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 De l'influence

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Invité  /  Invité


Desproges t'entends mon ami.
 
June
   
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June  /  Double assassiné dans la rue Morgue


Breeef.

Je vais raconter ma vie pour revenir au sujet premier.
J'ai toujours été influencée depuis toute jeune, par le cinéma et la musique. D'ailleurs, pour écrire ma nouvelle, je me suis inspirée de certains aspects de Requiem For A Dream, Blow ou encore Point Break. Niveau musique, c'était pas mal de rock, de punk et de grunge (y'avait du Nirvana, du Watcha, du Cranberries...)
Au niveau de la langue en général, les œuvres que je lis prennent souvent une place importante dans ma mémoire quand un auteur me plaît beaucoup - c'est le cas de Baudelaire ou de Maupassant. Outre les peintures, musiques, ou photographies qui me touchent beaucoup, je peux être influencée par absolument n'importe quoi. Ça peut venir d'une atmosphère, d'une lumière tamisée, d'une teinte particulière, d'une scène de la vie quotidienne, d'une odeur, d'un ton de voix... Mon esprit fait tout le reste ; il s'ouvre et grand nombre d'intrigues et ébauches de phrases me poussent du bout des ongles. Le problème, c'est lorsque l'esprit se referme et que toute l'inspiration redescend ; jamais rien n'est terminé, donc.
http://themysticplace.com/
 
Tim
   
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   Pensée du jour  :  Oui, je connais cette théorie.
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Tim  /  Morceau de musique survitaminé


De mon côté, je pense que des auteurs (ou autres) peuvent avoir une influence sur ce que je fais, parce que je vais alors oser certaines choses. En voyant que "Eh, j'osais pas faire ça, mais lui il l'a fait, et en réalité ça peut rendre vraiment bien", après, j'ose. À ma sauce, bien sûr, je n'ai pas le sentiment de plagier l'auteur en question. Mais je suis alors sûr qu'il est possible d'arriver à quelque chose de sensas' en prenant telle voie.
http://timslam.blogspot.com
 
misia
   
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misia  /  Clochard céleste


D'où je viens, la Création littéraire s'enseigne à l'université, comme profil possible en études de Lettres. Je suis en littérature-littérature, mais j'ai plusieurs amis en Création.

Parfois, j'entends des saletés dans le genre : « Je ne lis pas, j'ai peur que ça gâche mon style... »

Dans ce temps-là, je souris amèrement et ravale mes reproches, mes insultes.

Celui qui ne lit pas n'a pas de style. Voilà, c'est dit ! Ou il en a un, mais c'est un style dépassé, vu et revu ; les thèmes abordés l'ont été maintes fois, ses oeillères demeurent étroites. Celui qui ne lit pas veut conserver son originalité ; au contraire, il court directement vers le cliché.

Je pense que lire, s'ouvrir aux grandes oeuvres n'est qu'enrichissement. Édification. Amélioration. On s'inspire des auteurs qu'on lit, on est influencé par leur plume ; on aura peut-être tendance à les pasticher pour un bout, mais je pense que cela fait partie du processus de création, de construction. Notre style est un amalgame de toutes les lectures qui nous ont marqués. Et c'est bien comme ça.
 
QuillQueen
   
    Féminin
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   Pensée du jour  :  La "recherche d'équilibre" sur JE est interrompue, ça manque de mécènes en temps de crise.
   Date d'inscription  :  11/01/2010
    
                         
QuillQueen  /  Wallonne OUvreuse de LIttérateurs POstiches


Borichio a écrit:


AAAAAH MES YEUX!!! Je t'en supplie. Ne compare par une quelconque forme de slam avec Brel.

