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 [Nuit du 27 juillet] Extraits

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Nywth
   
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Nywth  /  Ex-Ombre passée du côté encore plus obscur.


Vous pouvez - et vous êtes même fortement encouragés à poster ici des extraits de votre prose écrite pendant la Nuit du 27 juillet.

Exclamation Les extraits ne doivent pas dépasser 500 mots.
Exclamation Poster un extrait vous engage à commenter ceux des autres.


Pour que ce sujet reste lisible, postez vos commentaires par ici.


Dernière édition par Nyjée le Ven 27 Juil 2012 - 23:39, édité 1 fois
 
Elouan
   
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Elouan  /  JE Lambda. (Cuvée 2012.)


En fin de compte, il ne s'agit pas d'un chapitre inédit de Faiblesses.

Citation :
A 17h, Quentin sort acheter un paquet de Winston. En descendant, il entend les pas de son chien derrière, qui le suit jusqu’au couloir du hall d’entrée. Lorsque son maître se tourne, son chien désigne sa laisse avec son air suppliant. Quentin vérifie machinalement qu’il a assez de sous dans sa poche, sans avoir besoin de les sortir de sa poche il peut compter son avoir, il l’a appris dans un livre d’un auteur japonais à succès, il ne saurait dire son nom. L’air frais se fait tout de suite ressentir sur son crâne lorsqu’il sort de chez lui. Il n’est pas chauve, mais ses cheveux très fins ont été rasés, une coupe à six millimètres. Ses mains et son haleine respire le tabac, et de son regard les couleurs se sont évanouis. Ses pas se font pressants puisque dans une heure, il doit déménager. Une partie de ses affaires est déjà rangée dans le coffre de son Audi. Charlotte l’a aidé à tout ranger, en pliant quelques draps et diverses affaires. Elle ne lui a pas reproché sa lenteur, et le fait est qu’il était légèrement absent pendant qu’elle l’aidait, sans remarquer qu’il regardait son cul lorsqu’elle se baissait. Histoire de contempler quelque chose d’agréable.

Charlotte était son ex, avec qui il était sorti pour son humour, l’ironie de son regard, son sens du discernement, sa vulgarité et son accent québécois. Il l’avait quitté d’un commun accord pour une gentille fille d’origine indienne. Comme elle était pianiste, elle devrait plus plaire à sa mère que « l’autre pimbêche ». Sa mère donnait des cours de solfège et pratiquait le piano depuis toujours. Quentin a plusieurs fois tenté de reproduire la musique que sa mère jouait. Mais il était dans l’ignorance du fait qu’il ne s’agissait la plupart du temps, de rien de moins que la Lettre à Elise. D’autant qu’il n’avait pas la faculté technique pour joué ce morceau, ni aucun autre. En plus de n’avoir aucun talent musical, qui signifiait dans sa famille le socle d’une exigence minimale, Quentin s’était fait renvoyé de l’école en 4ème et n’avait plus jamais remis les pieds dans une école. Il était pour le moment chez ses parents pour rassembler d’autres affaires qu’il n’avait pas prises la première fois qu’il avait plié bagages. Quand il revint du bureau de tabac, le chien attendait toujours d’être sorti. Il dirigea ses pas vers la cuisine, à droite de l’escalier qui faisait face à la porte d’entrée principale.

Citation :
La gnossienne d’Erik Satie l’agaça très vite, ses tentatives d’intérêt au monde de la musique classique appartenait à un passé résolue, il appuya frénétiquement sur next, jusqu’à trouver un rap de Compton’s most wanted, I gots Ta get Over. Il sentit les nuages s’empourprés avant l’orage, quelque chose de très lourd, puis il imagina tout ce récif bleu et blanc se coloré de rouge, comme quand une balle traverse un système nerveux. Par association d’idée, ce rouge lui évoqua celui de la révolte du Che. Le Che avait accomplis sa vie, pas dans la musique, ni dans la réussite sociale. C’était une sorte de modèle. Que faire ? Lui seul et ses pauvres mains, les mêmes qui pétrissait la pâte-à-modeler, se posait sur le piano, et plus tard caressait les femmes, façonneraient ce qui serait sa vie. Un échec, ou une réussite, à l’heure du bilan, peu importe. Il ne fallait pas qu’il s’ennuie en attendant naïvement que les choses viennent d’elles-mêmes. Au moment où Waiting for the miracle de Léonard Cohen se fit entendre dans les oreilles de Quentin, il pensa : Quelque chose de simple.

