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 Vie sociale des écrivains en devenir...

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Orfeoz  /  Homme invisible


Salut !

Une autre question qui me turlupine. Je ne sais pas si c'est un sentiment personnel ou si il est partagé par bon nombre de mes congénères écrivains. J'ai l'impression que quand on écrit, quand on a pour but de produire une oeuvre littéraire, cela demande quand même un investissement conséquent et nécessite des sacrifices personnels...
Pour ma part, je ne sais pas si certains vont se reconnaître dans mon message, mais quand j'écris, j'ai besoin d'une concentration extrême, d'être presque dans un état de " transe ", d'être déconnecté des soucis quotidiens pour ne pas être coupé dans mon élan créatif, etc... J'ai quand même du mal à équilibrer vie sociale, loisirs et l'écriture. Lorsque je n'écris pas, je sors, j'ai des activités, j'ai une vie saine et équilibrée, etc... Mais si j'ai l'ambition d'écrire un roman, je frôle un côté presque autiste, déconnecté des autres.

En effet, déjà difficile d'allier études ou emploi avec écriture d'un roman, que je considère presque comme un emploi à plein temps ou à mi temps. Alors cela demande des sacrifices sur la vie sociale, amoureuse, etc... Je ne sais pas comment certains gèrent ça ici, si votre compagne ou compagnon ne vit pas mal votre passion, si vous avez préféré faire des sacrifices et ne plus sortir, etc...

Je crois que c'est Beigbeder qui disait dans une interview qu'écrire, c'était pas " normal ", qu'il y avait un côté " enfermement " quelque part, l'esprit de l'écrivain est enfermé dans son imaginaire, dans son monde intérieur, et il en découle un certain repli sur soi.
http://www.promethee-devperso.com/
 
Vanessa
   
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Vanessa  /  Gloire de son pair


Personnellement je ne me reconnais pas dans ton message, quand j'écris, je ne suis pas si déconnectée que cela puisque mon quotidien m'inspire.
Cela doit dépende des personnes, à mon avis Smile
 
Marc Anciel
   
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Marc Anciel  /  Sous-chef de projet démoniaque chez Édilivre


Pile le sujet de mon dernier roman, en fond. Bah je gère en alternant destruction et reconstruction. Avec beaucoup d'excuses pas toujours acceptées, une grande précarité et de l'espoir, à défaut de côte de boeuf.
http://leguidedelecrivainambitieux.blogspot.fr/
 
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second degré  /  Hé ! Makarénine


Orfeoz a écrit:
Lorsque je n'écris pas, je sors, j'ai des activités, j'ai une vie saine et équilibrée, etc... Mais si j'ai l'ambition d'écrire un roman, je frôle un côté presque autiste, déconnecté des autres.
C'est déjà bien d'être capable de faire les deux.

Après, dans la vie, on n'a jamais le temps de tout faire, il faut donc fixer des priorités (ses passions), en restant multi tâches, c'est à dire consacrer plus de temps à ce qui est prioritaire, tout en en gardant un peu pour ce qui l'est moins (gagner sa vie, avoir une vie sociale).
 
Lo.mel
   
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Lo.mel  /  Troll hunter un jour, troll hunter toujours


Bon, personnellement, ce sentiment de transe, d'enfermement, je le connais très bien.
C'est aussi pour ça que je peux difficilement me concentrer plus de 3 heures, ça demande beaucoup d'énergie. Et il suffit d'un rien pour te déconnecter de ce que tu écris...
Ensuite pour m'y remettre, il me faut du temps, j'ai une période réfractaire, c'est comme pour...

Enfin bref.

Par contre, je n'écris pas assez régulièrement pour que ça pèse sur ma vie sociale.

Autre remarque : j'aime écrire tard, mais si je vais me coucher directement après, j'ai le cerveau qui bout, car il est resté dans le roman. Donc insomnies...
 
