'est dadaïste.
 
Anson
   
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Anson  /  Effleure du mal


Judas a écrit:
écrire ç'aura été un bon moyen de parler aux aut' de la vison du monde de certains
En voilà un bon prétexte pour un truc!
 
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Anson a écrit:
Judas a écrit:
écrire ç'aura été un bon moyen de parler aux aut' de la vison du monde de certains
En voilà un bon prétexte pour un truc!

Ouais ouais, mais c'est parce-que de nos jours les mecs se voilent la face, j'veux dire, y'a des millions de nuances qui fait que chaqu' gonzes écrivent. Y'a la thérapie, Oh moi... vous savez... l'écriture... moi !... Je la considère pas !... Je la vie !... L'écriture... au fond c'est ma vie !... Ma romance avec l'histoire !... Mon autobiographie !... J'écris parce que je suis... et surtout que je veux être !... Être quoi, être qui... je sais pas, mais moi !... J'écris !... J'écris pour moi !... Y'a le besoin de partage, Moi j'écris pour donner ma vision des choses au monde ! – quelle belle motivation ! Y'a ceux qu'écrivent pour faire chier, J'vous emmerde et je le montre, y'a ceux qu'écrivent sans raison, J'écris parce que j'ai rien à faire d'aut', y'a ceux qu'écrivent pour vaincre le temps, Rester dans les mémoires ça me branche, y'a ceux qu'écrivent pour l'hommage, Le fiston m'a quitté y'a peu, je voulais lui donner ça, y'a ceux qu'écrivent pour l'ouverture, Moi j'écris pour l'universalité, y'a ceux qu'écrivent par vocation, J'me voyais po faire aut' chose, y'a ceux qu'écrivent pour donner un sens, Moi fallait que j'organise mes pensées, mon imagination est trop grande, y'a ceux qu'écrivent pour se la raconter, Moi c'est pour dire que j'suis édité chez Hachette aux nanas, ça en jette.

Mais combien qu'en a qui disent que c'est pour l'argent ? C'est tabou c'est ça, alors en parle pas, j'me tais.

Non sans déconner, à l'heure du capitalisme on peut passer à côté, si y'avait pas de fric dans l'écriture personne écrirait, c'est comme tout, c'est le but, c'est la finalité. Quand tu touches des biftons pour ta prose, tu sais que t'es pas loin d'avoir atteint la ligne d'arrivée. Après on peut donner des nuances à tout ça, pas de problème, mais la finalité elle est indémontable, c'est ça ; vouaip, sauf pour les plus balèzes de tous, c'que eux, la seule chose qui les intéresse c'est surement pas le fric, zont passés ce stade depuis longtemps, depuis toujours, ce sont affranchis de toutes les contraintes, même le politiquement correct et c'est sans vouloir le devenir qu'ils le deviennent – génial

Y'a deux camps dans l'écriture : ceux qu'écrivent pour... ceux qu'écrivent. Poh ! La claque intersidérale à tout un cosmos. Suis sûr qu'en plus personne la pigera celle là.
 
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Ecrire, est une autre essence de la vie. Comme si on offrait un nouveau coeur pour seconder celui qu'on a et en plus d'avoir deux pensées, on aurait quatre. S'il n'y avait pas de caractère vital en écrivant - bien qu'il y ait le côté argent qui nous offre un grand changement radical, et qui peut modifier tout et même nos habitudes - On n'écrirait pas.

L'écriture était pour moi, un refuge pour puiser de l'energie et être à même de supporter la tradition, le mal être, la solitude et le temperament social qui règne sous les cieux. Je me suis donné les capacités d'avoir une place dans la vie, sans me donner la pression, en écrivant, en réalisant des fantasmes, des images. Je suis à un niveau ou je crois que l'homme moderne autant que l'âge de pierre peut être dit homme-scribe, croyant que l'homme est né pour transmettre et il ya aucun autre moyen de transmission si ce n'est que l'ecriture.
 
   
    
                         
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