Bon, d'accord, ça fait 600 mots. Pour voir l'extrait entier, c'est ici.


Dernière édition par Cat R. Waul le Sam 28 Juil 2012 - 13:42, édité 1 fois
 
Nywth
   
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Nywth  /  Ex-Ombre passée du côté encore plus obscur.


Deux extraits (ça se voit que j'étais crevée quand je les ai écrit, haha) de Mains gantées. Chapitre X ou Y, on s'en fiche un peu.

Le premier, c'est une scène un peu étrange avec un jeu étrange entre des amis qui se connaissent d'un site internet (une IRL) :

Citation :
- C’est vraiment stupide comme jeu. Vous devez être malade, toi et Simon, pour inventer une chose pareille, souffla Merwan à Alisha.
- Commence alors ! cria Inouë.

Bob tape dans ses mains en criant le nom de son ami ; bientôt, les cinq autres l’imitent et piaillent comme des gamins. Merwan s’empourpre, proteste, mais il est obligé de se plier au jeu. Il se plante au milieu de la rue, au milieu des passants, et inscrit sur son visage un sourire discret. Ses bras se posent sur un accoudoir imaginaire, son torse se bombe. Alisha passe se concentre sur l’image transmise par ses yeux ; elle note le menton légèrement relevé, la position approximative des doigts, son regard porté droit. Sans hésitation, elle hurle :

- La Joconde.
Ses amis lui lancent un regard ahuri, tandis que Merwan revient vers eux, dépité. Il se plante face à elle, et lui demande :
- Comment tu as su ?
- C’est le premier tableau à lequel tout le monde pense, esquiva-t-elle, conscience qu’elle avait dépassé ses limites.

Un gloussement secoue la gorge de Merwan, et l’hilarité gagne la table. Les rires cristallins de Inouë et de Sarah se mélangent à ceux, plus rauques, de Bod et de Hadrien ; Antoine lui-même s’autorise un sourire du bout de ses lèvres. Mais son regard continue de se poser sur la nuque d’Alisha et de la dévisager comme s’il voulait défaire tous les nœuds la reliant au monde, les recoudre autour de lui-même et se l’approprier. Elle frissonne et ne parvient pas à soutenir ses yeux ; elle baisse la tête et pouffe quelques secondes, comme si de rien n’était.

Le deuxième est un peu dur. Je préviens, il peut-être choquant. On y retrouve les mêmes personnages, dans une scène qui ressemble, mais en beaucoup plus cruelle. Plus situé vers la fin du roman, ce qui explique les changement de caractère et de langage.

Citation :
Entre ses cheveux filandreux, Alisha observe Antoine et les ex-tolards jouer ; chaque fois que son regard se pose sur le chef de la bande, elle repense à la pauvre Sarah, et a envie de lui arracher les yeux. Mais elle n’esquisse jamais un geste. Les bleus sur sa joue et les autres endroits de son corps l’élancent à chaque geste, lui rappelant qu’elle ne doit pas contredire l’homme.
Alors elle fixe juste ces salauds, sans même oser lever les yeux, pauvre femme prostrée sur une chaise ; elle imagine déjà son corps abandonné entre des rires gras et des dents crasseuses. Elle n’était pas une pute, bordel ! Mais aucune protestation n’avait la moindre utilité.
Les mots de ces hommes s’élancent comme des spasmes argotiques ; ils les crachent comme ils pénètrent une femme. Des phrases heurtées et dures, compréhensibles par accroc. Les lettres diffusent presque sur leur passage une odeur de sexe et d’alcool.
L’un d’eux se lève brusquement, et il s’approche d’elle, Antoine sur ses talons. Il appelle :
<< Lili-Rose ! >>
Pas de réponse. La gifle d’Antoine sur ses joues, violente mais pas douloureuse, ramène Alisha au présent. Son nouveau nom. Elle lève la tête vers l’homme sale qui lui fait fasse. Yeux vides. Qu’il lui laisse la paix. Au lieu de ça, il lui saisit le bras jusqu’à le tordre.
 
flavie
   
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flavie  /  Gloire de son pair


Bon voilà deux petits extraits:

Le premier, Iris se trouve en face d'une table ou trois sphère sont posés.

