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 Syndrome de la fin de roman

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Le_conteur
   
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Le_conteur  /  Roberto Bel-Agneau


Je n'en fini pas de terminer mon roman actuel, et je vois dans un post

Citation :
le passage que j'entame dans mon roman est pas évident ( syndrome de la fin de roman... ) (Bighit)

Sacré 'syndrome' que cette fin de roman qui n'en fini jamais.

N'hésitez pas à parler de la difficulté à finir vos romans

Pour ma part, cette fin de roman m'a déjà conduit à ajouter 3 chapitres (je craisn le pire ...)

++
 
Mitsu
   
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Mitsu  /  Powerpuff girl


C'est marrant, car je viens d'écrire ça à Revan :

Mitsu a écrit:
Merci beaucoup pour ton alpha-lecture, je crois que ça a débloqué mon syndrome de fin.
Bien que j'ai l'impression qu'on ne perçoit pas ce syndrome de la même façon. Pour Bighit, c'est plutôt qu'elle a encore tellement de choses à raconter que son roman s'étire et s'étire, sans qu'elle puisse poser le point final. Pour d'autres, c'est l'incapacité à trouver une fin satisfaisante.

Pour moi, c'est un blocage inexplicable. J'approche de la fin, j'aurais même pu finir avant Novembre, mais j'ai arrêté d'écrire. Et ça me fait ça à chaque fois que j'approche de la fin d'un texte assez long.
http://anthilemoon.net/
 
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Invité  /  Invité


C'est pas exactement ça Mitsu;

la toute fin, j'ai pas de problème, on va dire sur les deux derniers chapitres c'est à peu près clair, je sais quel sera le point final mais ce qui précède... quand j'arrive en gros à tout ce qui amène le dénouement, je commence à me lasser, à vouloir bâcler...
C'est récurrent sur tous mes textes...
sur les yeux de nouria, le premier jet de la fin était réduit à sa portion congrue, j'ai du sacrément engraisser après en phase de correction, réécriture.
Pareil sur une autre nouvelle.
Sur la boite à crayons, il a fallu que je me force pour la sortir la fin et ce sera pareil, à réécrire.
donc ça ressemble plus à ce qui t'arrive ! Wink
C'est vraiment psy, parce que ça arrive brutalement d'un chapitre à l'autre.
 
Mitsu
   
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Mitsu  /  Powerpuff girl


Ah, bah exactement la même chose alors ! Merci d'avoir trouvé les mots pour expliquer un problème qui m'embête pas mal :mrgreen:

Du coup je sens que c'est mauvais - bâclé comme tu dis - et j'arrête tout simplement d'écrire. Et même quand j'écris, j'arrive à pondre à peine une centaine de mots en forçant bien, parce que je suis comme ennuyée. Je sais déjà tout ce qu'il va se passer, comment les éléments vont s'emboîter, etc. et ça s'apparente pour moi à écrire avec un plan sous les yeux : je déteste ça.

Donc, d'après toi, pas d'autre solution que d'écrire comme ça, quitte à tout reprendre au moment des corrections ?
http://anthilemoon.net/
 
Le_conteur
   
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Le_conteur  /  Roberto Bel-Agneau


Comme vous Bighit/Mitsu,
j'ai écris la fin de mon roman, il y a bien longtemps. Elle est claire et net, y'a pas de soucis.
Mais elle se retrouve décaler de chapitre en chapitre, car je trouve toujours des trucs à dire avant (surtout afin de bien préparer l'ouverture du tome2).

Dès lors, j'en fini pas de trouver des choses à redire et j'ajoute ...
 
Gregorian
   
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Gregorian  /  Pour qui sonne Lestat


Ca m'est jamais arrivé... ah bah oui, j'ai toujours abandonné avant xD

du coup, j'ai trouvé la parade : le scénario ficelé, on touche plus à rien sauf pour des détails ! Ca demande beaucoup de maitrise de soi, mais du coup c'est plus construit, et on n'a pas de mauvaise surprise à la fin ^^
 
Nywth
   
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Nywth  /  Ex-Ombre passée du côté encore plus obscur.


La fin, pour moi, c'est bien le plus embêtant... Jamais eu le temps de ''tester'' sur des romans, mais en revanche, j'ai quelques nouvelles qui me restent à l'esprit quand tu parles de ce syndrôme...

Je me souviens d'une nouvelle que j'avais écris il y a trois mois (et dont j'avais posté quelques extraits aux nuits, si jamais tu te souviens) et qui devait à la base avoisiner les 5000 mots. Sur le coup, j'avais un peu ce que Gregorian a dit : un scénario ficelé, emballé dans du papier cadeau, et fermé par la cire.
Jusqu'à approcher de la fin.
Les 2/3 de la nouvelle, pas de souci. Bon, j'avais un peu dépassé mon nombre de mot, mais ça, ce n'était pas grave. Après, ça a dérapé dans tous les sens. Un petit détail, puis un autre, et encore un... Au point que, à chaque fois que j'écris, la fin s'éloigne un tout petit peu plus au lieu de se rapprocher comme elle le devrait.
Au final, j'en suis à 17000 mots (non corrigés en plus, puisque corrigés j'ai tendance à augmenter de 20%-30% la longueur du récit) et la fin, elle est encore loin. Un certain syndrome de la fin comme tu l'as nommé, puisque ça me bloque de ne pas savoir comment je vais décider d'y parvenir, comment on va arriver là, essayer de faire coincider les détails et rendre la trame crédible... en plus, avec le contexte que j'ai, c'est tout simplement colossal.

Donc syndrome de la fin, oui... et, à ce moment là, l'écriture ne devient plus un plaisir mais un travail.
 
