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 [½ Nuit 1er Oct.] Extraits

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Mitsu
   
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Mitsu  /  Powerpuff girl


Vous pouvez - et vous êtes même fortement encouragés à - poster ici des extraits de votre prose écrite pendant cette demi-nuit JE.

Les extraits ne doivent pas dépasser 500 mots.
Poster un extrait vous engage à commenter ceux des autres.


Pour que ce sujet reste lisible, postez vos commentaires ici.
http://anthilemoon.net/
 
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Je me lance, même si à la relecture à chaud, je trouve déjà des phrases incohérentes...

Citation :
César avait aperçu le corps juste avant son impact. La tête, en avant, s'était aplatie sur le bitume. Il longea le trottoir, jeta sa cigarette sur la route, traversa et dû jouer des coudes pour voir de plus près. Il y avait déjà un attroupement malgré l'heure avancée dans cette rue commerçante de Nice. Le brouhaha était tel que le garçon ne savait plus qui écouter. Certain crié pour un médecin, à coté d’autres personnes statiques et paralysés par la scène. César, lui, restait muet, les mains dans les poches de son jean. Il fixait le cadavre et le sang, désirant la toucher. Le crâne ayant explosé, on pouvait apercevoir des bouts de cervelle à terre. Les autres membres du corps étaient toujours attachés et en état, exception faite du coude droit plié à l'envers. L'hémoglobine coulait et s'infiltrait entre les dalles, le spectacle l'émerveillait, l'accaparait, jamais il n'avait frôlé une chose si belle, une couleur si parfaite.
Il regarda la foule, il était de toute évidence le seul à admirer et aimer ce spectacle, il devait se ressaisir, ne pas montrer sa différence, il scruta les expressions du groupe qui venait de se former. Il reconnut la peur sur la première femme, les yeux écarquillés, le blanc plus visible que la rétine, le front ridé sous le petit haussement des sourcils et les lèvres tirant vers le bas. Elle se cramponnait au garçon à ses côtés, qui lui, croisait ses bras, les paupières basses. César comprit qu'il était dégoûté vis-à-vis du sang bien que cela le laissât perplexe. Comment pouvait-on être horrifié par une teinte si parfaite, une odeur si douce, une mort si belle.
Il décida néanmoins de le copier, après tout le jeune homme lui ressemblait, d'à peu près vingt cinq ans comme lui et de pilosité revêche. La seule différence provenait de l'épaisse chevelure tombante châtain de César alors que l'éphèbe, lui, était coiffé de petits pics ainsi que de leur corpulence, César se rapprochait plus de la sardine que du grand gaillard qu'il scrutait. Il s'efforça de reproduire l'expression tant et si bien que plus rien en lui ne divulguait son intérêt pour cette femme. Rien, sauf ses mains calleuses repliées sur son entrejambe. César cachait son érection.
 
Mitsu
   
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Mitsu  /  Powerpuff girl


Un extrait de Scalpel. Léto et le chirurgien sont en Turquie, et viennent d'obtenir le produit qui permettrait de paralyser Mélie. Le soucis, c'est que le vieillard chez qui ils l'ont trouvé a tenu à faire une démonstration assez concrète.

Citation :
Léto tentait de calmer le chirurgien, mais elle-même avait du mal à contenir ses propres tremblements. Le Docteur Malyon, assit sous l’abri du bateau qui les ramenait vers Bodrum, fixait sa main avec horreur, hébété, incapable de prononcer un mot. Cette main qui avait façonné tant de corps, qui lui avait permis d’amasser sa fortune, cette main qui avait tranché, modelé, créé des femmes et des hommes à l’image de leurs âmes, cette main était morte. Malgré ses multiples tentatives, il n’était pas parvenu à articuler ne serait-ce qu’un doigt depuis qu’ils avaient quitté la maison du pharmakeus dans la précipitation, emportant sous le bras la bouteille dans laquelle le vieillard avait versé le contenu de la bassine.
Le chirurgien s’était enfui en courant, mais le vieil homme avait rattrapé Léto par le bras pour lui souffler quelques mots à l’oreille avant de la laisser partir elle aussi. Une simple mise en garde. « Méfiez-vous », avait-il chuchoté. Elle lui avait donné un coup de coude dans les côtés et avait rejoint le Docteur Malyon aussi vite qu’elle avait pu. L’homme, qui s’était écroulé sur le sol aride, était méconnaissable. Le visage recouvert de terre et de larmes, il ne cessait de regarder sa main, et agrippait son poignet avec la force du désespoir.
Quelques heures plus tard, alors qu’ils laissaient Cnides derrières eux, il se montrait plus calme ; mais Léto savait que l’état de choc dans lequel il se trouvait ne risquait pas de se dissiper avant plusieurs jours, voire même plusieurs mois. Il avait tout perdu. Ruiné, le chirurgien aurait pu reconstruire sa fortune grâce à ses doigts de magicien. Mais il venait de perdre l’essence même de son talent, le moteur de sa vie, toute la source de son pouvoir. Les larmes recommencèrent à couler sur le visage de Léto, et elle s’éloigna pour s’appuyer contre la rambarde du bateau.
Elle aussi avait tout perdu. Plus jamais le chirurgien ne pourrait l’opérer si elle en avait besoin, et elle refusait qu’un autre la touche. Et, plus grave, le Docteur Malyon ne tiendrait jamais sa promesse maintenant que ses propres rêves lui avaient échappé. Elle lança un regard à la bouteille en plastique posée sur la table de l’abri. Certes, ils avaient le produit avec eux. Mais le chirurgien savourerait-il vraiment l’accomplissement de son désir le plus profond maintenant qu’il en connaissait le prix ?
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Ferreol
   