Citation :

« -Voilà ton cadeau d’anniversaire. Ces trois sphères contiennent un pouvoir chacune : Le contrôle de l’eau, la télépathie, et le dernier est le démenbrage, comme j’aime l’appeler. Choisis en une. Ecoute ton cœur pour choisir cette sphère. Il te sera plus facile de contrôler ton futur pouvoir comme ça.
-Mais… Trois pouvoirs ? C’est impossible. Je suis trop jeune. Je n’ai pas assez de puissance magique, mon corps ne va pas tenir !
-Si. Quinze ans est l’âge minimum pour se faire administré un nouveau pouvoir. J’ai vu les dont que tu avais, même avant ta perte de mémoire. Tu as bien assez de force magique. Tes capacités sont impressionnantes, il faut juste que tu libère tes pouvoirs suffisamment. Fais moi confiance, choisis en une. Et puis un cadeau d’anniversaire, ça ne se refuse pas ! Insista Romilé.
J’acquiesçai et m’approchai encore des boules colorées. L’argenté m’attirais beaucoup. Mais le beige avait un petit truc qui me faisait hésiter. Je finis par choisir l’argenté. Je la pris dans mes mains, et la montrai à Romilé.
« -Très bien. Suis-moi. Nous allons procéder au rituel maintenant. »
Je l’accompagnai vers une autre pièce plus petite. Une étoile à huit branches était dessinée au sol. Des bougies se trouvaient à chaque extrémité de l’étoile.
De la magie brute. Romilé pratiquait donc cette magie interdite. Il avait du l’apprendre de ma vie antérieur.
Je suivis ses instructions et me positionnai au milieu de l’étoile, avec la sphère. Je m’assailli et teint la boule fortement. Romilé prononça quelques paroles, et la magie opéra. La sphère se brisa, et l’étoile scintilla d’une couleur argenté. Une vive douleur s’empara de moi. Cette souffrance fut rapidement remplacée par une chaleur calmante, puis par un froid glacial. Que m’arrivait-t-il ? Mes poumons brulaient tandis que mon cœur glaçait.
Le froid finit par l’emporter sur la chaleur. Je compris que c’était fini. Un nouveau pouvoir se trouvait en moi. Mais lequel ?

Un peu moins bien écrit je trouve. Normal c'est le dernier que j'ai rediger avant d'aller dormir.

Citation :
Je frappai à la porte plusieurs fois. Personne. La porte n’était pas fermée à clé. J’entrai. J’allumai la lumière et vis une horrible bête se jetait sur moi. Je l’évitai de justesse, et reculai. La chose avait la peau sur les os. Son crane était chauve. Ses prunelles noires ne montraient qu’une chose : La faim. Il voulait me dévorer ?!
Il n’avait pas l’air de me voir. Il se retourner sans cesse, et essayait de m’entendre, et de me sentir. Il finit par me trouver. Ma respiration était trop bruyante. Il se jeta sur moi bouche grande ouverte, laissant apparaitre trois rangée de dents pourries. C’était quoi ce machin ?! Il ressemblait à un humain, ou à un zombie… Je compris pourquoi je devais tuer ces deux filles. Si elles continuaient leurs expériences, elles mettraient la vie de tout le monde en danger.
Je devais trouver un moyen de me débarrasser de ce truc ainsi que des dizaines d’autres qui arrivaient dans ma direction. Les cauchemars ont-ils un effet sur eux ? J’essayai sur un des monstres. Il resta endormit quelques minutes, mais se releva rapidement. Je m’envolai jusqu’à l’escalier que je venais d’apercevoir, et montai. Les choses entendirent mes pas et me suivirent. Cependant, un champ de force invisible les empêchaient de monter plus de la moitié de l’escalier. Je les regardais se cogner, tomber et réessayer encore et encore avec un grand plaisir.
Apres quelques minutes, je me concentrai sur ce qu’il y avait autour de moi. Des cages remplis de monstres comme ceux de tout à l’heure. Tempi pour la prudence. Je m’approchai d’eux. Ils me sentaient, et s’agitaient. Un vacarme pas possible se fit bientôt entendre. Ils avaient encore plus faim que ceux du bas ma parole ! Heureusement qu’ils étaient en cage.