Je crois que tu ne connais ni bien le slam, ni bien Jacques Brel, pour dire tout cela. D'ailleurs, si tu te renseignais sur les débuts de Grand Jacques, avant de chanter au Clair de Lune à Bruxelles, il participait à des "soirées de lectures de poésie", ce qui est tip top la définition d'une scène slam(seul moment où on peut entendre de vrais slams entre autre : les "slams sur cd" n'existent pas). Il s'est juste mis à la chanson parce que ces soirées-là ne lui permettraient pas d'en vivre un jour, contrairement au chant.
Donc oui, absolument incomparable (ironique)...

Je dirais AHHHHH MES YEUUUX ! Je t'en supplie, ne te contente pas des renseignements donnés par les médias et boîte de prod' sur le slam et sur Brel, ils sont incomplets ! Wink

De plus, ta phrase n'a pas de sens, car le slam n'a pas de forme précise, c'est bien là son désir premier.

Voilà, de la bergère au berger, même si je n'aime pas les moutons en pure laine ou en chapeau melon, affaire classée, fin du HS. :geek:
 
Le Condor des Andes
   
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Le Condor des Andes  /  Rapace du monde


Citation :
Tout écrivain subit des influences de part ses lectures, sa vie, et le reste. Comment arriver à puiser sa force dans ses pères sans copier et en développant son propre style?

Ca ne m'inquiète pas de m'inspirer, voire de copier d'autres auteurs. Tant que je lis plusieurs auteurs, plusieurs genres différents... On ne crée rien ex nihilo, on ne peut même pas le prétendre, ce serait soit très naïf, soit très prétentieux. Donc il faut l'accepter et en jouer, un peu comme une recette. "Le phrasé d'Untel, la réflexion d'Unautretel, la poésie d'Encoreunautretel"...
C'est même une démarche d'apprentissage très enrichissante, je trouve.

Citation :
Est ce qu'un écrivain doit renier ses influences? Faire corps avec elles?

Bonne question. Mon auteur favori n'était pas avare pour révéler ses influences ou ses références cachées, et pourtant il a doté ses écrits d'une incroyable valeur ajoutée, par la richesse de ces références justement. Autre exemple : dans le milieu des sciences politiques, Hannah Arendt est autant adulée que décriée. Ses réflexions sur le totalitarisme sont une référence, mais on lui reproche également de ne pas citer ses propres références - ce qui, quand on fait de la recherche, est une gageure (en plus d'être très malpoli).

Globalement, je pense qu'un auteur doit assumer ses influences. Elles enrichissent le texte lui-même. Cependant, c'est aussi un plaisir et une part de la découverte d'un auteur, que de rechercher les signes, les marques de telle ou telle influence.

Citation :
Et vous, quelles influences subissez vous? En laisser vous transparaitre volontairement(par ex, un personnage qui a une de vos caractéritiques)?

Les auteurs que je lis, j'imagine. Quoique je ne suis pas certain. J'écris des choses très différentes de ce que je lis. Peut-être parce que je ne prends pas mon écriture au sérieux... Je pense que les films m'influencent plus. Il est plus facile d'écrire à partir d'un ensemble d'images qu'à partir d'un tas de mots.
Il m'arrive de glisser des références, mais en général elles sont tellement capilotractées et personnelles qu'elles passent totalement inaperçues.

Citation :
Comment gérez vous vos influences sur votre écriture?

Comme ça vient. Mais quand un auteur m'impressionne pour une chose en particulier, j'ai tendance à essayer de faire de même, voir si j'en suis capable...

Citation :
Est-ce que les difficultés de la vie sont importantes pour développer des messages, une force?

Ca dépend de ce que tu écris. Ce n'est certainement pas indispensable, et de grands écrivains sont juste des gens brillants ayant toujours eu une vie tranquille. Ils n'en sont pas moins des auteurs majeurs... d'autant plus, je dirais, qu'ils peuvent se permettre de développer une réflexion, des thèmes, des opinions sur des bases autrement plus solides. Un excentrique qui brule la vie par les deux bouts ou un malheureux ravagé par ses démons n'aura pas la même approche de l'écriture.
Après, il y a toujours des exceptions (on me souffle "Rousseau" ?).
 
   
    
                         
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