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 [Nouvelle Blitzer]

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Bonjour à tous, je poste ici une petite nouvelle pour mesurer la température, et surtout pour vos critiques, que je sais par ailleurs très objectives, parfois dures, mais je suis prêt à encaisser pour progresser. A lire que si vous avez du temps à perdre, et des nerfs en béton en ce qui concerne les fautes d'orthographe et les imperfections. J'ose simplement espérer que les plus courageux d'entre vous ne s'ennuieront pas... (Elle est pas bien longue de toute façon. ^^)



Je m'approchai doucement, méfiant. Devant moi, un grand bâtiment délabré semblait attendre la mort. Il gémissait doucement, un vent glacial soufflait à l'intérieur et le bruit du bois craquelant entonnait une douce mélodie.
Je me rappelai lentement comment j'en étais arrivé là. Il y a seulement un ans, chute du mur de Berlin, dislocation de l'URSS, je vivais dans la rue, le ventre la plupart du temps vide. Criblé de dettes, je n'avais nulle part où aller. C'est alors que Marc, ayant eu vent de mes exploits dans l'armée rouge lors de la Guerre en Afghanistan, me fit chercher, et fit de moi ce que je suis aujourd'hui: un garde du corps professionnel faisant office de dealer, vendant la came de notre gang à la mafia Russe pour gagner sa vie...