Le tout dépasse un tout petit peu 500 mots...


Dernière édition par flavie le Sam 28 Juil 2012 - 16:14, édité 1 fois
 
Ekinox
   
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Ekinox  /  Pour qui sonne Lestat


J'ai écrit environ 800 mots en tout. Et voici un extrait du chapitre 1 de Nephesh, mon deuxième bouquin, en cours d'écriture. Malheureusement, j'ai peur que ce bout de texte soit un peu illisible.

Contexte:
Roan Willis, un jeune médecin bègue et maladroit, vient tout juste d'arriver dans une petite ville perdue dans le désert d'Arizona. Il y retrouve Mr Daniel Dedmann, l'apothicaire, qui lui offre un emploi mais doit également veiller à ce que le passé de l'ancien détenu ne resurgisse pas.


Citation :
         Le soir même, il se retrouva dans la cuisine, sagement attablé en compagnie de Dedmann, qui avait eu la bonté de lui préparer des galettes d’orge accompagnée de haricots et de quenelles de poulet, ainsi qu’une généreuse carafe d’eau. L’apothicaire s’était douté qu’après un tel voyage, Roan devait être assoiffé et affamé. Malgré la crasse qui rongeait la table et les murs de la cuisine, ce dernier ne demanda pas son reste pour manger ce qu’il avait à disposition, tout en le dégustant du mieux qu’il pouvait, sachant d’avance qu’il n’oserait jamais en redemander.
         Dedmann regardait Roan manger méticuleusement, l’observait avec des yeux incrédules, niait doucement de la tête. Comment était-ce possible ? Que Willis, si frêle, si bête, avait pu survivre tandis que son propre frère, Philip Dedmann, anatomiste de génie, bien plus robuste et rusé, avait succombé aux traitements infligé aux prisonniers de Suicire ?
          L’apothicaire s’éclaircit une ou deux fois la gorge avant de dire :
- Tu sais ce qu’il s’est passé là-bas ?
Roan tourna ses yeux fous, bien que tout le reste de son visage restât parfaitement calme.
- A Suicire, précisa Dedmann.
          Roan manqua de s’étouffer après une gorgée d’eau, mais il s’en remit plutôt rapidement.
- On nous a int-terdit de p-parler de cet endroit, répondit simplement Roan, avec une nuance d’excuse dans la voix.
          C’était faux et Dedmann le sentit directement. Roan était un très mauvais menteur. Lorsqu’il mentait, ses yeux clignaient plus que d’ordinaire derrière ses lunettes alors qu’il forçait sa tête à rester droite. C’était d’un guignolesque navrant.
- Alors, c’est donc vrai les choses horribles qu’on m’a raconté, dit gravement Dedmann en fixant Roan.
- Q-que dit-on ? osa demander Roan.
          Dedmann se leva pour aller se chercher une bouteille de bourbon sur une étagère à côté des réserves de légumes et, tandis qu’il s’en servait un verre, prononça avec application.
- Que personne n’en est jamais sorti. Du moins jamais intègre. Que ceux qui y survivent y ont laissé une partie d’eux-mêmes.
          Le jeune étranger eut alors un rire nerveux.
- Ne d-dites pas de b-bêtises. Certains y ont p-perdu d-des membres, oui, mais je c-crois avoir t-tout sur moi.
          Roan sentit alors le poids de ses mots peser dans le regard de Dedmann. Celui-ci, d’un mouvement peu convaincant de la tête, lui proposa à boire. Roan refusa poliment d’un geste de la main.
          Dedmann retourna s’asseoir, le verre de bourbon à la main. Il le regarda trembler dans la lumière vacillante de l’ampoule de la cuisine, comme s’il n’allait jamais oser le boire.
- Je b-bégayais déjà avant d-d’y aller, lâcha alors Roan en fronçant les sourcils.
          Mais au vu du regard vitreux que lui lança Dedmann, il comprit qu’il ne croyait pas en un traître mot de son deuxième mensonge. Roan se renfrogna alors en rentrant les épaules, sans oser essayer de le persuader.
          Pendant quelques minutes, il n’y eut plus que le grincement des chaises, le cliquetis des couverts et le bruit de bouche de Dedmann qui sirotait son bourbon. Conscient du malaise qui régnait, Roan posa ses couverts dans son assiette à moitié terminée. Il avait la très nette impression que sa présence dérangeait. Qu’il occupait la mauvaise chaise dans cette pièce. Ou plutôt qu’il n’était pas la personne qui aurait du occuper cette chaise.
          Il ne put s’empêcher de jeter des coups d’œil furtifs à Dedmann qui continuait à boire son bourbon avec une patience menaçante. Roan ne sut si c’était la fatigue ou la peur, mais il crut apercevoir le grain de peau de Dedmann s'abîmer au fur et à mesure que le verre se vidait.