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Ferreol  /  Hé ! Makarénine


Un extrait de ma nouvelle nouvelle qui n'a pas encore de titre mais ça viendra. Je l'avais commencée en vue de participer au concours JE, mais les premières lignes ne suivaient pas du tout le thème, et les paragraphes d'après c'est encore pire, du coup je l'écris pour m'amuser. En plus, elle risque d'être un peu longue.

Citation :

J'étais heureux de sortir de l'usine. J'ai accueilli ma première bouffée d'air sans chocolat comme un gonflement apaisant. La deuxième goulée a dénoué mes poumons. La troisième a apaisé mon coeur. Et dans mon cerveau, c'était toujours la chienlit, mais je n'y prêtais pas trop attention. Je voulais travailler l'interprétation de ma berceuse avant de la jouer à Claire ce soir-là. Pianissimo, pour lui faire un peu briller les yeux avant qu'ils ne soient recouvert par ses paupières.

Quand Claire venait, on dînait en se regardant, puis on parlait en buvant et je lui jouais toujours un morceau. Sitôt le nuage sucré du dessert disparu, on se levait en même temps, et on se calquait l'un sur l'autre pour aller dans le salon du piano. Comme le jeu du miroir quand on est gosse. Chacun doit devenir le reflet de l'autre. A force d'y jouer, refléter Claire, c'était devenu aussi naturel que respirer.

Je m'asseyais face au clavier, et elle sur le sofa en velours bleu avec son verre à moitié rempli. Je commençais à jouer en déviant un peu mon oeil gauche pour la regarder. L'oeil droit restait sur la partition. J'avais un strabisme plus jeune, alors ce n'était pas bien difficile. Au début, elle était assise toute droite, comme à l'école, attentive. Elle ne voulait pas perdre une note. Et puis au fur et à mesure du morceau, elle se courbait doucement et se repliait. Elle finissait par poser son verre sur le parquet, un petit sol plaintif, pour pouvoir s'incliner confortablement. Je continuais à déposer des notes dans la pièce, mais tendrement pour ne pas la troubler. Quand elle commençait à s'endormir, je jouais tout doucement pendant quelques minutes avant de m'arrêter. Alors, elle ouvrait ses yeux lumineux qui me regardaient en disant plein de choses jolies. On se levait pour aller dans la chambre, faire notre musique à nous, en forme de corps, en fond d'amour.

Ce soir-là, Claire venait et je lui avais composé une berceuse. J'aurais juste à la regarder pour retenir mes doigts. Ces derniers temps, il y avait des valses tous les soirs après le dessert, je voulais changer.

Je marchais sur mes pieds stables pour rentrer chez moi. Cette usine me faisait bourdonner les oreilles et le moral. Je n'avais pas eu le choix. La mort de Papa, la dette qui survivait, je ne pouvais plus pianoter pour vivre. Et il y avait la copine de Maman qui connaissait la DRH de l'usine de chocolat Itemi, que je trouvais ridicule. Itemi, qui se voulait francisation grotesque et qui se retrouvait avec des variations asiatiques à voix hautes. Le chocolat n'était même pas bon d'ailleurs.
Enfin, Maman a demandé à son amie de demander à la DRH de m'embaucher, du coup la DRH a fait savoir à la copine qu'il y avait un poste vaquant sur ligne, qui s'est empressée d'en parler à Maman, qui a accouru chez moi pour me dire que je pouvais enfin gagner ma vie. J'avais même des perspectives, et je pouvais élaborer un plan de carrière pour prendre du gallon dans la hiérarchie industrielle.


