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 Un auteur passe sa vie à écrire le même roman ....

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Le_conteur
   
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Le_conteur  /  Roberto Bel-Agneau


Ce week end, je viens de définir la fin de mon roman actuel (le 3em).

Et je peux dire que je me reconnais parfaitement dans cette maxime. J'écris toujours 'à peu pret' la même chose, alors j'ai du bol, l'héroïque/dark Fantasy j'adore ca Wink

et vous? vous en êtes ou avec les thèmes que vous traitez?

++
le_conteur
 
Go'
   
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Go'  /  Fou de la reine


Très intéressant, comme sujet.
Pour ma part, j'écris toujours des choses très différentes. Là, c'est la première fois que je trouve enfin mon sujet. Peut-être que maintenant, c'est le début de la fin et je ne me renouvellerais plus jamais.
Peux pas savoir.
 
About
   
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About  /  Aboutd'souffle


On écrit toujours le même bouquin; certainement, on ne fait que se répéter. Déjà, pour des questions de forme évidentes : notre style ne varie guère. J'entends déjà les gens s'offusquer "mais si ! on change de style, on n'écrit pas toujours de la même façon". Non on ne change pas de style sinon ce n'est plus notre style; c'est l'expression de mon "moi" et il poursuit une continuité indiscutable dans le temps, un calibre particulier. C'est une suite bornée (qui respecte évidemment la propriété de Bolzano-Weierstrass).
Ce raisonnement s'applique aussi au fond de nos textes, pratiquement de la même façon. Les thèmes peuvent peut-être varier, mais finalement on n'y réapplique souvent que les mêmes pensées, qui ont probablement progressé au fil du temps, mais toujours en suivant l'évolution de notre "soi", devenant plus développées, concises, pointues, mais respectant ce calibre énoncé précédemment, exprimant toujours le fil des pensées qui s'inscrit dans une logique de continuité également, à moins, dans certains cas, d'être passé par une "rupture noologique" vraiment brutale, mais c'est rare.

EDIT


Dernière édition par aboutperl le Lun 2 Mai 2011 - 23:42, édité 1 fois
 
Arcturus
   
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Arcturus  /  Double assassiné dans la rue Morgue


.


Dernière édition par Arcturus le Lun 21 Jan 2013 - 17:08, édité 1 fois
 
Le Condor des Andes
   
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Le Condor des Andes  /  Rapace du monde


Il est parfaitement possible pour un écrivain de changer de style, de genre, de thème, de support ou de matériel. Parce que l'écriture n'est pas l'expression automatique d'un "moi profond" qui rejaillirait inexorablement sur la feuille comme une bulle de pet remonte du short pour éclater à la surface de l'eau, trahissant le baigneur un peu trop relâché. L'écriture est un travail, une œuvre, le résultat de l'effort conscient et orienté, de la maitrise de celui qui y prétend. Pour filer la métaphore aquatique, l'écriture, c'est la brasse, le crawl, le papillon, ou pour certains, la noyade, un éventail de techniques mis à disposition de qui veut bien en user, selon les objectifs qu'il se fixe : atteindre l'autre bout de la piscine, ou bien l'autre bout de la Manche, plus vite que le voisin ou plus longtemps, de façon plus gracieuse...

Si vous ne savez que battre des bras et des jambes toujours de la même façon parce que c'est l'expression de votre "moi" et parce que l'apprentissage de toute autre nage vous forcerait à un effort, à une remise en question, à quelques tasses mal avalées, je pense que vous en aurez très vite assez de la piscine, non ?
 
QuillQueen
   
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QuillQueen  /  Wallonne OUvreuse de LIttérateurs POstiches


belle métaphore le condor !

Pour ma part je pense qu'on écrit DEUX histoires toute sa vie.

Félicien Marseau a dit :
"Le roman n'est pas posé sur la réalité comme le couvercle sur une boîte. Il est une autre réalité qui gravite autour de la première et qui l'éclaire."

Pour moi, nous écrivons toujours l'histoire qui nous est propre, et l'histoire dont nous rêvons. Car tout simplement, on ne peut faire appel qu'à son passé, concret, et ses envies futures, voire ses fantasmes, bien plus imaginaires.
Pour le style vraiment, je ne me sens pas enfermée. Je suis la première ébahie de la différence d'un roman à l'autre, selon son genre et sa façon d'observer l'histoire. Si je devais vous montrer un extrait de chaque roman ou projet d'écriture en cours... l'histoire influence directement mon style.
D'un autre côté, on serait tout aussi capables de nous reprocher de ne pas s'inscrire dans un style reconnaissable et linéaire, de ne pas avoir de "signature".
 