Dernière édition par Ekinox le Sam 28 Juil 2012 - 16:48, édité 1 fois
 
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Deux courts extraits de ma création née en cette nuit du 27 Juillet. Je n'ai pour l'instant pas grand chose à vous proposer. Ce premier jet écrit à la va-vite et à la lueur d'une bougie nécessite bien évidemment corrections et prendront, je pense, plus de sens une fois intégrés au projet plus vaste dont elles sont issues.

Le premier met en scène le combat entre héros et ses compagnons contre l'ennemi principal du texte.

Citation :
« puis ils se mettèrent à travers Jimmy, blessé, Balfren utilisa un sort de guérison pour le guérir et les trois se levèrent pour crier un sort ultime :
- Sidéral, crièrent les trois en même temps.
Le monstre invoqué est vaincu et Seymour se retrouve seul. Soit il fuit et il garde la vie où il combat et il meurt. L'Empereur saute et met sa baguette en joue. On aurait qu'il voulait quand même combattre mais ses chances de victoire étaient réduites à néant.
- Tu vas mourir pour tes actes, Seymour, dit Maroné, en pointant son arme.
- Je ne crois pas, dit l’Empereur, en riant.
- Avant de te vaincre, j’aurai une question à te dire, s’écria Jimmy.
- Parle, dit Seymour.
- Qui a tué mes parents ? demanda Jimmy.
- C'est … moi.
- C’est vous ? dit Jimmy.
- Oui, je les ai vaincus. Ainsi que Buren, la famille Douglas et les autres et je vais te le prouver. Maître Sarabi, venez ici je vous prie.


Je qualifierai ce deuxième extrait de beaucoup plus intimiste et plus ancré dans la réalité. Les deux ne se suivent pas nécéssairement.

Citation :
Après d’âpres négociations et le plus formidable traquenard né du cerveau inventif de mon père, mes parents nous ont offert une PlayStation 2 pour le Noël qui suivait mon anniversaire. Né en Octobre, ma seule contribution consistait à leur remettre tout l’argent obtenu au cours de cet anniversaire. Papa exauça mon souhait et fit de moi l'enfant le plus heureux du monde lorsque je vis la console posée sous notre sapin. Grand amateur de jeux de voitures, il m’est un jour venu à l’esprit d’acquérir le premier épisode « nouvelle génération » de la célèbre saga Final Fantasy. Lecteur régulier d’un mensuel sur le multimédia, il ne cessait de faire mention de ce jeu exceptionnel. Ayant reçu la meilleure note, les journalistes promettaient une histoire exceptionnelle, des cinématiques à couper le souffle et un plaisir sans équivalent. Je ne connaissais rien aux RPG mais comprenais les compliments. Vendu une trentaine d’euros du fait de sa ressortie, j’ai donc décidé de me l’offrir et y ai découvert un titre exceptionnel et une source d’inspiration inépuisable.