Marc Anciel
   
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Marc Anciel  /  Sous-chef de projet démoniaque chez Édilivre


Je crois qu'on peut rien écrire de correct en ayant une vie "normale".
http://leguidedelecrivainambitieux.blogspot.fr/
 
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Invité  /  Invité


Orfeoz a écrit:
Je crois que c'est Beigbeder qui disait dans une interview qu'écrire, c'était pas " normal ", qu'il y avait un côté " enfermement " quelque part, l'esprit de l'écrivain est enfermé dans son imaginaire, dans son monde intérieur, et il en découle un certain repli sur soi.
Lol, mais qu'est-ce qu'il peut dire comme conneries celui-là.


Sinon, pour répondre au sujet, moi ça va. Mais certains apparemment, moins.
 
Alain
   
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Alain  /  Tycho l'homoncule


Faut pas toujours s'imaginer que l'écrivain est un être à part ; il n'est pas le seul à vivre cette réalité. Je pense aux accrocs de jeux en ligne, aux fanas de sport, et à tous les accrocs, fanatiques, mordus et passionnés de toutes sortes.



L'écrivain par contre est peut-être l'un des seuls à exprimer ses doutes, ses interrogations sur cette situation car son "art" est fait d'introspection, d'exploration de sa sensibilité, etc.



Une fois posé ce point, on peut parler de son entourage, de ses proches, de sa famille... Ben là, c'est plus complexe car ce n'est plus une, mais deux ou trois ou plusieurs individualités qui entrent en interaction. Et là, ça dépend du vécu, du caractère de chacun. Les interactions sont multiples, on passe par toutes les situations, de la plus idyllique à l'enfer sur terre... et le juste milieu dans tout ça ? pas grand chose à en dire, ni à en écrire....
http://alainvalet.blogspot.com/
 
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    Masculin
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second degré  /  Hé ! Makarénine


Qu'est ce que l'écriture ? Un art ou un hobby ?

Dans les 2 cas ça prend du temps, les artistes ont vite fait de se retrouver en marge de la société, les geek aussi (qu'on appelle Otaku au Japon, voir le film que leur a consacré Beineix).

http://fr.wikipedia.org/wiki/Otaku

Il faut donc être très sociable, et s'en contenter (ne pas être un artiste, ne pas avoir de hobby), pour cultiver pleinement des relations sociales.

Chacun ses besoins.
 
Foxi
   
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Foxi  /  Journal du posteur


Sensation de transe et d'enfermement? Je connais bien moi aussi. Je dirai que pour la vie sociale cela depent des personnes que tu compte dans tes amis et ton entourage. Si ils n'ont pas le caractere adequat, ca peut en effet virer au carnage.
 
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Invité  /  Invité


Je ne sais pas vous mais si je n'ai pas de vie sociale, je n'ai rien à raconter et je radote comme si j'avais déjà tout dit. Donc faire une croix sur la vie sociale, ce serait aussi faire une croix sur toute perspective de texte un minimum valable.
 
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once_upon_a_time  /  Double assassiné dans la rue Morgue


La personnalité fait la différence...Et je ne crois pas qu'il faille s'enfermer, se couper du monde pour pondre trois lignes qu'on finira par effacer tôt ou tard. Rien de très productif avec cette méthode. On a des besoins et si écrire fait partie de notre quotidien et bien on trouve cinq minutes pour le faire ou cinq heures selon le degrés d'addiction ou de motivation.
 