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Ah mais la nage est un travail, exactement comme l'écriture, et je n'ai jamais prétendu le contraire, on va pas non plus disserter sur la liberté dans l'écriture, toutes les pratiques se perfectionnent et évoluent en dépassant peut-être le schéma de nage conventionnel, même. Mais je pense qu'au bout d'un moment on arrête de boire la tasse. Et tout écrivain a ses limites, aussi. Toutefois la métaphore n'est pas tout à fait idoine parce que la finitude de la nage fait que ça ne laisse quand même peu de degrés de liberté.
Ceci mis à part, stoppons d'élucubrer en toute impunité; penchons-nous sur les bouquins. Lire de Nana à La Débâcle en passant par Le Forgeron, lire La Chute ou La Peste (mettons à part les essais), ou trois mille autres bouquins, je ne vais pas les étaler ici : le style de l'auteur subit des fluctuations, certainement, toute citation serait malhonnête néanmoins, mais il ne fluctue pas suffisamment pour qu'on cesse de reconnaître la patte de l'écrivain - c'est bien le style qui nous fait reconnaître l'écrivain; elle est profondément empreinte dans le socle de leurs oeuvres. Ce n'est pas pour autant qu'on n'est pas libre de nager autrement, mais je vois mal un nageur désapprendre ce qu'il a déjà appris; il va partir de ce qu'il sait déjà.
 
Le_conteur
   
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Le_conteur  /  Roberto Bel-Agneau


Salut Le Condor

J'aime beaucoup ta métaphore
Citation :
Pour filer la métaphore aquatique, l'écriture, c'est la brasse, le crawl, le papillon, ou pour certains, la noyade

je m'y reconnais parfaitement, dès que je plonge, je nage le crawl!

- Mon premier roman est l'histoire d'un guerrier qui traversera plusieurs mythologies pour assister au Ragnarok Scandinave et être le premier homme du monde actuel.
- Mon deuxième roman est la même histoire mais vécu par un Elfe noir, qui survivra au Ragnarok dans un univers ou Midgard (la terre des hommes) a disparue, il devra reconstruire sa vie autour des 8 mondes survivant.
- Mon roman actuel est l'histoire d'un guerrier qui anéantira la magie (et le banissement du paradis et de l'enfer dans un autre plan) précipitant son monde dans notre moyen age ou la magie et les religions ne sont plus que dogme, mythes et légendes

Moralité:
j'écris l'histoire de guerrier, qui survivent à un cataclysme et tout cela débouche sur un nouveau monde.
(et afin d'enfoncer le clou, je visualise déja mon roman n°4,
De nos jours, un soldat survivant à un conflit mondial (nucléaire) sera confronté à un monde en pleine mutation (zombie, mutant, .... au choix Smile )

Je pense que je m'inscris dans la ligne de Gemmell. Quand on achète un de ses romans, on sait qu'on va suivre l'histoire d'un guerrier, un conflit de territoire, le siège d'une forteresse, (un peu de magie). C'est ça qu'on attend de lui et il nous en donne pour notre argent (enfin quand on aime Wink )

++

 
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J'écris sur un militaire qui passe par la Corée du Nord devenu fasciste après la victoire de l'Allemagne nazie sur l'URSS et qui se retrouve enlevé par des extraterrestres communistes fort peu commode.

Sans rire à présent, j'écris sur des thèmes et des sujets différents. J'ai commencé par de la fantasy, je suis passé par la SF (j'y suis toujours). Mes nouvelles ratées puisent leurs sources dans l'uchronie, l'historique, le fantastique. Mon roman bientôt achevé se déroule en Corée du Nord, j'y cherche un certain réalisme.
Bref, j'essaie un peu de tout.

Se cantonner à un genre seul est parfois pesant. Je me vois très mal n'écrire que des histoires d'espionnage et de guerre touchant le monde actuel. Comme je me vois mal n'écrire que de la fantasy ou que de la SF. (Enfin pour la SF ça me poserait aucun problème).
Mais se cantonner à un scénario qui ne change peu est suicidaire ... Ça me rappelle David Eddings. Après avoir pondu les séries magistrales de la Belgariade et de la Mallorée, il n'a pas su se renouveler ; toujours les mêmes ingrédients de départ. Et c'en est lassant ^^

 
toby
   
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Personnellement j'écris comme je rêve. Au début j'ai l'impression que mes idées c'est le foutoir et que ça part dans tous les sens, que tout peut arriver. Et quand je réfléchis à mon premier jet, que je cherche à structurer le tout, et bien bêtement je me rends compte que je viens d'écrire telle connerie qui vient de m'arriver.