Dernière édition par jeanmichel144 le Sam 28 Juil 2012 - 15:51, édité 1 fois
 
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Désolée du retard (très fatiguée)

Un extrait de Bikaf !
Chahine a quatre ans. Il a passé la nuit caché avec sa petite soeur Feryel et découvre le corps de sa mère...

Citation :


Feryel s’est agrippée à moi. Elle savait pourtant marcher seule. Avec ma jambe abimée, je m’étais montré beaucoup plus prudent qu’elle dans ce domaine ; à son âge, j’hésitais encore à abandonner l'aide de mes parents. D’ici peu, elle me battrait à la course, mais pour le moment, elle tirait sur mes vêtements et me déshabillait. Je retenais mes culottes d’une main lorsque Maman a bougé un bras, tout au fond de la pièce.
J’ai regardé.
Allongée sur le dos, je l’ai d’abord cru endormie. Ses cheveux défaits lui recouvraient le visage. J’ai à peine remarqué la nudité de sa poitrine, mon attention aussitôt attirée par ses cuisses ouvertes. Un liquide épais y coulait sous un triangle sombre. Hypnotisé par ce spectacle interdit, je n’ai pas compris d’où venait tout ce sang.
Je n’ai pas eu le temps de me poser la question.
Trois chiens se battaient.
Immenses et noirs, les deux premiers se disputaient autour d’un bras. Tirant chacun de leur coté sur cet os à ronger dont j’apercevais la blancheur nacrée, ils grognaient, se lançaient des morsures énervées. La vue de ma mère ballottée d’un côté puis de l’autre m’a distrait une seconde d’une autre vision, plus horrible encore. Un troisième molosse, plus énorme et massif que ses congénères, plongeait son nez dans une plaie béante, au sommet d’un ventre rebondi.
J’entendais un bruit étrange. Un peu croustillant.
Un bruit qui ne ressemblait pas à ceux qui m’avaient réveillé. Plutôt à celui qu’aurait fait un paquet de cacahuètes écrasé sous la botte d’un militaire.
Je n’en avais alors aucune idée.
J’ai juste poussé un cri.
« MAMA ! »
Ce cri que j’avais retenu toute la nuit s’est échappé de ma gorge devant cette image : celle de mon petit frère – ou était-ce ma petite sœur ? – arraché au ventre de notre mère, le crane broyé sous les crocs, le dos démantibulé par une mâchoire démoniaque, un chapelet de petites saucisses roses s’échappant de son ventre ouvert.
Le chien a relevé la tête.
Massive, carrée ; la gueule ouverte, pleine de sang.
Son regard a croisé le mien.
Je me suis fait dessus ; l’urine a coulé le long de ma cuisse jusqu’au sol de terre battue qu’il a arrosé et teint d’une couleur plus sombre.
Comme la moquette.
J’ai couru dehors, Feryel sur les talons.
J’ai couru, persuadé que le fauve me poursuivait, qu’il allait me rattraper, me tirer par la cuisse, me déchiqueter, encore vivant. Que je verrais une dernière fois ses crocs trempés de sang, son petit regard noir veiné de jaune. Une dernière fois avant qu’il ne me tranche la gorge et ne me décapite.
Persuadé de mon destin funeste, je n’ai pas fait attention au spectacle de désolation que je traversais, les bâtiments détruits par les bombes, la ruelle encombrée de gravats. Je courrais aussi vite que me le permettait mon muscle atrophié dans cette cuisse qui me faisait si mal. Aussi vite que me le permettait Feryel, toujours accrochée au fond de mon pantalon trempé. Je n’ai réalisé que plus tard combien je représentais une proie bien peu intéressante, comparée au festin que ce monstre avait à sa disposition.

 
   
    
                         
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