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Terminer un roman, c'est une épreuve psychologique, c'est envoyer valdinguer une création qui a tenu la route jusque là, quelque chose auquel on s'est attaché, mine de rien !

Se pose alors la question : terminer pour être en paix avec soi-même ou songer à la cohérence avant tout ?

D'autant plus dur que n'importe quelle fin, si aboutie soit-elle, ne mettra jamais tout le monde d'accord.

 
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Pour la première fois, j'ai fait un plan de mon roman "le carillon des névrosés". Histoire de relever les incohérences et d'agrémenter les portraits. Etape par étape je revois différents éléments applicables à tous les chapitres. Ca permet notamment de poser des limites à son texte :

- chap 1 à 6 : présentation des personnages, plans des décors, amorce de l'intrigue
- chap 7 à 14 : attaque de la trame (l'histoire progresse plus vite)
- chap 15 à 18 : dénouement.

Perso, c'est pas vraiment mon style de plan mais ca s'adapte.

En vulgarisant, ça donne ça :

Si mes personnages sont parents et que je change leur nom de famille, je relève chapitre par chapitre les phrases où leur nom est cité. Ca marche aussi pour des traits de caractères, des agréments de descriptions (si le roman tient en une saison, faire des rappels à chaque plan des caractéristiques propres à l'automne par exemple...)

bref, ca marche et c'est très intéressant. Mais j'ai conscience que c'est bien plus facile pour un texte court (le mien) que pour des romans fleuves.

La meilleure façon de relever les erreurs de trame c'est de laisser reposer quelques semaine est s'y replonger sans s'arrêter jusqu'à la fin, comme un lecteur lambda. Quand à la fin, est-elle si importante que ça ? Est-ce que tout le monde ici construit son scénario comme une série américaine ?
 
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Mitsu a écrit:

Donc, d'après toi, pas d'autre solution que d'écrire comme ça, quitte à tout reprendre au moment des corrections ?

ouais, j'ai pas trouvé mieux en attendant...
Là je termine Gaza. j'ai quoi ? un ou deux chapitre à écrire plus un épilogue...
et j'aime pas du tout ce que j'ai écrit ces derniers jours. Encore cette impression d'aller trop vite, de bâcler...
Impression d'autant plus forte que ces dernières pages sont cruciales et que j'ai pas envie de les louper car on y apprend ce qui s'est réellement passé.

Bref voilà, après le syndrome de fin de roman, je m’apprête à en subir un autre : celui de la déprime post-partum quand le dernier point sera posé.

et faut vraiment que j'aille voir un psy...
 
Héléniâh
   
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C'est quelque chose que je ne connais pas, personnellement. En effet, lorsque je commence un roman, je sais toujours le tout début et la toute fin. Là où j'ai le plus de problème c'est parfois de rajouter des péripéties dans le corps du roman !
 
Foxi
   
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Foxi  /  Journal du posteur


Gregorian a écrit:
Ca m'est jamais arrivé... ah bah oui, j'ai toujours abandonné avant xD

+1 Gregorian Very Happy
 
QuillQueen
   
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QuillQueen  /  Wallonne OUvreuse de LIttérateurs POstiches


Moi c'est l'inverse. J'ai jamais su abandonné un roman. Ca me rendrait plus triste, me mettrais plus mal à l'aise, que d'en achever un. J'ai donné une vie complète à ce roman, il a droit à sa belle mort. Le roman qui ne se termine pas, erre à jamais dans les méandres des âmes perdues, sans paradis ni enfer.
j'ai toujours achevé mes romans. Je n'ai pas écrit ma "disserte des écrits finis" pour rien. Arrêter, c'est impensable. Mettre de côté deux années entières, je pourrais. Mais tant que je ne l'aurais pas fini, il trottera dans un coin de ma tête.
 
Matrix
   
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Comme d'autre l'on dit, je n'ai jamais eut l'occasion de finir un roman, donc je vais parlé un peu avec anticipation certes, mais j'avoue avoir du mal à comprendre ce "symptôme"?!

A lire certains, c'est horrible, long et chian (en gros), alors que dans ma tête se serait en fin l'heure de la révélation, finition, et surtout concrétisation ! Comme une rêve que l'on a enfin atteint.

Sachant qu'on peut des qu'on le veux faire la suite du roman pour retrouver ces personnages et son univers favoris, la fin d'un roman ne doit être qu'une étape. Une grande étape, mais c'est un cadeau, pas une malédiction^^

Après si vous parlez du cas particulier de la fin d'une saga au bout de 12 volumes, bon là je veux bien croire que vous ne voulez absolument pas le finir, car trop dur de quitter votre univers et ses personnages, mais d'un autre coté, si on joue bien le jeu, un univers ne s'arrête jamais de vivre, et quelque fin que l'on choisisse, on doit toujours pouvoir arriver à trouver des suites, préquelles, ou des histoires parallèle à raconter, voilà pourquoi cette aspect ne m'atteint pas trop (du moins pour l'instant).

Je ne sais pas trop ce que vous en pensez? ^^
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QuillQueen  /  Wallonne OUvreuse de LIttérateurs POstiches


j'ai écrit une dodécalogie, en effet. Mais la fin sonne comme une véritable fin, toutes les histoires, vieilles et moins vieilles, toutes les relations, les évolutions, trouvent leurs raisons d'être dans le dernier tome.
Si je devais faire une suite (ohhh, rêvons quoi, une pression de millions de fans déçus :mrgreen: ), ce serait une autre génération. On sent que al page est tournée, la boucle est bouclée, et donc je ne regrette pas. En faire trop tuerait mon monde et sa crédibilité.
 
   
    
                         
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