Dernière édition par Parazzzzite le Dim 2 Oct 2011 - 8:57, édité 1 fois
 
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Dernière édition par Bighit le Mer 18 Jan 2012 - 17:06, édité 17 fois
 
Pomcassis
   
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Pomcassis  /  Tentatrice chauve


J'ai écris pratiquement que du dialogue,du coup je poste un très court extrait (le dialogue me parait incompréhensible sans le contexte, sans connaître l'histoire).

Citation :
Une déflagration fait trembler les murs. Le cadre protégeant un poster du Baiser de Klimt, exposé en face du canapé, est projeté en avant, explose sur le meuble télé et s'éparpille en mille morceaux. L'écran-plat vacille, tangue au ralenti et commence une chute si lente que Tom croit qu'il peut le rattraper. D'un bond il lâche son verre de whisky et jette ses bras, mais trop tard.
Il ne s'inquiète de la télévision qu'une demi-seconde et fonce vers la porte de la cave qui est sortie de ses gonds, hurle « Camille ! », manque de trébucher dans les escaliers et tousse quand il respire la poussière blanche qui brouille sa vue. Il remonte son T-Shirt sur sa bouche et son nez et avance à tâtons. Ses yeux piquent et il voit à peine les étagères sans dessus-dessous. L'ampoule se balance au plafond, grésille et transperce le brouillard par intermittence.
 
Nywth
   
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Nywth  /  Ex-Ombre passée du côté encore plus obscur.


Toujours un passage dans mon fameux roman sans titre (ou pas), des années avant l'action actuelle. (Pour le contexte... deux soldats viennent de rapporter les corps de Monsieur Moteuil et de son fils, Danniel)

Citation :
Mme Moteuil pleurait toujours. Après le départ des parents de Liliane, la place s’était vidée en quelques minutes. Comme s’ils avaient provoqué une débande. Restaient bien quelques penauds, qui, le regard froid, tentaient de réconforter la femme avec des paroles peu propices à la situation ; ils appartenaient à cette catégorie de gens étant incapable de comprendre le désespoir et la solitude d’autrui. Mais ils possédaient aussi un autre atout essentiel : ils s’efforçaient de donner une image chaleureuse de leur personne sans se dévaloriser. Ce qui tourna à l’avantage de la jeune fille. Sa brusque quinte de toux les éveilla ; ils la regardèrent une seconde puis comprirent son message et s’éparpillèrent telle une nuée de moineaux. Bon débarras.
Elle se posta derrière la veuve et chargea sa voix de toute l’innocence dont elle pouvait faire preuve. Puis elle murmura :
- Madame.
La bonne femme sursauta, puis se ressaisit. Son mouchoir inutile s’affaissa au même rythme que sa tête, tandis qu’elle demandait :
- S’il vous plait, laissez-moi tranquille…
- J’ai peur.
Une petite étincelle de charité déchira le cœur de la veuve déjà émietté par la perte des êtres chers. Tout aussi éprouvée qu’elle soit, elle fut incapable de ne pas répondre à ce petit timbre fluet, celui d’une jeune enfant, chargé de cette exclamation candide qui caractérise une soif de découvrir sans limites.
- De quoi ?
Elle se retourna, et leurs regards se croisèrent. Liliane plongea dans ces pupilles ternes, dépositaires d’une souffrance psychique dont elle n’avait jamais entendu parler. Un instant, elle eut l’impression de comprendre cette âme qui se trouvait en face d’elle, les virages de sa vie, les pensées, la finalité de son destin. Elle eut honte de la manipuler. Le battement des paupières brisa le charme, et la fillette baissa les yeux. Un air fautif se peignit sur son visage. Ironie du sort, elle ressemblait ainsi à une môme timide, toute vêtue de l’humilité que lui avaient enseigné ses parents.
- Le sang…
Il ruisselait entre les pavés, absorbé avec lenteur par ces blocs de pierre à l’appétit insatiable. Bientôt, il n’en resterait aucune trace ; ou tout juste quelques gouttes, peu visibles et imprimées dans une quelconque aspérité. Ce n’était pas grand-chose, quelques tâches rougeâtres ; mais Madame Moteuil pensa sans doute que cela suffisait à effrayer Liliane. C’est pourquoi elle l’attira contre sa robe de mousseline et dit :
- Ce n’est rien… rien qui puisse te faire du mal.
Alors qu’elle parlait, son corps pivota vers la droite, presque imperceptiblement. La jeune fille sentit l’étoffe glisser sur sa peau, et se tourna elle aussi ; enfin, elle comprit qu’elle avait trouvé ce qu’elle cherchait. La réponse à ses questions était un large cercueil, que gardaient deux soldats en tenue de parades et une ruelle bordée d’ombres.