Gregorian
   
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Gregorian  /  Pour qui sonne Lestat


Personellement, je me reconnais à moitié dans cette description... mais bon, j'ai toujours été à part, alors je sais pas si c'est parce que j'écris que je suis à part, ou parce que je suis à part que j'écris, ou que ça a carément rien à voir. En tout cas, mes relations sociales sont carrément proches de 0, mis à part mes deux trois VRAIS amis, simplement parce que je suis très (trop?) différente des gens qui m'entourent. Mais bon, si je trainais dans les clubs de littératures au lieu des clubs sportifs, si j'avais fait un bac L, fac de lettre, au lieu d'un bac S spé maths suivi d'une classe prépa... ben ça serait certainement différent ^^

En fait, je pense pas que l'auteur (ou même l'artiste en général) soit condamné à l'incompréhension, au rejet, à la solitude... Il l'est certes s'il ne se trouve pas dans le bon milieu. Mais, JE en est la preuve : We are not alone ! Et moi, ça me fait vraiment super super super chaud au coeur de voir enfin des gens qui, s'ils ne pensent pas tous comme moi, au moins partagent mon amour des livres, de l'écriture, et cette vision de la vie si particulière.

en résumé donc, un écrivain peut avoir une vie sociale, à condition d'avoir un entourage adéquate (ou un caractère très social =) )
 
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Invité  /  Invité


C'est un fait qui m'a toujours interpellé ça, la dévalorisation de la filière "L" au point que des littéraires choisissent la filière "S". J'imagine un peu l'impression de sacrifice que ça doit laisser. Or, la France, est une terre littéraire par excellence. Vu de chez nous, ça semble un peu étrange...

Ce qui ne veut pas dire qu'ici l'aberration scolaire n'existe pas, loin de là. Pas de filière "L" à proprement parler mais plutôt une logique héritée de la philosophie idéaliste et qui place le grec et le latin au-dessus de tout, suivis des sciences et des langues. Quant aux classes d'économie, discipline pourtant incontournable dans le supérieur, c'est hyper dévalorisé. Et je ne vous dis pas le regard qu'on pose sur la filière de transition "technique sociale" qui permet pourtant de trouver un job d'éducateur à 18 ans ! La honte suprême étant les "études de cuisine" alors que j'y ai croisé des élèves charmants et appliqués quand j'enseignais. Bref, moins les études sont utiles, pragmatiquement parlant, et plus elles sont vu comme nobles Shocked

Je soulève ce point parce que comme Gregorian le fait remarquer, je suis sûr que la vision bourgeoise absurde des études a tout autant conduit certains d'entre nous à l'isolement social que notre particularité d'écrivant... Quand on voit comment l'écriture comme loisir est répandue aujourd'hui, ça me semble aller de soi. '
 
Rask'
   
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Rask'  /  ChériJE® de Mitsu


Ex-Nihilo a écrit:
C'est un fait qui m'a toujours interpellé ça, la dévalorisation de la filière "L" au point que des littéraires choisissent la filière "S". J'imagine un peu l'impression de sacrifice que ça doit laisser. Or, la France, est une terre littéraire par excellence. Vu de chez nous, ça semble un peu étrange...

Ce qui ne veut pas dire qu'ici l'aberration scolaire n'existe pas, loin de là. Pas de filière "L" à proprement parler mais plutôt une logique héritée de la philosophie idéaliste et qui place le grec et le latin au-dessus de tout, suivis des sciences et des langues. Quant aux classes d'économie, discipline pourtant incontournable dans le supérieur, c'est hyper dévalorisé. Et je ne vous dis pas le regard qu'on pose sur la filière de transition "technique sociale" qui permet pourtant de trouver un job d'éducateur à 18 ans ! La honte suprême étant les "études de cuisine" alors que j'y ai croisé des élèves charmants et appliqués quand j'enseignais. Bref, moins les études sont utiles, pragmatiquement parlant, et plus elles sont vu comme nobles Shocked

Je soulève ce point parce que comme Gregorian le fait remarquer, je suis sûr que la vision bourgeoise absurde des études a tout autant conduit certains d'entre nous à l'isolement social que notre particularité d'écrivant... Quand on voit comment l'écriture comme loisir est répandue aujourd'hui, ça me semble aller de soi. '

Article de Rue 89 sur les différences de reconnaissance entre les filières
 
   
    
                         
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