Pour Le_conteur : J'aime bien tes synopsis. Au début moi tous mes héros mourraient à la fin ! J'écris aussi un roman de pseudo fantasy sur le Ragnarock (pseudo parce que je n'ai pas trop la culture fantasy, c'est plus un conte qui s'inscrit dans une lecture premier degré du paganisme nordique). En gros mon influence principale n'est ni Gemmell ni Tolkien, mais directement Snorri...

Je serais moi radical que toi aboutperl, je pense qu'un auteur peut se renouveler. C'est une question de vécu. Il peut aussi se cliver, Ajar/Gary, c'est pas du tout la même chose. Et entre Gens de Dublin et Ulysse, y a un monde. Mais c'est vrai la plupart du temps, les auteurs ont leur patte, et pas seulement dans le style, mais dans toute l'histoire. Des schémas se répètent.
Il ne faut pas se brider pour autant et je pense que si l'on écrit une ou plusieurs histoires c'est surtout une question de choix. Certains ont toujours le même filon à exploiter, là où d'autres préfèrent flâner sans vouloir être exhaustif.
http://findunmonde.over-blog.com/
 
Go'
   
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Go'  /  Fou de la reine


[modejecasseledébat]
L'important c'est surtout de se faire plaisir à écrire ce qui nous plaît.
[/modejecasseledébat]

Le conteur, à chaque fois que je te lis écrire Gemmell, je pense à Djamel. C'est grave, docteur ?

Sérieusement, pour le coup, j'ai bien aimé tes synopsis aussi. (En sachant que le Haut moyen-Âge, c'est mon kiff, mon fils, ma bataille) Alors que ton histoire débouche dessus : cool, quoi.
Sinon, pour le coup, Revan m'y a fait penser, je suis passé moi aussi par de la SFFF. Finalement, j'ai gardé les mêmes choses, mais j'écris avec un style différent. Pas sûr qu'on se fixe un jour, en fait.
tu sais, ça dépend où on trouve son plaisir. Des fois, il y a des gens qui n'aiment que écrire des fanfics sur Mary Sue qui sauve le monde de Naruto avec l'aide de Tom et Bill (entre deux slash de Sam et Dean.)
Il y en a d'autres qui écrivent des poèmes, des romans, même des paroles de chanson. Puis pour autant, qu'est-ce qui dit qu'ils sont plus doués que les premiers ?

Il vaut mieux écrire qu'un seul truc et le faire bien que faire de tout et le bâcler.
 
Le_conteur
   
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Le_conteur  /  Roberto Bel-Agneau


trop fort
Citation :
Le conteur, à chaque fois que je te lis écrire Gemmell, je pense à Djamel. C'est grave, docteur ?

T'as du bol, j'aime bien Djamel (mais Gemmell reste un must pour moi)

Je suis bien d'accord avec toi
Citation :
Il vaut mieux écrire qu'un seul truc et le faire bien que faire de tout et le bâcler.

Mais quand je vois que, quelque soit la direction que je prenne, mon histoire va tourner autour des mêmes thèmes et la fin sera sensiblement la même.
C'est assez curieux pour demander divers avis:
C'est grave docteur ??
Chui foutu?

*
Au passage, merci d'avoir apprécié mes Synopsis (court, mais qui semble bien accrocher le lecteur Wink )

++
 
Go'
   
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Regarde Stephen King. Il n'a écrit que des histoires d'épouvantes, il s'en est bien sorti. Cela dit, vrai que même chez lui les thèmes ont varié.
(Je cherche un autre exemple.)
Dans un autre domaine, je pense à des acteurs qui sont surtout connus pour un seul de leurs rôles. Quand ils en faisaient d'autres, c'était un flop.
C'est peut-être le Destin ?
 
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vous en connaissez des auteurs qui ont écrit des histoires vraiment différentes, sur des thèmes très différents?

et si oui, tout ce qu'ils écrivent est bien?

après tout, je pense que notre style évolue (heureusement!) entre notre premier brouillon et le premier travail vraiment abouti, mais je pense pas que nous changions radicalement, sauf si on si on a du mal à trouver le thème qui nous correspond
 
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Glen Cook a écrit le cycle de la Compagnie Noire, œuvre magistrale de Dark Fantasy. Mais, il est également connu pour mélanger divers genres, policier et science-fiction. Comme quoi on peut être doué sur plusieurs genres.

Il paraît que le cycle de la Tour Sombre de Stephen King se rapproche davantage de la fantasy que du fantastique. Dans ce cas, l'auteur a réussi à s'épanouir dans deux genres très différents.

 
   
    
                         
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