Arrivé au seuil de la planque de la mafia, j'ouvris lentement la porte, puis je m'avançai à pas feutrés... la méfiance est toujours de mise. C'est là que je la vis, derrière son bureau, concentrée sur quelque feuille, un stylo à la main. Sans doute la secrétaire de la baraque. Mais quelle secrétaire! Féline et longiligne, forte et fragile à la fois. Sa longue et soyeuse chevelure brune, laissée au caprice du vent, brillait de mille feux sous un timide rayon de soleil entrant par une fenêtre. Elle leva la tête pour poser sur moi un regard dédaigneux, et susurra d'une voix angélique haut perchée quelques mots qui volèrent vers moi tels des papillons de nuit attirés par la faible lueur de vestiges d'un feu. Je m'amourachai d'elle. Elle était belle comme un astre, et possédait un physique harmonieux. C'était une nymphe, une déesse, que dis-je? Un ange de beauté. Elle était Vénusté, subliminale. Il n'existe pas de mots pour exprimer ce que je ressentais.
Subjugué par tant de splendeur, je m'avançai de quelques pas timides. Elle répéta les paroles fraîchement prononcées qui n'avaient fait que m'effleurer sans que j'en distingue le sens: "Je veux et j'exige d'exquises excuses."
- Je... Je m'excuse, chère demois..., bégayais-je.
Puis je me repris. C'était le mot de passe! Honteux d'une telle bavure, je répondis, articulant chaque syllabe:
- Ce chat chauve caché sous ces six chiches souches de sauge sèche.
Je n'ai jamais compris pourquoi les mots de passes étaient toujours aussi difficiles à prononcer... Elle me demanda poliment de la suivre. Avec grand plaisir! Me suis-je dis, plein d'altruisme. Comme elle était polie... Je n'ai jamais vu quelqu'un d'aussi poli en ces temps mornes. Je m'aperçus qu'elle n'était pas grande. Petite même. Mais j'avais l'impression qu'elle était deux fois plus grande que moi... Je me sentais tout petit à côté de cette créature au charisme impressionnant.
Et je la suivis dans les méandres de la gigantesque maison, ne quittant pas une seconde l'exquis déhanché calculé au millimètre prés de la secrétaire. Nous arrivâmes enfin devant une porte, et elle m'annonça d'un air détaché:
- Voici le bureau du boss.
Troublé par ma récente contemplation, je ne répondis pas et j'entrai. Le boss m'accueillit à bras ouverts:
- Mon très cher Jack! Entre, entre, n'ai pas peur, je ne vais pas te manger, ajouta t il en souriant. Assied toi, dit il en désignant d'un geste un siège.
- Merci beaucoup, répondis-je. Mais, comment connaissez vous mon prénom?
- Allons, je sais me renseigner efficacement quand il le faut... Hé puis, qui ne connaît pas le grand Jack? Lança t il, flatteur. Mais tutoyons nous, si tu le veux bien, je préfère...
- Très bien; alors, puisque vous êtes si bien renseigné, vous devriez savoir que je ne suis là que pour quelques minutes, juste le temps de vous donner cette valise, dis-je en désignant la valise accrochée à mon poignet. Je préfère, quant à moi, vous vouvoyer, si ça ne vous dérange pas trop, rétorquais-je sans me démonter.
- Ok, ok... Mais j'ai à te parler avant. J'ai besoin de toi.
- A oui? Et en quoi pourrais-je vous aider?
- La fille qui t'a mené à mon bureau... Tue la!
- Quoi!?
- Je t'expliquerai plus tard... Pour l'instant je souhaite que tu t'acquittes de cette besogne, une grosse récompense t'attend
Furieux, sans ajouter un mot, je me levai et posai violemment la valise sur le bureau, avant de partir. Comment ose-t-il me demander une telle chose? Je ne le connais même pas! Ni la fille d'ailleurs...
Je m'arrêtai net, coupé dans le fil de ma pensée par l'apparition aussi soudaine qu'inespérée de la nymphe de mes pensées. Elle était là, belle et nonchalante, adossée au mur du couloir.
- Alors, comment s'est passée cette entrevue? Me dit-elle de sa merveilleuse voix.
Je la pris par l'épaule pour l'emmener dehors.
- Mais, qu'y a t il? Que faites vous? Lâchez moi!
Je m'arrêtai et lui annonçai, les yeux dans les yeux:
- Ils veulent vous tuer.
- Pardon? On veut me tuer? Mais qui? Me demanda elle d'un air abasourdi.
- Mais la mafia russe bon sang!
Et je l'emmenai au dehors, en sécurité. Elle se laissa docilement emmener. Une fois planqués dans quelques ruines, elle me demanda d'une voix faible:
- Pourquoi?
- Je pense qu'ils veulent me mettre à l'épreuve, et...
- Non. Pourquoi ne pas avoir accepté cette offre?
Je réfléchis à ma réponse quelques secondes:
- Je ne sais pas. Je ne suis pas comme ça. Je ne pourrais pas faire une chose pareille.
Une drôle de lueur passa dans les yeux de la fille... Elle me demanda:
- Comment vous appelez vous?
- Jack. Et vous?
- Marie.
C'est alors que retenti un coup de feu. J'entendis crier:
- Jack! Livre nous la fille et nous ne te ferons aucun mal!
Je me levai rapidement, et en tirant dans la direction de la voix je criai:
- Jamais!
Puis plus rien. Quelques secondes qui me parurent interminables s'écoulèrent. Puis j'entendis:
- Jack! Tu viens de tuer l'un de nos hommes! Je suis dans l'obligation de t'éliminer pour trahison! Mais je te laisse une dernière chance de te rattraper en nous livrant la fille!
« Ils me tueront quand même », me dis-je, sombre.
C'est alors que commença une affreuse boucherie. Pour moi ce n'était que simple routine, par rapport à ce que j'avais vécu pendant la guerre. Mais Marie paraissait horrifiée, elle se mettait en boule et bouchait ses oreilles pour ne pas entendre le raffut des détonations. Je tirais machinalement sur tout ce qui bougeait, motivé par la présence féminine à côté de moi. Je n'allais pas me laisser influencer aussi facilement!
Puis plus rien. Le silence redevint roi, pesant. Marie sanglotait doucement. Je regardai autour de moi. Et soudainement j'entendis un cri! Marie! Je me retournai, plus rapide que l'éclair. Elle se débattait à coups de talons contre un homme. Je ne pouvais rien faire, je ne pouvais risquer de toucher la douce Marie. L'homme n'avait pas d'arme, mais Marie réussit à en trouver une sur le cadavre d'une de mes victimes. Elle tira. L'homme s'écroula. Impressionné, je m'approchai.
- Ça va? Rien de cassé? Je crois que tu viens d'abattre le dernier. Quel coup de feu! Bravo!
- Un coup de chance, me répondit elle gentiment, un sourire soulagé aux lèvres. Viens, partons d'ici au plus vite!
Je la suivis une nouvelle fois, cette fois ci au pas de course et à ses côtés. Nous entrâmes dans une voiture. Une belle grande voiture, comme on n'en voit que très rarement dans les parages. Elle m'emmenais je ne sais où, mais ça m'était égale. Du moment que j'étais près d'elle. Je la dévorais du regard. Ses magnifiques yeux clairs reflétaient l'innocence d'une belle jeunesse. Son nez était comme sculpté par des mains d'artiste, assorti à la perfection de son visage. Sur sa bouche fine et gracieuse se dessine parfois, quand elle me regarde, un sourire aux dents blanches comme la neige, un sourire ensorceleur.
Mon attention se reporta soudainement sur le rétroviseur: deux voitures nous suivaient à grande vitesse. Je décidai de tirer le premier. J'aperçus alors sur la banquette arrière un flingue grand comme mon avant bras. Un B8 740! L'un des plus puissants et précis! Sans hésiter, je le pris et je tirai. Le pneu de la voiture la plus proche vola en éclat. Étonné par tant de puissance, je ne vis pas tout de suite l'autre voiture s'approcher dangereusement vers la gauche. Je hurlai: "A couvert!" en protégeant Marie de mon corps. La mitraille partit. Les vitres de la voiture éclatèrent en mille morceaux. Le tireur n'eut pas le temps de recharger qu'il fut décapité par la puissance phénoménale de mon joujou préféré. Notre voiture s'écrasa dans le ravin. Nous eûmes juste le temps de courir hors de portée de l'explosion.
- Nous voilà sans voiture, sans argent, au bord d'une route déserte, et avec la mafia au cul. Il ne manquerait plus la volaille... Dis-je en m'asseyant, très pessimiste. Mais je savais que la police se faisait très rare en ces temps durs.
- N'est-ce pas romantique? Dit Marie, d'humeur ironique.
Elle s'approcha de moi. Doucement. Ses lèvres rencontrèrent les miennes. Je l'enlaçai tendrement.
- Je n'ai pas eu le temps de te dire merci, Jack. Merci pour tout, me susurra t elle à l'oreille.
Elle se leva brusquement. Débordant de bonheur, je ne la vis pas prendre mon B8 740. Elle le pointa sur moi. Je réalisai brusquement ce qui se passait:
- Que fais tu?
- Merci pour tout, Jack, tu m'as bien aidé. Mais maintenant je n'ai plus besoin de toi.
- Comment cela?
Elle éclata de rire. D'un rire inhumain. Ma douce Marie s'était transformée en un démon cruel et sans pitié. Jamais je n'aurais cru voir un jour l'incarnation de la beauté et de la douceur se matérialiser en un mélange maléfique de cruauté et de sadisme. Je me rendis compte qu'elle m'abhorrait. Sa voix se fit perçante et emplie de haine.
- Tu es bien naïf. L'amour rend aveugle, c'est bien connu! Mon cher Jack, si je ne t'ai pas encore tué c'est pour que tu tues mes ennemis pour moi. J'ai moi aussi eu vent de tes exploits dans l'armée rouge. Tu étais l'homme qu'il me fallait. Maintenant que j'ai dépassé la frontière je suis tranquille! J'ai gagné! Et tu n'es qu'un pion! Et elle éclata de rire de plus belle.
Elle s'était servie de moi! Quelle habile créature divine... Et moi, vétéran comme je suis je n'y ai vu que du feu... L'amour est la pire des drogues que j'ai jamais prise. Elle fait perdre tous nos moyens, mais c'est pourtant si bon de se laisser aller... Je ne peux lui en vouloir.
-Au moins, si tu me tues, je finirai en apothéose, rétorquais-je, souriant et paisible.