Dernière édition par Encre le Dim 2 Oct 2011 - 9:35, édité 1 fois
 
naturalk
   
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Pas d'extrait (nouvelle concours, pièce de théâtre COMIQUE à peine commencée et un synopsis de scénario de quatre phrases pour le moment).

On va attendre clown
 
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Trois extraits, un moyen et deux petits, tous tirés de mon même roman. Ça dépasse légèrement les 500 mots, mais bon, soyez indulgents Wink

À Kandahar, Dean, encore simple soldat, traque un commandant taliban réfugié dans son village juste après une embuscade meurtrière.

Citation :
- Grenade !
D’un geste vif et assuré, il dégoupilla la grenade et la jeta à l’intérieur de la vieille bâtisse afghane. Quelques secondes plus tard, l’explosion fit naître un épais nuage de poussière, et les fenêtres éclatèrent. Des débris de verre passèrent au dessus de sa tête et couvrirent le sol aux alentours. Ses articulations absorbèrent en partie le choc de l’explosion. Il avait utilisé une grenade défensive dans une pièce fermée, ce qui avait sans doute soufflé tout le rez-de-chaussée. Au vu du vacarme occasionné, le vieux mur subit de lourds dommages, entre les shrapnels et l’onde de choc.
L’arme au poing, Dean fit irruption dans la bâtisse.
Du sang avait éclaboussé les murs, des motifs sanglants s’étaient formés sur ce fond blanc granuleux. Les gouttes dégringolaient le long de la paroi et ajoutaient de la complexité à cette gravure morbide. Le mobilier était retourné, des morceaux de métal s’étaient fichés dans le bois et les murs. L’odeur le frappa de plein fouet mais il franchit le seuil. Les restes d’un corps étaient éparpillés dans toute la pièce ; Dean contempla le carnage d’un œil détaché et aperçut ce qu’il restait de la kalachnikov tordue et brisée. Au fond, un amoncèlement de tissus attira son regard.
Patterson entra à son tour et constata les dégâts en sifflant.
À la vue de la masse de tissu recouvert de sang, son cœur se serra ; la douleur le fit hoqueter. Sa respiration s’emballa alors que son esprit constatait les dégâts de son acte. Il se précipita vers le fond de la pièce, et souleva les tissus. Choqué, il recula de plusieurs pas, les yeux toujours fixés sur ce sanguinolent amoncellement de couvertures. Patterson laissa échapper un juron et frappa dans les restes de la table.
- Dean, ce n’est pas ta faute, tu m’entends. T’y es pour rien, je t’ai donné cet ordre. Ok ? Dean ?! Tu m’entends oui ou merde ?!
Dean n’écoutait plus, n’entendait plus. Il ne parvenait pas à détourner les yeux de ce véritable charnier. De ce qu’il avait causé, de l’horreur qu’il avait commise. La nausée vint, et il régurgita une bile acide, qui lui brûla la gorge, le ramena à la réalité. Patterson l’agrippa et le traîna à l’extérieur. Dean murmurait tout bas et ses yeux se remplirent de larmes. Assis contre le muret, il regarda droit devant lui, fixait le vide où des images dansaient devant ses yeux. Celles d’une femme, et d’une petite fille couchées dans la mort.

Ici, retour en Corée du Nord, dans les alentours de Pyongyang.

Citation :
Le corps tremblant de Sujin contre lui, Dean pénétra dans l’appartement. De sa lampe torche, il éclaira la pénombre ambiante, s’assura qu’il était inoccupé avant de refermer la porte. Le plancher en bois grinça à chacun de leur pas, alors qu’il s’avançait au milieu de la poussière ambiante. Une odeur de renfermé les saisit à la gorge, mais ils étaient trop frigorifiés par protester.


Citation :
Il s’attarda sur son visage ; ses hautes pommettes, son nez droit, ses lèvres qui dessinaient parfois un sourire envoûtant, ses sourcils fins. Il caressa la longue chevelure de la jeune femme, certes sale et emmêlée, mais dont il appréciait le toucher. Ses doigts s’y infiltrèrent et jouèrent avec les boucles, sans pour autant la réveiller. Il déposa un rapide baiser sur son front avant de reporter son attention vers le plafond où brillait un néon encore éteint.

 
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Ca va être facile comme extrait: c'est tout ce que j'ai écrit! (oui, deux poèmes: un haïku et un quatrain dont le titre est Train désespérant) :mrgreen:

Citation :
Boiteux sous verrière
Aujourd’hui bien mal debout
En bout il fait soif.


Mon dolmen au travail des madeleines
Je lève un verre à l’étranger bien de chez nous,
Je pense à Rosa de temps en temps
Aux trains, tu sais fils, jaunes et qui filaient debout.
 
   
    
                         
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