Surtout quand on se lance dans un roman. J'ai besoin d'en parler...

Chaque phrase je joue ma vie et mon talent.

Je n'en peux plus de travailler autant, j'idéalise un art limpide à produire. J'idéalise un art docile.

Un petit peu, oui.

Spoiler:

Arrête de réfléchir à chaque phrase et laisse-toi porter un petit peu plus ?

Salut Or,

Je pense en effet que ce doit être difficile surtout si l'on s'impose un temps d'écriture régulier ou fréquent.
chacun de nous fonctionne différemment. Perso, j'écris par pulsion, je retranscris des pensées qui noient mon cerveau ! Donc j'ai ce privilège de ne pas me prendre la tête, c'est le cas de le dire !
Dans tous les cas, je te souhaite plein de bonnes choses.
Pour conclure il me semble qu'aucun art n'est vraiment docile !
ton dévoué négo !

C'est vrai que parfois il peut être utile ne pas trop réfléchir. Certains m'ont déjà dit qu'ils faisaient des plans avant, et qu'ils le suivaient scrupuleusement. Mais moi, je n'ai jamais pu ! Quand j'écris, je ne sais jamais ce que je vais mettre avant ou ce qu'il va se passer après !

Et il ne faut pas lire derrière moi tant que je n'ai pas remis les pages en ordre ! Ca m'est déjà arrivé d'écrire d'abord une deuxième partie avant de faire la première.

Moi certaines fois, j'ai une idée de scène ou plutôt devrais-je dire une idée de péripéties mais j' ignore à quelle moment elle interviendra dans mon roman (de fantasie). Par exemple aujourd'hui, j'ai eu une idée d'une scène où l'un des personnages un peu prétentieux et pas très malin fait preuve de maturité et se montre ainsi prêt à aider les autres... Et bien j'ai rédigé cet épisode (un peu moins de 500 mots) et il attendra son heure patiemment dans mon deuxième fichier world

Laisse les émotions de côté et passe à la rédac.

Stop l'obsession, go concentration.Réfléchis ton texte,pense ton texte.Encourage toi en te disant que de toutes façons,selon le point de vue d'un rédacteur d'expérience qui a son blog: "Le texte est jamais fini ".Stop obsession, pense pas perfection mais juste le rendre meilleur.

D'un autre côté comme j'te comprends j'ai posté qu' une nouvelle, reçu deux commentaire,pris en note ces commentaires, mais Ô combien j'ai la flemme de le reprendre,de le réfléchir,de l'améliorer, dans ce sens là je suis un gros paresseux intellectuellement, je lance mon truc et je m'dis:voilà,c'est fait. Mais c'est tellement juste le début en faite.

Bref,moi je dis réfléchis,réfléchis,réfléchis,même si ça fait chier de réfléchir et devoir recommencer de longs passage. Faut se l'avouer,moi le premier, on a tendance à pleurnicher mais en fait c't'apitoiement c'est bien juste parce qu'en réalité on est flemmards et qu' on veut juste arrêter de réfléchir

Hum. Il faut trouver le juste équilibre.

En fait, c'est où, que ça bloque ? C'est à cause des phrases que tu écris qui te conviennent pas ? C'est un problème de style ?

Se dire qu'à chaque phrase tu joues ta vie et ton talent est peut-être un peu exagéré, non ? Et puis, tu n'écriras pas qu'un seul roman, il y en aura des biens et d'autres des nullités. Si tu commences à te dire que ta vie se joue à une syllabe, t'es mal barré alors certes, il faut être exigeant avec soi-même mais il vaut mieux éviter de trop se prendre au sérieux au point de se faire du mal.

D'après ton profil, tu as 19 ans. Si tu t'imposes déjà des rythmes d'écriture, dis-toi que tu as largement le temps de t'améliorer, ce n'est pas une course Apprends la patience, l'humilité et essaie de prendre ton temps, parfois. Si le cerveau est un muscle, il faut l'entraîner mais aussi le laisser se reposer sinon il finira par avoir une crampe ^^'

Tu as peut-être besoin d'une pause. Courage !

Un roman ne s'écrit pas, il se vit. Je pense que si tu vivais ton roman, et que simplement tu retranscrivait ce vécu par écrit, tu aurais moins de problèmes.

Enfin, ce n'est que mon avis.

Je suis tout à fait d'accord avec toi Sombres Murmures. Un texte (que ce soit un roman, une nouvelle, une poésie), il faut le vivre. Et alors là, les mots viennent tout seul. Et je trouve que c'est le meilleur moyen de faire passer des émotions aux futurs lecteurs.

Non les mots viennent pas tout seul,réfléchis

Nan sérieux je suis d'accord avec Rek, d'une part les mots viennent pas par magie y'a la partie technique,la rédaction et de l'autre y'a la part de ressenti. Y'a rien qui empêche d'écrire au feeling puis revenir plus tard sur le passage et là prendre de la distance avec le texte et passer à l'aspect rédac en tâchant de garder l'esprit.

Mais moi je dis un truc: Fais pas la même gaffe que j'ai fait longtemps à te comparer aux meilleurs et t'apitoyer parce que t'as impression de jamais les accoter. Juste aboutir un texte ça prend des tripes alors c'est déjà très méritoire je trouve.

Et y'a un autre truc: es tu vraiment un mec vraiment littéraire ou plutôt un conteur.
Tu peux être sensible au grand art en gardant une certaine simplicité. Bon ça prend beaucoup d'humilité, c'est pas facile mais en quelque part je crois (personnellement) qu' on écrit ce qu'on est et si on passe notre temps à se renier je crois que ça doit transparaître dans notre travail,voilà mon opinion.

Je prends pour exemple (j'espère qu' il m'en pardonnera) Rozbaum tu iras voir les concours de nouvelle. Le mec écris dans un style et un genre qui fait pas l'unanimité. Il pourrait bien se conformer et changer mais qu'est-ce qui nous dit qu'il ne sortira pas un des ces 4 un roman noir vraiment populaire?

Laisses-toi aller, accomplis-toi tranquillement.

"Bonsoir, Ana, j'ai arrêté de boire. Ça fait deux mois.
- Bonsoir Ana..."

Non je déconne.

Personnellement j'ai plus un problème de retranscrition. J'ai des idées plein la tête mais je ne suis pas très douée pour écrire de belles phrases.
Pourtant, ça fait 5 ans que je bosse sur ce scénario en m'imaginant les scènes une à une et je ressens tout le temps ce besoin de le mettre sur papier.
Au final, en 5 ans, j'ai 3 chapitres d'écrits (dont les 2 derniers sont encore au brouillon) alors que le scénario fait quand même trois tomes T_T.
Je me demande encore si je vais le finir un jour, peut-être quand j'aurai 60 ans .

Mine de rien, ça me travaille !

Ecrire non mais se relire oui. Relire nous oblige à ré-écrire. C'est un cercle vicieux et si un tant soit peu perfectionniste, alors ça en est fini de notre vocation à produire.