--Journal du jour--

Nous avons découvert ce matin un cadavre à la frontière russe, au bord d'une rivière. Il s'agit semble t il d'un russe, tué d'une balle dans la tête, entre les deux yeux. C’est un triste coup du sort, quand on sait que la discorde règne entre la Russie et le reste de l’Europe.

Dossier top secret du FBI
Journal de novembre 1990.
Censuré.

Aux dernières nouvelles la police a arrêté il y a deux jours le chef du plus grand groupe mafieux que l'Europe ai porté. La dénommée Marianna Rodchev aurait été arrêtée au volant d'une voiture volée, sans papier ni argent, en partance pour la Suisse.

Un homme était avec elle, sans doute un garde du corps, d'après nos informations. Il est accusé d'avoir tué 15 policiers et fait exploser 2 voitures de police pour défendre sa protégée. Il prétend avoir servi dans l'armée rouge après avoir été entraîné dans l'armée Américaine pendant 5ans.

« Cet homme est Russe, mais est né aux USA. Il sera jugé sur son pays natal. », A annoncé le commissaire Allemand qui a repéré la femme au volant de la voiture volée.

« Jack est un élite de l’armée Américaine », A rajouté le sergent qui a entraîné cet homme d’1M90. « L’éliminer serait une grosse perte pour les USA. Son sort reste improbable, ainsi que celui de la femme. » A-t-il expliqué clairement.

Cette affaire repose maintenant sur les épaules de la police des États-Unis, nous ne saurons sans doute pas le fin mot de cette histoire.
 
Noir Roman
   
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Nan mais c'est pas la qu'on met des nouvelles. C'est dans "nouvelles" qu'on les mets.
 
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Tu as raison, mais ce texte mérite t il jusqu'au nom de "nouvelle"? ^^
J'ai vu dans ce topic quelqu'un se faire lyncher parce qu'il n'avait mis que dix lignes... moi j'en ai fais un peu plus... trop peut être?

M'enfin, vu que personne daigne me critiquer je vais le faire moi même:
Univers réaliste somme toute peu réaliste avec quelques invraisemblances qui jalonnent le texte, psychologie des personnages limitée, des phrases et des mots fleuris agréables mais en trop, compromettant le dynamiste de l'action, on est pas dans un potager ici, c'est la guerre bon sang!

Pour précision: c'est un texte défouloir, qui part un peu dans tous les sens au gré de mon inspiration parfois débordante. Je ne sais pas si mon auto critique est objective, mais ce que je sais c'est que ce n'est pas avec ce récit que je serai édité! ^^

Maintenant si quelqu'un a le courage de vérifier mes critiques, je lui en serais reconnaissant. Maintenant si pour se faire il faut que je déplace ce sujet, je le ferai. (enfin je le ferai... je demanderai gentiment qu'on le fasse, je n'ai pas les droits pour il me semble! ^^)

Mais encore merci à toi Noir Roman de m'avoir éclairé. :-)
 
Noir Roman
   
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Blitzer a écrit:
Tu as raison, mais ce texte mérite t il jusqu'au nom de "nouvelle"? ^^
Oui donc va le mettre dans nouvelles ici tu auras aucune critique.
 
   
    
                         
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